Baguette magique ▬ vingt-six centimètre de bois de sureau clair, une épaisse élasticité. serpente en son cœur en plume d'augurey. le manche est taillé en de larges arabesques et un léger nœud de tissu noir enroule le pommeau.

Épouvantard ▬ un large loup au pelage sombre, aux pattes velues, aux griffes acérées, au regard argenté comme la lune.

Patronus ▬ un chat dont on peut deviner le poil noir malgré sa nature brillante.

Miroir de Risèd ▬ juste elle, fière de ce qu’elle est, entière, sans recherche ni vœux précis autre qu’être ce elle-même.

Amortentia ▬ l’odeur des biscuits aux beurre, d’un feu de cheminé et les teintes de la cire à bois.

Créature inspirante ▬ le sphinx, pour toutes les légendes moldues autour de l’animal et l’intelligence qu’on lui vante.

Animal de compagnie ▬ ((pyrrha)).
un phénix présent dans sa famille depuis plusieurs générations, à laquelle il a donné son emblème. sa mère en est pour l’instant la légitime propriétaire, et les deux êtres se détestent cordialement, mais un jour ça sera à elle de s’occuper de la bête.

Jour et nuit.
Un petit oiseau dotés de petites ailes, qui fuse dans le ciel comme une fusée. Un geai moqueur qui rit de tout son soûl et qui veut vivre à cent pour cent, parce que s'il s'arrête de courir, son cœur s'arrête aussi. Un geai moqueur dont les ailes sont trop petites pour le faire aller vite et qui ne veut pas s'alourdir de trop d'effort.
Alors, il se contente bêtement de vivre vite à travers les autres.

Grande enfant.
Une adulte que l'on veut accomplit mais qui pourtant cherche chaque jour un point de repère. Un autre adulte qui a réussi à devenir adulte. An adultier adult. Elle qui ne voit pas bien comment faire et qui pourtant fait. Grande sœur qui veut aider mais qui a peur de mal guider. Pas le choix.
Si elle ne fait pas, qui le fera à sa place ?

Titan ensommeillé.
Elle qui abat plus de travail que quiconque car elle veut prouver ses valeurs. Elle veut montrer que elle aussi, elle mérite. Mais qu’elle a peur. Peur d'essayer, de suer, de s'investir et de tout perdre. Peur d'échouer. Elle n'ose pas mais elle ose tout. Elle fait car ne pas faire ça serait se résigner, s’abandonner.
Car il faut bien vivre malgré tout.

Balance à l'équilibre.
Funambule qui joue sa vie sur le fil, titille les limites entre le trop et le rien, qui fixe l'abîme dans l'angle mort pour que l'abîme ne le fixe pas en retour. A l'excès dans tout, dans ses amours et ses haines. Mais à s'approcher trop du soleil, elle finira par faire fondre ses ailes déjà si petites.
Celles auxquelles elle tient tant.

Introvertie bruyante.
Être caché qui se recharge dans sa solitude pour éclater en société, pour laisser sa voix résonner dans toutes les oreilles et s'éclipser quand l'écho persiste. Elle court après la compagnie d'autres et s'épuise, s’étouffe dans le trop plein de corps. Parce qu'elle ne veut pas n'être qu'un nom qui s’éteint. Mais elle ne s'attache à personne. Une chute qu'elle veut éviter à tout prix.
Alors elle se nourrit des drames et des romances, celles dont elle n'est pas actrice.
Quitte à en devenir la petite impulsion.

Porte-malheur.
Peut-être corbeau qui se noie toujours dans les pires situations. Les évitables, les petits déplaisirs de la vie qui mettent tant de couleurs dans une journée, qu'elle accueille comme autant de petites choses spéciales. Le piment nécessaire à la circulation de son sang, au battement de son cœur, et qui feront de belles histoires autour d'un feu.
Les petits déplaisirs de la vie, ceux qui font sourire les autres.
Et qui la font sourire elle.

Clown à temps plein.
Pierrot qui plus que tout veut apporter la joie, la légèreté. Martyr qui force pour pouvoir, ne serait-ce qu'un peu, alléger la peine des oisillons toujours prisonniers. Une abrutie que l'on pointe du doigt, qui accapare l'attention sur elle, pour que l'attention ne soit pas portée sur autre chose.
Sur la tristesse,
sur la panique,
sur la réalité.
Ce rôle qu'elle a décidé d'endosser. Pas le choix.
Si elle ne fait pas, qui le fera à sa place ?

▬ un mètre soixante-trois.
▬ enfp.
▬ chaotique good.
▬ né un 17 juillet.
▬ lion.
▬ coq de bois.

▬ a toujours été surnommée Leo.
▬ trouve ce surnom particulièrement ironique aujourd’hui.
▬ continue malgré tout à se sentir mal à l’aise quand on l’appelle Éléonore.
▬ ça lui donne l’impression qu’on va la disputer.
▬ fort accent français dont elle aime jouer
((elle sait que les anglophones aiment bien ça))
▬ jure par ailleurs uniquement en français
▬ flute, mince et sacrebleu sans vergogne
▬ aurait été une Gryffondor
▬ aurait voulu être une Serpentard
((elle préfère le vert))
▬ fan de comics
▬ team iron man
▬ aurait participé au raid de la zone 51
▬ s’enjaille comme jamais sur du Cascada
▬ connaît toutes les chansons Disney par cœur
▬ ne ferait sûrement pas une très bonne mère
▬ mais ferait une excellente tante
▬ feule parfois sur les gens quand ils le cherchent
((c’est juste une edgy girl))
▬ marche toujours sur les lignes blanches des passages piétons
▬ excellait en sortilèges, défenses contre les forces du mal et vol
▬ craint un peu les moldus
((déjà que les sorciers l’acceptent mal))
▬ aime les jolies fleurs
▬ ne sait pas entretenir des plantes

Enfant, on craint les ombres sur le mur. Celles qui se déforment à la lumière de la lune et dont l’encre de Rorschach nous font voir nos pires cauchemars.
Elle n’avait pas besoin d’attendre la nuit pourtant pour voir ses propres ombres. Juste d’entrouvrir une porte, d’y voir à son travers l’image sombre et vibrante à la flamme des bougies, les crocs saillants, les supplications éteintes, l’odeur sucré.
Toujours elle aura gardé ses larmes,
toujours elle aura serré le poing,
jusqu’à ce que trop empli,
le vase déborde et se fissure.

❝ 2005 Fille aînée et unique née de l’union d’Ausgutin Joseph Gauthier, vampire de nombreuses fois centenaires, et de Rose-Marie De Sade, sorcière héritière d’une ancienne famille française. Des deux, c’est de son géniteur dont elle tient son teint pâle et de sa génitrice dont elle tient sa chevelure corbeau.
— Premier pas en ce monde, retirée de tous pour ne pas créer la discorde. Enfant non voulue par sa mère mais dont elle prendra le plus grand soin. Le plus doux des accidents.
— Elle grandit dans la campagne provençale, seule sous les rayons de ce soleil qu’elle ne craint pas. Son père avait quitté le nid, las de la vie et de sa vie.

❝ 2009 Car elle ne supportait plus de la voir souffrir, elle cesse de se nourrir à la gorge de sa mère. Son père, pourtant, ne semblait pas s’en préoccuper. Elle s’inquiète.
— Elle tente le sang animal, celui du seul animal présent sous ce toit ; le phénix de la famille De Sade. Celui-ci n’apprécie pas, blesse l’enfant. C’est le début de leur relation conflictuelle.

❝ 2011 Le teint de sa mère finit par reprendre des couleurs, les battements de son cœur restent pourtant faible.
— Elle attend chaque soir que son père finisse de se nourrir pour soigner sa mère, s’assurer de sa bonne santé. C’est qu’il a failli la tuer lorsqu’elle a tenté de se mettre entre lui et son repas, alors elle ne peut que baisser la tête.

❝ 2016 Entrée attendue à l’école, il est temps pour elle de se mêler aux autres êtres vivants, de côtoyer d’autres humains.
— Heureuse d’abord que son monde prenne tant de couleurs, elle découvrira difficilement que sa condition ne lui permet pas de vivre ces vies qu’elle lit dans les livres. Sa gorge sera sèche, les doigts pointés sur elle, la solitude plus présente encore.
— Elle reçoit des lettres chaque semaines, y répond avec assiduité. Tout va bien. Tout est parfait. Je suis heureuse. Ce sont les mots qu’elle envoie pour n’inquiéter personne.

❝ 2018 Troisième année, une pulsion venue du cœur qu’elle n’arrive pas à taire, qu’elle ne comprend pas. Elle qui pourtant se contrôlait si bien. Elle fugue, assume les répercussions.
— Ses parents sont informés, sa mère comprend que tout n’allait pas aussi bien qu’elle n’essayait de le prétendre.

❝ 2022 La goutte de sang de trop. Elle ne se sent plus capable de vivre dans la terreur, de se sentir heureuse lorsqu’elle est loin de la maison mais de laisser sa mère souffrir seule.
— Été 2022, elle met fin aux jours de son propre géniteur.
— Après jugement, la légitime défense aura été voté, et Azkaban ne lui ouvrira pas ses portes. Elle reprendra ses études avec une année de retard qu’elle accepte sans broncher.
— Sa mère vit très mal la disparition de son époux.

❝ 2027 Vampire et assassin, les études ne sont pas des plus simples, les camarades pas les plus compréhensifs. Certains défendent, d’autres accusent, tous ont leur mot à dire.
— Les mots, elle décide de ne plus les écouter.
— A la fin de son DEMA, elles décident de quitter à deux le pays. De se couper de tout ce qui les lie aux Gauthiers. Elle récupère le nom de sa mère en arrivant en Angleterre.
— Diplômée et convaincante, elle sait qu’elle ne veut plus laisser d’autres familles subir ce qu’elle a subit. Elle prend donc la charge de devenir le bourreau de son propre sang.
— Jamais parfaitement humaine, pas totalement vampire, elle assume ces deux parts d’elle-même, et continuera à jouer des coudes pour évoluer dans ce monde.