Darkness there and nothing more

Le monde s'effrite autour de lui, sentant la main d'Avalon dans la sienne. Les plumes se rassemblent et créent ainsi un tourbillon de discorde sur leur chemin, laissant apparaître le Corbeau en chair et en os. Plus de doutes possibles, la Terreur est de retour. Le dealer ne peut empêcher un fin rictus se dessiner sur ses lèvres, le roi des oisillons se tient devant la masse informe.

Oswin analyse le masque, sa posture, tout. Il est fasciné, intrigué, dégoûté et émerveillé. Il n'aimerait pas attirer l'attention comme le fait cet emplumé idéaliste, lui s'est proclamé roi de la nuit et des charognards. Il se languit et dévore les restes des nantis, se complait dans ce milieu infame et criminel. Pourquoi vouloir changer un monde qui ne mérite que de brûler ? Pourquoi vouloir sauver les sorciers - qui comme les moldus, ne sont voués qu'à l'autodestruction ?

Son regard pourtant quitte rapidement le fanatique pour se poser sur le mouvement de panique qui surgit. On le bouscule, lui et Avalon. Coeur battant la chamade, le sang qui pulse, l'envie de v i o l e n c e. 

Le monde s'effrite autour d'eux.

Il donne un violent coup de poing au premier civil qui ose bousculer son ami, puis un coup de pied dans le ventre d'un autre. Oswin s'assure de l'état d'Avalon avant de l'emmener dans un endroit plus calme. Sans dédaigné se retourner pour voir l'état des pauvres gens qui sont sans doute piétiné dans le mouvement, tant pis pour eux.  

Epsilon

résumé:

Festival Snowdon

the sirens in my mind

Son monde s'était rétréci d'un coup.

Sigurd ne voit plus son entourage, n'entend plus le brouhaha agité autour de lui.

Une idée fixe tournant dans sa tête, il s'élance en direction de la scène, dans l'espoir de constater que toute cette histoire de plume n'était que le fruit de l'ennui du public.

(un bien vain espoir)

Mais on l'interrompt, on l'agrippe et l'immobilise.

« Excusez-moi pourriez-vous me... » commence-t-il.

Mais on ne l'écoute pas, on hurle sur la pauvre Magdalena qui était déjà paniquée.

Sigurd comprend à peine ce qui se passe, son objectif toujours en tête ; il serait probablement intervenu si ce fantôme revenu le hanter ne prenait pas toute son attention. A la place, il lance juste un rapide regard compatissant à Mag. Rapide parce que dès qu'on le libère, lui aussi suit le mouvement et se précipite aux abords de la scène.

Et alors il voit ; et alors ses espoirs s'éteignent. Le cauchemar était bien vivant.

Il entend Magdalena dire ce qu'il commençait à peine à envisager.

« Oui. Ca recommence. »

C'est tout ce qu'il put répondre.

@le monde

Awful

Résumé:

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Non sans une certaine lassitude, tu te demandes pourquoi diable tout à tendance à virer au cauchemar depuis un an. Tu restes dans le sillon de Vanitas, à moitié conscient qu'un civil n'a rien à faire là, furieusement lucide quand au fait que tu aurais été, de toutes les façons, bien incapables de prendre tes jambes à ton cou. Mieux valait être ensembles face au danger que seul face à l’inquiétude. Vous progressez, bien vite rejoint par deux autres aurors. Mais vous vous retrouvez rapidement stoppé dans votre élan par des individus masqués aux attentions on ne peut plus clair. Ta baguette à la main, tu la serres avec force. La situation est loin d'être idéale avec la foule de civils qui vous entoure. Il suffit d'un regard de Vanitas pour que tu comprennes. Tu souffles du nez, hoches la tête.

Je te suis.

Devant vous le corbeau apparaît. Tu caresses l'idée de le viser d'un sort. Ce serait si simple de l'abattre. Mais la loi ne serait sans doute pas de ton côté. Au premier mouvement de baguette de Vanitas, tu lèves le bras, te portes au-devant de lui et incantes dans un cri.

— PROTEGO TOTALUM !

Tes sortilèges de défense ne sont pas les meilleurs. Tu te concentres pour le maintenir et protéger une partie de la foule derrière toi.

— Bombarde, Van !

Tu tournes la tête, cherches du regard Clovis qui doit être en chemin. Sur l'estrade le corbeau est encore là. Si vous pouviez l'arrêter et l'atteindre. Tu plisses les yeux, concentres tes pensées sur Vanitas, pour qu'il t'entende.

Je vais les distraire, profites-en pour les prendre de court !

— Prenez le relais !

Tu romps ton sortilège au moment où un des deux auror lance un nouveau protego.

— Periculum !

L'étincelle rouge monte puissamment dans les airs, autant bien pour signaler votre position à Clovis que pour détourner l'attention de vos assaillants. Certains lèvent la tête, c'est le moment rêvé pour Vanitas et l'auror restant d'envoyer l'artillerie lourde.

Citation :

- Visiblement c'est la bagarre, ils la voulaient, ils vont l'avoir. La bagarre, la mort de prêt ils vont la voir.
- Quand Vanitas commence à envoyer la sauce, Jasper lance un sort de protection pour sauvegarder ses fesses et celles de la foule derrière lui
- Il a une idée, il demande à un auror de le relayer sur le sort de protection
- le relai passé il envoie un periculum (signal de détresse) pour signaler à Clovis où ils sont + distraire les gugus pour que Vanitas et l'autre auror LES POURAVES

15 aout 2032

Le Duc fait pâle figure comparé à The Crow, et les priorités de Magdalena ne vont plus à tenter de maîtriser la situation, puisqu'il semblait clair que le fesival n'était pas gâché par son manque de compétences, mais par l'interruption d'une figure chaotique.

Elle aurait dû se douter, qu'il n'était là que pour continuer à tenter d'endoctriner le plus grand nombre à sa cause. Et quel meilleur moyen que de s'inviter à l'événement le plus attendu de cet été ? Elle sent son sang bouillir quand elle le voit prendre parole, comme si la scène lui appartenait. Une scène pour laquelle elle et des centaines d'autres personnes ont passé des mois à préparer pour célébrer la musique, la danse, la mode. Et surtout, un écho au monde moldu avec tous les artistes qui se sont inspirés de leur culture pour se présenter aujourd'hui.

Alors, quel culot.

Quel culot pour The Crow de montrer le bout de son bec pour ressusciter son parti politique. Quel culot de croire qu'il aurait une chance d'être élu quand tout ce que les gens étaient venus voir étaient de la musique par des artistes progressistes.

Magdalena se dégage du Duc et de Sigurd pour aller chercher un micro. Tapie dans les coulisses, elle l'active et prend parole.

— Menteur ! Terroriste !

La voix résonne à travers les basses. La musique s'arrête.  

— Vous venez perturber un festival qui célèbre le mélange de nos cultures magiques et moldues pour votre propagande ! Et vous osez parler de liberté ? Après avoir provoqué autant de problèmes géopolitiques avec les autres écoles ? En nous prenant en otages ?!

Rester silencieuse face à ce ramassis d'hypocrisie est trop demandé. Elle sait qu'elle deviendrait potentiellement une cible, quand bien même, si un jour elle venait à disparaître, cela ne fera qu'appuyer ses propos.

The Crow était mieux mort que vivant.
Et ses idéaux aussi.

TL;DR: