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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(end) remember me ? ▬ feat marion.
D. Louise Black
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D. Louise Black
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(end) remember me ? ▬ feat marion. Sam 16 Oct - 22:55
betrayal feat Marion Lefèvre ─ musique
Ce fut d’abord la confusion. Lorsqu’une semaine plus tôt, Sage revint à nous, je n’étais focalisé que sur lui et ses agissements. Obnubilée par son comportement, si bien que je n’avais pas pris le temps de ressasser ses paroles.


Ensuite, ce fut le doute. Je me remémorai les circonstances de son retour et ce qu’il avait avoué devant les aurors. Peut-être avais-je voulu éviter à tout prix d’y accorder quelconque importance, redoutant le poids de ses aveux. Car oui, il y avait bien pire que le fait qu’il s’était doré la pilule en laissant son frère gérer à sa place. Il y avait bien pire que de ne pas avoir eu de nouvelles de lui pendant plusieurs années.

La confusion et le doute laissèrent place à la colère. Après avoir cogité pendant une bonne semaine, il y avait un fait que je ne pouvais laisser sous silence ; quelqu’un qui ne méritait pas de s’en tirer à si bon compte. Cette colère s’était rapidement muée en rage, car très vite j’avais compris l’ampleur de la trahison.

Le plus douloureux était… qu’elle venait de toi : Marion. Toi qui savais, depuis le début. Où il était, ce qu’il faisait. Toi qui n’avais jamais pris la peine de venir m’en faire part afin de prendre les mesures nécessaires. Toi, complice de mon neveu… avais-tu oublié qui j’étais ? Ce que tu représentais pour moi ? Qu’à cela ne tienne. Me voilà pour te rafraîchir la mémoire. Et de quelle manière !

Tu me faisais revenir ici alors que je n’aimais pas être là. Je n’aimais pas cette maison. Elle ne faisait que me rendre nostalgique. Elle ne faisait que me rappeler la douleur d’avoir perdu ceux que j’aimais. Lorsque tu me trouvas, j’étais assise dans le salon, une tasse de café à la main ; sirotant le breuvage en broyant du noir.

Puis tu apparus dans mon champ de vision. Très vite tu eus l’occasion de sentir l’éclair foudroyant de mes saphirs. À cet instant, je ne sus dire si tu savais pourquoi j’étais là ou ce qui t’attendait ; mais tu n’eus pas l’occasion de prendre les devants.

Je te ramenais alors des décennies en arrière, lorsque dès les premiers mots prononcés dans mon français impeccable, tu savais tout de suite à quoi t’en tenir tant le ton employé était sans équivoque.

Et celui-ci fit plus sombre que le noir :

Tiens… mais qui voilà ? Tu te souviens de moi ma chérie ? Deneb Louise Black. Fille d’Altaïr. Petite sœur d’Orion et de Canopus. Nouvelle gorgée sirotée, la rage bouillait tellement qu’il ne manquait d’un rien pour exploser. Je me posais la question avant que tu n’arrives… comment est le temps à Krymméno ? Il doit faire bon, sans doute pour cela que notre cher patriarche ne voulait pas revenir à la maison. Après tout, le temps de Londres est bien pâle en comparaison.

Progressivement l’agressivité montait. Alors que d’un geste de main ; je t’invitais poliment à prendre place près de moi, la preuve étant cette chaise qui recula alors que ma magie s’opéra une fois de plus sans baguette.

Je t’en prie, assied-toi ma chérie. Nous avons beaucoup de choses à nous dire tu ne crois pas ?

Si les mots employés ne présageaient rien de pernicieux, le ton, les mimiques, la gestuelle, tout devait t’être étrangement familier n’est-ce pas… Marion ? Bien évidemment que tu te souvenais de moi. Bien évidemment que tu savais ce qui t’attendait. Ce n’était pas la première fois que tu plongeais dans cette tempête. Et si c’était la dernière ? Qu’en savais-je après tout ? Je n’avais pas encore décidé ce que j’allais faire de toi.


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(end) remember me ? ▬ feat marion. Dim 17 Oct - 14:05

à la fièvre qui s'endort
comme un dernier décor

Ce n'était qu'une question de temps, et elle le savait. Elle te connaît comme le dos de sa main, Louise, depuis toutes ces années que vous avez passées à vous fréquenter – à apprendre à vous connaître, à partager une langue inconnue du reste de la famille, à vous lier comme des sœurs l'auraient fait. Ta colère est inéluctable et elle savait que tôt ou tard, tu viendrais la faire exploser, tu viendrais chercher des explications. Ainsi vont les aléas de sa position de conseillère, qui est pleine de décisions à prendre dont rares sont celles aptes à satisfaire l'entièreté des personnes concernées.

Tu lui en voudrais, d'avoir dissimulé où se trouvait Sage, et elle le savait. Les circonstances de son retour, avec la disparition soudaine de Regulus, n'avaient rien arrangé à la révélation. Restait seulement à savoir quand tu viendrais faire part de ton amertume, quand tu viendrais partager ton sentiment de trahison. En descendant de son étage pour pénétrer dans le grand salon, pieds nus, comme toujours, elle se doutait qu'elle t'y trouverait, t'ayant entendu passer la porte d'entrée. Elle avait également pleinement conscience de ce qu'évoquait pour toi cette demeure, et qu'il ne s'agissait que d'un facteur aggravant à ton humeur. C'était maintenant, visiblement.

Elle s'avance dans la pièce spacieuse, pose un regard presque trop calme sur ta silhouette sombre qui irradie de rage, installée dans une des banquettes avec une tasse à la main. Il lui est presque nostalgique de t'entendre t'adresser à elle dans ce français impeccable que tu avais acquis au cours des années, avec son aide et son soutien. Ta verve est aussi vive que dans ses souvenirs, et elle pousse un long soupir devant tes reproches.

Louise ...

Tu lui intimes de prendre place près de toi, plus que tu ne l'y invites. Elle s'exécute néanmoins, peu contrariante, et s'assoit sur la chaise que tu lui as tirée par magie. Pousse un nouveau soupir avant d'entreprendre une réponse :

Louise, calme-toi, je t'en prie. Je comprends ta colère, mais comme bien souvent, tu n'es pas très juste. Tu sais que mon rôle est d'œuvrer pour le bien du chef de famille avant tout. Sage et Thyme ont passé un accord. Personne ne devait savoir où se trouvait Sage, pas même sa propre famille. Je ne pouvais trahir ni sa confiance ni leur accord, comprends-le ...

Elle lève sur toi un regard peiné.

Je suis désolée que tu te sois sentie lésée. Ce n'était en aucun cas dirigé contre toi ou destiné à te nuire.

Elle navigue à travers cette tempête avec le flegme de l'habitude. Tu n'as pas changé, Louise.

D. Louise Black
Qu’on se taise et qu'on m'écoute.
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(end) remember me ? ▬ feat marion. Dim 17 Oct - 16:01
betrayal feat Marion Lefèvre ─ musique
Nous voilà revenues plus d’une décennie en arrière, ma Marion chérie. Presque comme si le temps n’était pas passé. Presque comme si les années n’avaient pas fait leur ouvrage. Tu devais sans doute te souvenir de cette époque, non ?



Tu n’eus de toute façon pas le choix. Tout te ramena à ce temps là. Plus encore lorsque d’un geste de main, ma chevelure coiffée dans son habituel élégant chignon, se libéra de son emprise, tombant sur mes épaules. Toute la rage emmagasinée allait connaître le même sort. Et rien de ce que tu ne pouvais dire ou faire ne pouvait altérer ce fait.

Pourtant, tu essayas Marion.
Comme toujours.
Toi… et ton calme olympien.

Tu tentas de me raisonner dans le même français que je parlai : fluide et irréprochable, comme tu me l’avais appris. J’entendis des excuses, des prétextes, bons au mauvais ? Je n’en avais cure. Tout ce dont je fus certaine, ce fut l’ampleur de ta traîtrise. Le reste ? Au-cu-ne pu-tain d’im-por-tan-ce.

Sa confiance ? D’abord un ton agressif et désabusé, puis un hurlement : sa confiance ?! Premier coup de semonce alors que la tasse vint voltiger dans les airs, s’écrasant contre le mur dans un grand fracas.

Nous voilà revenues plus d’une décennie en arrière, ma Marion. Ma grande sœur. Toi que j’aimais comme mes frères ; tant pis si tu ne partageais ni mon nom ni mon sang. Je t’aimais. Toi qui venais de me poignarder dans le dos.

Pourtant, je ne levai pas la main sur toi. Pas encore. Mais si un regard pouvait tuer, tu serais déjà morte au moins une dizaine de fois. Chose étrange, un rire s’échappa de mes lèvres. Pas une mélopée harmonieuse, mais une bouille discordante. Un rire évident de sarcasme.

Je repris un calme de façade, alors que je te rafraîchis la mémoire… sur notre passé :
Du plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été… difficile. Une enfant presque impossible à gérer, demandant une attention que mon père ne pouvait pas m’offrir. Alors la tâche incomba parfois à Orion et Canopus. Et qu’elle fût difficile pour eux aussi, je leur en avais fait baver comme personne avant moi. Et puis un beau jour, Orion ramena à la maison un petit moineau aux ailes brisées. Un oisillon qui n’avait peut-être jamais réussi à voler… toi, ma chérie.

C’était le bon temps. Orion était encore là, Canopus était encore supportable ; père était fidèle à lui-même. Et toi… tu débarquas dans nos vies. Pour Canopus cela ne fit aucune différence, pour Orion et moi en revanche, ça changea absolument tout.

Parce toi tu arrivais toujours à me canaliser. Parce qu’avec toi, j’étais libre de parler comme je le voulais. Tu m’avais tant appris, et nous partagions tellement de souvenirs qui restaient gravés dans ma mémoire. Les échecs, les réussites, les joies, les peines. Mais surtout… nous avons chacune partagé cette souffrance ineffable, celle de la perte d’Orion. Et à ce moment-là nous avions chacune… emprunté une voie différente.

La différence était que la tienne t’avait amené à me trahir. Et à cet instant précis, tes raisons, tes prétextes ; peu m’importait qu’ils fussent justes. Un voile de rage et d’amertume s’était posé devant mes yeux, m’empêchant d’y voir clair. Et toi tu en fis les frais. Injuste ? Rien à foutre.

Avec tout ce que nous partageons, je ne pouvais croire que toi, tu savais tout depuis le début. Où l’enfant était, ce qu’il faisait. Toi… tu étais leur complice. Et puis vint le jour où l’enfant revint auprès de nous. De retour d’un congé bien mérité… sarcasme quand tu nous tiens. Qui était venue le chercher de sa petite retraite ? TOI. Le ton grimpait, le visage se déformait par la colère et l’agression dans le regard était permanente. Je repris : ainsi le doute disparu de mon esprit. Oui… parmi toutes les personnes susceptibles de me trahir, toi ma chérie, tu étais la dernière de la liste. Quelle idiote j’ai été, de te faire confiance, de croire que j’avais ta loyauté. Tu es plus loyale au fantôme de mon frère qu’à une petite sœur encore en vie… et qui comptait sur toi. Traîtresse.

D’un bond je me levai, m’écartant de toi dans geste d’instinct que je ne compris pas sur le moment. Même après cette trahison je ne pouvais pas te faire de mal ? Vraiment ? Pourtant tu le méritais. Vraiment ? Je te détestais. Vraiment ? Je voulais te faire du mal. Vraiment ? Te faire souffrir comme toi tu m’avais fait souffrir. C’était faux.

Nous n’avons plus rien à nous dire… Marion. Tu m’as visiblement oublié alors je vais tâcher d’en faire de même. Cette famille m’a toujours lésée, je pensais que tu serais différente. Rire plein de sarcasme, d’amertume. Encore un. J’en ai assez de cette famille, j’ai trop donné.

Vraiment ? Avais-je fait de mon mieux pour eux ? Ne déformais-je pas la réalité un peu ? Pourquoi, alors que m’éloignai inexorablement de toi, j’eus du mal à mettre un pied devant l’autre. Quelle était cette douleur dans ma poitrine ? Pourquoi était-elle si intense ? Et pourquoi avais-je envie que tu me retinsses par la main pour me prendre dans tes bras, comme avant ?

Pourquoi je n’arrivais pas à te détester ?
Pourquoi ?


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(end) remember me ? ▬ feat marion. Mar 19 Oct - 18:18

à la fièvre qui s'endort
comme un dernier décor

Vous voilà comme revenues des années en arrière, lorsqu'elle tâchait déjà de canaliser les éclats d'un jeune esprit prompt à s'enflammer, pliant sous les responsabilités de son sang. Elle le déplore, qu'en dépit de temps et d'efforts, tu aies toujours cette colère viscérale dans le sang, prête à explorer au détour d'une phrases assassine. Tu n'as véritablement pas changé ...

Ta coiffure se défait sous le coup de la rage qui irradie à travers la pièce, presque palpable. Elle voit tes traits qui se déforment sous son emprise, tes mots qui butent contre l'indignation, et ne peut qu'opposer un petit mouvement de recul, paupières brièvement fermées par réflexe, lorsque la tasse que tu tenais vient se fracasser contre le mur, tout près d'elle. Pour autant, elle ne s'en offusque pas. Cela fait des années qu'elle est témoin de l'effet de ton courroux sur ton environnement, aujourd'hui n'en est qu'une démonstration supplémentaire. Et elle sait que ce n'est si purement personnel, ni destiné à blesser, simplement ... l'expression d'une forme de douleur.

Puis le calme s'en revient, tout relatif, semblable à une veille d'orage. Les éclairs sont au creux de tes yeux et le tonnerre dans ta gorge, roulement terrible par lequel tu utilises vos années vécues ensemble pour justifier ta rancœur.

Louise ...

Pas le temps d'en dire plus que tu reprends. Ce n'est pas juste, ce que tu fais, aurait-elle voulu dire, mais tu n'aurais pas su l'entendre. Alors elle se tait, te laisse discourir, te défaire de ton sentiment de trahison comme on ouvrait une veine jadis pour faire sortir le mauvais sang. Que tout sorte, que tout s'exprime. Elle l'accepte. Accepte toutes les accusations, tous les reproches, même si l'appellation de traîtresse lui fait serrer douloureusement la mâchoire en silence.

Et puis tu t'éloignes d'un bond, et elle sent dans ce geste que l'épanchement touche à sa fin, que la douleur devient difficilement supportable. Et Marion a toujours été particulièrement sensible à la douleur d'autrui. La tienne plus encore. Alors, elle fait ce qu'elle a toujours fait pour calmer tes colères, en dépit de tous les murs que tu dresses : elle s'approche de toi, doucement, ouvre les bras et te serre contre elle sans mot dire. Silence et étreinte sont vecteurs de l'amour qu'elle te porte, malgré tout ce que tu as pu dire.

Ça suffit, Louise, finit-elle par dire, la voix basse, calme. Calme-toi. Je sais que tu es en colère, mais comme toujours, tes mots dépassent ta pensée. Calme-toi, je t'en prie.

Et de te serrer encore plus fort contre elle, l'affection au bout des doigts, quitte à te rendre inconfortable.

Tu restes comme une sœur pour moi, et rien ne pourra changer ça, ni les décisions que je suis amenée à prendre, ni tes colères. Je sais que ç'a été un choc pour toi, de voir réapparaître Sage. Je sais ce que signifie pour toi cette famille et cette maison. Je connais ta douleur, Louise. Je comprends ta rage. Alors par pitié, essaie de comprendre ma décision, au nom de notre amour, au nom de toutes ces années que nous avons passées ensemble. Cherche dans ton cœur et dis-moi les yeux dans les yeux que je serais capable de te faire intentionnellement le moindre mal.

Et elle se détache lentement de toi, recule d'un pas et avance délicatement la main pour saisir la tienne qu'elle serre tendrement.

Je t'aime Louise, et je sais que toi aussi, malgré ce que tu prétends quand tu te mets dans des états pareils.

D. Louise Black
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(end) remember me ? ▬ feat marion. Mar 19 Oct - 19:34
betrayal feat Marion Lefèvre ─ musique
Tu avais toujours été là Marion. Toujours. Pour moi, pour Orion, pour notre famille. Malgré notre renommée, malgré ce qu’on disait de nous, nous avions besoin de quelqu’un comme toi. Comme l’engrenage manquant d’un mécanisme.


Tu avais passé des années à t’occuper de moi, à supporter mes colères, les tempérer. C’est de toi que je m’inspirais pour garder mon sang-froid. Mutuellement, nous nous élevâmes pour devenir meilleures avec le temps qui passait. Mais la douleur de ce que je voyais comme une traitrise aveuglait un jugement qui avait pourtant bien besoin d’une éclaircie.

Malheureux certes, surprenant ? Pas vraiment. Tu me serras dans tes bras comme au bon vieux temps, bien que je faisais bien deux bonnes têtes de plus que toi maintenant. Mais chacun de tes mots me rappelait ce que tu avais fait. Bien sûr que j’étais injuste, bien évidemment que j’étais ingrate ; mais cette colère était si vive qu’elle voilait jusqu’à la logique et la bienséance dont tu étais presque la personnification.

Ce que tu me demandais de chercher était un trésor coincé entre amertume et agonie. J’avais beau chercher, je n’arrivais pas à mettre la main dessus. Parce que je voyais qu’une chose, une seule : encore une fois j’avais été lésée. Snobée par ceux qui étaient plus importants que moi, malgré tous mes efforts, ma lutte acharnée pour être mise au premier plan.

En bref, un caprice de gamine.
Mais quoi de plus logique alors que nous étions revenues des années en arrière ; sauf que cette fois, tu avais beau tout tenter, je m’éloignai. Comme cette main que j’aurai dû serrer en retour… mais dont j’ai tout fait pour m’échapper de sa tendre emprise. Je m’éloignai de toi pour faire quelques pas dans le salon, errant comme une âme en peine, cherchant quelque chose que je ne trouvais pas.

Mes mots quant à eux ne firent qu’accentuer ce déchirement que je ressentais :
Toute ma vie. Toute ma putain de vie ça a toujours été comme ça. Je lutte, sans répit, je donne tout ce que j’ai, je réponds présent… tout ça pour quoi ? Pour un petit mot de reconnaissance, pour un regard, une petite appréciation. Moi je suis là, je prends mes responsabilités… je hurlai : je fais ce dont cette famille a besoin ! Encore et encore et encore ! Que je martelai aussi bien de mon verbe que de mon poing qui tambourinait la table du salon. Tout ça pour quoi ? Pour que le destin de cette famille soit confié à un enfant qui n’a jamais fait ses preuves ?! Et voilà le nœud du problème.

Cette reconnaissance que je n’ai jamais véritablement eue. Ce que je voulais que je n’aie jamais obtenu. Ce qui me faisait le plus mal, ce n’était pas que tu remplissais ton rôle en tant que conseillère du patriarche. C’était le rôle en lui-même. Celui qui occupait une place qui aurait toujours dû être mienne. Que j’avais toujours mérité, souhaité, plus fort que tout. L’ultime preuve de l’amour de mon père : défier les traditions archaïques de notre monde.

Mais non ! Encore une fois, Louise tu es une femme. Une femme, ça reste à sa place. Si ça ne se marie pas, au moins ça réussit sa carrière. Mais te confier notre avenir ? Quelle idée saugrenue.

Et puis je plantai mon regard dans le tien, comme un pieu que te j’assénai en plein cœur, sachant très bien que tu connaissais ma douleur, mais que tu ne pouvais rien y faire. Tu savais très bien que j’étais injuste, que malgré l’amertume cela ne justifiait pas le fait d’avoir laissé Altaïr faire souffrir ses petits-enfants, malgré la peine immense d’avoir perdu son fils. Tu savais que j’aurai dû faire passer ma famille avant ma carrière, à courir derrière quelque chose que je ne pouvais attraper. Tu le savais et tu tentais de me le dire à ta façon. Mais moi… je n’écoutai pas. Je n’en avais plus envie.

Du moins, ce fut ce dont j’étais persuadée alors que je devins de plus en plus agressive, comme si je n’en avais jamais terminé avec toi :

Je passerai toujours après quelqu’un d’autre. Avec toi ça devait être différent. C’est ce dont j’avais besoin. Mais non… comme toujours, reléguée au second plan. Cette famille me hait, voilà la vérité. Les personnes qui m’aimaient le plus ne sont plus là.

Injuste, ingrate. Oui je te poussai à bout Marion. Oui je te ramenai à mes jeunes années, à mes caprices, ma détermination de prouver que je valais mieux que tout le monde, que je méritais plus que ce que j’avais. Pendant ce temps-là, j’oubliais tout le reste ; ce qui était essentiel, que l’on attendait de moi, j’en oubliais jusqu’à la vérité qui me faisait plus mal que tout le reste.

Que je ne retrouverais jamais ceux que j’avais perdus… et que mes neveux et ma nièce étaient déjà hors d’atteinte.

Marion… s’il te plait…
Je sais que je ne le mérite pas.
Je sais que je suis odieuse.
Mais dis-moi que j’ai tort.
Dis-moi qu’il n’est pas trop tard.
Dis-moi que cette famille a besoin de moi.
Comme j’ai besoin d’elle.



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(end) remember me ? ▬ feat marion. Mer 20 Oct - 21:25

à la fièvre qui s'endort
comme un dernier décor

C'est déjà davantage qu'elle ne l'espérait. Peut-être n'as-tu pas répondu à son étreinte, mais tu l'as supportée, tu t'es laissée faire comme autant de fois au cours des décennies passées, quand elle n'avait plus que ce moyen primaire et silencieux pour canaliser tes innombrables colères. Tu ne l'as pas repoussée, et là-dedans elle voit un espoir, peut-être maigre mais bien existant, que tu puisses finir par laisser ta rancœur de côté, cesser les éclats de voix pour véritablement entendre ce qu'elle te dit, comme bien des années auparavant. Les colères ont toujours une fin, après tout.

Chercher à saisir ta main était sans doute de trop. Naturellement, tu te dérobes avec humeur, t'éloignes pour faire quelques pas dans la pièce, la perdition dans les yeux. Elle te regarde faire avec toute la peine du monde sur le visage, plus sensible à ton déchirement que tu ne veux – ou ne peux – l'entendre.

Louise ... répète-t-elle inutilement une fois de plus.

Elle ne flanche pas lorsque ton poing s'abat sur la table. En revanche, ses yeux se plissent à la mention de la place de patriarche de Sage, et la compréhension s'y allume doucement. Le voilà donc, le véritable problème ... Malheureusement, c'est une chose contre laquelle elle ne pourra jamais rien. Les traditions et leurs règles archaïques jouent contre toi. Et c'est bien ce qui t'enrage, n'est-ce pas ? D'avoir le mauvais genre, la mauvaise position, de ne pas figurer où il le faudrait dans l'ordre de succession.

Une fois encore, elle te laisse t'épancher, reste muette devant l'injustice de tes mots et l'intensité de ta rage. Le temps lui a appris qu'on traverse la tempête en la laissant s'exprimer avant tout. Mais elle comprend mieux quelle est la teneur de ta souffrance, désormais, qu'est-ce qui anime réellement cette colère dévastatrice. Lorsque tu reprends ton souffle, elle te couve d'un regard tristement désolé, avant de laisser entendre sa voix, si basse et si lasse en comparaison de tes propres éclats.

Tu as tort, Louise. Les personnes qui t'aiment le plus sont toutes là, dans cette maison. Et elles ne t'aiment pas seulement, elles comptent aussi sur toi. Cette famille a besoin de toi. Oui, les traditions sont injustes et ne te laisseront jamais les rênes de cette famille, mais pour autant, tout le monde ici a besoin de toi. De ton expérience, de ta force. Cette famille ne serait rien sans toi. Tu es le dernier pilier de la génération d'Orion qui œuvre de toute son âme pour le bien de cette famille. On a besoin de toi, Louise. J'ai besoin de toi.

Et elle tend la main, lentement, avec douceur, sans forcer le contact, cette fois ; te laissant libre de la saisir ou de la laisser là.

Calme-toi, je t'en prie. Il n'est pas trop tard. Sage est jeune, et il n'aura jamais autant besoin d'aide que maintenant. Tu peux être cette aide, Louise, tu peux être son soutien. Tu as une expérience qu'il n'a pas. Je te le répète Louise, mais nous avons tous besoin de toi, ici.

Plante ses yeux dans les tiens, déterminée.

Nous ne serions rien sans toi.

D. Louise Black
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(end) remember me ? ▬ feat marion. Jeu 21 Oct - 21:10
betrayal feat Marion Lefèvre ─ musique
Qu’était véritablement cette famille sans moi ? N’avais-je pas déjà cette réponse ? Bien évidemment que si. Depuis le décès d’Orion notre famille composait sans moi ; sans celle qui était capable de lui donner l’harmonie dont elle avait cruellement besoin.

Toi, Marion, tu ne faisais que me rappeler cela. Toi, Marion, tu restais de marbre face à ma colère, de marbre face au magma incandescent qui se déversa sur toi, de marbre face à cette douleur que j’exprimai le plus maladroitement possible.

Mais je te connaissais, peut-être même mieux que quiconque dans cette famille. Tu vis cette algie, tu la compris et d’une certaine façon… tu la ressentis aussi. Ton altruisme envers nous ne connaissait-il donc aucune limite ? Altruisme… non ce n’était pas le bon mot. Ce qu’on voyait, c’était de l’amour. Inébranlable et sincère.

Et si même en explosant de la sorte je n’arrivai pas à m’en prendre à toi… nous en connaissions chacune la raison : la réciprocité de tes sentiments à mon égard. Dans tes mots, tu me suppliais presque de revenir à la raison. Reprendre mes esprits et réfléchir aux faits et non me perdre dans mes fabulations.

À contrario de moi… ton discours n’était pas un clou qu’on enfonçait d’un marteau ; plutôt une douce neige qui tombait sur moi, lentement mais surement. Elle prenait son temps, mais toujours elle arrivait à son dessein : me recouvrir. Une neige qui refroidit lentement cette rage brûlante, à son rythme, sans se presser ; avec la certitude qu’elle arrivera à ses fins.

Toi, Marion, tu étais plus redoutable que tu ne l’imaginais. Mais je n’en étais pas surprise ; après tout… de qui t’étais-tu inspirée ? Cette détermination je la connaissais, c’était la mienne. Tu avais raison, je le savais depuis le début. Te l’entendre me le dire n’avait été que le coup de grâce.

Tu me tendis une main que je pris, sur son dos je déposai un baiser, avant que la mienne ne vînt se reposer sur ta joue, caressant ta peau du bout de mes doigts. Je ressentis soudainement un picotement dans ma poitrine, alors que je repensais à tes paroles et la mention de Sage. Car il m’évoquait quelque chose… un deuil que je n’avais jamais véritablement fait.

À chaque fois que je vois leur visage… lui et son frère ; à chaque fois je vois le sien. Tu savais lequel… l’un de ses enfants me déteste, l’autre est introuvable. Ça me fait si mal… depuis son retour, dès qu’il pose ses yeux sur moi, il me voit comme une étrangère, une nuisance. Je le sens, je le sais Marion. À aucun moment je n’envisageais d’avoir tort, tant le mal était profond.

Mais quel était donc ce mal ? Cette douleur qui s’était coincée dans ma poitrine, cette impression qu’on me poignardait le cœur. Mais pas une douleur vive et lancinante. Non, l’impression qu’on découpait mon palpitant lentement ; chirurgicalement. Pas un couteau, mais un scalpel.

Pourquoi… Marion ? Pourquoi il a fallu que ce soit eux, que ce soit lui ? Je lui en veux tellement de nous avoir abandonnés, de ne plus être là. C’est injuste, mais je me sens tellement en colère contre lui. Et je n’y arrive pas… je n’arrive pas à reprendre le flambeau qu’il m’a laissé. Il me manque… il me manque tellement.

Tellement que c’était à travers toi que je faisais mon deuil, Marion. C’était toi que je pris dans mes bras, te serrant si fort que je manquai de t’étouffer. Sur tes épaules que tombait mes larmes que je n’arrivai plus à retenir, évacuant des années de frustration, de colère, de chagrin. J’avais tout oublié, Orion…

J’avais oublié ce que tu représentais pour moi, nos idéaux. Cet amour fraternel, tacite, mais si fort qu’aujourd’hui encore je pleurai ton absence comme une enfant. Mais dans le même temps, je sentis quelque chose qui s’éveilla en moi. Une détermination nouvelle. Comme si tu posais ta main sur mon épaule, comme avant. Tu me disais d’avancer, de croire en moi. Tu le disais à ta façon, jamais véritablement directe ; mais je le compris. Je le compris parce que notre lien ne s’était jamais brisé, même après ta mort.

J’avais beaucoup de choses à me reprocher. J’avais abandonné tes enfants à leur sort. Je courus après une chimère alors que je m’étais juré de protéger tes jumeaux. Je m’en voulais tellement… tellement que je ne faisais que m’apitoyer sur mon sort.

Et ça… ça, ce n’était pas moi. Cela ne l’avait jamais été. Comme souvent, la tâche de m’ouvrir les yeux incomba à celle que je considérais comme une sœur. Oui, toi, Marion.

Pardon d’avoir été aveugle et cruelle.

Pardon, ma chérie… tu as raison. Je fais honte à celle que je suis réellement.  Tu m’as tellement manqué toi aussi, pardon de t’avoir abandonné, pardon de tous vous avoir abandonné, c’est ma faute…

Qu’était véritablement cette famille sans moi ? La réponse était si simple que je n’y avais pensé. Sans moi, ce n’était pas vraiment une famille. Idiote.


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(end) remember me ? ▬ feat marion. Ven 22 Oct - 20:07

à la fièvre qui s'endort
comme un dernier décor

Ce genre de scène, vous l'aviez jouée des dizaines de fois, au cours des années passées. Ta promptitude à t'enflammer était aussi légendaire que son calme, et les deux s'étaient bien souvent entrechoqués, depuis que vous vous étiez rencontrées. Et pourtant, c'était un peu différent à chaque fois. Pourtant, à chaque éclat, vous appreniez l'une de l'autre, comme vous l'aviez toujours fait. Vous avez tellement à vous apporter, même si la conscience n'y est pas forcément. Là où sa résilience t'inspire, elle prend exemple sur ta fermeté. A-t-on déjà vu une paire plus complémentaire que vous deux, malgré les remous provoqués par ces tempéraments contraires qu'en apparence, tout oppose ?

Cette fois, la main tendue est saisie. L'ombre d'un sourire naît sur ses lèvres alors que portes ces doigts entremêlés à tes lèvres afin d'y déposer un baiser. La tempête se tarit enfin, les nuages sombres s'écartent pour laisser passer la raison. À cette main posée doucement sur sa joue, pleine d'un amour silencieux et pourtant vibrant, elle ajoute la sienne, et caresse calmement ta peau d'un mouvement du pouce. Elle t'aime, tu sais, et n'a jamais cessé de le faire. C'est pour ça que la souffrance que tu exprimes, soudainement, est si douloureuse à son cœur. Tu la serres dans tes bras et elle répond aussitôt à ton étreinte, atteinte par chaque larme qu'elle sent perler sur son épaule.

Oh, Louise ...

Lorsque finalement vous vous séparez, elle plonge un regard doux dans tes yeux encore pleins de larmes, et vient se saisir doucement de tes deux mains qu'elle serre entre les siennes.

Toi aussi, Louise, tu m'as tellement manqué ... Mais ne t'excuse pas. Nous avons tous fait face comme nous l'avons pu. À notre manière. La tienne n'est pas moins valable qu'une autre. Tu peux reprendre ta place dans cette famille, maintenant. D'une certaine façon, nous t'attendions tous. Je t'attendais.

Un soupir triste s'échappe d'entre ses lèvres.

À moi aussi, tu sais, Orion me manque terriblement ... Il a laissé un tel vide ...

À son évocation, comme en réponse à ta souffrance, ses cils comment à s'humidifier. La perte a été si terrible pour cette famille ... Orion était sans nul doute le meilleur d'entre vous. L'une comme l'autre partagez de nombreux souvenirs avec lui. Elle exerce une petite pression sur tes mains qu'elle n'a toujours pas lâchées.

Mais c'est au présent que nous devons penser, maintenant. Il faut aller de l'avant. Orion n'aurait pas voulu que nous nous lamentions. Sage n'a rien contre toi, tu sais ... C'est simplement qu'il ne te connaît pas. Il se méfie. Prouve-lui qu'il n'a aucune raison de le faire. Reprends la place qui te revient au sein de cette famille, et il te le rendra, je te le promets. C'est un bon garçon.

Qui n'a simplement aucune idée de la manière dont il doit gérer l'immense responsabilité qu'on fait peser sur ses épaules. Un nouveau petit soupir lui échappe, et elle amène tes mains contre sa poitrine dans un geste doux, presque suppliant, en plantant ses yeux dans les tiens.

Reviens-nous, Louise. Sans toi, nous ne sommes pas complets.

D. Louise Black
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(end) remember me ? ▬ feat marion. Mar 26 Oct - 17:44
betrayal feat Marion Lefèvre ─ musique
Si l’amour pouvait rendre aveugle, qu’en était-il de la colère ? La mienne avait obscurci ma vision, déposant un voile opaque de ressentiment et d’amertume devant mes yeux. J’avais oublié ce qui était le plus important.



Toi Marion, à bien des égards tu avais fait bien plus pour cette famille que moi ces dernières années ; face à cette réalité un choix s’offrait à moi : œuvrer à détruire notre nom de l’intérieur ou bien reconstruire les liens qui s’étaient fragilisés. Mon absence n’avait été bénéfique pour personne. Et ça tu le savais pertinemment.

Ce fut sans doute pour cela qu’en plus de ta propension à toujours rester calme, tu fis face à la tempête sans broncher. Ce que tu faisais, tu le faisais pour nous ; notre famille. En dépit de ce que le monde pourrait penser, pour moi tu étais autant de la famille que n’importe qui d’autre. Mon sang ne coulait peut-être pas dans tes veines… mais je ne m’arrêtai pas à des détails aussi insignifiants.

Marion, pour moi tu étais une sœur. Rien de moins. À cet instant je te regardai presque comme si je découvrais ton visage pour la première fois. D’une certaine façon, c’était le cas. Tellement d’années avaient passé alors que je m’étais inexorablement éloigné de vous. Et pour quoi ? Une chimère.

L’amertume était pourtant toujours là. Jamais ne pourrait pardonner cette famille de ne pas m’avoir laissé ma chance, jamais. Mais en faisant la part des choses, il me fallut admettre que Sage n’y était pour rien. Et si je voulais faire rayonner notre nom, cela devait commencer par lui, son frère et les enfants de Canopus. Mon frère était une cause perdue… mais la génération qui suivait ne l’était pas.

Ce fut en tout cas ce que j’espérais.
Alors oui, Marion, comme tu me l’imploras, je répondis à cet appel :

Je suis de retour. Si vous voulez bien de moi, tous autant que vous êtes. Nous avons énormément de travail devant nous, si nous voulons que la génération qui nous suit scintille comme elle le devrait. Je suis inquiète Marion… très inquiète. Les enfants de Canopus subissent ses imbécilités depuis trop longtemps… je ne sais pas si c’est rattrapable. Mais le plus alarmant c’est la disparition de Regulus. Il nous faut le retrouver et vite.

D’une certaine façon, leur relation me rappelait celle que j’eus avec Orion. Nous n’étions peut-être pas jumeaux, mais nous partagions un lien qui ressemblait à celui que ses enfants avaient. Cela se voyait dans son comportement, notre patriarche était perdu sans lui. Je ne le savais que trop bien.

Il avait besoin de mon soutien, pas de mes réprimandes. Bien évidemment qu’il n’allait pas me le demander, bien évidemment qu’il allait probablement le refuser. Tu avais parfaitement raison Marion… il ne me connaissait pas comme toi. Une fois encore, à qui la faute ? La mienne.

Mais il n’était pas trop tard. Il fallait croire que notre relation pouvait évoluer dans le bon sens. Je n’avais pas d’autre choix que d’y croire. J’étais connue pour ne jamais lâcher l’affaire. Pas d’exception. Comme pour te remercier de m’avoir ouvert les yeux, je vins déposer un baiser sur ton front ainsi que ta joue, me rappelant aux bons souvenirs de mon adolescence.

Comme toi auparavant, mes saphirs vinrent se planter dans ton regard, brûlant d’une passion retrouvée, d’un enthousiasme communicatif alors qu’un doux sourire vint flatter mon visage.

Mais tu connais ma résilience… je ne reculerai devant rien pour arranger les choses. À commencer par toi. Je sens que je te dois quelque chose pour m’avoir ouvert les yeux. Alors, demande-moi ce que tu veux Marion. Je veux me racheter auprès de toi, auprès de vous tous.

Depuis des décennies régnait dans cette famille une ambiance moribonde. Des relations vides de sens, du silence, de l’ignorance, du mépris. Cela ne pouvait plus durer. J’avais failli à mon devoir d’incarner ce changement. Mais jamais je ne me laissais abattre par un échec. Jamais. Bien sûr que nous devions aller de l’avant Marion. C’était ce qu’Orion aurait voulu.


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(end) remember me ? ▬ feat marion. Jeu 11 Nov - 16:49

à la fièvre qui s'endort
comme un dernier décor

Tes éclats de colère, elle te les a pardonnés d'innombrables fois, au cours des années passées, et te les pardonne une fois encore aujourd'hui. Son esprit n'est pas de ceux qui maintiennent du ressentiment, et comment le pourrait-elle, lorsque tu exprimes un regret sincère, quand les larmes bordent ainsi tes cils et que tes doigts ne demandent qu'à trouver les siens pour s'y entremêler ? Marion ne t'en a jamais voulu, et ne t'en voudras jamais. Elle n'a fait que naviguer tout ce temps sur les flots de ton impétuosité, que te regarder t'éloigner avec impuissance lorsque le deuil s'est fait trop lourd et trop pesant. Vous n'avez que lutté à la hauteur de vos moyens, après tout, fait face à l'absence inexorable comme vous l'avez pu – pour mieux vous retrouver ensuite.

À tes mots, son visage s'éclaire. Je suis de retour, dis-tu – quelle nouvelle ! De joie, elle serre un peu plus tes mains entre les siennes.

Bon retour parmi nous, Louise. Bien sûr que nous voulons de toi ... Nous t'attendions. Je suis heureuse que tu le voies et que tu reviennes enfin vers nous.

Elle accueille tes doux baisers avec une joie indicible, fermant même les paupières pour mieux goûter l'étreinte sororale dont tu la gratifies. Les années n'enlèvent rien à la tendresse que vous vous portez.

J'ai bien peur qu'en effet, le renom de la famille Black repose en grande partie entre tes mains. Sage est jeune, et peu à l'aise dans sa place de patriarche, il n'y arrivera pas sans ton aide. D'autant que ce n'est malheureusement pas Canopus qui lui en apportera.

Curieux personnage que ton frère, sévère et gonflé d'importance, avec qui elle n'a jamais eu la même complicité que celle qui s'était tissée avec Orion. Néanmoins, à la mention de Regulus, elle hoche tristement la tête, le cœur lourd.

Tu as raison, c'est la priorité.

Alors que vos regards se croisent, un sourire vient éclore sur ton visage et c'est pour elle la plus belle des récompenses, valant de braver toutes les tempêtes. Ses doigts se resserrent doucement contre les tiens alors qu'elle t'offre en miroir un doux sourire à son tour, touchée par ta sollicitude. Son visage se fait digne, presque grave, alors qu'elle entreprend de te répondre :

Aide-moi à les protéger, Louise. C'est tout ce que je te demande. J'ai failli en laissant Regulus disparaître, aide-moi à le retrouver. Aide-moi à veiller sur cette famille et je t'aiderai à lui redonner le renom qu'elle mérite.

D. Louise Black
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(end) remember me ? ▬ feat marion. Ven 12 Nov - 19:47
betrayal feat Marion Lefèvre ─ musique
Combien de fois avions-nous joué cette scène, Marion ? L’impétueuse et colérique Louise, déchainant les flots de sa rage sur toi, le roc inflexible au calme glacial. Cette volonté de me tenir tête et de ne pas broncher… tu l’avais toujours eu.

Certes, tu avais pris exemple sur moi et ma détermination ; mais tu n’avais jamais eu mes sauts d’humeurs, jamais eu mes colères et la violence qu’elles démontraient. Toi, ma sœur, tu avais su voir le meilleur de moi-même lorsque je n’en étais pas capable.

Toi, tu avais toujours fait face à la tempête, comme si tu savais que jamais elle ne t’emporterait. L’inébranlable sur laquelle je pouvais toujours m’appuyer lorsque je me sentais flanché… celle qui t'offrit la réciproque lorsque tu en eus le plus besoin.

Toi et moi, nous bénéficions de la présence de l’autre dans nos vies et jamais cette relation n’aurait dû s’altérer, même avec le temps passé. Nous n’avions plus le temps de chercher la faute chez l’autre, le sort de la famille dépendait autant de nous que le patriarche. Sage ne pouvait pas tout faire seul… et je devais moi-même avouer que je doutai fortement de sa capacité à prendre ses responsabilités.

Mais toi Marion… tu me donnais l’impression qu’il fallait lui faire confiance et le soutenir. Je faisais confiance en ton jugement, j’espérais que le temps allait te donner raison et me donner tort.

J’aime mon frère… mais Canopus a toujours manqué de vision. Il est coincé dans un monde aujourd’hui révolu, qui n’a peut-être jamais existé au départ. Nous devons évoluer sans pour autant nous dénaturer. La tâche sera compliquée, mais si nous restons soudées, nous pouvons tout accomplir.

Et nous avions le même objectif toi et moi, Marion. La première étape était de retrouver Regulus. C’était une étape essentielle pour donner un second souffle à son frère qui en avait cruellement besoin. À juste titre, la responsabilité nous incombait, toi comme à moi. Sans surprise, tu compris toi aussi que ce fut le plus important à ce moment précis.

Quant à toi, celle que je voyais comme une sœur, ce fut toi qui me donnas mon second souffle, toi qui me redonnas l’envie d’aller de l’avant. Depuis toujours, j’avais fait le choix de ne jamais rester coincée dans le passé ; je me maudissais presque d’avoir égaré la meilleure version de moi-même. Tu m’aidais à la retrouver.

Quand tu me demandas d’œuvrer pour le bien de cette famille comme j’aurais toujours dû le faire, mes saphirs se plantèrent sur toi, sans te lâcher. La résolution qu’était la mienne se vit de plus en plus forte à mesure que les secondes passèrent. Nous avions un travail dantesque à accomplir… mais notre détermination pour en arriver à bout n’était que plus grande encore.

Ces mots, je les gravai dans ton esprit, comme dans le mien :

Notre famille brillera de nouveau, Marion. L’éclat de nos étoiles illuminera le monde. Je te le promets, je travaillerai sans relâche pour offrir à cette famille l’avenir qu’elle mérite. Ensemble… alors que je te pris dans mes bras ; dans cette intense emprise, comme si j’avais peur de te voir t’évaporer, je conclus : ensemble rien ni personne ne pourra nous arrêter.

Cette famille retrouvera le renom qu’elle méritait. Et nous serons l’incarnation d’un nom qui sait vivre avec son temps. L’avenir sera radieux.
Ce fut en tout cas ce que j’espérais de tout mon cœur. Car je ne saurais vivre dans un monde où notre nom serait trainé dans la boue.


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(end) remember me ? ▬ feat marion. Lun 6 Déc - 14:27

à la fièvre qui s'endort
comme un dernier décor

Véritablement comme des sœurs, vous avez toujours su vous élever en vous inspirant de la force de l'autre, chacune contraire et pourtant si complémentaire. Tu n'imagines pas, Louise, à quel point l'existence de Marion aurait été vide si tu n'y étais pas apparue, ce jour mémorable où Orion Black l'a faite venir au 12 Grimmauld Place qu'elle n'a plus quitté depuis – lorsqu'elle avait tout de la petite souris tremblante et effrayée, avec ses cheveux nouvellement blancs comme neige, preuve de son passage récent dans la non-mort.

Tu renchéris sur ton frère et elle hoche la tête sans t'interrompre, on ne peut plus d'accord avec tes propos. Il est vrai, aussi triste cela soit-il à dire, que Canopus a toujours manqué de ce quelque chose qui faisait que Orion était ... Orion, tout simplement.

La tâche sera compliquée, mais si nous restons soudées, nous pouvons tout accomplir. L'œil résolu, elle t'adresse un geste ferme du chef, confirmant par là son soutien indéfectible, que tu ne devrais plus avoir besoin de voir confirmé, à l'heure qu'il est. C'est vous deux pour cette famille, désormais, vous deux pour sa protection et sa gloire. Vous deux envers et contre tout, et en priorité à œuvrer pour retrouver Regulus, ne serait-ce que pour que Sage revive.

Tes mots sont graves, dignes, formulés sur ces intonations qu'on emploie lorsqu'on cherche à les graver dans les esprits.

Je te fais une entière confiance, Louise, déclare-t-elle avec un sérieux inaltérable.

Elle se laisse aller à l'étreinte dans laquelle tu l'entraînes, te serrant contre elle autant que tu le fais, comme pour sceller cette promesse que vous vous faites.

Ensemble.

Ensemble, les sœurs d'esprit et de cœur que vous êtes saurez redorer le nom des Black.

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