Tu passes un bras possessif autour de son épaule pour le ramené vers toi. Tu le défi du regard, tu ne toléreras pas qu'il s'éloigne. T'es bien décidé à profiter de votre soirée comme tu l'entends. T'as accepté de l'accompagner voir ce film chiant comme la pluie, t'estimes mériter ton dû à présent.

— J'ai rien compris à ton film.

Tu étouffes un bâillement sonore dans la paume de ta main.

— On a vraiment payé pour voir un type rouler deux heures en bagnole ? Les moldu ont vraiment rien à raconter c'est fou.

T'aurais opté pour le dernier film d'action à la mode, seulement t'avais voulu faire plaisir. C'est qu'il y a quelque chose à fêter. Demain Steven passerait récupérer les enregistrements et ce serait fini. Atlas condamné, vos libertés retrouvées. Une partie de toi ne réalise pas encore que la justice te sera rendu, que tu vas pouvoir exister de nouveau. La perspective de la victoire t'excite. Tu glisses un regard vers lui, plisses légèrement les yeux avant de souffler à son oreille.

— On a encore des trucs à fêter toi et moi.

Arrivez chez vous, tu vous laisse à peine le temps pour passer la porte. Tu le ravages de baisers fiévreux et de caresses gourmandes. Ta victoire te rend ivre, si proche, si excitante. Et c'est à son idée de génie que tu la dois. Et tu sais te montrer généreux et reconnaissant quand on te comble, Noah. Dans l'entrée tu le bloques contre le mur, appuies ton corps contre le sien. Tu appuies tes baisers, mords sa lèvre sans le quitter des yeux une seule fois. Tu soupires contre sa bouche.

— Allume la douche, j'arrive.

Tu montes à l'étage, pénètres dans ta chambre pour y déposer ta veste. Un regard sous ton lit où est caché le large sac avec les enregistrements. Tu ne résistes pas, tires le sac, tu contemples les clés de ta victoire avec obsession depuis que tu les as. Mais quand tes mains plongent dans le sac, tu ne sens rien. Tu te stoppe, interdit, fouille une nouvelle fois.

— Non.

Tu te lèves d'un bond, renverses le contenu du sac avec fracas sur le sol. Tu te jettes sur le parquet écarte les vieux vêtements, les couteaux et les autres babioles. Mais ils ne sont pas là. Tu ne les vois pas.

— Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non.

Tu plaques des mains contre ton crâne, cherches, perdus, ils ne sont plus là, ILS NE SONT PLUS LA.

— Ezra.

Tu souffles, c'est une blague. C'est une putain de blague.

— EZRA !

Tu sors en trombe de ta chambre, quand tu le croises, tu lui agrippes le poignet pour le traîner dans ta chambre, désigner le bazar au sol en le pointant du doigt, paniqué.

— Ils ne sont plus là ! Les enregistrements ne sont plus là !

Tu respires plus. Quand Ezra se détache tu ne le retiens pas. Tu balayes du pied le bordel ambiant, font les cent pas, tournent, tel un lion en cage. Qu'importe tu puisses piétiner tes propres vêtements, tes propres affaires. T'as le regard anxieux, tu n'es jamais anxieux. Derrière toi Ezra s'écrit qu'il n'a rien bougé. Que c'est impossible. Le mot résonne à tes oreilles et soudain ton poing vient s'abattre brutalement contre la glace à pied en face de ton lit. Dans un bruit terrible le verre se repend sur le sol. T'as le poing en sang. Tu cries.

— ILS SONT PLUS LA MERDE !

Non. Non. Non. Non. T'étais si proche du but. T'étais à ça. À ÇA. Demain ça aurait été fini. Steven serait passé et- Steven. Oui. Oui. Tu dois appeler Steven. Tu te jettes sur ta veste pour en sortir le pinneaple que t'as légué Ezra. Tu composes avec une maladresse qui ne te ressemble pas le numéro de ton père. Attends. Un bip. Deux bips. Trois bips. Vague espoir quand tu crois entendre décrocher. Mais tu ne tombes que le répondeur. Tu balances ton téléphone contre le sol, rejoindre les cadavres de morceaux de verre et de vêtements souillés.

— PUTAIN !

T'agresses le mur, fourres ton poing déjà meurtri contre tout ce qui est solide.

— Plus là. Plus là. Plus là. IL RÉPOND PAS !

Ton regard se braque sur Ezra. Tu avales les quelques centimètres qui vous séparent pour le saisir par les épaules. Tu sais pas si t'es furieux ou terrorisé. Sûrement le deux.

— Ezra, Ezra bébé, faut que je sache... T'as rien dit ? T'as rien montré ? Personne ne savait, même pas mon père, y avait que toi et moi. Alors ? Alors ? Réfléchis. T'aurais pas toucher mon sac, t'aurais pas parler de ça a qui que ce soit, t'aurais pas fait ça hein ? Hein ? HEIN ?

T'as compris avant qu'il n'ouvre la bouche. Son visage un trésor et une œuvre dont tu connais tous les détails. À qui croit-il mentir ? Tu l'observes depuis si longtemps, tu le connais, le connais peut-être mieux que toi-même, mieux que son frère, mieux que n'importe qui. Voilà pourquoi il doit obéir et te faire confiance. Voilà pourquoi, face à son air désolé et coupable, tu sais que c'est lui qui va porter le coup de poignard.

Tu écarquilles légèrement les yeux. Tu souffles.

— Comment t'as pu me faire ça ?

Soudain tu resserres ta prise sur ses épaules, serre, serre à faire mal, serre à briser ses os. T'es furieux. Dans ton regard y a de la haine, du mépris. Il t'as trahi.

— ALORS ILS SONT OU NOS PUTAIN D'ENREGISTREMENT EZRA ?!

Tu le pousses, tu l'accules contre le mur le plus proche, un doigt accusateur pointé à sa direction.

— Quand est-ce que tu vas comprendre qu'il n'y a qu'à moi que tu peux faire confiance ?! Tu veux parader, devant Hermès, devant ton frère et REGARDE ! REGARDE !

Tu frappes ta paume contre le mur, juste à quelques centimètres de sa tête. Sous le choc et ta force, les rares livres de ton étagère tombent.

— TU DEVAIS RIEN DIRE !

Tu tapes une seconde fois dans le mur, t'éloignes. Dans un hurlement de rage tu viens prendre ta chaise de bureau pour la balancer à l'autre bout de la pièce. Elle s'écrase contre le mur, éclate ta lampe de chevet. Tu reviens, rageur, furieux. Tu viens frapper ton doigt contre son front à plusieurs reprises, comme pour graver en lui la vérité terrible qui suit.

— TU PIGES QUE SANS SES ENREGISTREMENTS ATLAS VA S'EN SORTIR ? TU PIGES QUE C’ÉTAIT NOTRE TICKET DE SORTIE ?!

T'y crois pas, t'y crois pas qu'il a pu faire un truc pareil.

— Qui, Ezra ? Qui hormis ton frère savait, aurait pu rentrer chez nous sans que les barrières ne s'affolent ? Sans rien foutre en désordre ? QUI ? PERSONNE EZRA PERSONNE PARCE QUE TU M'AS TRAHI !

À nouveau, tu frappes contre le mur souffle contre son visage avec toute la hargne dont t'es capable.

— On avait tout. On en avait enfin fini et t'as tout foutu en l'air.

Tu te penches au plus proche de ses lèvres.

— Tu sabotes tout.

Tu t'éloignes, furieux.

Il t'a déçu. Il te déçoit toujours. Soudain t'as un mépris profond pour lui. Qu'il vous sabote avec son besoin compulsif de plaire est une chose que tu es prêt à pardonner et à tolérer. De toute façon, il revient toujours vers toi. Parce qu'il sait que rien n'est plus authentique et vrai que toi. Parce que toi tu l'aimes comme il est, laid, instable, insatiable, quand tous les autres le fantasme. Mais qu'il t'arrache ta victoire ? Qu'il ruine la vengeance que tu attends depuis si longtemps ? Qu'il gâche ton moment de gloire ? Qu'il t'empêche de te libérer de cette haine que tu entretiens avec autant d'obsession que tu l'entretiens lui ? Non, ça non.

Tu le considères froidement avant de te détacher sèchement de lui.

— Tu comprends pas ? TU COMPRENDS PAS ?

Tu souffles, condescendant et méprisant.

— T'es vraiment naïf à ce point ? Grandis un peu, Ezra, tu fais pitié.

La voix rauque est acide, terrible, tu l'écrases sous le poids de la culpabilité et de ta colère. Il t'a trahi pour la seconde fois de sa vie. C'est deux fois de trop.

— Ton entourage est toxique à souhait. Mais c'est même pas de leur faute, en vrai. Tout ça c'est de la tienne.

Tu appuies ton doigt contre sa poitrine, sans pitié.

— Et qu'est-ce qui t'as pris de lui monter, hein ? C'était pour bander de voir ton frère fier de toi ? Tu crèves tellement de son attention que t'avais besoin de me trahir encore ? Quand est-ce que tu vas arrêter de te comporter comme une chienne et de tout foutre en l'air ?!

Tu attrapes de nouveau ses épaules, les broies sous tes paumes.

— Si Atlas s'en sort on est morts, tu piges ça ? Tu piges que tu nous mets en danger ? C’ÉTAIT ENFIN FINIT. T'as pas le droit de me prendre ça, t'entend ? T'ENTENDS ?!

T'enrages, tu le hais qu'il ne comprenne pas. Soudain le regard se fait assassin. Tu te penches sur lui, mortellement sérieux.

— Je sais pas pourquoi ton frère a fait ça, ni même si c'est lui. Mais écoutes moi bien, Ezra. S'il est coupable, frère ou pas, je le tuerai, c'est clair ?

Tu recommences à vriller.

La fureur déforme tes traits. Comment ose-t-il te répondre ? Alors qu'il a tout gâché ? Alors qu'à cause de lui- Non, c'est trop. Tu saisis sa mâchoire, tu pourrais presque le soulever de terre tant la différence de force entre vous est grande.

— Répète un peu pour voir ?

Ton poing en sang et tes doigts qui écrasent ses joues. Il n'a pas le droit d'être insolent. Tu ne le permets pas. Tu ne le tolères pas. Au fond de toi, le besoin d'un bain de sang grandit. Si tu pouvais tous les meurtrir, déchirer leurs chaires, ravager l'intérieur. Atlas, Elijah, même Hermes. T'aurais dû, y a une éternité déjà. Pourquoi tu l'as jamais fait ? Ah oui. À cause de lui.

— ME LANCE PAS SUR ATLAS SOMBRE MERDE ! T'as aucune idée de tout ce que j'ai fait. Tout ça pour ta petite gueule, pour ton petit cul ! Et toi t'as fait quoi ? Hormis rêver de tendre ton cul à ton meilleur ami et de rapporter un bon bulletin à ton frangin ? RIEN, EZRA, RIEN !

Tu le relâches, sa faiblesse qui transpire par tous les pores de sa peau. T'as un rire cruel.

— AH ! T'as voulu lui faire plaisir ! Whoua, trop mignon vraiment...

T'es excédé.

— Tu me dégoûtes.

Tu l'observes, froideur dans le regard, brasier dans la voie. Tu fermes le poing. Une douce envie de violence qui pulse dans le corps.

— T'es incapable de te satisfaire de quoi que ce soit.

T'as un rire lasse, puis fou. Dans ta tête ça résonne. La seule famille qui lui reste. Et toi ? Et TOI ? ET TOI IL TE RESTE QUOI PUTAIN ? Tu tournes en rond, essayes de contenir la rage qui te prend au corps. Mais la façon dont il supplie pour protéger son cafard de frère. Sa seule famille. T'as plus de famille. Rage du sacrifice qu'il n'est pas capable de faire. Rage de tout ce qu'il s'acharne à protéger et que toi tu n'as pas. Toi tu n'as que lui. Et soudain tu le jalouses. Tu l’exècres.

— Ta gueule.

Sa famille. Son putain de frère. Tout ce qui lui reste. TOUT CE QUI LUI RESTE.

— FERME TA GUEULE !

Tu te retournes, le gifle avec force et fracas.

— TU PENSES QU'À TA GUEULE ! LA SEULE FAMILLE QU'IL TE RESTE MAIS PUTAIN TU T'ENTENDS ? Quand ma daronne est morte t'as pas compatis une demie seconde et tu veux que je chiale pour Elijah ? SALE MERDE VA ! TA FAMILLE C'EST MOI !

Et tu penses que tu ne peux pas lui faire confiance. Non. Tu ne peux plus lui faire confiance.

— T'es plus fiable. Tu serais incapable de faire ce qu'il faut pour me protéger, pour nous protéger. T'en a rien à foutre de moi... Tu vas faire tout capoter encore.

Tu sembles chercher la solution. Puis soudain, tu susurres.

— Tu sais quoi ? Je vais prendre les choses en main. File l'adresse d'Elijah, je vais les reprendre, moi, ces enregistrements s'ils sont là bas.

Tu le fixes.

— L'adresse, Ezra. VITE.

Il pleure. Il pleure et tu te sens ni responsable, ni coupable. C'est de sa faute. Tu lui avais dit quoi faire, il n'a pas écouté, t'espère bien qu'il regrette. Est-ce qu'il regrette ? Ou est-ce qu'il pleure de peur que son frère disparaisse ? L'idée te frustre. Les enregistrements ne sont plus là, la situation est trop grave. Si Atlas s'en sort... SI Atlas s'en sort !

— Non.

C'est moi ! C'est moi qui dois ! Tu n'entends que des ouin ouin. Tu le vois s'écraser au sol essayé de se relever. Le brave, le courageux chevalier. Tu fronces les sourcils. Tu t'approches. Pose le pied avec force juste à quelques centimètres de ses mains.

— Tu feras rien. Je peux pas te faire confiance.

Il ne comprend pas. Il est obsédé à l'idée de protéger son frère quand il vous probablement tous mis en danger. Tu ne prends même pas le temps de réfléchir à d'autres scénarios. C'est lui. C'est forcément lui. Ça ne peut être que lui.

— Tu comprends pas ? Tu comprends pas que si Elijah nous a plumés, je vais mourir ? TU vas mourir ?!

Tu secoues la tête, tu le pousses pour l'empêcher de se relever.

— T'as merdé, tu vas assumer ta connerie. Balance l'adresse ou je la prends de force. Je rigole pas, Ezra.

La colère explosive laisse place à la colère froide, meurtrière. Plus tant Noah qu'Hyperion. Plus tant loup-garou que chasseur à cette heure. Tu l'observes. Tu attends. Impatient.

— Ok j'ai compris.

Tu agrippes son t-shirt pour le tirer vers toi d'une main. Tu fouilles dans ses poches pour attraper son téléphone avant de balancer le corps d'Ezra contre le lit comme une vulgaire poupée de chiffon. Tu quittes la chambre avec rapidité. Fouille pour trouver les échanges de sms avec son frère, fouiller la conversation pour avoir l'adresse. Tu vérifies la baguette dans ta poche. Tu scroll d'un pouce, de l'autre main tu t'empares d'un couteau à viande dans la cuisine. Tu dois récupérer ces enregistrements. Tu dois les récupérer sinon vous êtes morts. Tu dois. Tu dois. Tu dois. TU DOIS. Tant pis si Elijah est innocent. Tu réalises que la perspective de lui enfoncer l'arme dans la gorge te ferait presque bander.

Le couteau dans la main le téléphone dans l'autre, tu scrolls à grand coup de pouce maladroits. Tu entends les pas précipités d'Ezra qui dévale l'escalier mais tu n'y prêtes plus aucune attention. Il t'a déçu, d'une façon dont il ne l'avait jamais fait auparavant. Tu sous-estimes sa menace, la penses inexistante. Tu sais ce que tu vaux et tu ignores ce qu'il pourrait devenir.

Mais soudain, le téléphone saute de ta main. Tu le regardes, stupéfait, s'écraser contre le sol. Tu te précipites sur lui mais avant d'avoir pu ne serait-ce que tendre à main un jet magique vient le faire exploser.

— NON !

Tu te retournes furieux, le visage déformé par la surprise et la colère.

— QU'EST-CE QUE T'AS FA-

Devant toi, se tien Ezra, la baguette pointée sur toi. Tu écarquilles les yeux, sans comprendre. Jamais Ezra n'avait esquissé le moindre geste pour te résister vraiment. Et là il pointe sa baguette vers toi. Tout ça pour t'empêcher de trouver son frère. A-t-il mis ne serait-ce qu'un tiers de cette énergie pour toi ? Tu le regardes, sincèrement blessé.

— Comment... Comment oses-tu ?

T'es jaloux. Mortellement jaloux. Mortellement amère. Ezra ton point d'ancrage. Lui qui se plaint de son maigre entourage quand le tien est tout bonnement inexistant. T'as un rire désabusé. Tu louches sur la baguette qu'il ne va pas ranger. Tout ça pour Elijah... Se pourrait-il que lui aussi... ? Autour de ta main, tu sens le manche du couteau à viande.

— Hahaha... Alors c'est comme ça ? Tu vas le défendre lui alors qu'il me fait risquer ma vie ? Tu le préfères lui qui nous vole plutôt que moi ? T'es monstrueux Ezra.

Tu pointes le couteau vers lui.

— T'as pas le droit de me trahir comme ça. Après tout ce que j'ai sacrifié, tout ce que j'ai fait pour toi. T'as pas le droit.

La détermination dans ton regard.

— Il nous met en danger.

Habillement tu manipules la lame. Tu deviens fou, instable. En toi, chemine des idées d'une grande et folle paranoïa.

— En fait t'es de mèche avec lui, c'est ça ? Il t'a retourné le cerveau pendant que j'étais pas là ? Il t'a convaincu de tout saboter pour qu'Atlas soit libéré et qu'il vienne m'achever ? Tu t'es foutu ma gueule, c'est ça Ezra ?

Tes épaules tressautent sous un rire mauvais, perdu.

— Hahaha... Putain... J'ai été trop con. Dire que je t'ai fait confiance... Dire que je pensais que tu m'aimais... Haha... Hahaha... HAHAHAHA

T'as l'air déchiré. Peur, folie, cynisme se battent sur ton visage. Tu tapes le front de ta paume. L'idée qu'Atlas s'en sorte. L'idée de n'être vainqueur de rien, de n'être pas primordial et premier pour Ezra. Non. Non. C'est du poison, ça te tue... C'est de leur faute. Tes parents avaient raison. Ces hybrides sont tous des monstres perfides.

— Mais non. En fait t'es comme eux, t'es comme lui. Sauf que je te laisserai pas faire, t'entends ? JE TE LAISSERAIS PAS ME BRISER, JE NE LAISSERAIS AUCUN DE VOUS ME BRISER. ATLAS DOIT PAYER ET SI T'ES PAS AVEC MOI T'ES CONTRE MOI !

Tu mélanges tout.

— Je t'arracherai cette putain d'adresse, bébé, je te le laisserait pas tout gâcher.

T'écartes les bras, puis te mets en garde, paré à l'attaque.

— VAS-Y MONTRE MOI COMMENT TU PROTÈGES TON TRAÎTRE DE FRÈRE ! MONTRE MOI COMMENT VOUS VOUS ÊTES TOUS FOUTU DE MA GUEULE !

Tu dois empêcher Atlas de sortir. Et si tu dois ravager le seul garçon que t'as jamais aimé : alors ainsi soit-il.