Mascarade

Une fois Clovis soigné, tu reprends ta constance Darya, malgré la présence de Jasper, malgré que tu n’en penses pas moins, ce n’est pas le lieu d’un scandale, il ne mérite pas de voir que ça te touche. Ou que tu en as la moindre chose à faire, le verre de Clovis en avait été bien suffisant à tes yeux. T’imagines pas Darya ce qu’il se passe dans sa tête à lui, et même si vous vous aimez pas, tu ne t’abaisseras ni à frapper un homme à terre, ni à faillir à le laisser sans soutien. C’est l’histoire d’une soirée. Tu peux faire l’effort. Juste une soirée.

Cependant ton regard ne rate absolument pas d’abord la désapprobation désagréable de ta mère lorsqu’elle détaille ton décolleté bien trop proéminant, regard déjà ressenti quand elle t’avait entendu tutoyer Clovis, jugeant surement cela inadéquat et le regard de ton Père, celui qui en dit plus long que son silence. Un murmure à Clovis alors que tes parents attrapent une coupe pour lui.

— Ça va aller ? Dis moi si tu as besoin d’air, ou autre.

Ton père qui glisse une nouvelle coupe entre les doigts de ton cavalier d’un soir. Un sourire aux lèvres. Et tu sais qu’il va parler.

— Le verre semble bien fragile tout de même, mais je n’eus à douter que vous êtes un homme de poigne, Clovis. Enfin si vous permettez que j’use de votre prénom, sinon mes plus plates excuses. L’erreur ne se reproduira pas.

Tu es loin de la surprise face au comportement de Père, ça lui sied. Ça lui ressemble. Il a autre chose en tête tu le sais. Mais le tout c’est de savoir quoi.

— Je me demandais si vous auriez un peu de temps pour une entrevue cette semaine ? Je ne doute absolument pas que vous êtes très pris de votre poste au Ministère, mais il est quelques sujets que j’aimerai aborder avec vous.

Ton corps qui se tends Darya. Tu sais qu’il le glisse maintenant, parce qu’il sera plus difficile de dire non. C’est un piège, tu en es certaine. Ton Père n’aime pas laisser le choix. N’aimes pas qu’on lui dise non. Tes iris se logent un instant à Clovis, détaillent son visage. Tu demandes sincèrement si il oserait. Le Clovis d’avant surement. Celui de maintenant tu n’es pas sure. Mais tu n’aimerais à imaginer la colère de Canopus Black qui sera probablement intériorisée si il s’avérait que sa demande était rejetée.

— Nous avons toujours eu à cœur de garder nos bonnes relations avec la famille Lestrange, je ne voudrais donc pas que cela s’effrite. Surtout que vous faites l’honneur d’accompagner ma fille ce soir.

Tu vois ta Mère et son sourire vissé, qui te toise un instant. Cherche la moindre faille, avant de retourner satisfaite son attention vers Clovis.

— Mais ce sont des choses que vous évoquerez plus tard, n’est-ce pas mon cher ? Je suis sure qu’ils ont tous deux hâte de partager une danse. Surtout après la légère déconvenue.

Tu n’aimes pas danser, mais à cet instant tu rêverai en effet de t’échapper pour le faire. Cela te parait bien plus salvateur que de supporter encore la mascarade habituelle qui se joue sous tes yeux. Silencieuse tu ne places pas une syllabe, mais sans le réaliser tes doigts se font plus tendre sur le bras de Clovis, un geste pour te calmer, pour garder la face.

Et il  a toujours cette question à laquelle tu ne réponds pas, pourquoi toi ?


Résumé :
Ce rp se passe 10 min plus tard, après l'explosion du verre. Darya profite que ses parents cherchent une nouvelle coupe à Clovis pour lui demander si ça va, Canopus fait le paon, et profite de l'occasion pour demander une entrevue à Clovis, ce que Darya ne sent pas du tout. Lavender quant à elle leur propose d'aller danser.

Mascarade

Tu sens ses doigts sur ton épaule pour t’éloigner, tu reprends ta place, note le hochement subtil, pas besoin de plus, tout n’est toujours que dans le détail, et heureusement pour toi tu y es des plus attentive, tes iris qui le regarde un instant pour confirmer que tu as compris.

Tu vois le sourire de ton Père qui s’étire quand Clovis consent d’abord à ce que il l’appelle par son prénom. Serpent.

— Mais je vous en prie, bien sur.

Tu vois ta mère qui presque roucoule ravit, le papillon de tes cils, alors que tu vois la conversation se poursuivre. Quand tu vois Clovis qui accepte. Ton cœur Darya qui bat un peu plus fort alors que tu tiens la plus parfaite des figures. Ton Père qui incline doucement la tête en avant, sa main logé à son cœur à plat, hypocrite mais veut donner le change, comme s’il était honoré.

— Après tout le bien que votre famille a pu faire il était naturel et normal de vous restez soudé, et nous le resterons. Que diriez-vous de mercredi ? Disons dix-sept heures. Si cela vous convient.

Tu regardes Darya, tu le regardes ton Père, et tu sais ce qui se joue. Le pouvoir. Le jeu du paraitre. Celui de l’influence. Donc tu es denrée marchande. Parce que tu vois parfaitement le regard qu’il pose sur toi juste après, le rictus qui accompagne ses lèvres. Puis ton regard remonte à lui, Clovis. Tu te demandes, oui, si ton Père marchande, qu’est ce qu’il serait prêt à accepter. Les mots de ta mère pour te sortir au plat de tes pensées,

Ta main que Clovis attrape, vous éloigne de tes parents, ralenti ton rythme cardiaque, attends d’atteindre la piste pour te placer face à lui, la douceur de ta main sur son épaule, l’autre entre sa paume. Tu profites du silence, de la musique, te laisse guider, porter, aussi longtemps qu’il est possible que cela le soit, reprends ton air.

— Tu as été parfait. Je suis impressionnée.

Tu les sens, ressens les regards curieux qui s’arrêtent à vos silhouettes dansantes. Alimentée par les commérages. La tête haute Darya, tu ne sais que voler au dessus d’eux.

— Clovis. Si je peux me permettre.

Ton regard qui se loge à lui alors que vous êtes proches à nouveau.

— Pourquoi moi. Sans animosité aucune.

Est-ce le pouvoir Clovis, l’image, le besoin de reconnaissance, la bonne image, ou il y a-t-il autre chose. Parce que tu sais l’importance de ce genre de gala, les retombées, les scandales, les rumeurs. Etait-ce qu’il voulait ? Laisser plâner le doute. Pour assurer une promotion différente. Qu’on oublie les débâcles récentes, qu’on cesse la répétition sur son retour, les attentats.

— Si c’est dans un but de tous les faire taire, et de les laisser à des fantasmes, je concède le coup de Maître. Autrement j’aimerais savoir ce qu’il en est. Car dans mes souvenirs j’ai la fâcheuse tendance à t’être désagréable.

Fait échappé à ta bouche que lui seul peut entendre, tu tiens ta place Darya, fière vipère en ces lieux, ou personne ne s’avisera de tacher le moindre grain de peau.


Résumé :
-Canopus très très happy de son rdv avec Cloclo
-Darya en version ouf fuyons
-Elle danse avec Clovis
-Fini par demander pourquoi elle ?
-La go est pas fan des imprévus.

Mascarade

C’est étrange de sentir ses mains sur tes hanches, d’avoir un contact tout court, jamais encore vous n’avez été si proche, tu t’étonnes intérieurement de son sourire à ton égard, mais ce sont ces mots qui te tire un sourire en coin plus que le reste. Un serpent, tu n’aurais trouvé meilleur adjectif, désignant pour toi-même souvent ton Père ainsi.

— Tant mieux.

Au moins l’un de vous n’en était pas terrifié. Tu te laisses bercer Darya, à la musique alors qu’il ferme les yeux te délectes du silence avant d’entreprendre à le briser. Tu le vois qui hausse un sourcil, et la réponse te semble plus surprenante que tu ne l’aurais pensé, son sourire qui attire le tien.

— Je vais prendre ça pour un compliment

Sourire amusé à tes lèvres, furtif. Tu sais pas mais depuis que Sage t’as ordonné de vivre pour toi, tu t’essayes sincèrement être moins Princesse de Glace, même si tu ne t’abaisserais pas à des comportements que la plèbe puisse juger inférieurs à ton rang. Mais tu pouvais sourire quand l’envie y était.

Tu te laisses tourner, les yeux fermés, tes cheveux qui s’envolent doucement, tourne, tourne, libre, juste quelques secondes, laisse la musique emplir tes oreilles, ton regard à la beauté des étoiles, avant de revenir à lui plus près, alors que sa main se loge au bas de ton dos, tu viens glisser tes bras autour de ses épaules doucement. Tes doigts calé à l’arrière de sa nuque sans toucher sa peau.

Ton regard qui remonte à lui quand ses mots s’échappent de sa bouche.

— Je ne t’en tiens pas rigueur. Mais j’apprécie, sincèrement.

Surprise un peu plus vive. Parce que ça c’est bien plus étonnant. Tes doigts qui replacent un mèche blonde minutieusement, soucis du détail, avant de revenir se caler avec ton autre main.

— Ça fait de toi une personne bien plus spéciale que je ne l’aurais cru, Clovis Lestrange.

Parce qu’ils sont peu à t’aimer, nombreux à te détester et il ne semble jamais y avoir de juste milieu.

— Mais pour la surprise mutuelle, si je t’ai envié Clovis, jamais je ne t’ai détesté.

Peut-être que cette soirée ne serait pas qu’un éternel fiasco finalement. Si c’était juste pour cette danse, ça te paraissait en valoir la peine. C’était peu de mot, peu de choses, mais suffisant. A dire vrai tu t’attendais à un fiasco, que les conflits débuté quelques jours plus tôt reprennent de plus belles à peine vous seriez seuls. Mais non.


Résumé :

-Darya trouve pertinent le nom de serpent concernant son père
-Prends le « j’avais pas d’diée mood like pour un compliment
-Quand Clovis la fait tourner pendant quelques secondes elle se sent libre, ça transparait dans ses traits
-Elle est surprise des excuses et qu’il ne la déteste pas
-Elle avoue l’avoir envié, mais jamais détesté.

Mascarade

Tu le vois, l’éclat de son regard quand tu dis qu’il est spécial, son menton qui se redresse, comme si tes quelques mots venaient de raviver l’égo du lion au creux de son âme. Ses lèvres qui se logent près de ton oreille, alors que les mots se déversent à ton déplaisir. A ta surprise. Ne pas être prise de court, c’est ce que t’as toujours essayé, t’es armée à peaufiner.

Mais Clovis ruine toutes ces années à parfaire le masque, le trouble qui s’insinuent à tes iris, la surprise éphémère mais malheureusement présente. Il est trop tard. Personne ne devait savoir. Personne. Et tu ne peux le lâcher du regard. Comment. Comment avait-il su. Toi qui pensait emporter cette information dans la tombe.

Il n’y a que lui qui peut te déstabiliser. Que lui. Tu as failli à cet instant. Et il a plongé dans la brèche. C’est ton égo qui en prends un coup, ta fierté. Tu ravales tout trouble dans la seconde, continue de danser comme si de rien n’était. Mascarade.

— J’ai du mal à savoir si c’est là du culot ou de l’audace Clovis. A quel moment as-tu donc eu le temps de regarder les débris disparu sous le tapis ? A quel moment suis-je devenu ton sujet d’observation, dois-je croire que tu t’ennuies au bureau des aurors.

Tes lèvres qui se rapproche de son oreille, tes doigts glissés à l’arrière de sa nuque, qui touche finalement sa peau, tes ongles qui se posent sur le pâle de son derme.

— Je ne fais pas que murmurer. Je mords aussi. A toi de voir si t’as envie de te bruler les doigts dessus à délier ta langue là-dessus.

Voile de tes mots alors que tu reviens à ta place, sens l’insolence de ses épaules qu’il bouge. Un rire qui s’échappe à tes lèvres, léger furtif.

— Je n’ai jamais été insipide. Il était temps que tu t’en rendes compte.

Sourire amusé, en coin. Suis le mouvement de ses épaules, bouge lentement tes hanches, vipère. Tu n’aimes pas à ton secret dévoilé. Si ton Père le sait. Faites qu’il ne le sache jamais. Ou tu en paierait amèrement le prix.

— C’est pourtant ce qu’ils font tous. Ils envient, le fantasme qu’on s’étale à leur vendre. J’ai envié le fantasme. Jusqu’à ce que la réalité ne vienne me rattraper.

La réalité vient toujours nous rattraper.

Résumé :

-Impossible de cacher complètement la surprise que Clovis sache
-taunt en retour
-Fierté touché, elle lache un petit avertissement parce qu’elle connait qu’elle merde ce serait si il parle deçà
-Décide de ne pas prendre la mouche, pour autant, par pour l’instant, petit pique amusé
-bref blablabla love des chatons et des étoiles.

Mascarade

La femme derrière le masque.

Qui es-tu Darya derrière le masque. Tu t’étonnes qu’il se soit posé la question, plus encore qu’il ait su, qu’il y en avait une. Et ça te fait de la peine pour lui Darya, parce que pour le voir, t’es pas dupe qu’il doit bien y avoir un autre Clovis derrière le masque qu’il veut bien offrir.

— Méfie toi, tu pourrais l’apprécier la femme derrière le masque.

Rictus qui s’allonge à tes lèvres, plus séductrices alors que tu appuies sur tes mots, en réponse aux fibres séductrice que tu sens s’échapper de ses mots à lui. C’est comme d’insctinct, que ton timbre réagit, ton corps, tes lèvres. C’est une part de toi qui fait parti du masque, et de la femme derrière bien que tu ne l’uses qu’à bonne escient. Ou peut-être pas.

Tu sens les frissons qui se nichent sur sa peau, son rire qui filtre jusqu’à tes oreilles, sa voix qui roucoule. Te fais relâcher la pression que tu exerces. Tes iris qui le toisent, tu entends ses paroles, mais tu serais bien naïve d’y croire comme ça. Pourquoi il garderait ça pour lui.

Si ce n’est pour en faire usage plus tard.

Mais tu ne dis rien. Le sourire amusé qui se glisse sur le pourpre de tes lèvres. Donne le change.

— Espérons que cela n’en devienne jamais une. Cela m’obligerait à faire de même. Et je suis bonne la dedans, tu serais surpris.

Il te relâche, et même si tu n’en montre rien, tu te sens plus à l’aise, peu habituée aux contacts, à cette proximité qu’il avait imposé, nécessaire ? Tu n’es pas complètement sure. Ce que tu ne peux pas rater par contre ce sont ses yeux qui lorgnent sur l’opulence de ta poitrine, et il n’y a pas besoin de mot. Tu sais pas si ça te désespère. Ou si…Non ça te désespère. Mais il fallait t’y attendre.

— Plus haut.

Quitte la piste de danse, glisse tes doigts à son bras, tu n’as nulle envie de rejoindre tes géniteurs Darya, et si tout sourit factice à l’assistance, le calme te manque.

— As-tu des gens à saluer ?

Tes doigts qui repoussent tes cheveux délicatement derrière ton oreille.

— Quelles sont tes priorités Clovis ?

Parce que rien ne tombe jamais dans l’oreille d’une sourde.


Résumé :

- ça échange, ça se taunt un brin, Clovis regarde plus haut stp. Et puis les pieds dans le plat parce well no time bby