Peu stressé, ébloui par ce qu'il découvrait, migraineux à cause de la foule. Le choix a été relativement simple le concernant : GRYFFONDOR ! Vanitas a tout de suite reconnu le choixpeau comme doué de legilimancie et a souvent tenté de discuter avec lui lors de ses (relativement nombreuses) visites dans le bureau du directeur.
Oui, il se sentait parfaitement à sa place chez les Gryffondors car leurs valeurs sont communes, d'ailleurs il a souvent demandé à rester pendant les vacances car il préférait de loin l'ambiance à l'école de celle à la maison.
Les rires et les sourires, des couvertures chaudes, des fauteuils bien moelleux installés autour du feu de cheminée de la salle commune des Gryffondors. Le sentiment d'être à sa place, c'est ce qui l'a certainement le plus marqué de ses années à Poudlard.
Le bal de Noël durant lequel il a échangé son premier baiser. Avec son meilleur ami. C'est également au cours de ce même bal qu'il s'est retrouvé à participer à un duel improvisé dans les cachots. La légende raconte qu'en cherchant l'entrée de la salle des Serpentards, il est tombé sur l'un d'eux qui a accepté de lui donner le mot de passe s'il gagnait en duel. Ca a fini en match nul, car ils avaient tous les deux abusé de boissons non autorisées.
Joueur pro de Quidditch pour l'équipe d'Angleterre.
Parvenir à obtenir la note "Acceptable" en BUSE de Divination.
Il a versé de la potion d'enflure dans le jus de patacitrouille servi lors de la soirée d'Halloween. Croyez-le ou non, les déguisements de ce soir-là, jusqu'à ce que le philtre dégonflant soit préparé, étaient mémorables.
Grâce à la maison Gryffondor, Vanitas a pu tout simplement s'épanouir et se découvrir. Il n'a jamais été autant lui-même que lorsqu'il était à Poudlard en compagnie de ses amis à fomenter (et mettre en application) des idées saugrenues. Et maintenant qu'il peut redevenir qui il est, il se sent plus Gryffondor que jamais.
Double DEMA en "Défense Magique Contre les Forces du Mal" et en "Droit et Politique Magique"
L’orage tonne, les cris résonnent.
Dans une chambre du deuxième étage d’un immense manoir, niché au cœur du Hampshire, Vanitas vient au monde. Il pleure, pleure mais ne sait pas encore pourquoi.
Bientôt, Vanitas. Bientôt tu sauras.
Leur monde est simplement trop petit pour toi.Une famille trop
riche, trop
conservatrice.
Aujourd’hui
sang-mêlés, mais jamais à haute voix. Dignes jusqu’au bout des ongles, purs c’est encore ce que beaucoup croient. Et ils ne détromperont pas.
Une fortune durement acquise, une grande notoriété dans le commerce des créatures magiques. Terrain magnifique, installations à perte de vue… Idéal, dira-t-on de ce cadre. Epanouissant.
Mais ce ne sont que des foutaises. Car ce n’est pas l’immensité d’un champ qui compense l’étroitesse des esprits.
Ou les pleurs d’un enfant.
Son père est dur. Sévère.
Sois un peu plus digne de nous, Vanitas.Alors il essaie, cet enfant au sourire si gai. Quand il n’est pas à vaquer dans les esprits, il se plie à ses obligations, effectue chacune des tâches qu’on lui assigne, apprend toutes les leçons, les dates, les méthodes, l’étiquette d’un monde à l’ennui mortel.
A chaque nouvelle demande, Vanitas accomplit, dans
l’espoir d’un jour satisfaire ce mépris.
Je suis fier de toi.C’est faux.
Bien sûr que je t’aime, tu es mon fils.Tu mens.
Il le sait, Vanitas. Car il peut voir dans ton esprit. Il peut entendre ce que tu penses, et même fouiller dans tes souvenirs. Il est
legilimens.
S’il te plait, ne plie pas.Tout faux-pas est accompagné de son lot de
punitions. C’est normal, non ?
Châtiments corporels, insultes,
poison… Ce dernier n’est pas rare, entre les mains de cet enfant que l’on force à boire. Boire, boire, boire jusqu’à la nausée. Jusqu’à ses lèvres rougies, parsemées de ses larmes salées. Jusqu’à ce qu’il comprenne à qui obéir.
A ne pas se révolter.Jusqu’à ce qu’il arrête, au détour d’un couloir, de vouloir jouer avec les elfes.
Jusqu’à ce qu’il n’invite plus chez lui ces moldus, venus du village d’à côté.
Jusqu’à ce qu’il apprenne ce que c’est, d’être le futur chef de cette famille.
Bridé.
Forcé à se plier dans un moule cassé.
Heureusement, Vanitas est
résilient. Et très vite, il apprend. Obéir par devant, se libérer par derrière.
Comme un jeu, pour rendre la vie plus belle. Plus colorée. Plus supportable.
Chaque soir, cachés aux yeux de tous, sa sœur et lui refont le monde. Il caresse ses bleus, tresse ses cheveux. Il la rassure à mots doux, parce que ce n’est pas grave après tout. Ce n’est pas grave, si elle ne parvient pas à faire de magie. Il s’en fiche,
lui. Promesse d’un amour éternel. D’une vie pour elle.
Goûte à la joie de te découvrir.Poudlard est une révélation.
Comme cette bouffée d’air frais, attendue si impatiemment par les noyés.
Là-bas, Vanitas ne peut qu’
être lui-même. Il se découvre, apprend à se connaître hors des limites de son père. Un amuseur des galeries, puis un réel amour pour les défis. Têtu, déterminé et ambitieux.
Courageux.
Un lion valeureux, de ceux qu’on ne peut que regarder, peut-être même envier.
Il fait la connaissance de son meilleur ami, Hysteria, avec qui les folies ne s’arrêtent pas ; développe son amour pour le
quidditch, un sport auquel il aimerait vouer sa vie. Les soirées sont longues, tous les deux, à rêver. Rêver de leur avenir, qu’il ne peut qu’imaginer sur leurs balais.
C’est à Poudlard qu’enfin il apprend à
maîtriser son don. Qu’il se développe, grandit et s’épanouit loin de sa famille maudite. Qu’il découvre la réelle signification des mots « aimer », « croire », « amitié ».
Et c’est entre les murs du château que pour la première fois Vanitas l’énonce :
Cette famille, je le promets, je vais la faire changer. Des mots auxquels il croit si fort que, pour la première fois encore, il se dressera contre son père. Au beau milieu d’un repas de Noël, ses yeux fixés au fond des siens.
Qui annoncent que le jour où il prendra la tête, ce sera le début de l’évolution.
Désillusion.
Impero.Forcé de quitter l’équipe de Quidditch à la rentrée. Abandonner ses rêves.
Obligé de sourire, de hausser les épaules et de rire.
Un accident. C’est rien, ne t’inquiète pas.Et sur son œil à jamais la trace, de ce qui se passe lorsqu’à la maison il ne reste pas à sa place.
Nourris-toi des difficultés imposées par la vie.On ne le remarque peut-être pas, mais Vanitas commence à
changer.
Il est toujours aussi souriant, toujours dans ses idées décalées, mais
son balai est désormais rangé. Avant chaque vacances, quand approche l’heure de rentrer au manoir, sa peau rougit d’eczéma.
Forcé de prendre des matières qui ne lui conviennent pas, jusqu’à ce qu’il parvienne à négocier et valide son double DEMA.
Puis quand finalement se terminent ses années à Poudlard, quand il ne trouve plus aucune raison de rester,
Vanitas retient ses larmes.
Et s’en va.
A regrets, il retrouve sa place auprès des siens, là où chaque matin la
peur incontrôlée lui tord les entrailles. Comme une
marque au fer sur sa peau et son âme,
conditionné à se taire et écouter. Obéir. Eloigné de ceux qui lui ont appris à se redresser, Vanitas enferme en partie qui il est.
Il entre à nouveau dans son moule.
Effacé.
On lui apprend à gérer les affaires, à endosser son futur rôle de chef. Austère, presque muet, parce que c’est ainsi qu’on se fait respecter, père, pas vrai ?
Et pourtant au dehors, quand il fuit pour souffler, on le retrouve. Avec sa sœur, le soir quand ils se rejoignent, pour rire et oublier.
Son sourire, lui, n’a pas changé. Malgré son attitude au manoir, Vanitas a de la suite dans les idées :
attendre, patiemment, jusqu’au jour où il pourra tout changer.Mais je t’en prie, dresse-toi face à tes ennemis.Cinq ans.
Cinq ans durant lesquels il subit en silence.
Cinq ans au cours desquels, en secret, il note tout ce qu’il faudra modifier. Ecraser. Patient.
Rancunier.
Cinq ans, jusqu’au jour où
The Crow fait tout basculer.
Comme une
aubaine inespérée.
C’est un beau parleur, personne ne peut le nier.
Ses idéaux, Vanitas les voit comme un double tranchant. De belles ambitions, mais certainement pas la bonne méthode pour les appliquer.
Controversé.
Mais ses parents, eux, ils adhèrent. Car un état magique libre, un monde où le code du secret magique est brisé, c’est un monde de sorciers. Un monde dans lequel ils ne peuvent que régner, à leur juste place. Au-dessus des créatures, au-dessus des hybrides, au-dessus des cracmols.
Embrigadé d’office, conséquence d’une pression familiale à son paroxysme, Vanitas les voit plonger.
Spectateur, il les observe changer. Changer, changer, changer jusqu’à
pire.
Fomentations, secrets, réunions, magie interdite. Il les voit créer des inferi, ces créatures maudites.
Cauchemars.
Puis, il les entend penser. Il voit ce qu’ils rêvent de faire à ce qu’ils appellent « les êtres inférieurs » ; cette caste dont fait partie leur propre fille.
Et c’est trop pour lui.
Vanitas se réveille, relève ses yeux baissés, se retrouve finalement comme il est.
A quoi bon chercher encore
un amour qui n’a jamais existé ?
Le monde magique n’est plus ce qu’il était, il est temps de le
révolutionner. Et si pour cela il doit les faire tomber, alors Vanitas ne va pas hésiter.
Il n’a plus peur, désormais.The Crow tombe enfin, peu de temps après sa résolution.
Afin de se libérer de toute association, la tête haute mais le cœur lourd,
Vanitas donne les noms. Chacun d’eux, chaque Cornwell pouvant être puni pour trahison. Son père. Sa mère. Deux oncles. Trois cousins. Une grand-mère. D’autres encore, au sang un peu plus éloigné.
Ils finissent à Azkaban.
Et avant que son père ne se fasse emmener, Vanitas finira par tout lâcher. Tout ce qu’il a retenu en lui, toutes les
douleurs d’un passé non mérité.
Impitoyable face à l’évidence d’une cruauté qu’il s’était longtemps cachée, il implante ses souvenirs dans la tête qui l’a toujours détesté. Avec le souhait, intransigeant, que les détraqueurs ne lui laisseront que ça pour pleurer.
(www)Auror, une carrière qu’il se destine. Le ministère accepte, Vanitas se sait
surveillé. Mais ce n’est pas grave, il peut le supporter. Chasser les mages noirs, débarrasser le monde de vermines comme celles de sa famille, c’est un devoir qu’il a
besoin d’accomplir.
Retrouve le sourire.
Epanoui.
Il rentre chez lui.
Dans
son manoir.
Sa sœur l’accueille, seul visage sincère au milieu d’une famille qui désormais presque le renie. Ils comprendront.
Et quand il s’affale dans ce lourd fauteuil en bois massif ;
Quand explose à ses yeux l’ampleur du défi ;
Vanitas sourit.
Car avec son nom sali et tout un passé à racheter,
c’est maintenant que commence réellement la partie.
Et ne te courbe que pour aimer.- Résumé (bien mérité):
- Une famille de conservateurs qui se prennent encore pour des sang-purs, Vanitas est élevé à la dure. Insulté, battu et empoisonné. Il se plie à chaque exigence en recherche de reconnaissance. Legilimens de naissance, il fouille dans les esprits de ses parents pour trouver de l’amour. Qu’il ne trouve pas.
- Résilient, il garde le sourire. Il a une sœur cracmolle maltraitée par sa famille. Même s’il est impuissant face à son père qui le terrifie, il se promet d’être là pour elle jusqu’au bout.
- Poudlard est son échappatoire. Gryffondor, il se découvre tel qu’il est vraiment, loin de ses parents. Il découvre le quidditch et voudrait en faire son chemin de vie. Il apprend à maîtriser son don de legilimancie. Mais surtout, il commence à réfléchir à ce qu’il pourrait faire, plus tard, pour changer sa famille et la faire évoluer.
- Chez lui, il se contente d’entrer dans le moule et de porter son masque. Il ne se révolte pas car il a été conditionné par la violence et la peur, pour lui c’est impensable, aussi déterminé qu’il soit à l’extérieur.
- A 18 ans,il ose annoncer à sa famille ses projets pour l’avenir des Cornwell. De colère, son père le soumet au sortilège de l’imperium et le force à se crever l’œil gauche. Il quittera par la suite l’équipe de Quidditch et abandonnera ses rêves de joueur professionnel. Rentrer chez lui en vacances devient de plus en plus difficile. Il valide son double DEMA et à contrecœur rentre vivre au manoir.
- De ses 21 à ses 26 ans, il apprend son rôle de futur chef de famille aux côtés de son père. Il entre de nouveau dans son moule, il subit mais n’en commence pas moins à noter tout ce qu’il changera quand il sera à la tête des Cornwell. Il patiente, ne se permettant d’être lui-même qu’avec sa sœur ou en dehors de leur propriété.
- Quand The Crow commence à faire entendre parler de lui, ses parents adhèrent à ses idéaux. Ils pensent qu’un état magique libre fera des sorciers les maîtres de ce monde et des êtres inférieurs. Vanitas est d’office inclus dans le lot mais il se contente d’être spectateur. Il les regarde tomber dans la magie noire mais ne fait jamais rien de repréhensible. Jusqu’au jour où il craque car c’est trop pour lui. Il cesse de rêver à un monde où ses parents aimeraient leurs enfants et prend la décision de ne plus avoir peur.
- The Crow tombe, et pour se laver de toute association avec sa famille de partisans, Vanitas donne les noms. Tous ceux de son sang qui ont pratiqué la magie noire, qui ont suivi The Crow comme des fanatiques. Ils sont tous envoyés à Azkaban. Juste avant que son père ne soit emmené, Vanitas lui greffe ses propres souvenirs et émotions de toutes les souffrances qu’il lui a fait subir.
- Il devient Auror pour le ministère de la magie. Il se sait surveillé mais s’en fiche, il ressent la traque des mages noirs comme un devoir à accomplir. Le chemin à suivre pour un monde meilleur et plus tolérant.
- Désormais chef d’une famille au nom sali, Vanitas accepte le défi. Il est regardé de travers par la plupart des membres restants de sa famille, raison pour laquelle il conserve au manoir une attitude plus autoritaire qu’il ne l’est vraiment. Son objectif ? Laver le nom des Cornwell et les façonner comme il l’entend.