La première question de Darya reste en suspens un instant. As-tu des gens à saluer ? Ta première pensée va à Margot, la deuxième à Jasper. Malheureusement, tu n'es pas sur de vouloir confronter l'une ou l'autre. Quand tu as disparu, tu n'as prévenu personne. Quand tu es revenu, tu n'as prévenu personne non plus. Tu te doutes que certains l'ont encore en travers de la gorge mais ton bon sens s'est aussi fait la malle le jour où tu es mort. Ton retour est devenu symbole d'une nouvelle vie et tu t'es fixé de nouvelles priorités à atteindre avant de te pencher sur les anciennes.

La deuxième question de Darya t'arrache un soupire. Il a suffit que tu y penses pour qu'elle le verbalise à voix haute. Tu hausses les épaules, t'apprêtes à répondre quelque chose de bateau comme prendre mes responsabilités, quand on t'agrippe le bras pour t'entrainer au travers de la foule. Vu que tu te tenais à Darya, tu la lâches brusquement, la regardant sans réellement comprendre ce qui est en train de t'arriver.

Jusqu'à ce que son parfum si particulier, si enivrant, te parvienne aux narines - et direct sur le coeur encore un peu secoué. C'est elle, forcément elle, et la connaissant - tu te sais d'avance dans la merde. Tu fais en sorte de te dégager, te retournes pour l'affronter d'un regard sévère. Fais face au sien, brulant de détermination et de colère.

— « Margot... »

Ça se bloque dans ta gorge, et tu n'es pas certain de vouloir essuyer un scandale. Tes yeux dardent vers Darya un instant et tu te forces à étirer un sourire à Margot quand tu tournes la tête vers elle.

— « Margot ! Ça fait longtemps ! Comment tu vas depuis... »

Un moment.
Merde.
Vingt-huit ans et toujours un handicapé social quand il s'agit de gérer ses relations.
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Résumé ; ce rp se passe juste après le rp avec darya (www). Ils ont fini de danser et margot tire clovis par le bras pour l'entrainer un peu plus loin. j'assume que darya va les suivre. il reconnait margot et se trouve super mal mais comme c'est vraiment un handicapé et un bouffon il sait pas trop comment gérer la situation et essaie d'être poli même si du coup C ENCORE PIRE.
rappel : margot et clovis ont flirté pendant des années, étaient plus ou moins dans une relation (du moins pour margot) mais clovis ne s'est jamais réellement engagé avec elle. il a plus donné de nouvelles depuis sa mort et ne l'a pas prévenu de son retour.

Quatre ans.
Tu te figes, perdant lentement ton sourire de convenance pour une mine tout de suite plus concernée. Tu ne cherches même pas à nier tes torts, arborant la tête du coupable désolé - mais ça ne suffira d'assumer, même pas certain que Margot veuille te laisser réparer. Tu regardes autour de toi, mutique, embêté par le fait d'attirer l'attention. Si on a pu te connaitre extraverti dans le passé, leader des chamailleurs, préfet en chef des conneries, et monsieur je parle fort naturellement pour que tout le monde m'entende - il n'en était plus rien aujourd'hui.

— « Margot, je sais que les circonstances ne te laissent pas d'autres conclusions que ça... mais c'est plus compliqué qu'il n'y parait. »

C'est toujours plus compliqué.
Et c'est toujours plus simple de ne pas expliquer, de fuir - de faire mal une bonne fois pour toutes et d'être ainsi détesté, oublié. Ça serait plus simple (mais pas moins douloureux) de s'ignorer.

Et putain, tu n'as aucune excuse à fournir, à part des tentatives de sourires blessés et confus. D'autant plus désabusé que tu imposes ce spectacle désastreux à Darya.

— « D'accord d'accord Margot. J'ai été le dernier des connards avec toi, je n'ai pas été clair, je n'ai pas pris soin de toi. »

Tu t'enfonces putain Clovis tu t'enfonces !

— « Crois-moi au moins quand je te dis que la dernière chose que je voulais c'était te faire du mal. »

Darya intervient quand Margot glisse son bras et tapote le tien. Ton regard darde vers la sang-pur, peut-être est-ce un appel à l'aide pour te sortir de cette situation. Elle assure, mais tu n'es pas certain que ça puisse calmer la chanteuse.

— « Darya a raison. Peut-être pouvons-nous en reparler la semaine prochaine ? Tu peux venir... »

A la maison ou au bureau ?
L'un est trop intime et l'autre trop impersonnel.

— « Est-ce que tu veux qu'on aille boire un café ? »

L'audace des Lestrange n'a aucune pitié.

— « Tu es la bienvenue à Melrose, sinon. »

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Résumé ; Il essaie de se rattraper mais c'est pas incroyable

Chef des aurors oui, mais pas chef en gestion de rupture amoureuse. T'as toujours pué en amour Clovis, parce que tu prends ce qu'on te donne à l'infini sans jamais te soucier de ce qu'il peut y avoir derrière. Véritable électron libre, c'est après avoir fait des dégâts que tu dois faire face aux responsabilités des coeurs que tu as brisé. Et celui de Margot est dur à regarder, tu te sens démuni face à une femme que tu as toujours chéri - mais jamais vraiment aimé ; tu la regardes pas comme elle, elle a pu te regarder, jadis.

Et ta plus grosse erreur aura été de ne jamais lui avoir dit. Pourtant, elle, elle sait dire les choses. Elle fait comprendre à Darya qu'elle n'a rien à faire là, s'énerve, peste, menace. L'air un peu fermé, tu fronces les sourcils à l'encontre de ta partenaire - hausses les épaules comme lui faire comprendre que tu n'y changeras rien. Tu la retrouveras plus tard.
Darya cède et s'éloigne, retourne dans la foule et vous laisse tous les deux. Tu as presque un peu d'amertume pour la sang-pure, du fait qu'elle t'abandonne au milieu d'une bataille que tu sais perdue d'avance.

— « Très bien. Alors disons... mardi ? »

Tu attrapes son poignet pour exprimer un peu de chaleur - pour la rassurer. Tu as l'impression de devoir la convaincre.
Elle t'a demandé qu'une seule chose, et c'est une réponse. Ça te prend aux tripes, Clovis, la responsabilité d'avoir merdé à un moment dans le processus de votre relation.

Tu balaies la foule du regard.
Ils ont tous leurs yeux posés sur elle - elle, elle elle.
Il n'y en a que pour elle, à côté tu n'existes plus.

— « Me marrer ? Tu penses que je me foutais de ta gueule c'est ça ? »

Tu ne t'es jamais engagé, ça ne veut pas dire que tu t'en moquais.
Tu ne l'aimais pas comme il fallait mais ça n'a jamais voulu dire que tu ne l'aimais pas tout court.

— « Quand je suis mort, je suis mort aux yeux de tous. Et quand je suis revenu... »

Tu tournes la tête, serres les poings.

— « Tu sais quoi ? Ça n'a pas d'importance. Tu me détestais non ? Continues, c'est peut-être plus simple comme ça. »

La boule dans la gorge, mais l'ego bombe le torse. Tu ne sais plus comment réparer les choses, tu as trop mal aux mains.

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Résumé ; il propose mardi puis après il pète un peu un cable cet homme est instable