Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
le staff
Clovis atlas, ezra, zadig, baron présente
Naomi tom, su-yun présente
Renard alexander, lune, ronan wednesday présente
Lancelot isaac, eleonore, elliot reyn, ciel, friday présente
from your ashes, you'll rise again ▬ feat mnemosyne.
D. Louise Black
Qu’on se taise et qu'on m'écoute.
dispo rp :
Messages : 189
Gallions : 642
Avatar : bayonetta / irl : eva green.
Age : 46 ans.
Statut de sang : sang-pur.
Métier : directrice du département des mystères.
Particularité : occlumens.
Notes : -
Inventaire : -
En couple avec : -
Autre(s) compte(s) : himeka senjōgahara — mads m. kovačić ─ evlalía e. ùlfurdóttir ─ nina ibarra & lucrecia dolce milani.
Discord : Koyomi#3011
Gif :
D. Louise Black
dispo rp : Messages : 189 Gallions : 642 Avatar : bayonetta / irl : eva green. Age : 46 ans. Statut de sang : sang-pur. Métier : directrice du département des mystères. Particularité : occlumens. Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : himeka senjōgahara — mads m. kovačić ─ evlalía e. ùlfurdóttir ─ nina ibarra & lucrecia dolce milani. Discord : Koyomi#3011 Gif :
from your ashes, you'll rise again ▬ feat mnemosyne. Jeu 15 Déc - 17:14
welcome back among the living... feat Mnemosyne E. Lestrange ▬ musique
Il y avait des morts qui n’en avaient pas fini avec les vivants ; ceux-là revenaient parmi nous. Pourquoi certains et pas d’autres ? Les raisons en étaient inexpliquées et inexplicables. C’était une énigme insoluble ; une qui avait éprouvé ma patience et ma soif de connaissance.
Plutôt que de m’évertuer à comprendre et résoudre tous les mystères de la magie, j’agissais par pur pragmatisme en accueillant les revenants. Très souvent en faisant le pied de grue dans la pièce, les yeux rivés sur l’arche. Même après des décennies, l’excitation de ce moment ne s’estompait pas.
Parfois, la surprise était de taille. Et celle-ci me laissa sans voix. Un retour inattendu et ô combien fascinant.
Fixant la silhouette gracile de mes saphirs, je ne perdis pas de temps pour faire remarquer ma présence, m’approchant d’un pas lent, mais déterminé.
─ Je te connais. J’ai déjà vu ton visage. Quoique… une seconde, il manque quelque chose, non ? Une fois à sa hauteur, je vins confirmer mes soupçons en positionnant ma main devant l’un de ses yeux. Mieux… beaucoup mieux. Le sourire mesquin aux lèvres, la moquerie ne tarda pas : oui, c’est bien toi ; le dernier chaton de la portée d’Apolline.
Le gloussement fut tout aussi railleur, aucune pitié ni bienveillance. Je n’avais aucune empathie pour les Lestrange à l’exception de Melchior. J’avais toujours haï Magnus et par conséquent ─ bien que ce fût puéril ─ ses enfants ne m’inspiraient rien d’autre que du dédain.
─ Je dois l’admettre, la résilience de votre lignée est invraisemblable. Ou l’obstination si l’on regarde sous un autre angle. Quand allez-vous comprendre que la mort est censée être permanente ? Un ricanement et ça repartit de plus belle : bon retour parmi les vivants.
Navré pour cette petite colombe, qu’elle eut à subir mes sarcasmes. Si elle avait été accueillie par l’un des miens, l’issue aurait sans doute été différente. Malheureusement pour elle ; la patronne était infiniment moins affable que ses langues de plombs.
Néanmoins, malgré mon antipathie latente, je n’en restais pas moins professionnelle et capable d’amabilité. Tout était une question d’envie. Il fut de bon goût de lui amener de quoi se vêtir ; non sans l’avoir détaillé de la tête au pied au préalable.
Je l’incitai à enfiler sa tenue, le soupir exaspéré au bout des lèvres. N’aurions-nous donc jamais la chance d’être débarrassés de ces têtes blondes pour de bon ? Et dire que ma nièce avait épousé l’un d’eux… regrettable.
Quelques pas pour tourner autour de la benjamine de Magnus, mes mains qui vinrent se poser sur ses épaules, mon visage tourné vers le sien.
─ Bien. Je ne te ferai pas l’offense de te demander qui je suis… tu as probablement aussi deviné où nous sommes. Néanmoins, pour m’assurer que les neurones à l’intérieur de ce joli minois soient opérationnels, j’aimerais que tu te présentes et que tu me dises quels sont tes derniers souvenirs, jeune fille. Car je suis certaine que tu meurs d’envie de m’en parler, n’est-ce pas ?
Et qu’il était de mauvais goût de mentir ; car à cet instant, une seule personne au monde savait qu’elle était de retour parmi les vivants. Moi. Et ce privilège, je comptais bien l’exploiter.
dispo rp : Messages : 92 Gallions : 290 Avatar : arlecchino (genshin impact) + celina sinden Age : 26 ans Statut de sang : sang-pur Métier : juge du magenmagot Particularité : banshee Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : ashe, avalon et milo Discord : uwu Gif :
from your ashes, you'll rise again ▬ feat mnemosyne. Mer 28 Déc - 14:26
you'll rise again
Le coeur froid, la peau figée d’avoir trop brûlée ; totalement dévorée la chair, dévoré le coeur déjà crevé. Et les pas aussi, figés sur un sol froid, crevant dans la neige écorché par les montagnes et les rochers. Ce fut une route longue, longue mais pourtant si courte car il y a peu déjà, voilà qu’elle était consumée par les flammes. Voilà qu’elle se remémorait ce manoir qui l’avait vue mourir. Panthéon de son existence totalement échouée, qu’elle avait accepté alors que ses yeux brûlaient d’un feu qu’elle n’avait pas même créé. Mais dans ses songes, le feu était froid. La braise était brise sur son squelette et ses articulations grondaient d’être sculptées par la mort dans le froid. Le regard stalactite qui chute au sol alors que Mnemosyne peine à réaliser que son corps est vivant, peut-être simplement existant. Car elle s’est crue mourir instantanément.
Comme ses cendres éteintes. C’est pourtant un raisonnement qui lui fait relever le regard - regard vide regard mort comme si on lui avait arraché toute forme de vie. Mnemosyne se surprenait d’y voir plus clair qu’elle ne le pensait, particulièrement à la vue d’un visage qu’elle connaissait. Parce qu’elle avait lorgné sur tout ce que ce dernier représentait et qu’elle ne l’avait jamais été. Alors quel échec de le revoir à son réveil, alors qu’elle était morte dans son désespoir. Une part d’elle-même l’écoute, alors que son corps lentement se sied à cette nouvelle réalité ; une réalité qui n’a jamais changé, mais qui semble tellement différente désormais. Alors ses cils papillonnent, son regard se relève - c’est un sourire mesquin qu’elle contemple sur le visage de celle qui est venue la chercher. Et ses mots n’ont nul besoin d’être répétés pour que Mnemosyne en saisisse le sens et surtout, les conséquences brutales de ces évènements.
— De tous mes échecs, celui-ci est bien le plus déplorable. Car même la mort n’avait voulu d’elle ; alors si même l’après la rejetait, c’était probablement qu’elle n’avait qu’une place ici qui l’attendait. Une dernière tentative de la récupérer. Mais à contempler les choses ainsi, Mnemosyne n’avait aucune raison de tenter de la retrouver - c’était bien trop frustrant. La mort réserve bien des surprises. Et peut-être que celle-ci était bien plus positive qu’elle n’osait se l’avouer. Je suis aussi surprise que vous. On dirait quelle aubaine, mais c’était davantage une peine.
Dans ce silence morne dans laquelle elle se leurre, Mnemosyne ne manque cependant pas de contempler celle qui l’habille de sarcasme pour lui faire entendre le ridicule de la situation - et quel ridicule. Et quand elle finit par enfiler ce qu’on lui prête, Mnemosyne se surprend du froid qui ne quitte pas même son corps ; qui fait frémir son échine et rendre si las ses muscles. Comme si la mort entièrement lui avait supprimé le confort des flammes de l’Enfer. Mais la situation restait la même, comme avant de mourir - elle était restée insatisfaite. Alors le monde autour d’elle lui paraissait si froid, comme si un vent tonitruant serpentait les couloirs du Ministère pour venir l’écorcher, encore et encore. Ses muscles eux, torturaient son visage comme si s’exprimer lui arracherait une partie d’elle-même ; mais elle se le devait.
— Mnemosyne. Qu’elle répond simplement, d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, c’est tout ce qui avait toujours importé. Le reste était flou, mais pourtant gravé dans son esprit - elle n’avait pas oublié les flammes et elle n’avait pas oublié où elle se trouvait. Le manoir. Il a brûlé, n’est-ce pas ? Qu’importe, que l’information ait déjà remonté jusqu’au Ministère ou non. Mnemosyne n’a aucune idée de sa source, elle n’a aucune idée de comment s’est arrivé. Était-elle la principale visée ou non, peu importait finalement. Quand on arrachait le corps d’une tique, il y perdurait sa tête. Et Mnemosyne était toujours debout, peu importe ô combien cela pouvait sembler surprenant.
— C’est de ça dont je me souviens. Et Clovis, et Darya ? N’importe, étaient-ils encore en vie ? Ou avaient-ils brûlé, eux aussi ? Prétendre être insensible à cette possibilité était un mensonge bien trop chimérique pour même exister. Mais l’énoncer ne servirait qu’à accroître une panique générale. D’un certain sens, Louise elle-même aurait sans doute été déjà informée de ce qui serait arrivé.
— Car j’y ai brûlé. J’y ai brûlé et c’était stupide - j’y ai brûlé et j’aurais dû y rester. Car désormais, il lui faudra affronter tout ces échecs auxquels elle pensait alors qu’elle faisait ses derniers pas dans le manoir, et elle ne le fera plus jamais. Mais peut-être que si son ancienne enveloppe y avait elle aussi brûlé, elle pouvait laisser cette insuffisante part d’elle-même là-bas.
D. Louise Black
Qu’on se taise et qu'on m'écoute.
dispo rp :
Messages : 189
Gallions : 642
Avatar : bayonetta / irl : eva green.
Age : 46 ans.
Statut de sang : sang-pur.
Métier : directrice du département des mystères.
Particularité : occlumens.
Notes : -
Inventaire : -
En couple avec : -
Autre(s) compte(s) : himeka senjōgahara — mads m. kovačić ─ evlalía e. ùlfurdóttir ─ nina ibarra & lucrecia dolce milani.
Discord : Koyomi#3011
Gif :
D. Louise Black
dispo rp : Messages : 189 Gallions : 642 Avatar : bayonetta / irl : eva green. Age : 46 ans. Statut de sang : sang-pur. Métier : directrice du département des mystères. Particularité : occlumens. Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : himeka senjōgahara — mads m. kovačić ─ evlalía e. ùlfurdóttir ─ nina ibarra & lucrecia dolce milani. Discord : Koyomi#3011 Gif :
from your ashes, you'll rise again ▬ feat mnemosyne. Mer 28 Déc - 16:24
welcome back among the living... feat Mnemosyne E. Lestrange ▬ musique
Ah… nous y voilà. Le fameux incendie aux causes « indéterminées ». Accidentelles ou non, je devais admettre que je n’en avais cure. La version officielle avait été avare en détails et je n’avais pas quémandé des explications aux intéressés, c'était encore trop tôt.
Et il fallut un effort colossal pour dissimuler ce rictus mesquin qui voulut s’esquisser sur mon visage lorsque tu mentionnas votre demeure partie en fumée.
─ Je ne t’envie pas. Morte brûlée vive… horrible façon de quitter ce monde.
Si ce n’était que tu étais revenue et qu’en plus tu me donnais du travail. Un soupir, une main dans ton dos pour t’inciter à avancer, je vins croiser mon bras avec le tien pour presser la cadence. Nous n’avions plus rien à faire ici.
─ Viens. Je vais t’installer dans mon bureau le temps de prévenir ton frère. J’ai besoin d’un café et ça te ne te fera pas de mal non plus d’ingurgiter quelque chose.
Le silence pour accompagner nos pas ; une marche de quelques minutes pour finalement atteindre notre destination. Je te laissai t’installer sur l’un des fauteuils libres pendant que je nous préparai de quoi se sustenter.
Pendant ce temps-là, une plume vint écrire une missive à destination de la première personne à même de contacter le patriarche Lestrange. Pourquoi ne pas lui adresser directement, pourrait-on penser ? D’une part parce que je n’en avais pas envie, mais aussi parce que plus le message trainait et plus j’avais de temps avec ma délicieuse invitée. Curieuse d’entendre ce qu’elle pouvait me dire d’autre, si j’arrivais à la cuisiner à la bonne température.
Le message quitta mon bureau, flottant dans les airs ; les boissons furent servies dans le même temps. J’en profitai pour m’installer face à toi, la cigarette aux lèvres, l’allumant d’un claquement de doigts comme si je voulais absolument me donner en spectacle.
─ Bien. Fumée expirée en l’air ; je repris : Je ne suis pas en mesure de te dire qui était là… tu dois le savoir mieux que moi. Mais aux dernières nouvelles, Melchior, ton frère et Darya sont en bonne santé.
À mon grand regret, mais ce fut un commentaire que je gardai sous silence. Mais il ne fallait pas compter sur moi pour t’épargner mes mesquineries :
─ Votre patriarche qui trompe la mort… toi qui renais des cendres de votre demeure, si nous continuons ainsi, je ne serais pas surprise de voir Magnus revenir en fanfare. Une perspective qui était loin de m’enchanter, d’où ce commentaire : espérons que non. Il est très bien là où il est… à bouffer les pissenlits par la racine.
L’inimitié au bout des lèvres, sans aucune gêne ni retenue. Magnus croupissait en enfer et j’espérai que jamais il ne le recrachera. Quant à toi Mnemosyne, ce qui t’attendait maintenant n’était pas de mon ressort, néanmoins en tant que directrice de ce département, j’avais la responsabilité de t’expliquer les tenants et aboutissants de ta nouvelle nature.
Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de ricaner, d’ironiser sur la situation.
─ C’est amusant… une sorcière de ton sang, de ton statut, qui réapparait sous une nouvelle forme, une nouvelle nature. En y réfléchissant bien, heureusement que ton père nourrit les vers. Vu son programme politique, je ne pense pas qu’il t’aurait réintégré dans votre famille, en tant que banshee. Si vous aviez encore une demeure, ce n’est même pas sûr qu’il t’aurait laissé rentrer.
Avais-je déjà précisé que je n’avais strictement aucune empathie pour toi et vos satanées têtes dorées ? Ah… si Melchior m’entendait.
─ D’autres souvenirs refont surface à tout hasard ? Ou bien peut-être que tu as des questions à me poser ? Profites-en pendant que je suis de bonne humeur…