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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(end) when i see you again ❧ hysteria
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(end) when i see you again ❧ hysteria Mer 19 Jan - 19:00

We've come a long way from where we began
Oh, I'll tell you all about it when I see you again
W
HEN I
SEE YOU
AGAIN
Le réveil a été doux amer ce matin-là. Le soleil pour caresser sa peau nue, le souvenir d’une nuit passionnelle encore vif dans son esprit et… un lit terriblement vide et triste. Pas d’Hysteria. Envolé, échappé. Aaron s’était alors redressé vivement dans son lit, surpris. Déçu aussi. Agacé un peu. Pas l’habitude d’être planté ainsi.

Il avait grogné, ronchonné. Broyé un instant du noir en rangeant ses affaires éparpillées. Puis il était resté perplexe face à cette écharpe qui ne lui disait rien. Mais dont l’odeur… aaaah, aucun doute, c’était bien celle du brun. Et ce n’était qu’à ce moment-là, en prenant son pineaple, que le message s’était affiché sous ses yeux. Et que cela avait légèrement améliorer son humeur.

Et par convenance, peut-être par légère rancune aussi, il avait tapoté une rapide réponse sur son écran. Sobre. Efficace.

« viens le soir, je travaille pas l’aprem (javais prévu autre chose, un rdv à l’hotel jcroi) »

Satisfait. (et peut-être un poil impatient d’être dimanche)

~~~~

A y repenser à présent, en remettant toutes les choses à plat, les unes après les autres, il se rend désormais compte à quel point tout cela s’est passé si vite. Sans aucune cohérence. Et quelque chose le dérange, sans qu’il ne parvienne à mettre le doigt dessus.

Ont-ils fait les choses à l’envers ? Non, ce n’est pas la première fois qu’il brule ainsi les étapes. Qu’une rencontre se termine en aventure d’un soir. Mais est-ce justement une aventure d’un soir ? Il ne sait rien d’Hysteria. De son passé, de ses envies, de ses désirs. Et lui alors, que veut-il ? Qu’attend-il ? Le revoir de toute évidence. Mais pourquoi ? Pour sa belle gueule ? Pour l’attraction physique qu’ils ressentent ? Pour cette terrible façon qu’ils ont à entrer dans la provocation de l’autre ?  De ça, Aaron est certain, il aime le jeu qui s’est instauré entre eux. Le défi, le challenge. Il y a cette électricité dans l’air qui fait palpiter quelque chose chez lui. Et il en a besoin de plus.

Mais il y a ce doute. Ce doute ambiant, cette petite voix qui lui dit qu’avec Hysteria, ça ne peut pas être si simple. Trop de questions sans réponse. Et l’impression de ne pas avoir la légitimité de les poser.

Merde, il se sent con à se torturer ainsi à l’esprit. Et surtout à être celui qui attend que la porte s’ouvre pour le voir apparaître. Il a beau passer de table en table, lancer des sourires chaleureux aux divers clients, prendre les commandes les unes après les autres, il ne peut s’empêcher de penser qu’il va se faire avoir… Et que l’autre ne viendra pas.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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(end) when i see you again ❧ hysteria Mer 19 Jan - 23:44
When I see you
a g a i n


T'as vraiment du mal à le chasser de tes pensées.
Et ça t'énerve. Peut-être parce que tu te sens dépendant de la passion véhiculée par votre échange d'hier.

Les doigts sur l'arête de ton nez, tu écopes de multiples reproches au sein de ton équipe quand, pendant l'entraînement tu ne sembles pas tenir le balai correctement.
Concentration en-dessous du zero pointé.

..peu importe si aujourd'hui ou demain tu ne parviens pas à te donner à fond dans ton jeu, il semblerait qu'un petit démon rouge vienne te taquiner les entrailles à chaque fois qu'une personne peut ressembler de près comme de loin à Aaron.

Foutue attirance.
Tu grimaces.
tu serres les dents.
puis tu te prends un cognard de plein fouet.

Descente vertigineuse de laquelle tu parviens à te rattraper... sonné.

- C'est quoi ce JEU espèce de déchet !?

La colère t'irradie, déjà parce que tu avais perdu l'un de tes meilleurs élements ; aussi pour la triste raison de son remplacement par un nouveau aux talents instables.
Et de cette ire dont tu n'as fait montre qu'à tes plus proches ou à ta team, tu demandes à l'entraineur un temps mort.

Besoin de souffler.

[...]
Les heures s'effilent, et le destin te rapproche du jour fatidique.

Et ce sont dans ces moments là que tu cherches à comprendre une telle docilité sur tes impératifs. Pourquoi ne pas être allé le voir plus tôt ?

Mu par le désir de le surprendre, tu te mets sur ton plus beau 31, et tu coupes à votre rendez-vous en te rendant à la Wyverne un jour plus tôt.
A une heure assez tardive. Le regard fixe sur la porte d'entrée qui ne cesse de grincer sous l'afflux des allées et venues des clients.

Un pas devant l'autre, tu amorces un geste en direction de la poignée quand on t'aborde dans la rue.
Pour un autographe.
Oh.
Ce n'est peut-être pas le bon moment pour vous voir. Si des fans sont dans les alentours, il est de meilleur ton que tu ne traînes pas trop près du feu qui brûle : à savoir Aaron.
[...]

Le lendemain, 23h57

La porte siffle, annonciatrice de ta silhouette impératrice. Le port altier, le regard mutin, vos regards s'enlacent directement, comme happé l'un par l'autre.
Comme par magie.
ou sorcellerie, dira-t-on.

Tu te glisses au premier siège de comptoir et sans gêne aucune, t'accoudes et poses ton menton contre le dos de ta dextre.

Tes orbes dorés, à la pupille contractée, ne relâchant plus ta proie.

Et lorsqu'il traîne dans les parages et que tu le sais capable de t'entendre, tu fais ce que tu sais faire de mieux Hyste.
Tu attaques.

- Alors cette après-midi ? C'était comment avec ton rendez-vous galant ?



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(end) when i see you again ❧ hysteria Jeu 20 Jan - 12:18

We've come a long way from where we began
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HEN I
SEE YOU
AGAIN
Bien sûr il fallait qu’il arrive si tard. Bien sûr, il fallait qu’il affiche cet air si sûr de lui. Aaron a autant envie de le foutre à la porte que de se précipiter au comptoir pour le rejoindre. Quel enfoiré. Mais n’aurait-il pas pu s’en douter ? Qu’Hysteria ferait en sorte de garder les cartes en main ? Et puis après tout… il est venu. C'est presque comme si une bataille venait d’être gagnée, presque.

Alors il garde la face, continue à assurer son service comme si de rien n’était, se retient de fixer son regard sur lui. Et quand il se rapproche, entendre sa voix rajoute de l’électricité dans l’air. Il grince des dents. Non mais vraiment, quel enfoiré. Et le pire, c’est qu’il aime ça.

« Ca n’avait rien de galant. Mais c’était agréable, très agréable. Et fatigant aussi. J’ai hâte de pouvoir rentrer chez moi et me reposer. »

Il est passé derrière le comptoir, les avant-bras appuyés sur celui-ci, buste penché en avant, refermant lentement la distance entre eux. Les yeux qui s’accrochent aux siens, sourire carnassier.

« Et ça tombe bien, mon service se termine dans… » regard en direction de l’horloge « oh, dans 2 minutes, parfait. »

Et il s’écarte. Sonne la cloche qui annonce la fermeture imminente de la Wiverne. Puis revient doucement vers le dernier client de la soirée.

« Désolé monsieur, du coup on ne sert plus. »

Avant de disparaître dans les cuisines. Il l’a attendu toute la soirée (et ça le tue de se l’avouer), alors à lui de patienter désormais. C’est de bonne guerre, non ? Pour une fois, Aaron ne voit inconvénient d’aller aider son collègue à faire la plonge. L’idée que l’autre est désormais en train de poireauter seul au comptoir le fait même jubiler. Mais sera-t-il toujours là quand il y retournera ? Tout dépendra de son attachement à sa fameuse écharpe…

Oh putain.

L’écharpe.

Ca lui revient que maintenant. Le prétexte un peu bidon pour qu’Hysteria revienne. Et il n’avait que ça à penser. Mais il a quand même réussi à la laisser chez lui. Quel con. Mais quel con. Comme s'il avait besoin de ça pour ne pas déjà passer pour un imbécile...

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(end) when i see you again ❧ hysteria Sam 22 Jan - 12:50
When I see you
a g a i n


Tu vois à l'expression de son visage une forme d'ambiguité.
Il se cache.
Se dissimule de toi, tel l'occlumens.

La fierté sans doute. Ton sourire s'effile avec douceur, tes yeux dorés brillent face au challenge de faire comme ci, alors que c'est comme ça.

Et quand il ouvre la bouche, tu te rends compte qu'il n'aurait pas dû. Que ton sourire s'est figé, que ton regard s'affine pour devenir assassin.
mortifère sensation que de se sentir trahi de cette façon.

Pourtant rien ne vous relie, à l'exception de cette écharpe en
toile fine et la fusion éphemère de vos corps en effervescence.

L'arrogance t'envahit avec orgueil.
Puis, l'adversaire continue son jeu.
Comme s'il était possible de te clouer le bec et de te chasser.

Tu le laisses faires sans bouger d'un iota, trop accaparé par l'idée de lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais il semblerait que le faux rouquin daigne continuer le renvoi de balles.
Sale petit con.
Tu te mords la lèvre.

Et quand il s'éloigne, tu le suis du regard.
Le dernier client prend congé, fait grincer la porte dans un dernier souffle, tu l'espères.

Où est-ce qu'il est allé et que fait-il ? Tu entends encore du bruit et tu ne vous imagines pas seuls.
Les dents grincées, tu te redresses et cherches l'endroit d'où peut provenir le son. Quand tu le trouves, tu tentes un morceau que tu adores ; après tout, il n'y a plus personne et en vérité, t'es plutôt intouchable comme personnalité.

Les riches l'ont toujours été.

Tu aimerais faire quelque chose pour l'appâter mais l'idée qu'il y ait quelqu'un d'autre te bloque sévère. Tu te repasses une main sur le visage et les cheveux en soupirant.


Et puis merde, il te fait chier. T'es obligé de l'attendre. Il n'est quand même pas parti. Si ? non.
Il a pas le droit de te planter. Car s'il le fait, il entendra parler de toi. Pour noyer l'irritation qui te gagne, tu te sers une bouteille derrière au comptoir pour la vider.

Tes mains glissant au pineapple pour lui adresse un message que  tu veux discret :

- Mon écharpe.
T'es sérieux ?

T'es vraiment à deux doigts de l'insulter.


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(end) when i see you again ❧ hysteria Sam 22 Jan - 16:08

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HEN I
SEE YOU
AGAIN
La tentation est grande de repasser la porte qui les sépare. Et chaque seconde semble se transformer en longue minute. A l'instar des longues minutes qu’il a passé à attendre que sa démarche altière daigne franchir l’entrée de la Wiverne. Quoi, il aurait fallu peut-être qu’il lui fasse une révérence aussi ? Non merci. Sa majesté sera bien contrainte de faire comme le commun des mortels et apprendre que tout ne peut pas être si facilement acquis… Alors même qu’Aaron est parfaitement conscient qu’il est déjà bien trop emmêlé dans les filets de ce satané match witcher. Tout ça, ce n'est finalement que de la poudre aux yeux. De quoi se rassurer et de flatter son égo fragilisé. Mais aussi de raviver les braises d’un feu qu’il n’est pas question de laisser mourir aussi tôt… Il veut encore jouer avec les flammes de leur danse endiablée.

Il n’imagine même pas que le message qu’il vient de recevoir et qui lui fait sortir son pineaple de sa poche puisse être de lui, il était à espérer plutôt que cela lui offre une distraction bienvenue pour ne pas céder trop rapidement et retourner à ses côtés. Mais c’est bien son nom qui s’affiche. Et Aaron se pince la lèvre. Satanée écharpe.

Mais le reste le fait sourire.

Et il laisse écouler juste encore quelques minutes. Puis craque. Apparaît à la porte qui l’a dissimulé jusque-là. Ne se soucie guère de laisser son collègue finir seul à nettoyer la cuisine. Il pourra toujours prétexter être occupé ailleurs. Car c’est bien le cas après tout.

Il s’appuie contre le chambranle de la porte, croise les bras. Et observe Hysteria qui s’est apparemment accordé le droit de se servir directement à la source. Le petit prince aurait-il été contrarié ne pas s’être fait servir ? Mais cette arrogance à s’accorder lui-même le précieux alcool allonge son sourire.

« Ah j’vois qu’on se fait plaisir, mais je t’en prie, fais comme chez toi. »

Et il s’écarte, attrape le premier verre qui se trouve à proximité puis passe de l’autre côté. Et si pour une fois, c’est lui qu’on servait ? Il se glisse sur l’un des tabourets, juste en face du brun.

« Tu m’oublies pas s’il te plaît. »

Double sens qu'il pourrait laisser planer mais qu'il efface avec un signe de tête en direction de son verre tristement vide. Et un sourire mutin toujours pendu aux lèvres. Il s’accoude et prend le temps de détailler chaque trait de son visage. Est-il contrarié ? Vexé ? Seulement venu pour son écharpe ?

« J’ai cru que tu viendrais pas. »

Et ça lui brûle la langue de lui demander pourquoi il est venu si tard. Juste cette fierté qui l’empêche à trop d’honnêteté.

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(end) when i see you again ❧ hysteria Dim 23 Jan - 0:01
When I see you
a g a i n


L'attente est presque interminable.
Les yeux fixés sur le portable. Visage à l'expression implacable.. et la lueur dansante du doute dans le regard.
D'un autre côté, s'il revient, c'est assurément l'une des personnes qui se perd le plus dans le jeu.
et tu aimes autant ça que tu le crains.

Jouer avec le feu... c'est aussi excitant que dangereux, isn't it ?

Ton ouïe t'informe son retour, petit coup d'oeil rapide vers la silhouette du grand garnement, tandis que tu demeures derrière le comptoir, dans l'attente potentielle qu'il te dispute ou te vire. ..et tel un enfant, tu te laisserais guider vers l'extérieur, en t'amusant de le charier.

Au lieu de quoi, il entre complètement dans ton jeu.
Encore une fois.
Un renard.

et toi le loup.

- Je te remercie de m'y autoriser, ironises-tu, avant que tu ne le vois quémander son verre, objet que tu regardes avec une telle condescendance que c'est à croire que tu vas tout détruire.

- Comme tu as oublié de me rendre mon écharpe ?

Car tu ne la vois nulle part.
Est-elle dans un potentiel casier ? Dissimulée derrière une cape d'invisibilité ?

Tu tiques.
Puis tu sers. Pas comme un manche, mais pas comme un pro non plus. ...
tu le remplis (le verre) à rabord.
Le sourcil arqué, sourire imperceptible glissé aux lèvres, tu plonges tes yeux d'or dans les siens.

- Tenez messire.

Sa remarque sur le temps que tu as mis à venir attise ta curiosité. Etait-il dans l'attente de te voir ou n'aime-t-il juste pas désirer quelqu'un durant de longues heures ?

- Mais je suis là.

Tu lui dis ça sans le lâcher des yeux et tu enfiles ton propre verre cul sec, avant de t'essuyer la bouche... le regard toujours arrimé au sien.

- Tu aurais fini par ne plus me contacter si je n'étais pas venu ? Tu m'aurais boudé ?

Tu t'accoudes au bar, mutin et ton visage se rapproche indubitablement du sien.

- Tel un enfant, délaissé.

Immortel provocateur.

- Mais je suis là, et ce n'est pas pour mon écharpe 'Ron. ... ou devrai-je dire roukmoute.

Et là, une fois n'est pas coutume, tu lui adresses ton sourire le plus doux et enfantin qui soit, parce que même si tes propos peuvent se montrer odieux, les émotions qu'il suscitent en cet instant ne sont qu'amusement et tendresse.


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(end) when i see you again ❧ hysteria Dim 23 Jan - 14:23

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SEE YOU
AGAIN
Ce n’est pas qu’il a oublié l’écharpe, c’est plutôt que son esprit était trop occupé ailleurs pour qu’il se rappelle de devoir la prendre (nuance). Et qu’elle trône ainsi toujours fièrement sur le dossier de son canapé. Vestige d’une nuit qui lui paraîtrait presque appartenir à une autre vie. Mais Aaron n’a aucun problème à l’idée de devoir lui rendre, sauf qu’il n’est pas question de passer pour le mec désespéré à utiliser le plus idiot des prétextes pour réussir à le ramener chez lui. Le jeu est plus subtil que ça. Et il fait tout son possible pour continuer à s’y accrocher.

« C’est bien aimable.
Pour le verre et l’honneur de ta présence.
»

Sarcasme par sarcasme. Et ses yeux passent de ce verre beaucoup trop plein, à celui désormais beaucoup trop vide d’Hysteria. C’est… qu’il avait soif. Mais Aaron ne préfère pas toucher au sien. Pas encore. Il n’est pas là pour l’alcool (encore un prétexte).Il se sent trop comme un funambule prêt à vaciller, alors autant garder ses pensées les plus claires possibles.

Oh oui, si prêt à vaciller alors que l’autre est désormais si proche, à lui tendre les bras pour qu’il se jette dans le vide. A se moquer de lui, à le prendre pour un gamin gâté, à le…

roukmoute.

Quoi ?

Et Aaron cligne des yeux. Il a bien entendu ? Il vient vraiment de dire ça ?? Il est pas…sérieux ?! Oh qu’il a bien fait d’oublier l’écharpe. Il l’aurait étranglé avec s’il l’avait eu sous la main.

Sa main se lève alors vers ce visage arrogant pour enserrer doucement entre ses doigts l’arrête de sa mâchoire, son menton, y serrer plus fermement sa prise et le forcer à fermer encore plus la distance entre eux.

« Vas-y, dis-moi pourquoi t’es là alors, ça m’intéresse. Mais réfléchis bien à ta réponse…. j’pourrais vraiment me mettre à bouder et ce serait dommage que ce soit toi qui finisse par être… "délaissé". »

Seulement quelques centimètres les séparent. Quelques tous petits centimètres. Si près qu’il peut désormais sentir cette odeur qui lui semble désormais… familière. Son odeur. Celle avec laquelle il s’est réveillé dans ce lit trop vide. Celle qu’il a retrouvé dans cette écharpe qu’il pourrait presque avoir envie de brûler par pure provocation.

Et c’est instinctif. Sa poigne qui se resserre encore plus, ses lèvres qui effleurent les siennes, l’odeur de l’alcool qui vient lui chatouiller les narines. Sans se soucier une seule seconde de ce qui les entoure, du lieu dans lequel ils se trouvent. Il y a juste lui. Juste lui et sa belle grande gueule.

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(end) when i see you again ❧ hysteria Dim 23 Jan - 23:17
When I see you
a g a i n


T'admires, Hyste, le changement de son expression par le mouvement de ses traits, imperceptibles mais assez présents pour t'amuser.
Tu penches la tête légèrement, affichant toujours cette mine chaleureuse. ..

surpris par sa prise, après.
Mais tu laisses faire ;
t'observes.

La boule au ventre à l'idée qu'on te voit comme ça aussi proche d'un autre. d'un homme.
Et la boule au ventre parce que tu crèves d'envie de l'embrasser et de coucher avec lui, ici et maintenant sur ce damné comptoir.

Alors, t'es obligé de contenir tes instincts,
tu canes à l'intérieur de toi.

Et tu deviens subitement sérieux. Jusqu'aux propos qu'il déverse non loin des tiens. Dis-moi pourquoi.
Toi, dis-moi plutôt pourquoi tu existes devant moi.
Qui te teste en ce moment précis ? certainement pas dieu.

L'iris glisse (trop) naturellement sur ses lèvres, tandis que tu humes ta propre effluve d'alcool.

En vérité, tu pourrais lui répondre tout un tas de choses. Tu pourrais lui mentir et continuer ce jeu. Mais c'est plus fort que toi : la passion du moment te dévore de l'intérieur, tellement que tu ne sais plus sourire.

La langue sortie pour lui lécher sa lèvre supérieure.
T'électrise à un point que tu te sens paralysé par le plaisir engendré.

Tu poses les serres de ta main droite sur l'autre coté du comptoir pour t'y accrocher et tu lui arraches ce qui te revient de droit, ce fucking baiser qui te rend fou, ne faisant pas attention à l'extérieur, et ni réellement à l'intérieur, au vu de comment tu l'attaques avec force, de comment tu l'embrasses avec une virulence telle que tu ne t'écoutes pas ; tu ne t'entends pas.
Pourquoi tu as l'impression de ne respirer que lorsque tu colles ta bouche à la sienne, ou quand tu le touches à la nuque, possessif et presque agressif d'une envie instinctive.

Tu pourrais presque monter le comptoir tellement tu veux te lier à lui, mais le bruit de casserole au loin tire la sonnette d'alarme et réveille en toi la stupeur, l'effroi, baiser que tu stoppes net en regardant les paupières écarquillées la source du déplaisir...

Il y a quelqu'un ?
Pourquoi il y a quelqu'un.

- On est pas seuls ?

Tu es tellement déçu, déçu de ne pas te faire consumer par le feu, et plutôt par la peur d'être vu, que tu te passes une main dans les cheveux, et que tu te mets à réflechir.
Pas longtemps cela-dit.

- Je peux pas.. devant les autres. .. tu veux venir chez mon ami .. ?

Tu te sens obligé d'ajouter :

- Il est pas là.

Mais tu sens que quelque chose va coincer, tu le sens au plus profond de toi.


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(end) when i see you again ❧ hysteria Lun 24 Jan - 13:43

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SEE YOU
AGAIN
Parfois, la plus délicieuse des réponses réside dans le silence. Dans ce silence qui règne subitement entre eux alors que leurs respirations s’entremêlent. Et le contact qui se crée. Sa langue qui électrise tout son corps qu’il en oublie ce qu’il lui a demandé. Il s’en fiche pas mal maintenant. La seule chose qui l’intéresse, c’est cette proximité, cette chaleur. Et ce baiser qu’il lui arrache. Avide et brutal. Comme un assoiffé.

Et il grogne contre ses lèvres. Glissent ses deux mains sur son visage. Ils s’attirent l’un contre l’autre dans une étreinte fébrile qui lui fait perdre tous ses repères. C’est à peine s’il se souvient être dans ce bar, son lieu de travail. Il en a même carrément rien à foutre car il n’a de compte à rendre à personne. Il veut simplement Hysteria. Il n’y a que ça. Le reste n’a pas d’importance. Ca a toujours été ainsi, ses propres désirs avant ceux des autres.

Mais l’échange est trop court. Il a à peine eu le temps de s’imprégner de ses lips qu’elles lui sont retirées. Encore un jeu de sa part ? Une nouvelle provocation dans leur danse infernale ? Car il n’a pas attendu le bruit derrière lui, parce que ça fait longtemps qu’il ne fait plus attention à ce qu’on entend depuis la cuisine. Et il réalise avec un temps d’arrêt que c’est pourtant ça qui justifie qu’on lui ait retiré l’objet de son désir.

« Euh… Bah, ouai, y a mon collègue dans la cuisine. Qui finit de ranger. »

Il ne comprend pas bien. Ses sourcils se froncent. Qu’est-ce que sa présence peut bien faire ? Il n’est même pas dans la même foutue pièce. Mais… ah. C’est donc ça. Ne pas prendre le risque d’être vu. Alors quoi… c’est comme la dernière fois c’est ça ? Quand il a déguerpi sans prévenir ? Merde, mais… pourquoi ? Et ça le tend. Il réfléchit un instant, observe Hysteria, cherche des réponses dans son regard. Et il ne sait pas quoi faire de cette proposition. Il hésite. Avant de réaliser.

« Attends… t’as peur qu’il nous balance c’est ça ? »

Aux médias ? Aux journalistes ? Sur les réseaux sociaux ? Parce que c’est une célébrité et qu’il a une réputation à préserver ? A cause de sa rupture récente avec Crystal ? C’est ça ?? Ca se bouscule dans son esprit.

« Mais t’inquiète, il dira rien. Il s’en fout. Et puis, on a pas à raconter des trucs sur nos clients. Ok c’est la Wiverne, mais on quand même un peu professionnel. Et t’es plus avec ta meuf nan ? Votre rupture elle est si récente que ça ou quoi ? ‘Fin, j’vois pas en quoi ça pose problème. »

Et il y a juste cette petite voix qui lui susurre diaboliquement à l’oreille qu’il n’est pas assez bien pour quelqu’un comme lui. Un né-moldu, un serveur, un sorcier sans talent… Et que personne ne voudrait être vu avec une personne aussi médiocre que lui.

MADE BY @ICE AND FIRE.
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(end) when i see you again ❧ hysteria Dim 30 Jan - 16:50
When I see you
a g a i n



Ton faciès se change, le voile de la deception te gagne davantage. Mais il ne s'agit pas non plus d'être emmerdé bien longtemps par la situation avec ta proposition.

Tu le vois s'éterniser sur une réflexion. T'aimerais être comme Vanitas à ce moment précis pour lire ses pensées.. mais tu n'es pas certain qu'Aaron apprécie aussi que tu t'introduises dans son esprit.

Et lorsqu'il semble (enfin) comprendre la situation, tu penches la tête sur le côté, sourire sardonique en coin.
Les questions du brun-rouquin fusent,
elles t'amusent... et te dérangent à la fois.

Car elles soulèvent une part de vérité, que tu ne sembles pas vouloir affronter.

Ils s'en foutent, n'est-ce pas ?
Pourquoi ils te jugeraient sur le sexe de tes conquêtes ou de tes compagne.ons.

Mais c'est pas que ça..

Puis, t'as pas envie de te prendre la tête là.
Tu contournes le comptoir pour le retrouver, et après un coup d'oeil vers les cuisines, t'es bloqué.
Putain.

- Viens... Je t'y amène directement, que tu lui dis, ta main sur son épaule, prêt à transplaner avec lui.

D'une voix plus basse, ton regard s'arrime aux siens, et sérieux, tu lâches :

- Je veux apprendre à te connaître. ..

Le visage un poil plus détendu, tu surenchéris d'une voix plus amusée :

- Ton corps aussi, évidemment. Ca m'a pas suffi la dernière fois, j'annonce.

Après un coup d'oeil sur l'enveloppe charnelle de ton amant, tu lui adresses un petit sourire malicieux. Et tu espères sincèrement qu'il accepte. ..parce que, tu étais vraiment prêt à t'ouvrir à lui, et à lui donner une explication sensée sur toute cette affaire.




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(end) when i see you again ❧ hysteria Mar 1 Fév - 13:15

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AGAIN
C’est comme une danse hypnotisante qu’Hysteria entreprend. Un charme qu’il essaie de lancer pour arriver à ses fins. Un piège qui se referme petit à petit sur Aaron. Pourquoi il a l’impression d’être entre les griffes d’un prédateur ? Et qu’il ne le lui laisse plus véritablement le choix ?

Alors quoi ? Il est contraint de subir son désir et d’écouter simplement son entrejambe ? Incapable de prendre une décision raisonnée à partir du moment où le brun pose son regard sur lui ? C’est insensé. Certes, Aaron n’a jamais rien eu d’un génie. Mais est-ce à dire qu’il doit se contenter d’être un crétin écervelé obligé d’acquiescer ?

Ca l’agace. Ca l’agace profondément. Ca l’agace encore plus quand un frisson parcoure son corps au contact de la main d’Hysteria sur son épaule. Et ça finit de le rendre dingue quand il le provoque avec seulement quelques mots.

« Et ça t’arrive parfois de répondre aux putains de questions qu’on te pose ? »

La gorge serrée. La voix blanche. Alors qu’il y a ce cri au creux de son ventre qui lui dit d’attraper le corps de l’autre, de le serrer contre le sien, et de partir loin d’ici pour assouvir sa faim de lui. Mais il résiste, encore un tant soit peu, parce que son orgueil lui murmure que ça ne doit pas se passer comme ça. Pas aussi facilement.

« Et la première chose que tu devrais savoir sur moi c’est que j’kiffe pas trop quand on me donne des ordres. »

Et il lui attrape le poignet, écarte sa main de lui, lui attrape l’autre. Et l’oblige à reculer. Un pas. Deux pas. Pour y rencontrer la porte de la cuisine. Seul rempart entre lui et ce collègue qu’Hysteria semble à tout prix vouloir éviter sans qu’il ne comprenne pourquoi.

Une main qui se glisse contre sa hanche, l’autre sur l’arrête de sa mâchoire. Les yeux qui ne lâchent pas les siens. Son visage qui s’approche. Et ses lèvres qui s’entrouvrent…

« Hé ! »

Sa voix transperce l’air.

« T’as fini dans les cuisines ? J’aurais bien besoin d’un coup de main par ici ! »

Tenter le Diable. Et se brûler les ailes s’il faut.

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(end) when i see you again ❧ hysteria Mar 1 Fév - 17:30
When I see you
a g a i n



Sa première remarque te bloque nette à ton entreprise.
Tu te raidis au contact de ses mots, bruts,
presque vulgaires, et tu le fixes dans l'imcompréhension la plus totale, encore embué du désir qu'il t'évoque.
Qu'il suscite en toi. encore.
toujours.

Le reste des propos met un terme au jeu. Enfin, c'est comme ça que tu le comprends de prime abord, en dépit de la lueur d'espoir qu'il l'entretienne.. à sa manière.
Vous êtes comme deux coqs à tenter d'avoir l'ascendant sur l'autre, c'est donc normal qu'à un moment l'un bute contre l'autre.

Et le rouqumoute décide de t'acculer, de but en blanc, sans te prévenir.
En fait,
il te provoque de front,
il te confronte,
il t'affronte.

Quand bien même la position d'être à sa merci n'avait rien de dérangeant ; au contraire t'y voyais là un semblant d'excitation dans tout ça, tu sens les tréfonds courroucés de ton orgueil resurgir de tes trippes. Et ton visage se rembrunir totalement.

Le regard fixe,
les lèvres résolument closes,
quand il l'ouvre pour te confronter à la réalité.

Ton menton se lève pour se subtiliser à sa prise et tu le repousses froidement :

- T'es chié quand même.

Tu le sais, que partir dans quelques explications ne ferait que niquer votre jeu. Car le sujet était sérieux à tes yeux. Tu peux pas faire semblant non plus trop longtemps.

Et cette manière de t'acculer.
Une tête sort de l'entrebâillement de la porte de la cuisine et ton regard croise celui de l'inconnu. Tu ne lui offres aucune chaleur dans tes yeux d'or, et tu prends la parole plus vite que ton vis-à-vis histoire de l'empêcher d'en rajouter une couche.

- Vous pouvez nous laisser seuls ?

T'es toujours du genre à jouer les baratineurs, les belles gueules et les bien-pensants Hyste mais une fois n'est pas coutume, t'es contrarié.

Peut-être parce que Aaron n'est pas qu'un flirt d'un soir et que l'engagement de le revoir semble déjà te coûter. Pourtant,
tout devrait rouler avec toi. Et qu'on te tienne tête comme ça, c'est ... si différent de Crystal.

Le gonze semble chercher l'aval dans le regard de son collègue et décide de prendre congé.
Et ça t'arrange grandement.
Parce qu'une fois que vous êtes seuls (vraiment seuls?), tu enfonces tes mains dans les poches de ton long manteau noir de sugar daddy, tu t'éloignes de lui pour essayer de donner un contenu digne de son contexte, c'est à dire loin d'une porte de cuisine de restaurant.
Au centre, près du bar c'est déjà mieux.

- Je vais te répondre. Même si je kiffe pas trop quand on m'accule contre un mur.

Petit renvoi de balle, mais rien de bien méchant. Tu le regardes plus et tu fais en sorte que ta voix porte assez loin pour bien te faire entendre.

- J'ai quitté Crystal, donc mon ex, il y a deux mois de cela. Ca faisait dix ans de vie commune, et on s'est séparé parce que j'ai arrête de l'aimer.

Et toi, pauvre de toi, ca te coûte encore de l'avoir fait souffrir.
T'es vraiment qu'un foutu sentimental de merde, Hyste.

- ... Donc, oui, je ne veux pas qu'on me voit avec toi. Que ce soit toi ou un autre en vérité, c'est la même chose. Parce que ma rupture avec elle est encore trop fraîche pour que j'affiche aux yeux du monde que je cotoie quelqu'un d'autre. Ou même, que je m'amuse avec.

Tu aimerais forcément plus mais tu t'abstiens de lui dire. Tu te tournes vers lui, te frotte le menton pensivement et continue ton dialogue. Il voulait probablement pas ta vie mais t'as décidé de lui donner matière à ses questions et tes réponses.

- Et ça me dérange ... qu'on me voit avec un mec. ... parce que, guy, je suis censé être hétéro d'accord ? Je n'ai jamais eu que des rapports avec des femmes, et un seul avec un garçon, expérience qui date d'il y a dix ans.

Et t'assumes rien du tout pour le moment.

- Alors, veux-tu bien attendre un moment avant que je ne révèle aux paparazzis dehors que je suis un pauvre type en manque qui fait du flirting avec un plan witcher ? Parce que...je suis bien des choses, mais pas un connard. Je tiens encore à Crystal, et je ne désire pas la faire souffrir en apprenant dans la gazette que je fais déjà ma vie sans elle.. alors qu'elle m'aime encore.

... tu serais pas étonné qu'il trouve la situation un peu compliquée et qu'il ne daigne pas s'en préoccuper.
Tout de suite, le coup au moral est difficile à dissimuler, mais en très bon acteur, tu demeures très neutre et maître de toi-même.

- Je te demande juste de jouer le jeu le temps que je m'y habitue ... ?



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(end) when i see you again ❧ hysteria Sam 5 Fév - 19:40

We've come a long way from where we began
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HEN I
SEE YOU
AGAIN
Peut-être que s’il l’avait su, Aaron ne se serait pas permis d’aller aussi loin dans la provocation. Peut-être aurait-il été plus prudent, moins arrogant… Oui, peut-être. Mais Hysteria a ce quelque chose qui déclenche en lui ce besoin irrépressible de le pousser dans ses retranchements. Leur relation est née au sein même d’un défi alors comment faire autrement à présent ? Alors il continue, sans réfléchir… Et s’il finit par atteindre le point de non-retour, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même d’avoir été aveuglé par un orgueil sous-estimé.

Le point de non-retour. Justement. N’est-il pas en train de l’effleurer à l’instant précis ? Quand l’autre le repousse, lui offre un regard froid, que sa voix est glaçante. C’est à peine s’il remarque que son collègue s’est finalement pointé. Logique puisqu’il est celui qui l’a appelé. Il s’excusera plus tard auprès de lui pour la remarque désagréable du brun, acquiesce vaguement du visage pour lui dire que tout va bien et qu’il est en effet préférable qu’il retourne sur ses pas. Probablement qu’il aura aussi la finesse d’esprit de disparaître totalement des lieux.

Et maintenant qu’ils sont seuls, l’atmosphère pèse de tout son poids sur ses épaules. Et il attend, parce qu’il sent qu’il doit attendre, qu’il sent qu’il ne vaut mieux pas qu’il rajoute quoique ce soit. La situation est déjà assez tendue comme ça. Et en silence il écoute. Il écoute plus que ce qu’il n’espérait entendre. Et il réalise à quel point il était à dix mille lieux d’imaginer tout ça. Que derrière leur match witcher, sa célébrité et sa belle gueule, il y a une personne et une histoire. Et une complexité trop difficile à deviner, et certainement trop difficile à porter aussi.

Quand vient enfin la fin des confidences, il a l’impression de ne plus savoir où habiter. Il se sent con(fus). Et pas certain de savoir quelle attitude adopter. Finalement, il aurait bien besoin de ce verre servi plus tôt. Alors c’est ce qu’il fait, retourne près du comptoir et boit l’alcool d’une traite. Voilà de quoi éclaircir efficacement ses pensées...

« Et bah putain… »

Un soupir. Se retourne vers lui, observe un instant cet air fermé, impassible. Une statue de marbre. Dans la beauté et la froideur.

« Quand tu te décides à parler, t’y vas franco. »

Se serait-il passé de quelques vérités ? Probablement. Parce qu’il ne sait pas comment faire. Comment trouver les bons mots et la bonne réaction. En a-t-il seulement envie ? A ça même, il n’a pas la réponse. Mais il sait qu’il l’a cherché, qu’il est autant responsable qu’Hysteria de cette situation.

« J’avais pas capté que… que ça pouvait être aussi compliqué que ça. »

Et il remonte le fil. Croise les révélations avec ce qu’il pensait être de la situation. Se remémore leurs premiers échanges. Et leur nuit passée.

« Désolé de t’avoir forcé à déballer tout ça. Mais je t’avoue que là… tu me prends de court. Et j’fais pas dans la subtilité, j’suis pas assez malin pour ça. Du coup, j’ai besoin qu’on me dise les choses clairement, j’ai besoin de savoir ce que tu attends. Ce que je fous là, moi, dans tout ça ? Ca éviterait que ce genre de… "situation" se reproduise et que j’mette les pieds dans le plat. »

Il ne sait même pas la réponse qu’il aimerait entendre, celle qu’il lui permettrait d’y voir plus clair et d’être certain de savoir quoi faire. C’est égoïste de laisser le soin à Hysteria de décider tandis que lui se contentera de s’adapter dans un sens ou dans un autre. Mais c’est trop flou pour qu’il voit une issue différente.

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(end) when i see you again ❧ hysteria Lun 7 Fév - 22:19
When I see you
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Tu le regardes se diriger vers le bar sans bouger d'un iota le visage. Seuls tes orbes d'or suivent ses mouvements, ton esprit sur le qui-vive.
Tu redoutes sa réponse, et ça te frustre davantage d'être aux prises d'une dépendance non désirée.

Puis tu fixes en face de toi dans l'attente de ses propos.
à la vulgarité sensuelle. Quand ça sort de sa bouche, à chaque fois tu veux le toucher.

T'as compris aussi une autre chose : Aaron n'a rien de subtil. Il peut rentrer dans ton jeu et échanger du tac au tac mais lorsqu'il s'agit d'être sérieux, il est largué.

Bon à savoir.
Pour autant ça ne te dérange pas le moins du monde.

Clignements de cils.
Regard pensif.

Il voulait que tu lui prennes la main ?
Tu sais pas pourquoi, t'as presque l'impression qu'il cherche à te comprendre, malgré ces quelques jours d'existences dans votre vie respective.

Dans tous les cas, ton talon pivote à 90° pour le retrouver, et comme vous êtes de même taille, tu n'as ni besoin de lever la tête ni de la baisser pour le regarder droit dans les yeux. Tu t'avances et lui agrippes le flanc pour l'enlacer, glisser tes bras dans le creux de ses reins, tandis que ton sourire s'effile pour ne laisser plus que le spectre mutin de la malice.
Et cette fois-ci, tes lèvres tout près des siennes :

- Je te l'ai dit. Je veux apprendre à te connaître. .. en vérité je veux savoir qui tu es. Pour le moment tu pourrais t'appeler Mohamed que ce serait la même chose.

Et tu as bien assez parlé de toi.
Tu te détaches de lui, calme et lui laisse champs libre.
parce que t'es excité à chaque fois qu'il parle, qu'il se meut ou qu'il te regarde.
C'est ainsi.

- Tu veux bien transplaner avec moi ?.. ou tu as autre chose en tête ? Me dis pas que t'es fatigué papy roukmoute.



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(end) when i see you again ❧ hysteria Sam 12 Fév - 11:53

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Quand il se rapproche, chaque pas soulève une nouvelle interrogation. Parce qu’Aaron ne sait pas ce que l’autre attend et qu’il n’a aucun moyen d’anticiper ses paroles et ses gestes. C’est à peine s’ils se connaissent. Pourtant, il n’a suffi d’un rien pour que tout se complexifie bien plus que cela n’aurait dû l’être. Ni lui, ni Hysteria n’ont de compte à se rendre. Mais pourquoi ont-ils ont alors cette conversation ? Et c’est ce manque de contrôle qui trouble Aaron. Lâcher prise ? Et voir ce que leur réserve la suite ? Et prendre le risque d’y perdre quelque chose, sans savoir quoi…

Mais ces pensées se font muettes alors que finalement les mains d’Hysteria glissent autour de sa taille et que son visage est désormais si près du sien. Il y retrouve cette petite étincelle qui lui plaît tant, la simplicité de leurs premiers échanges qui ne s’embarrassaient pas de tant de questions. Mais la réponse du jeune homme lui fait finalement hausser un sourcil.

« J’crois que pourtant t’as déjà pu apprendre ce qu’il y a de plus intime chez moi. »

Sourire en coin. Qui dissimule une inquiétude. Celle de n’être qu’une belle coquille vide. Un physique attrayant pour dissimuler le rien. Combien de temps avant qu’Hysteria ne s’en rende compte ? Un monde les sépare. Un fossé plus profond que les abysses. Si ça a matché entre eux, c’est simplement pour sa belle gueule, Aaron ne se fait pas d’illusions. Un né-moldu, sorcier médiocre, serveur dans un bar douteux. Face au capitaine de Quidditch adulé. Il y a de quoi en rire. Ils ne sont qu’un plan witcher, qu’importe les bonnes intentions du brun. Mais pourquoi pas faire encore durer le plaisir tant que cela est encore possible.

« J’vais finir par croire que t’as une obsession pour les roux. »

Ses mains se tendent vers lui, attrapent ses avant-bras. Son front vient se coller contre le sien.

« Qui a dit que j’étais fatigué ? Et puis, de nous deux, c’est toi qui tiens moins la route. Tu t’es endormi bien vite la dernière fois… »

C’est tellement plus simple de reprendre leur joute verbale que de s’aventurer dans de tortueuses conversations. Il le sait maintenant, mieux vaut garder ses questions pour lui. Profiter tant qu’il le peut encore de leur jeu taquin. Profiter de leurs corps entrelacés.

« Allez princesse, emmène-moi dans ton palais. »

Minuit a sonné. Mais le charme peut bien durer jusqu’à l’aube.

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(end) when i see you again ❧ hysteria Ven 18 Fév - 17:28
When I see you
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L'expression qui habille ses traits,
te fait hisser un sourire imperceptible.
Tu aimes voir l'embarras chez lui, car il sait qu'il a forcé.
Mais tu sais aussi avoir cherché les embrouilles en le rejetant à chaque fois que vous vous embrassiez devant autrui.

Tu ne pensais pas réussir à le convaincre si facilement ; a-t-il songé à réflechir au problème ou alors il préfère ne pas réflechir du tout ?
Aaron.
T'as vraiment envie d'en savoir plus. Il dégage quelque chose de plus en plus puissant. Un air un peu simple, un regard fougueux, et une allure rebelle.

Tu baisses la tête un instant, le coeur qui s'emballe.

T'es bête. Calme-toi.
Juste, ça sert à rien d'espérer quoique ce soit.

Quand il se rapproche de toi, que vos fronts se touchent, tu meurs d'envie de l'embrasser encore.

- Toi, tout à l'heure, je cite " J’ai hâte de pouvoir rentrer chez moi et me reposer ". J'ai bonne mémoire, tu apprendras.

Menace revancharde et doucereuse...
tu retiens plus le négatif et le douloureux que l'inverse.

Tu mets pas de temps pour vous transplaner devant la demeure de Vanitas. Demeure dont une force magique empêche tout bonnement qu'on y tranplane à l'intérieur... et tu trouvais cela légitime.

- J'espère que tu es prêt à tenir le rythme cette nuit, roukmoute parce qu'on a le chateau pour nous tout seuls.  



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