Baguette magique ▬ Baguette de ses premiers jours, obtenue de sa mère lorsqu’elle n’aura laissé que cet héritage derrière elle. Elle aura été fabriqué dans un bois de prunellier au corps torsadé, peint de teintes claires parsemées de veines plus foncées à sa base. Le manche est épais, droit, solide, il brille d’une douce laque jusqu’à son pommeau taillé. Elle se tisse autour d’un poil de manticore à l’agressivité qu’il est le seul à dompter pleinement. Peut-être lui était-elle destinée depuis bien avant sa naissance. Épaisse entre les doigts de la mère, si fragile entre les doigts du fils, elle n’est longue que de vingt-trois centimètre.
Leur déficience liée.

Épouvantard ▬ Une sépulture sans nom. La pierre est taillée mais le temps a effacée les lettres. Il n’y a qu’un seul lys blanc posé sur la tombe dont les pétales commencent à brunir. Quand le monde n’y voit que peur de la mort, Friday se contente d’ignorer ses réelles craintes, que cette tombe ne soit pas la sienne mais celle d’un être cher précis.
Le lys est sa fleur préférée après tout.
Quand le Ridikulus le réprime, la pierre devient un amas de bulles qui s’élève et éclate doucement dans des crépitations cartoonesques.

Patronus ▬ Une salamandre endormie dans ses flammes mystiques, qui s’éveille uniquement pour embraser le monde.

Miroir de Risèd ▬ Lui d’abord, fier et calme, ses vêtements riches qui attestent de sa réussite. Il y a une femme à ses côtés, il ne connaît pas son visage mais ils partagent la même chevelure dorée. Elle est rayonnante sous son sourire, douce contre son épaule. Un détraqueur torture une figure floue derrière eux, elle ne semble même plus humaine alors que le monde semble sourd à ses suppliques.

Amortentia ▬ Il y retrouve en saveur bruyante ce particulier mélange de poussière et de vieux livre propre à la bibliothèque du manoir, les images lointaines et simples qu’apportent son regard d’enfant. S’ensuit alors les teintes de l’absinthe parfumière qui tire sur des notes amères, naturelles, presque aérienne dans sa liberté. La valse se finit plus hardiment, là où il reconnait cette odeur chaude et piquante que provoquent les étincelles du métal coupé.

Créature inspirante ▬ Rien ne le passionne plus que les dragons, car ils représentent tout ce qu’il voudrait être. Forts, puissants, respectés sous leurs violences. Son cœur choisira sans crainte les Noirs des Hébrides comme sa race préférée.
Dans d’autres mythologiques, il intéresse également aux re’ems, et s’est promis qu’un jour au moins il aurait la chance de gouter leur sang.

Animal de compagnie ▬ Le rat l’ayant accompagné durant sa scolarité étant mort pendant sa dixième année, il aura attendu de quitter les bancs de l’école avant de trouver un nouveau compagnon.
A l’ère où tous s’équipe des technologies moldues, Friday aura volontairement pris le contre-pied en adoptant une chouette. Une jeune chevêche d’Athéna peureuse et collante qui aime se nicher dans ses cheveux. Elle le pince s’il essaye de la toucher, piaille contre les portes lorsqu’elle se retrouve seule, mange beaucoup trop et met plusieurs jours à effectuer ses livraisons.
Il l’appelle Junior.

((Il se reconnaît dans son sale caractère et s’y est attaché plus que de mesure.))

L’amour glisse sur lui comme les plus douces soies,
tendre volupté qui ne pénétrera jamais sa chair,
incapable de caresser sa peau.
Lui que l’on veut braise,
flamme vacillante,
mais qui est déjà l’incendie enragé.

Lui qui veut voir pleuvoir les cendres comme des flocons de neiges,
qui dansera sur les suies de ceux qui ont péri,
qui apportera le malheur dans ses sillages pour oublier que ce sont ses propres démons qui tracent le chemin.

On a voulu les taire ses pulsions.
On a voulu le taire,
Friday.
Même muselée sa rage éclate,
même menottés ses poings frappent,
et vous pourriez priver ses sens,
détruire son corps,
vider son âme,
sa violence subsisterait.

Parce qu’il n’y a plus que ça pour le faire exister.

S’il est né pour les abîmes,
alors il transcendera le chaos.
Et le monde deviendra cette toile rouge feu dont il s’effacera.

▬ Un mètre quatre-vingt-treize.
▬ Chaotic Evil.
▬ ENTJ.
▬ Né un 19 novembre.
▬ ☼ Scorpion × ☾ Lion × ↑ Bélier × ↓ Balance.
▬ Cochon de Feu.

▬ Seul de la fratrie à n’avoir jamais hérité de la chevelure corbeau de leur géniteur, il va parfois accentuer ses reflets blonds pour les faire briller comme l’or.
▬ Considéré comme le « petit con » de son service par ses collègues, celui qui croit inutilement tout mieux faire.
▬ Considéré comme le tyran par les coupables, celui que l’on ne veut surtout pas voir tenir le marteau de la justice.
▬ N’était bon qu’en sortilèges. Toutes les autres matières n’arrivaient à trouver grâce à ses yeux. Ses pires notent sont enterrées dans les salles d’histoire de la magie et de botanique.
▬ C’est quand on lui a déconseillé de viser trop haut et de continuer ses études que l’obtention de ses ASPIC et d’un DEMA sont devenus des objectifs.
▬ A un jour regardé son père dans les yeux pour lui assurer qu’il faisait ça uniquement pour avoir le plaisir de le foutre un jour lui-même derrière les barreaux d’Azkaban.
▬ Il a été président du club de duel pendant ses années de DEMA, rôle qu’il a volé suite à un affrontement dont il est ressorti vainqueur. On a silencieusement fêté son départ à la fin de ses études.
▬ Il porte une haine profonde au monde, et tout particulièrement à ce qui est différent de lui. Tout ce qui n’est pas magique, tout ce qui n’aurait pas dû être magique, tout ce qui est issu d’union barbare, tout ce qui est créature.
▬ Misogyne assumé, quand les rares femmes qui ont su adoucir ses blessures ont choisi de l’abandonner dans ses inferno.
▬ Si quiconque lui demande, il s’affirmera fils unique, ne se considérant aucunement comme membre des fratries Stuart.
▬ Il fait beaucoup de sport, parce qu’un auror n’est pas qu’une voix qui annonce des sorts mais aussi un corps qui doit supporter le poids de la baguette.
▬ Principalement du taekwondo, de l’escrime, du basket et de l’équitation.
▬ Il refusait catégoriquement de participer aux lubies malsaines de son géniteur, son égo le lui interdisait formellement. Au moins là, il était sûr d’être le premier, quand bien même c’était le premier à perdre.
▬ S’habille comme s’il était issu d’une royauté romanesque, fier de ses parures, de ses dorures, de ses tenues grandioses. Un véritable paon aux extravagances orgueilleuses.
▬ Sans le moindre filtre, impulsif et méprisant, il dira ce qu’il pense, prendra ce qu’il veut, agira comme son cœur l’entend. Ca lui vaudra cette image de chien fou auprès de ses pairs.
▬ Incapable d’être vulgaire. Sûrement parce qu’il n’a pas été élevé comme tel, mais la moindre insulte lui brûle les lèvres. Il est au-dessus de ces facilités-là lorsqu’il faut être agressif.
▬ Très dépensier, rapidement lassé, il va acheter et détruire quand l’intérêt sera passé. Cela vaut autant pour les objets que pour les personnes, lui qui déteste accumuler les choses inutiles.
▬ Il allait parfois dans le bureau de Baron uniquement pour casser des objets, qu’il soit présent ou non. Il le fait beaucoup moins depuis qu’il a quitté le manoir, mais l’habitude n’a pas disparue pour autant.
▬ On loue parfois son sang-froid hors norme, et c’est l’une des rares qualités que l’on lui accorde sans hésitation. Si ce n’est la seule.
▬ Cela l’amuse de faire croire que Friday n’est qu’un surnom, et cela l’amuse encore plus que les enfants Stuart n’assument pas cet héritage.
▬ Fasciné et passionné par les sortilèges de feu. Il les trouve élégant sous leur dangerosité destructive.
▬ Il possède une collection impressionnante de Whiskey Pur Feu uniquement à cause de son nom.
▬ Il a essayé de devenir Animagus, en vain. Peut-être parce qu'il a finit par oublier son trésor quand il a changé de lubie. Il est sûrement toujours caché sous une dalle de son ancienne chambre de Poudlard.
▬ Tout à fait pointilleux avec sa nourriture, il a déjà fait revenir un plat quinze fois parce qu’il n’était pas exactement à son goût, quand bien même c’était juste pour agacer le reste de la famille autour de la table.
▬ Il dort très peu et à tendance à penser que le sommeil n’est qu’une perte de temps.
▬ Trouve le café trop amer et le thé trop fade, c’est un grand consommateur de chocolat chaud et autres lait au miel.
▬ Quand il était jeune, on lui a dit que boire du lait le ferait grandir plus vite. Comme il est le plus grand de la famille, c’est qu’il a bien fait de ne jamais passer aux boissons “d’adulte”.
▬ Monday le surnomme Raiponce, il surnomme Monday Blanche-Neige en retour. Notez qu’il n’y a pas la moindre trace affection dans ces sobriquets.

Baron ▬ Le conte de fée aurait pu commencer là, mais en bon géniteur, il a enchaîné Friday dans son rôle d’enfant non désiré dès ses premiers jours. Et chaque pas qu’il faisait vers lui, Baron en faisait deux en arrière. La tristesse est devenue rage, et la rage l’alimente depuis. Il frappait pour être remarqué, et fut-il ignoré, il frappait encore plus fort. Baron qui aura enfanté son bourreau.
Monday ▬ Toute fissure est issue d’un choc. Monday, c’est le coup qui aura brisé son self control, celui qui aura libéré les maux que Pandore avait cherché à enfouir à l’intérieur de lui. C’est la haine simple et pure qui masque leurs violentes rivalités. Mais leurs chaos se ressemblant bien trop, rien que le reflet d’un même miroir, peut-être haïssent-ils cette réflexion qui leur est renvoyée.
Tuesday ▬ Parce que le double d'un démon est forcément un démon, il ne porte pas plus Monday que Tuesday dans son cœur. Pire encore quand il a compris toutes les violences qu'ils ont fait subir à sa mère. Tuesday pourtant, il ne le blesse pas avec les poings, il le blesse avec les mots, avec le chantage. Friday qui sait où balance son cœur, Friday qui s'amuse sans fin avec cette carotte pour le rendre docile.
Wednesday ▬ Wednesday, c'est l'affrontement à l'état pur, celle qui de la fratrie d'Anne-Lise lui semblait la plus faible, la plus vulnérable. Alors c'est elle qui a hérité du pire de Friday. Et plus elle était protégée par ses aînés, pires étaient les agressions. N'aurait-elle pas été Stuart que le résultat serait le même ; parfois, la haine est juste viscérale.
Thursday ▬ C'est un plaisir un peu coupable, Thursday. Le plaisir profond de le voir se battre, de le voir essayer, de le voir échouer lamentablement. Si brillant et pourtant tellement invisible. Ils partagent la même souffrance d'avoir voulu l'amour d'une personne qui ne sait pas aimer.
Saturday ▬ Des deux sœurs, elle sera certainement sa préférée. Elle qui est arrivée après lui, elle qui obéit si facilement. Friday qui devient Dieu quand il voit son reflet dans son regard. Si elle s’éreinte à le sauver, elle ne voit malheureusement pas comme il est celui qui la détruit petit à petit.
Sunday ▬ L’existence de Sunday telle une bouffée d’air frais, un cadet plus décevant encore, un cœur qu’il clame être le seul à comprendre et qu’il tire toujours plus dans la déchéance. Triste Sunday qui n’est finalement que l’arme que Friday utilise pour rendre fou Baron et Monday.
Anne-Lise ▬ S’il ne l’a jamais connue, si leurs routes ne se sont même jamais croisées, il ne peut s’empêcher de la haïr par extension de sa progéniture. Elle devait être pourrie elle aussi pour leur avoir donner la vie. Chaque jour, il se languit de sa disparition et de la souffrance qu’elle leur fait connaître.
Rachel ▬ Un visage effacé dans des souvenirs flous, une voix lointaine qui lui crie son amour. Un amour dont il a fait son deuil il y a longtemps déjà et qui n’a plus la moindre signification pour lui. Rachel, il l’aimait, elle était sa mère et son seul soutien. Mais elle a préféré fuir en l’abandonnant derrière. Persuadé de lui en vouloir, les Cieux savent qu’il sera incapable de la confronter un jour. Sa seule faiblesse.
Patty ▬ Une mère de substitution qui se voulait rayon de soleil à travers la tempête. Mais Friday était déjà bien trop dur à dompter, et toutes les douceurs qu’elle pouvait lui promettre n’ont jamais calmé son cœur. Elle était bête, Patty, de s’être ainsi jetée dans la gueule du loup. C’est de la pitié qu’il ressent à chaque fois qu’il croise son regard parmi les tableaux du manoir.

2007 ▬ Seul enfant, heureux enfant quand il ne connaissait encore que la chaleur des bras de sa mère.
❝ Friday, c’est le nom qu’il lui a forcé. Ulrich, c’est le cadeau qu’elle lui a fait.

2010 ▬ Tout change quand O’Connor devient Stuart, quand la maison s’aggrandit et qu’il faut partager l’amour.
❝ Cinquième enfant, triste enfant, trop jeune pour comprendre la haine qu’on lui porte, trop jeune pour comprendre que ce n’est pas ainsi que fonctionne l’amour.

2011 ▬ Rachel disparaît et devient souvenir lointain. Elle est partie pour l’Asie lui dit-on. Elle t’a abandonné entend-t-il.
❝ L’arrivée de Patty ne fera qu’accentuer ce sentiment, et dès lors, la guerre est déclarée avec les Stuart.
❝ Saturday devient sa première cadette, sa première petite sœur.

2013 ▬ Sunday vient fermer la marche et clôturer ce bal macabre.
❝ Doit-il aimer ces deux cadets comme ses aînés l’ont aimé lui ?

2019 ▬ Le départ pour Poudlard est à la fois une bénédiction et une malédiction. Il s’éloigne d’une partie de la famille pour confronter l’autre.
❝ De ne partager la maison d’aucun de ses aînés lui permet d’exister loin de l’étiquette du “frère de”.
❝ Comme eux, il deviendra plus Ulrich que Friday.
❝ Il sabote volontairement sa scolarité pour le simple plaisir de rendre fou son géniteur, lui qui attend beaucoup trop de sa progéniture.

2021 ▬ Il est exclu une semaine suite à une confrontation avec un camarade.
((❝ Il avait été pris entrain de noyer le rat de ce dernier.))
❝ S’il plaidait la légitime défense -on ne menace pas quelqu’un d’aller se faire dévorer par les créatures de la Forêt Interdite- la Direction décidera malgré tout de sévir.
❝ La punition paternelle qui découlera de cette mésaventure fera prendre conscience qu’être parfait et admirable attirait moins l’attention que les imperfections.
❝ Friday deviendra alors imparfait.

2022 ▬ Fragilisé, c’est une violente dispute avec Monday qui lui fera abandonner définitivement le peu de retenue qu’il lui restait.
❝ Il embrasse dès lors pleinement toute son agressivité, la parfaite tâche noire sur le tableau immaculé de la famille.
❝ Cette année là, il envisage également un voyage en Asie, qui n’aura jamais lieu.

2026 ▬ Provoqué par un professeur, c’est à la fin de sa septième année qu’il décide finalement de changer de voie et de s’investir vers un DEMA.
❝ S’il l’on croit à un heureux changement, à une maturité enfin naissante, il n’en est rien. Sa tyrannique présidence du club de duel pour unique preuve.

2027 ▬ Patty décède.

2029 ▬ Le diplôme est obtenu, comme un passe pour une nouvelle étape de sa vie.
❝ Il quitte Poudlard. Il quitte le domaine familial par la même occasion. C’est qu’il est libre de tout ça maintenant.
❝ Pas vrai ?