Hisao passe et Vanitas le suit des yeux, l’ombre de son sourire encore sur les lèvres. S'il avait su, qu'il croiserait autant d'anciens camarades au cours de cette soirée... Il l'observe, il avait oublié comme il l’appréciait, à l’époque. Ces longues discussions, pendant la période de leur DEMA, toutes ces soirées passées à se soutenir, à s’aider pour avancer et guérir… Il en vient presque à regretter l’avoir perdu de vue, comme de nombreux autres de ses amis.

Mais que pouvait-il faire d’autre, sous la coupe de sa famille ?

Un soupir, échappé par lassitude, et Vanitas récupère une coupe sur le plateau d’un serveur qui passe par là. Cela fait un an, désormais, ou presque. Presque un an que The Crow a disparu, un an que Vanitas a pris la place de chef de famille… Un an que ses parents croupissent, dans une cellule d’Azkaban.

La moitié de la coupe disparaît en une gorgée.

Ce n’est certainement pas le moment d’y penser. Et tandis qu’il cherche des yeux son cavalier, Vanitas tombe sur un nouveau fantôme du passé. Mais pas n’importe lequel, car celui-ci a compté.

Tu as réellement compté, plus que beaucoup d’autres.
          Et malgré tout, si facilement, il t’a perdu.
                   Sans qu’il n’ait pu vraiment essayer.

Hysteria.

Le souffle coupé, brièvement. Il te détaille, car il veut être sûr de ne pas se tromper. Mais comment confondre avec un autre cet homme qui a représenté comme une partie de son âme ? La coupe se termine cul-sec, courage liquide pour lui permettre de s’avancer jusqu’au buffet où tu te trouves en train de discuter.
Il n’en revient pas.

Tu es vraiment là.

Sa lèvre inférieure se coince entre ses dents, pourtant, son regard est déterminé. Déterminé à tout reprendre, à tout racheter, à se retrouver. Vous avez perdu tant de temps.
Sa main se pose sur ton épaule.

- Hyste.

Il ne peut pas s’empêcher de sourire et il se fiche de te couper au beau milieu d’une conversation. Ca peut attendre, pas vrai ? Peu importe ton accueil, il ne peut pas détacher du coin de ses lèvres ce rictus presque émerveillé.
Son meilleur ami – peut-il encore t’appeler ainsi ? – juste sous ses yeux après tellement d’années.
Six ans.

- Est-ce qu’on peut discuter ? J'ai... tellement de choses à te dire.

Comme si de rien n’était.
Comme si vous vous étiez quittés la veille.
Pour masquer les apparences.
Masquer sa fébrilité.

Joie et remords mal dissimulés.


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Résumé :
- Le rp prend place en cours de soirée, peu de temps après son arrivée
- Une (énième) coupe à la main, il cherche Jasper des yeux (t'es déjà à faire des conneries avoue) et trouve à la place Hysteria, son ex-bff
- Pas la peine d'hésiter, il vient couper la conversation en cours et demande à Hysteria s'ils peuvent discuter. Parce qu'il veut CATCH UP AVEC LE BRO

ft. @Hysteria Dragan | Wizgala 2031

Tout affairé à manger ta cravatte au chocolat, la main sur ton épaule te raidit dans l'instant. Peut-être était-ce la surprise pour seule compagne, mais la poigne était ferme et forte.
Qui, peut bien vouloir te presser aussi amicalement ton épaule.
Qui est-ce ?

Et le timbre d'une voix jusque là négligé. Mais ô jamais oublié.
Tes viscères se tordent à l'idée de l'affronter, ce soir.

Lorsque ton regard entre en contact avec le sien, le trouble est immense, il sillonne les parois de ton coeur pour le remplir d'une appréhension aussi glaciale que chaleureuse. Tout oscille entre le prendre dans tes bras ou le repousser froidement.
Pourquoi ?

Ce n'était certainement pas lui le fautif.
Et ce sourire dressé en coin, ne semble pas baigner dans la décadence du mensonge.

Tes lèvres s'entrouvrent dans un léger entrebâillement, quand d'instinct tu préviens Hisao que tu lui reviendras.

Evidemment que tu te dois d'accepter.
Même si t'as le ventre retourné.

- Van... itas.

Evitons de l'appeler par son surnom Vanessa.
Qu'est-ce que vous étiez cons par le passé - c'est peut-être encore toujours le cas ?



Ni une, ni deux, t'attrapes un verre de vin rouge qui passait par là, et vous prenez les escaliers qui mènent au balcon supérieur. Quitte à être seuls, tu pénètres un quartier dont tu ne connais pas la teneur du laisser-passer, mais peu importe.
Une fois dehors à embrasser la fraîcheur du balcon, ton souffle se transforme en buée lactescente ; tu le fixes, à peine quelques secondes, puis ton regard l'abandonne.

- .. .. Tu es devenu Auror... ?

Question purement rethorique. Tu n'oses même pas le regarder, après tout, c'est toi qui l'as délaissé au final, tu peux plus vraiment lui cacher.

- Un talent de poursuiveur gâché, n'est-ce pas.

Tu peux pas empêcher la taquinerie, le retour, entre frères :

- Au moins, la chirurgie plastique, ça t'a réussi.

Tenue :
• Ichabold de Sleepy Hollow www
Résumé :
• Aaahh, l'amitié absolue refait surface, ca fait dokidoki dans son kokoro, car Hyste se sent fautif de ne plus avoir donné de nouvelles depuis le time
• et ce qu'il est devenu bô son bro.
 

Est-ce que tu hésites, Hysteria ? Quand tu le vois si proche de toi, quand tu regardes dans la sincérité du fond de son regard, est-ce que tu t’en veux ? Vanitas, lui, ne pense pas à tout ça. Même après six ans, même après les événements récents… Tu es là, c’est tout ce qu’il voit.

Un léger signe à Hisao, avec qui il a déjà brièvement discuté, puis vous partez. Vous cavalez les escaliers, comme des enfants dans des corps d’adultes qui sont tellement excités de se retrouver. Un nouveau verre entre les doigts, une gorgée déjà passée, et vous terminez sur ce balcon, un peu à l’écart. Au calme ; ce qu’il faut pour rattraper le temps passé.

Une inspiration, les yeux fermés face à ce sentiment de liberté. Une légère brise se lève, soulève quelques mèches de ses cheveux. Puis Vanitas t’observe, autant que tu le fais toi-même. Vous pouvez pas vous en empêcher, pas vrai ?

Pourtant, malgré l’effervescence de vos coeurs – il les entend – tu lui échappes. Culpabilité, qu’il reconnaît pour la voir bien trop souvent dans un miroir.

        Mais pourquoi, Hysteria ?

- Oui. Ses doigts cherchent d’instinct la forme de sa baguette, rangée à sa ceinture. Il sourit. Depuis presque un an, maintenant. C’est… Disons qu’on se sent utile.

Un talent de poursuiveur gâché, n’est-ce pas.
Son visage qui se ferme. Le silence, sa respiration qui se soulève. Les souvenirs, brefs, ceux de ces envolées sur son balai. Ce réel sentiment de liberté. Ce bonheur, effacé par la perte d’un sens et la punition d’un père. Instinctivement, il se frotte la cicatrice de son oeil, celui qui ne voit plus rien.
Il se force à maintenir son sourire, même si au fond,
                                       ça le fait toujours autant souffrir.

- Contrairement à toi, répond-il d’une voix un peu rauque. Il te donne un léger coup d’épaule, amical. Capitaine de l’équipe Ecossaise, hm ? Rien que ça.

Ta remarque le fait éclater de rire, car c’est typiquement toi. Secoue la tête doucement, avale une gorgée.

- C'est bien fait, n'est-ce pas ? Quitte à avoir une telle fortune entre les doigts, autant prendre la face qui va avec.

Il se gratte la joue, un peu gêné. La vérité, c’est qu’il ressemble terriblement à son père, et la plupart du temps, ça le fait flipper. Mais il est hors de question de penser à cet homme en de telles festivités, Vanitas veut profiter.

- … J’ai du mal à y croire, Hyste. Il rit, s’assoit sur le bord du balcon en riant du danger, comme quand vous étiez enfants. Ca fait combien ? Six ans ?

Il se passe une main sur le visage, comme pour essayer de se rendre compte du temps passé. Il a tellement changé, si tu savais.

- Raconte-moi. Raconte-moi tout. Comment tu es devenu joueur pro ? Capitaine ? Et Crystal ? Tu es toujours avec ?

Il sourit.
Tente d’oublier que tu n’es pas le seul à avoir fauté. Parce que lui aussi, Hyste, il s’est éloigné. Lui aussi, il s’est laissé bouffer.

Ce n’est la faute de personne.



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Résumé :
- Ils montent sur un balcon pour discuter tranquillou à l'écart
- Un peu sonné par la remarque sur le quidditch, parce que putain, c'était son rêve et ça lui manque
- Il pose tout plein de questions pour savoir où en est Hyste dans sa vie
- Dans sa tête, c'est plutôt lui le fautif de l'éloignement que l'inverse

ft. @Hysteria Dragan | Wizgala 2031

T'apprecies tellement son évolution, en dépit du fait que le chemin pris s'est écarté de ses rêves d'enfants.
(Nos rêves d'enfants.)
On les cultivait ensemble, au lycée. De cette première fois où t'es tombé pour le quidditch, que plus rien d'autre n'existait que ce sport.
Où seule l'adrénaline comptait.

Tu te sens mal pour lui et tes paupières s'abaissent, les cils ombrant tes joues dans ce regard de fuite.

Où tu étais Hysteria, lorsqu'il avait besoin eu de toi ?

Tu te masses les arcades, en proie à trop de reflexions négatives. Tu dois arrêter de te focaliser sur le passé, ça te bouffe de l'intérieur.
Ce n'est pas comme si Vanitas te rejetait, non ?

Son regard, tu le connais par coeur. Même six ans n'ont pas su effacer les expressions de ton meilleur ami.
Et par une simple réponse intérieure, ton coeur s'emballe à l'idée de le retrouver.
D'être pardonné.


Tu baisses la tête en signe d'humilité, une fois n'est pas coutume, lorsqu'il met le doigt sur ta fierté. Un sourire malicieux pointe et étire le coin de tes lèvres.

... Tout semble être léger depuis que tu l'as retrouvé.
C'est étrange, comme sensation.

- .. Ouais, six ans.

Ca semble aberrant maintenant que vous êtes l'un face à l'autre, comme si six ans, ce n'était rien. Comme si tout ce que vous aviez partagés, les 400 coups aux embrassades la nuit, c'était hier.

T'as envie de t'excuser, Hysteria.
T'en meurs d'envie, là maintenant. T'es qu'un connard, à l'avoir délaissé.

Mais ton éducation et le masque que tu portes tous les jours de l'année, te muent à demeurer émotionnellement stable.
Tu ne joues pas la comédie ; tu te maîtrises, juste.

- J'ai obtenu mon DEMA haut la main, et j'ai poncé mon jeu pendant les entraînements jusqu'à intégrer l'équipe des Flèches. Tu sais bien que seule la force et la vitesse m'ont toujours intéressés là dedans. Le jeu des autres équipes ne m'ont jamais vraiment ... emballés.

Tu te passes une main dans les cheveux et te rapproches, nonchalant, de Vanitas, avant de coincer ton épaule contre la sienne et de laisser ta tête retomber en arrière, comme pour chasser toute la tension du corps en une seule fois.

- ... Et tout va bien avec Crystal.

Tu mens Hyste, et ça se voit à la couleur diffuse sur tes joues. Quand il s'agit de proches, t'es mauvais pour mentir. Surtout lui.

Tu baisses la tête comme pour te voiler la face, et tu fais montre de ce sourire dégoulinant de sarcasme.

- Rhaa, je suis toujours avec elle, mais je n'suis plus amoureux d'elle, Van'. .. C'est la merde dans ma vie en ce moment.

Tu fixes le sol, comme s'il pouvait t'aider à mieux comprendre les aléas de la vie.


- ... Et toi alors ? Dis-moi tout, ca m'étonne pas du tout que tu sois retombé sur tes pattes en devenant Auror. T'as quelqu'un dans ta vie ? .. T'es déjà venu me voir .. aux matchs .. ?

Tenue :
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Résumé :
• les dialogues résument bien ce qui se passe trololol
 

Il voit la culpabilité, celle qui flamboie dans ton regard baissé. Et c’est pas parce qu’il regarde, c’est pas parce qu’il est en train de fouiller, d’épier, de scruter tes pensées. C’est parce que malgré toutes les années qui sont passées, Hysteria, il est toujours capable de te décoder.
         Toujours capable de savoir.

Toujours capable de te voir, tel que tu es.

Putain, si tu savais comme tu lui as manqué. Si tu savais ce qui est en train de se passer, dans son coeur, alors qu’il peut pas s’empêcher de te regarder. Tous les souvenirs qui reviennent de plein fouet, tous ces rires, cette sensation de plénitude…

Six ans. Six longues années, balayées en un sourire.

Et il t’écoute, Vanitas, intéressé par ta vie. Son verre entre les doigts, dans lequel il prend quelques gorgées. Quand tu t’approches, que vos épaules se touchent, y a comme de l’électricité.

- J’ai toujours su que tu serais un grand joueur. Je te l’avais dit.

Il sourit, jusqu’à ce que tu parles de Crystal.
Ses sourcils se froncent, il t’observe de son oeil unique. Ca fait si longtemps, il ne peut être sûr de rien, et pourtant…
Il l’a, ce sentiment.
                 Celui que tu mens.

Son menton qui se baisse vers toi, de façon un peu intime. Comme pour te donner un coup d’épaule, te rassurer, car tu peux tout lui dire.
Oui. Même aujourd’hui.

- Hyste…

Et tu craques.
Tu parles.
Vanitas te regarde, avec sur le visage une sincère compassion pour toi. Avoir une vie de merde, une vie compliquée, c’est quelque chose qu’il connaît.

- Et si tu pensais à toi, pour une fois, plutôt qu’au regard des autres sur toi ? Il pince les lèvres. Désolé si c’est déplacé, c’est juste… j’ai cet étrange sentiment que je peux encore tout te dire. Mais peut-être pas ?

Ses doigts caressent la coupe, il réfléchit à tes questions. Que pourrait-il bien te dire pour être sincère et en même temps ne pas totalement se révéler ?

- Tout, ça risque d’être sacrément long… Un léger rire. Il n’y a personne dans ma vie. Enfin… Peut-être que si ? C’est le début, je sais pas trop si je peux m’emballer. Mais c’est fou. Et en même temps compliqué. Sa main qui passe dans ses cheveux, avant de reprendre. Je suis venu te voir, oui, de temps en temps. Lors de championnats, tu sais bien que je ne rate rien… Sinon c’était principalement à la télé ou dans la Gazette du Sorcier. Je n’ai jamais osé te recontacter, je suis désolé…

Il soupire, se force à retrouver le sourire.

- Il s’est passé beaucoup de choses après l’école, Hyste. Avec ma famille. Enfin… Même avant, mais tu le sais en partie. J’ai été… J’ai dû… Travailler. Avec mon père. Un frisson qui lui parcourt l’échine au souvenir des coups, du poison, des colères, de la torture psychologique. J’aurai dû m’acharner. Et te rappeler. Jamais perdre contact. Je suis tellement désolé...



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Résumé :
- Il arrive toujours à décoder les expressions d'Hysteria, c'est un don sorry
- Wsh pourquoi tu fais tant attention au regard des autres plutôt que de penser à ton bonheur, bro ?
- Parle du bordel dans sa vie, oskour
- S'excuse de ne pas l'avoir recontacté après l'école et que les ponts aient été coupés

ft. @Hysteria Dragan | Wizgala 2031

Pendant son monologue, et satisfaire ainsi ta curiosité,
t'enroules un bras autour de sa nuque. Comme au bon vieux temps.

C'est comme une redécouverte. Des retrouvailles certes chaleureuses, mais amplifiées par un renouveau de sensations de complicité. Vanitas te connait ; tu le connais.
Comme des frères.

Peut-être qu'au lieu de pleurer la mort de Ludomil, tu aurais dû te concentrer sur la chance d'en avoir un autre.
Quel con tu as été. Avec l'âge, la maturité te fait prendre en pleine poire des évidences, des réalités face auxquelles tu étais aveugle.
Pour assouvir une colère sourde, un désir naissant de vengeance.

Et à dire vrai, ce désir ne t'a pas réellement quitté...

- J'espère que tu ne te contrains pas à vivre ta vie comme ton père le voudrait.

Si Vanitas peut se permettre de te parler sans retenu, t'es de la même race toi aussi. Et plus que ça, Hyste, tu as toujours eu ce côté direct et sans détour avec tes proches.
Crys' le sait.

Ta dextre enserre vigoureusement son épaule, tel un soutien physique au cheminement de ses propos.

- Arrête ça, Van. En fait, on est tous les deux coupables, mais le principal, c'est qu'on se retrouve non ?

Tu te positionnes face à lui.
Sur ce balcon, qui par le passé te ramène à des souvenirs...ambiguës.
Mais aujourd'hui, vous aviez maintenant un entourage bien distinct.
Vous séparant d'une perspective osée.

Mais peut-être pas d'une plus familiale.

- Ecoute. promettons-nous de ne plus jamais nous quitter comme on l'a fait.

Tu sors instinctivement ton pineapple de ta poche et tu le fixes des yeux, bienveillant :

- Redonne-moi ton pin. Et envoie moi ton adresse aussi.... il faut qu'on rattrape le temps perdu et, je veux être là pour toi.

Même si ta vie est sans dessus, sans dessous. T'as lâché le leste sur quelques rênes.

- .. et si cette fois-ci, c'était moi qui t'écoutais, t'épaulais et t'aidais ?

Parce que, au final, t'es seul.
Ton coeur a abandonné Crystal.
T'as personne d'autre à aimer, sinon toi-même.

Tenue :
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Résumé :
• Hysteria sent qu'il est passé à coté d'un frère pendant tout ce temps. Il veut rattraper le temps perdu et lui propose de reprendre réellement contact, et d'être là pour lui.
 

Ton bras autour de ses épaules, ça lui rappelle des souvenirs à des années lumières de ça. Une époque où tout semblait plus simple, où tout semblait possible. Celle des rires, des rêves, des découvertes et des perspectives.

Vanitas sourit, peut-être un peu tristement.

- Non, je ne pense pas. Il prend le temps de réfléchir un peu. Evidemment, je suis présent dans la sphère politique, mais c’est nécessaire pour ce que je veux. Et je n’ai pas le choix, avec cette famille.

Il joue des doigts contre son verre.

- Ils me détestent, je suis obligé de jouer les patriarches un peu austères, un peu sévères, sinon je sais qu’ils feront tout pour me virer de là. Il soupire avant de prendre une gorgée. A part ça, je me targue d’être loin de ce qu’il attendait de moi. J’ai laissé la gestion du business à ma sœur, elle le mérite, et j’ai bien l’intention de faire bouger les choses, chez les Cornwell comme au ministère.

Parce qu’il s’en fiche, Vanitas, du regard qu’on peut lui porter. Après avoir vécu une vie à se faire mépriser gratuitement par ses parents, il se sent capable de tout supporter si la finalité est la réalisation de ses objectifs.

- S’il sort d’Azkaban un jour, je veux qu’il n’ait qu’un souhait : y retourner.

Il secoue la tête, cherchant à faire disparaître l’image de son père au moment de se faire emmener. Ses yeux écarquillés quand Vanitas lui a implanté dans la tête tous les souvenirs de sa propre enfance.
Bien fait.
Souffre.

Heureusement, le changement de sujet est salutaire. Vanitas s’excuse, parce que putain, il s’en veut si tu savais. Il aurait aimé réagir différemment, il aurait aimé être plus fort et pouvoir te dire tout ce qui n’allait pas. Tout ce qu’il subissait. Il aurait aimé pouvoir te garder.
Mais on ne change pas le passé, n’est-ce pas ?

Il te sourit, sincère.

- Oui, c’est le plus important. Je suis content de te retrouver… Hysteroche.

Un clin d’oeil, juste avant que tu ne te lèves pour te placer devant lui.
Et à tes mots,
            à tes yeux,
il ne peut pas s’empêcher de sourire encore plus grand.

- Ok, on se le promet. Il attrape ton pineapple pour s’enregistrer. Je voudrais juste corriger ce que tu viens de dire. Sa main qui te rend ton portable, son oeil planté dans les tiens. Il est hors de question que cette dynamique ne soit pas réciproque. Tu peux toujours tout me dire, Hyste.

Il s’étire, les bras vers le ciel étoilé, le menton renversé vers l’arrière.
Quel début de soirée.

Quand il replonge son regard à toi, Vanitas affiche un air serein.

- Dis-moi ce qui ne va pas. Il sourit. Tu m’as parlé de Crystal, mais je sens qu’il n’y a pas que ça, pas vrai ?



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Résumé :
- Il parle un peu de sa situation familiale et de son ressentiment envers son père
- Accepte d'échanger son numéro de portable et son adresse avec Hyste, pour renouer ce contact et se retrouver
- Wsh frère je suis là pour toi aussi, déconne pas
- Lui demande ce qui ne va pas dans sa vie en dehors de sa relation avec Crystal

ft. @Hysteria Dragan | Wizgala 2031

T'es soulagé qu'il ne suive pas le chemin de son père. Tu connais son passif avec sa famille, et tu espérais maintenant que seul le bonheur toquerait à la porte de ton ami.

- Je présume que ce n'est pas facile. Je suis fier de ton cursus, Van'. T'es le meilleur.

En le voyant sourire,
c'est comme un baume à ton coeur.
Ca te soulage. De n'être pas seul.
Tu es en train de perdre Crys',
donc tes repères. Mais lui... il est là maintenant.
Non ?

- Bien-sûr que tu seras là pour moi, tu l'as toujours été à l'école.

Tu entends au loin une mélopée provenir d'en bas. Le concert semblait avoir commencé.
Mais tu n'étais pas là pour ça, Hyste. Tu fais acte de présence pour toujours briller en société. rien de plus.

Le nom de ta compagne te ramène à la réalité. Ton subconscient ressasse sa question.
Tu lui lances un regard pensif.

Tu n'avais pas vraiment envie de t'éterniser sur le sujet. Mais, c'était Vanitas.

- Qu'est-ce que je peux bien te dire. .. il arrive que des fois les sentiments que tu portais à quelqu'un s'effacent.
...
Tu te souviens à la fin de nos 17 ans, à chaque fois que je la croisais dans le couloir, tu devais me parler sur le champs pour que je ne commette pas une enième maladresse. Le nombre de fois que j'ai cassé verres, assiettes et ustensiles en classe à chaque fois que je pensais à elle.

Sourire rêveur.

- Je l'aimais si fort que je lui ai promis un grand chalet en montagne pour nos 60 ans.

Tu te sens pas bien. Le poids de la culpabilité t'étouffe.

- .. Van'... il n'y a .. que toi et ... elle avec qui.. J'ai eu ce genre de rapport. .. Je ne suis jamais allé voir ailleurs, je lui ai toujours été fidèle, dans tous les sens du terme. Je me suis complètement fermé aux autres, et je n'ai jamais rien connu d'autres que notre routine.

Tu baisses la tête.

- Mais je me sens frustré maintenant. J'ai envie de découvrir tellement de choses. ... et ... et elle comprendrait pas parce qu'elle, elle semble se donner entièrement à moi, peu importe les âges.

Tes lèvres se ferment. Pli amer.
Tu devrais arrêter là.

- ... On en parlera une autre fois, si tu veux bien.  ... je sais que j'ai tort dans le fond. Je sais que je suis un vrai connard.

T'as toujours été trop égoïste de toute façon.
Tu t'éloignes de la rambarde, mains dans les poches.

- Ca te dit qu'on y aille ? J'aimerai que tu m'en dises plus sur tes histoires de coeur, bro.

Tenue :
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Résumé :
• Les voilà de nouveau liés.
Hyste est en pls lorsqu'il aborde le sujet Crystal, il se sent comme une merde, et il a envie de fuir.
 

C’est tout bête, mais quand tu dis que tu es fier… Vanitas ressent comme un soulagement. Comme la permission de respirer.
Il est valide et légitime, pas vrai ?

Vous vous échangez des promesses, une sorte de retour en arrière. Balayer ces années passées à ne plus se côtoyer, revenir à un temps où il n’y avait que vous. Tous les deux, pratiquement seuls contre vents et marées. Cette époque où les pensées n’avaient même pas besoin d’être épiées pour être partagées. Vanitas sourit, il hoche doucement la tête.

Il ne veut que ça, être là pour toi.
Laisse-le revenir, Hysteria.

Alors il te pose la question, sur Crystal mais aussi le reste, parce qu’il a besoin de savoir.  Il faut qu’il sache où tu en es pour pouvoir correctement t’aider et t’épauler. Tu parles, tu t’ouvres à lui sans détour et Vanitas t’écoute. Fronce doucement les sourcils, pose une main sur ton épaule.

- Je me souviens, évidemment… Et je crois que je te comprends.

Il pince un peu les lèvres, réfléchit aux mots avant de continuer :

- Ce qu’il faut te demander, c’est si tes sentiments sont réellement effacés ou si tu as juste besoin de respirer. Mais on en parlera une autre fois, ne t’inquiète pas. On a tout notre temps. Ses doigts qui serrent affectueusement ton épaule. Tu n’es pas un connard, Hyste. J’en suis sûr. Et je peux même le vérifier.

Un clin d’œil, avant qu’il ne se redresse à ta suite. Il parle de la legilimancie, tu l’as deviné, mais il ne compte pas pour autant s’incruster dans ton esprit. Pas tout de suite, encore moins sans ton accord.

Vous vous dirigez vers la porte, celle qui pourra vous ramener en direction de la salle de gala. En direction de la soirée. Quand tu parles de ses histoires de cœur, Vanitas dresse le sourcil.

- C’est relativement le bordel, il nous faudrait tout une soirée rien que pour ça. Un rire clair, il t’ouvre la porte qui mène à l’intérieur. Bon. Mmh... Tu te souviens de Jasper, n'est-ce pas ?

Il t'en avait parlé à l'école, de cet ami avec qui il le faisait. Tu avais promis de tenir ta langue sur cette relation un peu spéciale, et il te fait confiance pour continuer. Une fois à l'intérieur, vous vous dirigez vers les escaliers.

- C'est toujours resté plus ou moins d'actualité. On n'est pas ensemble, hein, ne te méprends pas. Mais c'est spécial.

Vous arrivez en bas. Au passage d'un serveur, Vanitas attrape deux verres dont un qu'il te tend. Et son regard, qu'il glisse au fond du tien.

- Et dernièrement il y a... quelqu'un. Il veut vraiment rester discret, je pense pas que je puisse te dire qui c'est...

Sa main qu'il monte dans ses cheveux, un peu embêté. Il aimerait te le dire. Distraitement, il boit une gorgée et son regard s'accroche à Neal. Déjà sur la piste, à danser avec Dorothy. Et tandis qu'il réfléchit à quoi te dire, tu remarques peut-être ce regard trop appuyé.

Et son sourire, qu'il redirige vers toi.

- On s'entend vraiment bien. Il est... Je sais pas trop te dire. J'ai envie de dire parfait ? Un rire. C'est juste dingue, j'ai jamais vécu ça avec personne. Ma seule peur, c'est qu'il se rende compte à quel point je suis... tordu. Enfin, tu vois ce que je veux dire ?

Son passé.
Ses insécurités.

- Et il est arrivé au bras d'un autre, je t'avoue que je sais pas trop quoi en penser. C'est con putain, Hyste, j'suis jaloux comme un con. Alors que c'est moi qui lui ai dit de venir avec quelqu'un d'autre, j'avais déjà dit oui à Jasper.

Il avale son verre cul sec, en attrape un autre.

- J'ai l'impression d'être un gosse avec mes histoires. N'importe quoi...



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Résumé :
- Essaie de trouver des pistes pour aider Hysteria dans sa situation
- Bro tu l'aimes plus ou juste tu veux un couple libre ?
- Ils décident de retourner à l'intérieur, commence une discussion à moitié à coeur ouvert à propos des histoires de coeur de Vani
- Pas discret quand il regarde Neal en parlant de lui (oui oui ça reste secret tkt)

ft. @Hysteria Dragan | Wizgala 2031

T'as pas envie réflechir, ni de penser ce soir.
Etrangement, t'es bien là. Tu te sens presque au complet, de l'avoir retrouvé.
Ton regard s'illumine un peu lorsqu'il est porté sur Vanitas. Mais est-ce un ami, ou une forme de bouée de sauvetage.
T'es paumé.

Main sur le visage, tu te masses le front et rejettes tes cheveux en arrière. Tu te concentres sur lui, essentiellement sa vie. Ca t'arrache à tes ennuis.
Il te parle de Jasper, ça te ramène à un passé si heureux et pleins de promesse. Ca te donne même le sourire, un sourire pensif.

- Quel beau gosse, ce Jasper.

Tu peux comprendre l'attraction de Van'.
Mais pas la tienne. T'es hétéro en y repensant, et peut-être un brin bicurieux. Ce qui vous a lié une fois dans le passé ton meilleur ami et toi, tu l'as toujours vécu comme, non pas une erreur, mais une expérience unique, sans aucune promesse de réflexion sur ta sexualité. Après tout, il y a jamais eu que Crystal, sa féminité, ses courbes, sa douceur, l'idée de procréer avec elle. Et sans grande surprise, tu n'as jamais réellement cherché à séduire une autre fille, même si une certaine blonde t'avait tapé dans l'oeil à un certain moment.
Iphigénie.

Mais ces derniers mois, tu étais en train de reconcevoir ton rapport avec cette espèce d'attirance ressentie même pour la gente masculine. D'une main fébrile, tu te frottes les cheveux. Tu devrais peut-être lui en parler, à Van'. Mais il a l'air aussi d'avoir quelques poids sur le coeur. .. Il aura beau sourire cette confiance insolente, tu sembles encore y lire une souffrance pondérée.

A mesure de son récit, ses dires confirment tes pensées : il s'est mis dans la merde tout seul. Mais Vanitas... étant ce qu'il est, c'est à dire un véritable chat, tu le sais bien assez fort pour retomber une fois de plus sur ses pattes.

Alors tu lui lances des regards mutins, amusés.
La graine de l'amour s'offre à tes yeux, ça chasse momentanément la mort des sentiments qui envahit chaque jour ta vie.

- C'est génial.

T'as pas envie de mettre le doigt sur le rapport conflictuel avec Jasper et cet inconnu "parfait". Tu sais seulement que tu veux le voir heureux. Et amoureux.

D'ailleurs tu suis le fil de son regard et tombes sur Neal et Dorothy. Tu les croises assez régulièrement pendant les matchs qu'il te semble juste voir des anciens camarades de classe.
Et, tu veux pas faire tout de suite le lien, mais Van' te cache vraiment son crush ? Seriously.

- Je te jure que si tu me le dis pas bientôt, je t'en voudrai.

La pointe de jalousie qu'il soulève t'amène à tes propres insécurités. Tu baisses les yeux, perds le sourire, et renfonce tes mains dans tes poches. ...

- Oui, t'es stupide. Mais sans doute parce que t'es du genre à tout donner, je dirai même une confiance aveugle à ceux qui te plaisent, hein ?

T'enroule un bras autour de sa nuque et cognes amicalement ton front contre sa tempe.

- C'est beau la jalousie, quelque part. Sans elle, ce ne serait pas de l'amour.

T'aimerais qu'il t'en dise plus, mais du coin de l'oeil, tu captes Crystal avec ... un inconnu. .. et la jalousie, elle, est inexistante. Seul un désir profond de la protéger irradie ton être.

- Je vais te laisser ici, Van'. J'ai ton pin, je t'appelle bientôt. ...

Tu resserres l'étreinte de ta poigne sur son épaule.

- Et par pitié, j'ai besoin de nous.


Tenue :
• Ichabold de Sleepy Hollow www
Résumé :
• Hyste fait une introspection mentale sur sa sexualité, ecoute les petites révelations de Van' et ils se quittent dans la bro love attitude, en lui espérant que du bien avec cet inconnu qu'il aime.
 

Ta réflexion sur Jasper le fait rire, brièvement. Quel beau gosse, oui. Et s’il n’y avait que ça, qui flottait entre leurs corps. S’il n’y avait que l’attirance physique, ce serait un compte. Mais c’est différent, tu sais ? Ils ne sont pas amoureux, mais ils ne peuvent pas se passer l’un de l’autre. C’est con, c’est tordu, c’est ce qu’ils sont. Et c’est ce qui le fait flipper, pour ce qu’il est en train de construire avec Neal, ce début de relation.

Je te jure que si tu me le dis pas bientôt, je t’en voudrai.
Il cligne des yeux, un peu surpris. Oh tu n’as pas à t’en faire, c’est certain que Vanitas te le dira. Peut-être pas maintenant, pas tout de suite, dans cette atmosphère où tous les regards et les oreilles sont braqués sur les invités.
Mais ça viendra.

Tu le traites de stupide, il cogne doucement contre ton bras d’un « Eh » faussement outré. Puis il t’écoute, tu sais. Il réfléchit à tes mots, à quel point ils peuvent être vrais.

- Ce n’est pas tant ma confiance que toute ma dévotion, qu’ils obtiennent, lâche-t-il dans un soupir.

Parce qu’il en a conscience, c’est déjà ça. Vanitas a besoin d’être aimé. Besoin d’être indispensable. C’est ce qui fait qu’il ne peut jamais abandonner les autres, malgré toutes les merdes dans lesquelles ça peut le fourrer.

Ton bras autour de sa nuque, ton front contre sa tempe. Il sourit, le rire au bord des lèvres. Comme à l’école, quand les choses étaient si naturelles. Cependant tes paroles le font tiquer, il s’empresse de te reprendre d’un ton amusé :

- N’attèle pas la calèche avant les sombrals, on commence tout juste à se date. Un très bref coup d’œil à nouveau en direction du couple sur la piste. Mais il me plaît. Beaucoup.

Tu te tends, il le sent. Son regard monte sur ton visage, puis suit le chemin jusqu’à Crystal à l’autre bout de la salle. Un léger froncement de sourcils, se retenant de glisser dans tes pensées pour y lire une évidence affichée. C’est pourquoi quand tu proposes de vous quitter là, Vanitas n’est pas surpris.

Il hoche doucement la tête, glisse un bras autour de tes épaules pour te rendre l’étreinte.

- N’hésite jamais, d’accord ? Une brève pression sur ta nuque. On s’appelle bientôt, pour une bouffe, un verre, ce que tu veux.

Et tandis que vous vous quittez, tandis que tu t’éloignes, Vanitas sourit. Le cœur un peu moins meurtri, comme s’il avait retrouvé un morceau depuis longtemps égaré.



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Résumé :
- Un peu d'introspection
- "wsh bro calme toi on parle pas encore d'amour"
- Ils se quittent avec la promesse de se revoir rapidement

ft. @Hysteria Dragan | Wizgala 2031