。BAGUETTE MAGIQUE : bois doux d'acacia, crin de licorne, plutôt souple, 27 centimètres 。ÉPOUVANTARD : l'épouvantard n'est qu'un homme sans visage, à la silhouette si semblable à la tienne, comme terrifié de perdre nom et identité, pour pouvoir plaire à tout le monde 。PATRONUS : shiba-inu 。MIROIR : une maison proche de la mer, où tu sais que tu as pu vivre de tes passions si nombreuses. Lectures, musiques, dessins. 。AMORTENCIA : l'odeur du papier se mélange à celle de l'encens, et si tu te concentres un peu, le lilas vient effleurer tes narines   。CRÉATURE INSPIRANTE : le dragon, parce que y'a rien à dire, le dragon est la créature la plus impressionnante, et ce depuis ton plus jeune âge 。ANIMAL : aucun, mais tu profites du husky de ta sœur aînée. Un jour, peut-être.

Un romantique dans l'âme, nourri aux livres d'histoires magiques, à celles où la princesse est sauvée par le prince, où le prince est sauvé par la princesse ; histoires sans fin des dessins animés qui ont nourris ton enfance, les histoires d'amitiés, d'enfance malheureuse mais où tout se déroule bien par la suite. Un romantique dans l'âme, nourri aux histoires d'amour qui commencent par la haine, à celles qui commencent par les amitiés de longues dates, à celles où les bas sont plus nombreux que les hauts, mais où l'amour gagne toujours.

Un romantique dans l'âme.
C'est ce que tu es, ce que tu as toujours été.
Ton cœur palpite devant les scènes d'amour,
S'emballe pour les autres,
Comme si tout était le premier jour.

T'es un mec gentil, Zack. Un amour, vraiment, t'en es sa définition. Toujours un sourire aux lèvres, toujours la voix douce, toujours le regard tendre. Toujours prêt à aider les autres, toujours prêt à te sacrifier, à te mettre en retrait si ça aide, si ça permet de régler malheurs et maux. T'es celui à qui on vient parler de ses problèmes, parce que tu écoutes toujours d'une oreille attentive, parce que tu donnes toujours des conseils d'une voix douce, jamais offensante, jamais blessante, jamais désobligeante.

Aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi. Et c'est un peu ce que crie ton âme à chaque fois que les lèvres se redressent, à chaque fois que tes prunelles cherchent les regards, à chaque fois que tes lèvres s'entrouvrent et se referment dans des paroles que tu retiens. Qui sait, et si tu parlais trop, et si tu disais pas ce qu'il fallait, et si t'étais pas assez bien, pas assez recherché, pas assez-

Tu ne sais pas trop.Tu aimes lire. C'est une passion, tu lis, lis, lis encore et toujours, et parce que t'as une mémoire photographique, parce que tu retiens facilement ce que tu lis, les cours se déroulent sous tes yeux à chaque examen ou presque. T'es plus doué à la théorie qu'à la pratique. Mais t'es un bourreau du travail, tu révisais tous les soirs, tu le fais encore. Et le matin, quand tu ouvres les yeux, quand tu retrouves tes lunettes sur ton oreiller, quand tu arrives enfin à avaler des gorgées de café. Et tu révises quand tu avales une tranche de brioche, seul repas de ta journée. Oui, tu le sais, c'est pas bien, c'est pas bien, c'est pas bien putain c'est pas bien et ça t'angoisse, et tu le sais, et pourtant t'essaies de faire au mieux et t'y arrives pas et tes pensées-

Ça tourbillonne.
Et tu te dédoubles.
Des fois, t'as l'impression de juste-
juste-
T'es pas vraiment là.
Tu sais pas pourquoi.
C'est les moments-
les moments où t'as l'impression
que t'es pas
assez bien
assez intelligent
assez fort
assez compréhensif
assez important
pas assez
tout court
point barre
。_______

Dans ces moments-là, t'as les paupières qui papillonnent, la gorge qui se serre et tu frottes ton nez, en pince l'arête, masse les tempes douloureuses, t'as tes acouphènes qui font la fête, ils sifflent si fort que t'en perds la tête. Et tu t'excuses souvent, plus que nécessaire, et tu balayes tout d'un geste de la main, d'une parole douce, d'un sourire tendre. Parce que, c'est pas important. Parce que, t'as pas besoin d'inquiéter les autres. Parce que, y'a tellement pire. Parce que, t'es pas assez... pour qu'on s'en inquiète. Fais pas ton intéressant. Il paraît que t'es loyal, que c'est l'une des qualités les plus importantes, que c'est celle qui t'a permise d'être chez les jaunes et noirs. Et pourtant, t'as pas l'impression, t'en es pas trop sûr, t'as jamais été loyal envers qui que ce soit, t'as juste été toi. Un toi que les autres voulaient que tu sois. Un toi que tu pensais que les autres allaient aimer. Et pourtant, pourtant, t'as jamais vraiment tissé des liens comme on en voit dans les romans que tu lis depuis ton plus jeune âge. Pas de confessions tard le soir, pas d'amis avec qui faire le mur. T'es souvent le dernier jour, celui qu'on appelle parce qu'on a personne avec qui aller. T'es jamais le premier choix. Ça t'a convenu longtemps. Mais maintenant, t'as juste le cœur abîmé, l'âme meurtrie.

Alors, pour te sentir un peu vivant, pour avoir l'impression de vivre, t'as commencé les bêtises, les trucs impossibles, les piques d'adrénalines. D'abord les choses un peu idiotes, mais qui faisaient battre ton cœur si vite : voler une plume, un crayon, un stylo dans une papeterie. Puis un paquet de cigarette. Puis entrer à 16 ans dans une boîte avec une fausse carte d'identité. Puis t'as fait qu'escalader, encore, encore. Que des conneries, des petites, pas grand chose : t'as commencé à fumer pour les énerver, pour ressentir, pour être excité, puis t'as commencé à sortir, pendant les vacances, à danser jusqu'à n'en plus pouvoir, à faire palpiter ton cœur dans les bras d'inconnus et d'inconnues d'un soir... Que des conneries, des petites, pas grand chose, mais juste assez pour que ton cœur s'emballe, pour que tes joues rougissent, et que pour, que, pendant un instant- un si court instant- t'aies l'impression d'être vivant.

。RÉPARTITION : Quand le choixpeau a été posé sur ta tête, t'étais un peu crispé, un peu flippé. Et s'il te disait que t'étais pas un sorcier ? que tout le monde s'était trompé ? qu'aucune maison ne t'était destinée ? que t'étais pas fait pour être attablé à l'une de ces si grandes tables ? La Honte que ça aurait été, avec un H majuscule. Et si, et si, et si... Non. Pas de et si. Tu étais fait pour être ici, tu le savais avant même de recevoir ta lettre. Tu devais être ici. T'étais motivé, t'étais prêt à te battre pour rester. Et tu avais entendu un rire, un pouffement, quelque chose qui ressemblait à de la satisfaction avant que le mot Poufsouffle soit hurlé au-dessus de ta tête. Les applaudissements t'avaient presque fait sursauter, et tu avais rejoint la tablé, enjambé le banc pour t'y installer. Quelques mains serrées, et des grands sourires, et cette magnifique impression d'appartenance que tu ressentais enfin. 。SOUVENIRS MARQUANTS : 。Si l'arrivée de la lettre t'a marquée, ce n'est pas celui-ci que tu choisirais, non. Le marquant, le plus marquant, c'est la première fois où tu as mis les pieds dans le monde magique, quand, pour la première fois, tes pieds ont foulés les pavés du Chemin de Traverse. Onze ans, et tu rentrais dans un monde imaginé, rêvé depuis ton plus jeune âge, à ce qui ressemblait à ces si vieux livres qui vantaient le monde de Narnia ; quand, pour la première fois, tu as tenu une baguette magique entre tes doigts fins et qu'un vent trop violent à fait claquer la fenêtre. T'en as ri, tu t'en souviens. T'as presque cru que ta vie devenait autre chose, et que tu pourrais t'échapper des choses trop sérieuses. T'as vraiment compris que t'étais un sorcier, et ce souvenir s'attache à la première et dernière fois où tu es monté dans la barque qui t'a emmené au château. Immense, immense, et si beau. Tous tes rêves d'enfants qui se réalisaient, tout, tout, tout. Poudlard. Et t'en as eu le souffle coupé, et les larmes aux yeux. Poudlard. Et c'est ce soir-là, quand tu as foulé le parc, quand tu as traversé le grand hall pour la première fois, quand tu as monté les escaliers jusqu'à la Grande Salle... tu pourrais revivre cette soirée comme si tu y étais de nouveau. 。La première fois que tu as chevauché un balais, t'as eu le cœur qui a tremblé. T'avais l'impression que t'étais fait pour ça, que y'avait que ça qui comptait, que tu pouvais t'envoler, t'enfuir, ne plus jamais revenir. Y'a rien de plus à dire. Juste. Voler sur un balais. 。LE RÊVE : Ton rêve, le vrai, c'était t'échapper de l'emprise de ta famille, de leur grande maison, de leurs demandes, de leurs ordres sans fin. Vivre d'une de tes passions : le dessin, la musique, peut-être les deux en même temps. Ça l'était. Tu l'as abandonné depuis longtemps. 。L'EXPLOIT : Réussir à lancer un patronus, un vrai de vrai, un corporel, celui dont la forme gambade. T'as réussi qu'une fois, mais jamais tu t'es senti si fier de toi. 。LA BÊTISE : La fois où t'as séché les cours. T'as fait demi-tour, t'es parti te cacher dans un détour de couloir, derrière une statue, pour sécher le cours de défense contre les forces du mal. T'as jamais fait de grosse bêtise, outre ça. Enfin... peut-être que fumer caché  derrière les tribunes du stade de Quidditch peut compter comme une bêtise aussi... 。POUFSOUFFLE : T'as jamais ressenti l'appartenance. T'as jamais eu l'impression d'appartenir à un groupe, à une famille, jusqu'à ce que tu rejoignes les Poufsouffle, cette maison où l'amitié semblait régner à chaque coin de la salle commune. L'envie d'aider, l'envie d'être utile, c'est à eux que tu la dois. Si t'avais pas été là, peut-être que tu serais juste resté dans ton coin, sans tenter de vivre une vie parfaite, une vie où tu étais apprécié, pour un peu ce que tu étais, pour ce que tu voulais bien montrer. 。ÉTUDE : tu as fini ta dernière année d'étude (DEMA) à Poudlard, pour devenir médicomage. Aux ASPICS, tu as eu O à tous tes matières, sauf défense contre les forces du mal, un simple E.

Tu es né, Zack, d'un père irlandais, Arthur Kelly, et d'une mère coréenne, Yae-ji Kim, dix ans pile poil après le bug de l'an 2000. Ta naissance a été longue et difficile, apparemment, tu étais bien mieux à l'intérieur de ta mère qu'à l'extérieur, et t'étais pas spécifiquement décidé à sortir. Personne ne t'attendait avec grande impatience non plus, en réalité. Tu es le fils ni attendu ni voulu, car la fille parfaite existait déjà. Tu n'es qu'un simple accident, et tu l'as entendu assez souvent pour le comprendre dès ton plus jeune âge.

Ta famille n'est pas très grande, ni du côté de ton père, et tu ne connais pas celle du côté de ta mère. Tu ne les as jamais vu. Tu sais que tu as une tante. Du côté de ton père, c'est un peu plus strict, des grands-parents qu'il faut vouvoyer, avoir une distance que tu n'as jamais vraiment comprise, et des faux-sourires que tu détestes. Et eux, eux ils sont riches, et pas qu'un peu riche, non. Avocats, rentiers, médecins. Rien de moins. Et ton père est pareil : avocat dans un grand cabinet, c'est là qu'il a rencontré ta mère, avocate de même renommée.

Alors tu n'as jamais manqué de rien, Zack, dès ta plus jeune enfance. La nourriture coulait à foison, comme une corne d'abondance qui ne s'arrêtait jamais. Tu as eu les meilleurs nounous, les meilleurs précepteurs, les meilleurs professeurs, les meilleures écoles.

Ecole, collège, lycée, université.
Ta vie était déjà toute tracée.
Jusqu'à l'été de ton onzième anniversaire.

La lettre reçue a bouleversé tout le monde. Les mots, les paroles, tout n'était que des billevesées que tes parents ont chassées d'un geste de la main. Puis la deuxième lettre accompagnée d'une autre, explicative, t'a ouvert à un monde dont tu n'avais que rêvé l'existence. Et si tu as cru, dans ton esprit d'enfant, que c'était ta porte de sortie, ton exutoire tant rêvé, tu t'es bien trompé. Ce fut pire. La pression était pire encore que lorsque que tu étais à la maison, sous les yeux de tes parents. Il fallait être parfait, montrer l'exemple, tu étais un sorcier, et dans un monde comme dans l'autre, il fallait être parfait. Tout ce que tu n'étais pas, tout ce que tu avais plus ou moins refusé d'être. Leur perfection n'était pas la tienne, ne l'avait jamais été, ne le serait jamais.

Imbuvables. Ils connaissaient presque mieux le monde sorcier que toi, qui y vivait quasi tous les jours. Plus les années passaient, et plus tu devais être l'excellence : les notes, le comportement. Les louanges de tes professeurs ne suffisaient pas. Tes facilités à l'apprentissage non plus.

Tu n'as pas choisi tes matières après les BUSEs, c'est eux qu'ils l'ont fait. Tu n'as pas choisi tes études supérieurs après les ASPICs non plus, ils l'ont fait également. Malgré l'internat, malgré les vacances passées si loin d'eux, ils avaient l'emprise sur toi. Tu devais devenir ce qu'ils désiraient, quelque chose de grand, de beau, de respectable, comme toute la famille l'avait fait avant toi. Seule ta sœur semblait être de ton côté, mais jamais devant eux, toujours dans le secret de sa chambre ou de la tienne, toujours dans les lettres, les sms envoyés.

Non pas que tu n'as pas pris de plaisir dans ton éducation, non, au contraire. Tu n'as juste jamais fait tes propres choix, et jusqu'ici, ça ne t'a jamais dérangé. Tu t'es juste laissé porter, par tous les évènements du monde sorcier, par tous les évènements du monde moldu. Tu as juste laissé faire, sans prendre parti, sans demander plus, sans essayer davantage à te rebeller.

T'avais quinze ans, quand t'as commencé la rébellion silencieuse, les choses qui étaient faites pour que tu aies l'impression d'être vivant, et c'était si grisant, et t'avais presque envie de te faire chopper, juste pour détruire l'image parfaite que tes parents voulaient montrer. T'avais seize ans quand t'as commencé à fumer, à sortir pendant les vacances, à faire le mur : mais jamais, jamais ils ne se sont inquiétés- énervés de ton absence, peut-être ne l'ont-ils jamais remarquée, surtout. Et t'avais l'impression de vivre deux vies différentes : celle de l'école, et celle des rues humides et noires, où tu te laissais porter par les inconnus, tirer vers des endroits que tu n'avais jamais vu.

Et te voilà six ans plus tard, santé niquée, diplôme en main, à restaurer celle des autres. Un peu ironique, comme vie. Non pas que t'y prends pas plaisir, que t'en es pas fier non plus... c'est juste que, tu te laisses porter, tu te laisses aller.

Tu vis, sans vraiment profiter de ce que pourrait t'offrir la vie. 。01.01.2010 : naissance
。31.07.2021 : lettre de Poudlard, première année
。30.06.2028 : fin des études secondaires
。30.06.2031 : fin DEMA
。15.08.2031 : début de carrière en tant que médicomage dans le service de pathologie des sortilèges

。 t'as une mémoire photographique, c'est l'une des choses que tu préfères le plus chez toi 。 tu dessines très bien, c'est une passion pas très utile, mais plutôt reposante 。 t'as le cœur qui palpite souvent trop fort 。 t'es un peu un junkie de l'adrénaline malgré tout 。 tes acouphènes peuvent te donner la nausée 。 t'as jamais embrassé personne sur la bouche 。 et pourtant t'as déjà utilisé tes talents pour le dessin pour pécho 。 ça fonctionne bien 。 comme tout fils d'une famille trop riche, tu sais jouer du piano 。 et de la guitare, mais c'était ton choix et pas le leur 。 ça aussi, ça aide à pécho, quand même 。 la clope est une drogue dont tu ne peux te passer 。 le café aussi, mais t'essaies de réduire, paraît que c'est pas bon pour ton cœur qui palpite trop fort 。 la tachycardie, c'est pas la chose que tu préfères chez toi 。 mais vaut mieux peut-être ça que plus le voir battre du tout 。 et oui, tu sais que c'est mauvais pour la santé, tu fais les études pour, tu sais 。 t'es un peu un romantique dans l'âme malgré toi 。 c'est la cause de tous ces romans à l'eau de rose que tu lis, franchement, qu'elle idée de croire aux princes charmants et aux princesses parfaites 。 t'y crois pas 。 un peu quand même, t'essaies juste de te convaincre que non 。 dépendant qui te parle, tu préfères qu'on t'appelle Kai, qu'on t'appelle Zack, ou qu'on t'appelle pas 。 t'es un bourreau du travail, vraiment 。 tu portes des lunettes quand t'as les yeux qui fatiguent trop 。

avatar 。 Mabuchi Kou, Ao Haru Ride
irl 。 Kim Woosung (solo + The Rose)

Spoiler:

edit j'ai réussi à caler les paroles de la belle et la bête dans mon histoire, donc j'suis un peu joie