Le SMS qui a vibré dans sa poche, peut-être à l’un des pires moments possibles.
Et pourtant, Vanitas a répondu. Il arrive. Car il sera toujours là pour toi, tu le sais ça, Jasper ? Peu importe l’heure, peu importe le timing, il viendra à toi quand tu en auras besoin. Depuis quand, exactement, vous en êtes arrivés là ? Il ne le sait plus.
        C’est pas ça qui est important.

Le visage concerné, Vanitas s’est rhabillé en vitesse. Le pire moment, oui, c’est bien ce que l’on disait. Il regarde Neal du coin de l’oeil, et il s’en veut. Il s’en veut tellement, parce que putain qu’est-ce que tu le rends fou. Ses doigts passent sur ta joue, et ses lèvres joignent les tiennes doucement.

- Désolé, je dois vraiment y aller. Encore un baiser. Désolé.

Sans en dire plus, pour ne pas étaler une vie qui ne lui appartient pas. Et alors sans prendre vraiment garde, Vanitas ouvre le loquet et quitte les toilettes. Passe devant les cuisines, puis remonte au rez-de-chaussée d’un pas rapide. Il ne prend le temps de saluer personne, pas même de chercher Clovis, et monte à l’étage.
Une. Deux. Trois. Quatre.

La porte s’ouvre.
        Et il te découvre.

Dans cette pièce, il voit toute l’étendue de la scène. Il pourrait se glisser dans ton esprit pour revoir, pour savoir exactement ce qu’il s’est passé, mais ce n’est pas nécessaire. Il le voit aux draps froissés, aux traces imprimées sur le sol, et à toi. A tes yeux, ton visage, ton état.
Tu te tues, Jasper.
        Et tu le tues, lui aussi.

Il oublie le reste, comme dans une bulle où il n’y aurait que vous. Vanitas croise les bras, aux lèvres un bref sourire sans joie. Il ne te fait pas l’affront de demander.
A quoi bon ?

- … C'est un don, j’ai appris à pourrir ton groove de la meilleure manière possible.

Un rire, suivi d’un léger soupir, puis en quelques pas, il est à tes côtés. Assis sur le sol, le dos contre ce vieux lit inutilisé. Vos épaules se touchent, vous avez l’air de ces gars qui ont tout affronté. De ceux qui ont l’habitude du monde qui s’effondre et de continuer à vivre en aparté.
Sa main qui se tend vers toi, vers ta flasque.

- T’as jamais rien ruiné, Jas, dis pas ça.

Il attend que tu lui tendes ton précieux, et boit une gorgée. Puis de son bras, entoure tes épaules pour te caler contre lui.
Et c’est plus fort que sa volonté, peut-être à cause de votre relation, de ce lien si fort qui vous relie, Vanitas se retrouve à lire une partie. Pas tout, simplement la douleur, physique et morale. Les larmes, l’épuisement.
Sa main passe de ton épaule jusque dans tes cheveux, silencieux.

Et au bout d’un court moment :

- Je propose, et tu choisis. Il tourne un peu la tête pour te regarder. Serre les doigts en devinant les sillons de tes larmes et les marques sur ton cou. Un raclement de gorge, pour faire passer. On peut se saouler, et discuter. On peut aussi se saouler, et rentrer. Ou se saouler, et danser. Qu’est-ce que tu préfères ?

Sa main, celle qui ne t’enlace pas, vient écarter quelques mèches de ton visage. Puis descendent sur les traces à ton cou, qu’il effleure.

Encore blessé, pas vrai ?
     Quand est-ce que ça va cesser ?

Et lui, quand arrêtera-t-il de te faire passer en premier ?


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Résumé :
- Le RP prend place après celui avec Neal
- Il était très bien avec Neal, sauf qu'il reçoit un SMS d'appel oskour
- Il s'excuse, encore et encore, embrasse Neal avant de filer à l'étage
- Découvre drama boy à se saouler
- Il s'assoit avec lui par terre, le prend l'épaule pour le caler contre lui et lui pique sa flasque pour boire
- Mots et gestes tendres, il lui propose plusieurs alternatives qui consistent toutes à se saouler pour oublier
- Il voit les blessures, ça lui fait mal de voir Jasper comme ça
- Oublie ce qui les entoure, dans leur bulle de drame, mais quelque part il s'en veut totalement pour Neal

ft. @A. Jasper Fawley & @Neal Wright | Wizgala 2031

Ses yeux qui se lèvent brièvement, quand tu lui proposes de partir. Quand tu lui parles de la fête, ce gala qu’il n’a déjà pratiquement plus en tête.
T’as pas encore compris, Jasper ?

- Alors on reste ici, tous les deux.

Il t’observe, encore une fois brisé. Fissuré, comme une vitre sur laquelle on aurait continuellement frappé. Tu résistes, résistes, jusqu’au moment où les impacts commencent à apparaître. Alors Vanitas fait ce qu’il peut, il colmate les brèches. Solution éphémère, car à chaque fois que tu revois Clovis, tu en finis un peu plus fragile. Plus prompt à exploser.

Et il est terrifié, Vanitas, du moment où il ne parviendra plus à te recoller.

Pourquoi tu restes ? Pourquoi tu ne pars pas ?
Son bras qui t’enserre un peu plus fort, jusqu’à ce qu’enfin vos regards se retrouvent. Son esprit, bien malgré lui, qui plane à l’orée de tes pensées. Il s’est posé la question, lui aussi, tu sais ? Et il a fini par comprendre que la réponse n’était pas à trouver.
Est-ce qu’on demande à la fleur pourquoi elle aime tant le soleil ?
      Est-ce qu’on demande à la mer pourquoi elle se marie si bien avec le ciel ?

Non.

- J’en sais rien, Jasper. J’en sais foutrement rien. Il secoue la tête. Juste… C’est plus fort que moi. J’ai besoin de toi. Et j’ai besoin que tu aies besoin de moi.

      Ridicule.
N’est-ce pas ?
Comme deux arbres qui auraient grandi entrelacés et qui aujourd’hui sont impossible à dénouer. Car quand l’un est attaqué, il a besoin de l’autre pour survivre.

Ta main contre sa joue, Vanitas ferme brièvement les yeux. Douceur parfaite pour apaiser tes pensées qui lui tournoient dans la tête. Cette haine que tu te portes, ces remords, putain si tu savais comme il aimerait te les balayer.

Et tes excuses, qui se répètent. Encore. Si seulement tu savais que, depuis toutes ces années, elles ne font qu’accroître sa propre culpabilité. Celle de ne pas être suffisant, celle de ne pas avoir la solution au bout des doigts. Celle de rechercher, avec toi, ce sentiment d’utilité.
       Bordel.

Il est égoïste, Vanitas, et c’est comme si tu ne le voyais pas depuis le piédestal sur lequel tu l’as placé. Qu’à chacun de tes appels passés, à chaque drame pour lequel tu viens le chercher… ça lui donne l’impression d’exister. Et il adore ça, qu’est-ce qu’il s’en veut d’être ainsi fait.
Tordu. Brisé.

Les doigts posés contre ton cou meutri et, comme à chaque fois, vos lèvres si proches de s’effleurer. Prêtes à craquer, oublier, s’embrasser.

- Arrête de t’excuser, Jasper, s’il te plaît… murmuré juste pour toi.

Tu te défiles, tes lèvres s’échappent, mais de sa main sur ta nuque, de celle qui te maintient aux épaules, il t’empêche de reculer. Il t’empêche de partir, toutes tes pensées dans sa tête en train d’exploser. Sa pupille grise qui te scrute, cherche dans tes traits la solution pour t’aider.

- Je ne vais nulle part sans toi. Son front se pose contre le tien. On va soigner tes plaies (ton coeur), on va se remettre debout et avancer. Et on va se saouler aussi, beaucoup.

Sur ta nuque, sa main te presse un peu plus. Vous êtes si proches.

- Je te lâche pas. Tu peux toujours essayer, Jasper, je ne te lâcherai pas. Pas tant que tu ne te verras pas comme il te voit. C’est compris ? Je suis là.



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Résumé :
- Mes feels souffrent
- Vanitas peut pas expliquer pourquoi il reste, c'est son instinct. Ses tripes. C'est naturel
- Il aimerait que Jasper comprenne comme au fond il est lui-même loin d'être parfait. Parce que même si ça le tue de le voir se briser, il se sent vivant quand Jasper accourt vers lui (c'est SAIN LES GARS)
- Ils étaient à ça de s'embrasser
- Vanitas insiste en lui disant qu'il ne se barrera pas sans lui. Qu'il restera à ses côtés, autant qu'il le faut, aussi tordu qu'il soit, pour avancer ensemble (c'est bô)

ft. @A. Jasper Fawley & @Neal Wright | Wizgala 2031

Il te voit céder. Il sait que tu vas accepter et que, pour ce soir encore, il pourra te consoler. Il pourra tenter de te reconstruire.

La porte s’ouvre.

Il se retourne, croise ton regard.
Son coeur qui bat. Vite. Vite. Tellement vite. Trop vite.

Il veut prononcer ton nom, mais il s’échoue entre ses lèvres. Il n’y a qu’un souffle, peut-être le dernier. Ce serait le dernier qu’il ne serait pas étonné, vu la douleur que sa poitrine est en train de lui infliger.

Putain.
Putain, putain, putain.

Incapable de parler. Incapable de réfléchir. Incapable de respirer.  

Il te regarde approcher, et comme un coupable qu’on aurait attrapé, il ne dit rien. A peine capable de tendre la main pour récupérer le caillou, ce caillou qu’il porte toujours et glisse dans la poche de son pantalon.

Il te fixe, Neal. Et il ne sait pas quoi dire. Alors il se contente de te fixer, en se demandant où est-ce qu’il aurait dû parler. Ce qu’il aurait dû te dire sur lui, sur Jasper, sur ce qu’ils partagent. Putain. T’es là, tellement toi-même, tellement adorable, à déjà lui proposer de l’essence de dictame. A déjà proposer de vous faire sortir, pour épargner des réputations déjà salies.

Neal.
Neal, Neal, Neal.

Qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi tu n’es pas en train de hurler ? Pourquoi au lieu de le griffer, tu es simplement à te briser sous ses yeux ? Pas toi. Pas toi aussi, s’il te plaît. Tes mots lui font mal. Tes mots le déchirent. Et que dire de ton bref regard ? De ton rire ?
Ce n’est pas toi. Pas vrai ?

Il veut te retenir, mais Jasper est plus rapide. Tu le retiens par le bras, alors que c’est à peine si tes jambes peuvent soutenir ton poids. Ca le ferait presque rire, Vanitas, si son coeur n’était pas en instances si tragiques.

Je crois qu’il y a méprise.
Ah bon ? Vraiment ? Qui se méprise, Jasper, finalement ? Les autres ? Vous ? Même si après tout, vous l’avez toujours su. Ce que vous avez, il n’y a que vous pour le comprendre. Les autres, de l’extérieur… ils ne savent pas. Pour autant, sa main qui passe dans ses cheveux noirs. Tire sur la racine, cherche dans vos regards. L’un, puis l’autre.
Il doit faire quoi, exactement ?

Pourquoi c’est toujours lui, ce putain de chevalier servant ?

- Je… Il secoue la tête, à la recherche de ses esprits. Bien sûr.

Jasper.
Neal.

Jasper.

Neal.

Il soupire, se lève enfin sur ses deux pieds.

- Reste, Neal. S’il te plaît.

Prononcé sur le ton d’une supplique. Une supplique qu’il t’adresse, parce qu’il ne veut pas te perdre. Il veut que tu comprennes. Il veut que tu cherches, au plus profond de toi, la force d’essayer. Et c’est égoïste. Tellement égoïste à te demander.
Tu te souviens ? Il te l’avait pourtant dit, qu’il l’était.

Il voudrait te prendre dans ses bras, mais déjà son ami parle de partir. Et c’est trop, il attrape ton poignet et t’empêche de bouger. Tu n’iras nulle part, Jasper.
Aucun de vous deux, à vrai dire.

Vanitas prend une inspiration, se pince l’arête du nez de sa main libre.

- … De toute évidence, il est temps de… ralentir. L’alcool n’aide pas, mais cette situation l’a très clairement dessaoulé. Neal, je… il faut qu’on discute. Laisse-nous t’expliquer, d’accord ? S’il te plait. Je ne peux pas te… donner les clefs de mon esprit mais… s’il te plaît. Son oeil gris, perdu dans le tien. Et toi, son regard se tourne vers Jasper, hors de question que tu prennes congé.

Laisser Jasper, c’est tout bonnement impossible. C’est au-dessus de ses forces, c’est contraire à qui il est. Il ne peut pas t’abandonner. Quant à regarder Neal partir… ce n’est tout simplement pas une possibilité. Et cette musique, cette maudite musique qui parvient depuis le rez-de-chaussée. C’est trop. Avec toutes ces émotions, tout cet alcool, Vanitas a la tête qui va exploser. Exploser de lui, de vous, de vos pensées.

Il se prend la tête à deux mains, puis soupire. Une fois, puis deux. Tente de refréner la migraine.

- Ok. Vous savez quoi ? Il vous regarde tour à tour. On va bouger. On transplane au manoir Cornwell. Vous n’avez pas le choix, c’est clair ? Si l’un de vous deux choisit de ne pas suivre, je vous assure que je le traque pour le ramener par la peau des fesses. Et je suis auror, essayons de ne pas l’oublier.

Irrité par la douleur, celle de sa tête, mais aussi celle de son coeur.
Pourtant, c’est sa faute. Pas vrai ?

- On est tous d’accord ?

Jasper. Neal. Jasper. Neal. Il soupire, se masse le front et, sans attendre votre réponse :

- A tout de suite.

Il quitte la pièce, car impossible de le faire ici. Traverse le couloir en se prenant la tête, puis descend au rez-de-chaussée. Toujours cette fichue musique.

Sans même prendre la peine de récupérer son manteau, il pousse les larges portes du palace et, à peine dehors. Transplane.
Le souffle court.

Anxieux. Terrifié. A l’idée de vous perdre, tous les deux.



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Résumé :
- 404 not found
- Littéralement, Vani est duper, c'est un spectateur
- Il se reprend, se lève pour demander à Neal de rester
- Puis chope Jasper par le bras, parce que frère crois pas t'en tirer comme ça
- Finalement ça le saoule, c'est le bordel, ça l'irrite, alors il somme le monde de transplaner chez lui. Right. Now.
- Donc il descend au rdc, il s'en balec de récupérer son manteau (sa baguette est dans sa poche donc il a ce qu'il faut), passe les portes et transplane

ft. @A. Jasper Fawley & @Neal Wright | Wizgala 2031

Alors c’est donc ça, le sentiment de tout voir s’effondrer ? Celui d’étouffer, le coeur et l’esprit en étau d’une douleur inexpliquée. Il pensait pourtant l’avoir vécu. Il pensait avoir tout vu, tout ressenti au cours de sa vie, mais elle ne tarde pas à le faire mentir. Vos visages, tour à tour, qui reprennent otage de ses pensées. Qu’est-il censé faire ? Quelle est la bonne marche à suivre ?

Comment doit-il faire, Vanitas, pour ne pas vous perdre ?

Arrivé premier au manoir, il prend un moment pour respirer. Ses doigts crispés sur un meuble, le visage noyé sous sa main, il soupire. Inspire. Expire. Enfin la musique qui s’est arrêtée, sa tête vide de toute pensée extérieure aux siennes.
Un répit.

Il ouvre le veston de son costume pour respirer au moment où il vous entend arriver. Ensemble. Et quand il vous mène au salon, quand il vous voit échanger, Vanitas en a la gorge nouée. Parce qu’il est là, l’esprit en ébullition, et il ne peut pas s’en empêcher. Pourquoi ?

Pourquoi avez-vous l’air si parfaits, sans lui ?

Penché sur un fauteuil, juste à côté du canapé, ses doigts se referment sur le dossier. Tu approches, Neal, ta douceur toujours au bord des gestes, au bord des lèvres. C’est injuste. Injuste pour qui, d’ailleurs ? Pour toi, pour lui, pour vous ? Il ferme brièvement les yeux au contact de tes doigts, frais sur sa migraine à peine calmée.

- Ca va, ne t’inquiète pas.

Son regard qui te croise brièvement. Il ment, est-ce que tu es capable de le voir ?
Puis déjà entre ses doigts, le verre glissé par Jasper. Un bref sourire, quand il te voit retourner t’assoir. Combien vous en avez bu, des bouteilles, ici-même ? Pour discuter, refaire le monde, consoler, oublier, l’un dans l’autre à l’aide de baisers acharnés.
En même temps que toi, Vanitas prend une gorgée. C’est fort, ça lui brûle la gorge, et en un sens, c’est exactement ce qu’il lui fallait.

Les mots s’élèvent, comme une sentence. Il se redresse, Jasper, tourne la tête pour plonger son regard au tien un long moment. Et comme d’habitude, comme à chaque fois dans ces instants, son esprit qui glisse en toi. Ses sens qui entendent tes mots et qui les gravent. Douloureux.
Si tu savais comme il s’en veut. Quand il voit la peine dans tes yeux, Vanitas veut s’asseoir à tes côtés, te prendre dans ses bras et t’expliquer. Il veut te rassurer, encore, toujours, et ce, même si c’est pour le méchant de cette histoire que tu le fais passer.
Est-ce vraiment ce qu’il est ?

Putain, vraiment, Jasper ?

Tu parles de devoir, mais as-tu seulement vraiment essayé de savoir ?

Le contact rompu, Vanitas soupire et s’installe sur le fauteuil devant lui. Il n’y a qu’une longueur de bras, pour qu’il puisse prendre la main de son ami. Puis il te regarde, Neal, le temps de te montrer les places restantes pour te les proposer.

- Installe-toi. Il te sourit, doucement, pour te rassurer. Cette histoire est moins folle que tu peux le penser, simplement… il regarde Jasper, brièvement. Spéciale.

T’as l’air si perdu. Tellement pas à ta place. Comme un agneau balancé au coeur de la meute de loups affamés. Un agneau qui n’a rien demandé, qui s’est juste contenté d’être charmé par les mots et l’allure d’une de ces bêtes vouées à te blesser. Ca le ferait sourire, peut-être, mais il se contente de terminer son verre cul-sec. Et il le tend, à la recherche d’une nouvelle dose de courage, avant de commencer.

Avant de se noyer.

- Jasper et moi, ça date de l’école. Il fait tourner l’alcool de son verre, y plonge son regard quelques instants. On a commencé à se voir à l’école. Puis il revient sur toi, Jasper. Parce que c’est vous. Vos souvenirs. Pas comme un couple, plutôt comme deux aristo attirés par les hommes qui ne pouvaient pas s’empêcher de se toucher. Comme deux gars qui ne pourraient jamais assumer face à leur famille et qui oubliaient ensemble que le monde est si mal fait.

Un léger rire, un peu désabusé. Ca semblerait presque idiot.
Heureusement qu’il y a l’alcool, pour qu’il puisse détacher ses yeux de vous et les monter vers le plafond.

- Je passe les détails graveleux, si vous permettez, on pourra toujours y revenir plus tard. Jasper est amoureux d’un autre, Neal. Et moi… il fait un moulinet du poignet près de sa tête pour vous faire comprendre. Je le savais, je le sais, bien évidemment.

Il se mordille la lèvre, à la recherche de ses mots.
Soupire.

Un regard vers Jasper, les marques sur ton cou, tes yeux.
Un regard vers Neal, un sourire contrit.

- Nos vies sont compliquées. Elles sont merdiques, depuis le début. Et j’ai jamais pu m’en empêcher. On n’a jamais pu se retenir. Il... Je suis là pour lui, Neal. On a cette relation, ce truc un peu spécial, un peu inexplicable… On est amis. De grands amis. Il a envie de prendre ta main, Jasper. Dieu ce qu’il veut la serrer. Le genre d’amis qui se soutiennent, qui s’entraident, qui sont toujours là et… c’est vrai, il y a aussi le sexe. C’est notre moyen de nous consoler, de nous comprendre, de nous faire oublier.

Tu seras toujours là, pas vrai ?
Le regard triste en direction des marques sur ton cou. Il veut te faire oublier. Il veut tout effacer, cette tristesse et cette douleur. Il veut l’absorber et la rejeter ailleurs.

L’alcool le rend brumeux, ça rend les choses difficiles à expliquer. Vanitas soupire et, finalement, tend la main pour la glisser dans la tienne, Jasper. Un court moment, juste avant de se lever en se tirant sur les cheveux.

- Je suis en train de tout foutre en l’air, avec mes explications, non ? Il rit un peu, fait quelques pas, puis s’assoit directement sur la table basse. J’ai l’impression d’être le connard de cette histoire. Putain. Il se masse les tempes, lentement, puis rejette la tête en arrière. Ok. On va faire simple, d’accord ?

Il vous regarde tour à tour. Puis s’arrête sur Neal.

- J’ai toujours eu Jasper. Il a toujours été là, j’ai toujours été là, on est… y a pas de mots, c’est comme ça. C’est viscéral. C’est un besoin, je peux pas l’abandonner, je peux pas… j’ai besoin de lui. Et il a besoin de moi. Et j’ai besoin qu’il ait besoin de moi.

Il t’observe. Et qu’est-ce qu’il espère que tu pourras comprendre. Il te supplie.

Sa main vient chercher la tienne, un peu hésitante. Il ne sait pas s’il a le droit, il ne sait plus. Pourtant, son pouce caresse ta peau, comme vous l’avez tant fait au restaurant. Il veut tellement que tu comprennes. Que tu acceptes.
Puis sa tête, qui revient vers Jasper. La main toujours liée.

- J’ai rencontré Neal sur Witcher. Enfin… son profil. On a discuté, longtemps, mais on ne s’est vus pour la première fois il y a seulement… moins de deux semaines. C’est tout nouveau, Jas, et... disons que ces derniers temps nous avions d’autres préoccupations que ma vie sentimentale, tu ne crois pas ?

Pas des reproches, simplement la vérité énoncée avec toute la douceur qu’il peut te donner.

Mais c’est trop. C’est éreintant. Il a les tempes qui pulsent, alcool ou légilimancie, il ne saurait le dire. Toujours est-il qu’il a l’impression de ne rien faire correctement. Il a l’impression de couler, d’avoir tout raté, depuis le début. C’est sa faute, pas vrai ? C’est sa faute.

Il l’a cherché.

Non ?

Frustré. Agacé. Dépité. Sa main libre passe dans ses cheveux, tire dans les racines. Puis un gémissement de frustration et Vanitas récupère son verre pour le boire cul-sec.

- C’est le mieux que je puisse faire, je suis désolé. Si vous m’en voulez, vous êtes les bienvenus pour me frapper, d’accord ? Je me déshabille s’il le faut, vous aurez plus de facilité à viser.

Un léger rire, sa tête qu’il secoue.

- N’hésitez pas à combler les trous, ceux de l’histoire, à poser des questions. Je suis ouvert à toute suggestion pour rendre cette soirée moins mémorable et plus pathétique.



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Résumé :
- Oskour
- Se lance dans une histoire bien trop longue pour expliquer sa relation avec Jasper (et il fail)
- Incapable d’être réellement cohérent dans ses pensées, y a l’alcool, la situation compliquée, ses feels pour l’un et pour l’autre, le mec est totalement tiraillé et en plus il est le méchant de l’histoire
- Finit par arrêter les frais et part un peu en roue libre, il en peut plus, aidez-le svp embrassez-le

ft. @A. Jasper Fawley & @Neal Wright | Wizgala 2031

Ne mens pas…
Il t’observe t’installer, te faire si petit sur ce canapé, et il s’en veut. Un hochement de tête, parce qu’il a compris. Vous en avez déjà parlé, vous avez déjà décidé que vous ne vouliez pas de ça entre vous. Même aussi infime soit-il, même dans une situation pareille. Pas de mensonge.

Alors Vanitas explique.

Il essaie, du moins. Il essaie, si fort, mais c’est vraiment compliqué. Parce qu’il s’emmêle les pinceaux, il se perd dans les souvenirs, dans les pensées, les sentiments… Pendant un court instant, c’est à peine s’il sait réellement ce qu’il veut. Est-ce que ce ne serait pas plus simple, de vous laisser partir tous les deux ?
Non. Impossible.

Enfin tu le coupes (merci). Sans vraiment savoir ce qui va suivre, il te regarde t’avancer. Ca y est ? Est-ce que tu vas t’énerver ? Le frapper ? T’en aller ? Il comprendrait, tu sais. Mais à la place, tu viens entre ses bras.

Vanitas respire.
Comme s’il était en apnée.

Et ses bras qui se referment sur toi. Ses yeux, qu’il a l’impression de sentir briller. Putain, si tu savais comme il est soulagé. Quand son visage rejoint ton crâne, qu’il avale l’air presque par de silencieuses goulées. Apaisé.

Qu’est-ce qu’il a fait, Neal ? Pour te mériter.

Il t’écoute parler, et le moins qu’on puisse dise, c’est qu’il ne s’y attendait pas. Il y a tant de compréhension, tant de beauté dans ta façon de penser. Tu ne les prends pas pour des monstres, encore moins pour des détraqués.
Tu dis que tu peux vivre avec, ses yeux retrouvent ceux de Jasper. Juste le temps d’échanger muettement, avant de revenir vers toi en se reculant. Pour te regarder. Parce qu’il a besoin de se rendre compte de ce que tu dis. Il a besoin de la vérifier, l’honnêteté de tes paroles, c’est bien plus fort que lui.

Et tu le penses. Tout ce que tu dis.
Bordel.
Ses mains à ta taille, dont la prise se resserre par réflexe.

- Nous ne sommes pas amoureux.

C’est tout ce qu’il peut dire, la voix rauque de t’avoir écouté, comme un besoin de te rassurer. Ils ne sont pas amoureux, Jasper et lui. Ce n’est pas l’amour, ce truc qui les lie. Enfin, bien sûr que c’est de l’amour, mais loin de celui auquel on pense.

Ses bras te relâchent quand tu veux partir, après tout, peut-il encore te retenir ? Il est cependant surpris de te voir t’installer contre Jasper. Quelque part, il y a même comme un pincement dans son coeur, même s’il le voit, que son ami n’a rien demandé. Qu’il n’a rien fait. Un pincement terriblement mal venu, au vu de ce qu’il te fait endurer, mais… il ne peut pas l’empêcher. Alors il remplit à nouveau son verre avant de boire une gorgée. Ca aide à faire passer.

Ca aide à avaler les mots, aussi. Tes mots, Jasper. Qui sont si doux, derrière ton sourire. Derrière ta main sur sa joue. C’est beau, ce que tu dis, et aussi terriblement triste. Ce coeur, ton pauvre coeur que tu tentes désespéremment de libérer et que Vanitas aimerait tant protéger.

Encore une gorgée.

Puis vos yeux, à tous les deux. Dans les siens.
Vanitas vous observe, entend la demande autant que l’ordre dans sa tête. Le verre tinte quand il le pose sur la table basse, puis il se dresse et s’installe contre toi, Neal. Pas simplement à côté ; il colle son torse à toi, glisse une jambe derrière, l’autre qu’il laisse à terre. Et il pose ses lèvres contre ta nuque. Ca le rassure. Ton goût, ton odeur.
Ca le calme, pour toutes les images dans sa tête et le récit de Jasper.

Tout y passe. Les familles de nobles aux pratiques dépassées, Clovis – sans le nommer –, tes sentiments pour lui, votre histoire, puis ce soir… Vanitas soupire, ferme les yeux pour digérer. Quand tu t’es levé, il est resté contre Neal et t’a écouté sans te lâcher.
Putain.
Il ne t’en veut pas, tu sais ? De l’avoir appelé. Au contraire, c’est tout ce qu’il souhaite : que sans hésiter, dès que tu en as besoin, tu l’appelles. Car il préfère tomber avec toi que te voir disparaître.

- T’excuse pas, Jas. Arrête.

Il te sourit, tendre, puis se redresse un peu pour faire face à Neal, glisser une main dans ses cheveux et caler une mèche derrière son oreille. Vos secrets sont bien gardés, il en est persuadé.
Puis tu t’approches, Jasper. Tu reprends. Pendant tes paroles, Vanitas se penche pour attraper son verre et boire à nouveau. C’est au moins ce qu’il faut. Car quand finalement tu termines, quand tes mains se posent et que tu proposes, il fige.

Ses sourcils froncés, le temps d’assimiler.
Et il rit.

- Pardon ? Réflexe de l’alcool. Pardon.

Il prend le temps de réfléchir, de nouer ses doigts avec les tiens. Est-ce que tu es sûr de ce que tu es en train de proposer ?
Puis ses yeux, qui se posent sur Neal. Jusqu’où vous irez ? Est-ce que tu serais prêt, pour lui ?

Un soupir qui s’échappe, une main qui passe sur son visage. Ce n’est pas idiot. Vanitas ne veut laisser partir aucun de vous deux. Mais pouvez-vous vraiment fonctionner ainsi ?

Le peut-il ?

- Qu’est-ce que ça impliquerait, exactement ? Il termine son verre pour l’aider à réfléchir. Enfin, bien évidemment, je comprends le principe. Mais dans les faits, Jas.

Il te regarde, Neal. Laisse glisser son regard sur ton visage, sur ton corps, puis revient à tes yeux. Instinctivement, possessivement, son bras qui se resserre sur toi, au moment d'encore regarder Jasper.
Sa main, celle du bras libre, est toujours nouée avec la tienne. Ses doigts t'enlacent tendrement. Et lui aussi, il te parle avec le regard. Même si tu ne peux pas l’entendre, il sait que tu peux comprendre.

Je ne veux pas le perdre. Et toi non plus.

- Je ne suis pas… contre. Je parle du fait de se découvrir, de savoir comment on peut fonctionner ensemble. Je veux être là, Jas, pour toi. Simplement… son œil revient sur Neal. Il t’observe, un peu désolé. Ce n’est certainement pas ce que tu attendais, pas vrai ? Lui non plus. On n’a pas encore eu notre deuxième rendez-vous officiel et déjà tu te retrouves embarqué… Son front se pose contre ta tempe avant de continuer d'une voix fatiguée. Mais je veux qu’on continue. Tu l’as demandé tout à l’heure, et je te réponds. Je veux te supporter. Je veux te découvrir. Qu’est-ce que t’en dis ? C'est toi qui a le dernier mot.

Pour l’instant, aujourd’hui, Vanitas ne peut pas abandonner.

Ni Jasper. Ni Neal.



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Résumé :
- ... not found
- OOF Neal est oké et il nous prend pas pour des tarés
- Il va sandwich, on lui a demandé
- Calé avec Neal dans ses bras pendant la sombre histoire de Jasper (jtm)
- Surpris au début de la proposition, puis clairement en demande des conditions (parce qu'il se sent possessif envers Neal donc il a besoin de toutes les infos du marché), en soi il est ok, c'est à Neal de décider
- Incapable d'abandonner, ni l'un, ni l'autre atm

ft. @A. Jasper Fawley & @Neal Wright | Wizgala 2031

Il ne sait pas exactement à quel moment de la soirée les choses sont devenues si compliquées. Vanitas vous observe, tour à tour, tandis que vous échangez.  Neal, quand tu parles de tes propres secrets, de ces lourdeurs sur tes épaules qu’il s’évite d’aller fouiller. Un jour, tu pourras les lui partager, tu sais ?
            Quand tu seras prêt.
Quant au baiser échangé en public, il se contente de te rassurer d’une main sur la tienne. Peu importe ce qui arrivera, il sera là pour t’épauler. Te protéger. Réfuter, s’il le faut. Tout ce que tu voudras.

- Ça va aller, on avisera...

Et toi, Jasper, quand tu proposes ce qui te semble être la solution. Vanitas ne te quitte pas des yeux, pose ses questions. Pas parce qu’il ne veut pas, mais parce qu’il a besoin de comprendre. Il a besoin des limites, de ce cadre dans lequel vous pourriez vivre.

Tu t’inquiètes Neal, et Vanitas sourit. Il comprend que vous pensez de la même manière, mais surtout… Tu le surprends. Encore et toujours. Comment tu fais, pour être aussi ouvert ? Comment tu fais, pour faire battre son coeur de façon un peu plus apaisée, tes doigts sur sa peau malgré les tremblements de tes pensées. Il relève les yeux, Vanitas, et t’observe. Plus il te voit, et plus il sait.
Il te veut à ses côtés.

C’est là que tu réponds, Jasper. C’est là que toute l’étendue de ton insécurité s’exprime, que tu te renfermes, comme tu as toujours pris l’habitude de réagir. Mais pas avec lui. Tu n’as pas le droit de faire ça. Vanitas presse la main de Neal, pour le rassurer, avant de se tourner pleinement vers toi et t’écouter. Avant d’intriquer son esprit dans ta tête, pour partager.
Putain, Jasper.
                          Arrête.

Tu en es déjà à prendre ton manteau, à le regarder pour t’excuser, le dédouaner. Tu vas fuir. Tu vas fuir, parce que c’est tout ce que tu as toujours fait. Mais tu vas aller où, Jasper ? Parce que d’ordinaire, c’est dans ses bras à lui que tu vas te réfugier. Alors où ? Dans un bar, pour te saouler ? A la fête ? Dans des caves, sordides, jusqu’au matin où il viendra de toute façon te repêcher ?

Vanitas soupire. Il presse sa main, puis s’extirpe de son étreinte avec Neal, celle dont il pensait qu’elle était nécessaire. Pour le rassurer, lui qui à peine vous connaît. Mais il avait tort, il le sait maintenant. Ce n’est pas Neal, qui menaçait tant de s’effondrer.
C’est toi.
Et il est temps d’intervenir. C’est à lui de venir.
        Toujours.

Son corps se délie et, vivement, sa main qui accroche ton poignet.

- Ça suffit, Jasper.

Il tire, pour que dans ses bras tu viennes te loger. A vrai dire, il ne t’en laisse pas le choix, il sait très bien comment t’aborder. Un de ses bras s’enroule à ta taille, l’autre à tes épaules pour que sa main repose dans tes cheveux.
Il t’enlace. Il t’enlace comme s’il n’y avait que vous deux.

Après tout, jusqu’ici, il n’y avait toujours eu que vous deux.

Et tandis qu’il vient nicher son visage au creux du tien, ses lèvres qui se posent juste sous ton oreille. Pour murmurer, rien que pour vous.

- Je ne t’abandonnerai pas. Je ne l’ai jamais fait, et je ne le ferai pas. Tu te souviens ? Il soupire, resserre sa prise sur toi. Reste, Jas. Ne me fais pas ça.

Ce n’est pas de la pitié. Ce n’est pas un devoir. Ce n’est pas une mascarade qui vise à alimenter un égo surdimensionné. Ce n’est rien de tout ça.

Si tu crois ça de moi, après tout ce temps, tu as tout faux, Jas.

Tu y penses, à lui ? Est-ce que tu te rends compte, à quel point ça le ferait souffrir ? Tu as si vite tendance à l’oublier, que Vanitas n’est pas qu’un vaillant preux chevalier. Vous avez existé à deux, pendant de si longues années, qu’aujourd’hui c’est à peine si sans toi il saurait fonctionner. C’est à peine s’il saurait respirer. Ne lui fais pas ça.
S’il te plaît.

Ce n’est pas le moment de t’embrasser. Neal est là, il vous regarde, et ce n’est certainement pas le moment de tout briser. Il ne veut pas le faire souffrir, et il sait que ce serait trop pour lui. Mais tu le sais, Jasper, pas vrai ? Si vous étiez seuls, Vanitas t’aiderait à oublier. Comme vous l’avez toujours fait.

Cet amour, là. C’est tout ce qu’il connaît.

- Reviens t’asseoir, on va en discuter. Ses mains te retirent ton manteau, qu’il laisse s’échouer au sol, avant que l’une ne se pose au creux de tes reins, juste sur ta peau. Viens.

Il te conduit à nouveau au canapé, là où il te fait asseoir près de Neal, et s’installe juste de l’autre côté.
Son regard croise le tien, Neal. Il te sourit. Tu comprends, pas vrai ? Montre-lui. Montre-lui que tu comprends, et que même s’il aimerait t’enlacer ou t’embrasser, ce n’est pas le bon moment.
Comprends qu’il te veut dans sa vie.

Vraiment.

- Bien. Reprenons.

Il ne veut pas que tu te sentes comme cette pauvre âme égarée, Jasper. Tu n’es pas là pour la pitié. Tu es là parce que tu es aimé, indispensable à ses rouages. Dans ton dos, sa main rejoint celle de Neal qu’il entrelace avec ses doigts. Il est là pour lui. Pour toi. Pour vous.
Et de sa main libre, il écarte quelques mèches de ton visage.

Les gestes doux. Tendres.

- Tu as parlé de transparence, Jasper. Il vous caresse, l’un et l’autre. La main d’un côté, le visage de l’autre. Et je suis d’accord avec toi. Il est évident qu’on… il va falloir qu’on fasse nos propres règles. Il va falloir discuter, pour que tout soit toujours sous le signe du respect. Vis-à-vis de chacun.

Un regard pour toi, Neal. Le souffle apaisé quand il te regarde.

- On continue de se découvrir. On apprend à se connaître, comme c’était prévu. Je ne veux pas que tu te sentes enfermé, d’accord ? Et si ça devient trop dur, je t’en supplie, il faudra m’en parler. Je veux que tu me dises tout. Sa main qui resserre la tienne, comme le baiser qu’il aimerait te donner. Puis il revient à toi, Jasper. Tu ne changes rien. Tu m’appelles quand tu as besoin, à chaque fois. Pas de retenue, pas de mensonges - tu sais que de toute façon je les détecte. Tant que tu as besoin de moi, je suis là. Son regard passe de l’un à l’autre, sa lèvre inférieure finit entre ses dents. Il est évident que vous pouvez être amis. Il le faut. Enfin… Si tu entres dans ma vie, Neal, je préférerais que tu t’entendes avec Jasper. Maintenant, c’est à toi de me dire si tu veux… être au courant, quand lui et moi on se retrouve.

Un léger soupir, soulagé d’avoir pu formuler sa pensée.
Et dans un sens, au fond de son corps, il y a comme un poids tirant vers le bas qui s’est stabilisé. Comme une liberté nouvelle de respirer.

- Ce sont mes “conditions” de respect. Je ne dis pas qu'elles sont gravées dans le marbre, et je ne dis pas qu'elles ne vont pas évoluer. Car c'est évident, qu'elles évolueront avec nous et nos relations. Maintenant, c’est à vous d’exposer les vôtres. Sans détours. Et j’ai besoin d’un nouveau verre.

Son bras qui se tend, pour récupérer sur la table basse la bouteille avec laquelle il remplit son verre. Puis il le mène à ses lèvres, prend une longue gorgée en vous observant.

Vous êtes beaux.
Vous êtes si beaux, tous les deux. Dedans, comme dehors. Heureux, comme blessés.

Il a tellement besoin de vous protéger.



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Résumé :
- VANI EST IN DA PLACE
- Jasper tu restes là, arrête un peu tes conneries et évite à Vani de se briser merci bizou #CetHommeEstDysfonctionnelOnNOubliePas
- Expose ses "conditions" vis à vis de cette potentielle relation spéciale
- Drop the mic, à vous les studios

ft. @A. Jasper Fawley & @Neal Wright | Wizgala 2031

Il est fatigué, Vanitas.
Fatigué de lutter.

Contre sa famille,
               contre la société,
                                  contre lui.

Fatigué de regarder partir, d’espérer, de donner sans réellement savoir quoi attendre en retour. Parce qu’il ne connaît pas, Vanitas. Il ne sait pas comment c’est censé fonctionner. Il n’en a peut-être pas l’air, mais quand il s’agit d’aimer, Vanitas ne sait pas faire. Pas correctement, pas de façon bien compartimentée. Il sait donner. Donner, donner, donner, sans jamais rien attendre en retour. Il sait s’offrir, protéger, rassurer.

C’est pour ça, Jasper, tu sais ? Que lorsque tu essaies de partir, Vanitas fait tout pour te retenir. Il fait tout pour accomoder, tout pour gérer. Lutte même contre ta propre volonté, évidente, qu’il se borne à ne pas regarder. Que se passera-t-il, s’il ne s’accroche pas ? Il ne veut même pas le savoir. Ça le terrifie.

Tes mots s’élèvent, vos regards qui se croisent. Vanitas fige.
Le roi des cons, est-ce le jeu qu’il est en train de jouer ? Putain. Il sait pas, il sait plus, alors par habitude, il te retient. Il te fait asseoir, il cherche la solution. Celle qui contentera tout le monde, celle qui permettra au monde de ne pas changer. Ca a été si dur, tellement dur de le faire tourner au cours des vingt-sept dernières années.
Tu cèdes, tu restes et, un court instant, il pense avoir gagné.

Alors il parle, Vanitas. Il débite, l’alcool ouvrant des vannes qu’il ne contrôle presque pas. Et quand il termine, son verre entre les doigts, il te regarde.
Neal.
Neal, Neal, Neal.
Bordel.

Qu’est-ce que tu fais encore là ? Pourquoi tu restes ? Vanitas ne comprend pas. Il ne sait pas, il n’a jamais vécu ça. T’es vraiment capable d’accepter, juste pour lui ? Il te plaît tellement que t’es prêt pour ça ?
C’est insensé. Pas vrai ?

Il acquiesce à tout ce que tu dis. Ne pas forcément prévenir, mais ne pas mentir. Vous laisser faire connaissance, pour éviter les soucis. Ne pas changer trop vite.
Oui. Pas trop vite, sinon Vanitas risque d’étouffer. Retirer Jasper, c’est comme lui retirer l’un de ses piliers.

D’ailleurs c’est à ton tour de prendre la parole. Tu parles, et il te regarde bouche bée. Sérieux, pourtant. Son esprit automatiquement collé dans le tien, entrelacé, connecté. Il écoute non seulement tes mots, mais aussi tes pensées. C’est difficile à tenir, vu son état, mais il ne cède pas.

J’ai besoin de toi.
Son souffle reprend, comme s’il l’avait retenu tout au long de tes mots. Instinctivement, il mène son verre à ses lèvres pour le terminer. Tu veux le laisser vivre, Jasper, mais comment fera-t-il s’il ne sait pas comment procéder ? Heureusement tu enchaînes, tu le rassures un peu. Tu continueras de l’appeler. Tu continueras de venir. Vanitas hoche la tête, glisse un oeil à Neal, puis revient à toi. Et il sort de tes pensées.

- Ça fait… beaucoup. Mais tu as raison, vous avez raison, faisons comme ça.

Et Vanitas n’en a pas encore vraiment conscience, que tout ça, c’est pour son bien. Pour votre bien, à tous les trois. Pour repartir sur des bases un peu plus saines, une perspective de changement lent,
          pour que peu à peu vous puissiez vous libérer.

Il se passe une main dans les cheveux. Tu te lèves, et c’est comme s’il venait d’échouer. Comme si pour ce soir, il était en train de t’abandonner. Alors que les marques sur ton cou lui sautent aux yeux comme jamais. Il serre les dents, évite ton regard.

- Je passerai demain, oui. Sa voix est rauque, d’alcool, de fatigue. C’est dur, de te laisser partir. Fais attention à toi, Jasper. N’hésite pas, si tu… as besoin d’aide. veux.

Il s’oblige à sourire, à te regarder.
Mais dans le cœur, comme le sentiment qu’un lien, l’un de ces très nombreux liens qui vous unissent, vient de céder.

Mais c’est vos choix.
C’est pour votre bien.
Il te laisse y aller, cette fois-ci.

Puis Vanitas se tourne vers toi, Neal. Et il est désolé, tellement désolé que tu te sois retrouvé embarqué et balloté. Son corps qui se soulève, juste pour venir s’installer à tes côtés. Plus proche. Il entoure tes épaules de ses bras, ses jambes autour de toi, comme précédemment, puis te serre contre lui. Il le voit bien, que tu es crevé.

Son nez se niche dans les mèches brunes, il inspire ton odeur calmement.
Encore une fois tu l’apaises.

- Dors ici. S’il te plait.  

Son menton qui se baisse, à la recherche de tes lèvres.



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Résumé :
- "Bonjour il faut m'apprendre la vraie vie svp"
- Laisse Jasper partir puisque c'est ce qu'il souhaite vraiment et accepte tout ce qui tombe. Il ne comprend pas encore bien à quel point c'est nécessaire pour eux de changer leur dynamique, mais ça viendra
- Une fois Jasper parti, il prend Neal dans ses bras et lui demande de rester

ft. @A. Jasper Fawley & @Neal Wright | Wizgala 2031