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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(fb) on avale nos mots • jocelin
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(fb) on avale nos mots • jocelin Ven 22 Oct - 20:42

et deux par deux on avale nos mots
c'est dur d'oublier ce que l'on connait

Et ce qui imprègne nos peaux.

Tu n'as pas changé, Jocelin. Depuis toutes ces années que vous vous fréquentez, depuis cette époque presque lointaine où votre lien se tissait à la force des mots que vous échangiez lettre après lettre, tu as toujours été cette âme pleine de bonté, prompte à se mettre en retrait pour ne jamais déranger. Elle l'a bien perçu et ce dès le début, à la lumière de la clairvoyance que lui ont offert ses années supplémentaires sur les tiennes, que ce trait te trahirait plus d'une fois. Et aujourd'hui, c'est encore le cas. Aujourd'hui, elle sait que tu enfermes ta peine et tes regrets au plus profond de ton cœur, pour que personne n'ait à y faire face, sans doute toi le premier. Et ça ne lui va pas, tu sais. Elle n'accepte pas que tu portes seul ta souffrance comme un fardeau qu'on devrait dissimuler. Ce n'est pas juste. Ce n'est pas comme ça que devraient être les choses, ni maintenant, ni après.

Voilà quelques temps maintenant que tu as été dans l'obligation de dire adieu à celle qui partageait ta vie – celle qu'elle connaissait bien, pour avoir été présente le jour de votre union, pour avoir été amie et confidente du jeune couple que vous formiez. Pour avoir été témoin de votre bonheur et votre complémentarité. Et elle s'inquiète pour toi, parce qu'elle te connaît comme le dos de sa main : elle sait que tu t'obstineras à porter ta croix seul, sans jamais en faire peser ne serait-ce que l'ombre sur personne d'autre.

Elle s'inquiète pour toi, alors elle vient te trouver. Traverse les couloirs peuplés du Ministère, brave sa crainte des foules et le risque qu'elle encourt de pousser son terrible cri de banshee si l'un d'eux est en sursis. Elle parvient à l'étage de ton service sans réelle peine, et suit le chemin qu'elle connaît déjà vers ton bureau. Devant la porte fermée, elle frappe quelques coups timorés avant d'entrer, prenant soin de refermer derrière elle.

Jocelin, dit-elle pour annoncer sa présence.

Son hermine ne l'accompagne pas, aujourd'hui. Ce n'est qu'elle, toi, et ta peine. Elle te contemple un instant, le cœur lourd, et le chagrin s'imprime sur son visage clair.

Tu n'as pas à garder tout ça pour toi, tu sais.

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(fb) on avale nos mots • jocelin Lun 25 Oct - 19:36
Il y a des mots qui restent gravés là, dans l’esprit, qui se répètent en boucle tel un vinyle rayé.
Et Jocelin lui est brisé.

Il savait que c’était risqué de tomber amoureux d’une moldue ; mais il ne s’était jamais promis d’aimer une sorcière à la place pour éviter une situation aussi cruelle.
Après tout, il n’est pas né avec du sang de sorcier ; il a toujours vécu dans ce monde-là.
Il a dû s'adapter à cet univers de magie, sans pour autant oublier ses racines.

Mais parfois, il se dit qu’au final, il devrait faire une croix sur toute sa double vie moldue.
Après tout, la loi du ministère de la magie le dit bien : il faut garder le secret.
Et ses parents alors ? Jocelin devra faire de même avec eux ? Les oubliéter pour les mettre en sécurité ?

Melody lui manque, et il a le cœur trop lourd ; ces derniers mois passés à ses côtés étaient les plus durs, lorsqu'elle se comportait comme s’il était un parfait inconnu.
Melody lui a fait poliment ses adieux, mais il y avait aucune sincérité, juste un sourire forcé pour ne pas le rendre encore plus triste, plus malheureux.

Enfermé dans son bureau, Jocelin est perdu dans ses pensées ; il regarde le dossier de son ex-épouse – puisqu'il l’a oubliété, il est bien obligé de garder une trace.
Mais cela le rend fou, il aimerait tout envoyer en l’air.

Les feuilles virevoltent chaotiquement pour tomber par terre, à l’instant même où il entend toquer à la porte.
Une visite ? Ce n’est pas le moment, certes, mais son visage se détend lorsqu’il la voit, parce qu'elle ne vient pas tant que cela à l’improviste.

C’est cette chère Marion qui arrive comme une douce brise pour le calmer.
Avant de lui adresser la parole, il passe délicatement une main dans ses cheveux pour les remettre en ordre.

Bienvenue Marion, il a la voix qui tremble, je suis navré de t’accueillir dans un tel… désordre.

Mais quand les mots de la banshee viennent lui caresser l’ouïe, Jocelin serre sa mâchoire.
Elle a raison, il ne doit pas garder sa peine pour lui. C’est trop dur de prendre sur soi, de faire comme si de rien n’était.

Te raconter ma vie, aussi misérable, te ferait perdre ton précieux temps… Mais, je sais que tu dis cela pour mon bien.

Jocelin se penche en avant pour ramasser les feuilles qui jonchent le sol – il préfère ranger à la méthode moldue que la méthode sorcière.
Sur la première page du dossier, il voit la photo d’identité de Melody. Sa poitrine endolorie le fait gémir doucement, puis il se relève, le teint blafard.

Comme tu peux le voir, je me suis emporté, il rit pour détendre une atmosphère déjà trop pesante pour lui, je suis ridicule, non ?

Après avoir déposé sur son bureau le dossier aux pages désordonnées, il songe à ce qu’il pourrait dire à sa chère amie qui a été témoin de son amour ; un amour désormais perdu…

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(fb) on avale nos mots • jocelin Lun 15 Nov - 18:43

et deux par deux on avale nos mots
c'est dur d'oublier ce que l'on connait

Le spectacle qui s'offre à elle, en pénétrant dans la pièce, est des plus tristes. Sur le sol est éparpillé un paquet de feuilles dans le désordre du vague-à-l'âme, de ceux qui savent donner l'envie brusque et étouffante de tout briser, tout envoyer valser, sans une pensée pour les morceaux à ramasser ensuite. L'expression même d'un cœur blessé, qu'elle connaît malheureusement bien. Le tremblement de ta voix achève de lui faire saigner l'âme. Sensible aux sanglots, même ceux qu'on réprime, elle sent l'humidité commencer à poindre au bord de ses cils alors qu'elle tâche de te rassurer, la voix douce.

Ce n'est rien, Jocelin.

Une fois de plus, tu te places vers l'arrière, comme dénué d'importance, ou indigne d'en susciter. Un pli peiné se dessine sur son front à tes mots. Bien sûr qu'elle parle pour ton bien, mais sauras-tu écouter, au-delà d'entendre ?

Ne dis pas ça. Du temps, j'en ai plein devant moi, et tu sais que je te l'offre toujours avec plaisir.

Tu te penches pour rassembler les feuilles éparses, et elle ne peut rester immobile à te regarder : c'est plus fort qu'elle, elle s'agenouille et t'aide à en saisir quelques unes. D'un rapide coup d'œil, elle aperçoit une photo aux traits familiers et comprend alors pourquoi c'est ce dossier en particulier qui a été l'objet de ton désespoir, et pas un autre. Son cœur pleure pour toi alors qu'elle se relève en même temps que tu le fais, te tendant les feuilles dont elle s'est saisie afin que tu reconstitues le dossier qui finit sur ton bureau, un peu écorné. Si on traite ainsi les faits, impossible d'en faire de même avec les émotions. Ton chagrin ne se relègue pas comme un objet dont on ne voudrait plus souffrir la vue, et elle donnerait beaucoup pour qu'il te soit plus léger. En écho à ton rire sans âme, elle esquisse l'ombre d'un sourire pas plus vaillant, se voulant rassurant.

Pas du tout. C'est une perte terrible que tu as subie. J'aimerais que ça ne soit jamais arrivé ...

Que tu n'aies jamais connu les affres d'un tel désespoir. Doucement, elle s'approche en ouvrant les bras, et t'entraîne dans une étreinte toute maternelle. La différence de taille entre vous fait que sa joue se pose contre ta poitrine plutôt que sur ton épaule, mais elle ferme néanmoins les yeux pour se laisser aller au contact, la peine au cœur, désireuse d'alléger le tien.

Je suis désolée pour toi, Jocelin. Je veux que tu saches que je ne cesserai jamais d'être là pour toi. Tu peux me parler, même si c'est difficile. Tu peux me demander ce que tu veux, même si j'imagine que tu ne le feras jamais. Je ne te laisserai pas seul face à ça.

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(fb) on avale nos mots • jocelin Mer 17 Nov - 17:43
Honteux de son attitude, Jocelin serre ses poings, lui donnant une mine affreusement rude. Il ne sait pas. Il ne sait plus.
Comment doit-il se comporter ? Devant ses collègues, devant ses proches et devant Marion qui a fait l'effort de venir lui rendre visite.

Sa reconnaissance est pourtant là, dans un coin de son visage ému ; les yeux larmoyants avec discrétion – il faudrait s’en approcher pour voir cet éclat dans son regard, signe d’un désespoir des plus cruels.
Jocelin se retient de lâcher sa peine qui s’est éveillée depuis qu’il est devenu un inconnu pour sa bien-aimée. Il pensait pouvoir raviver la flamme en elle ; mais c’était trop éprouvant, d’être ignoré, d’être contredit, de devoir subir la courtoisie factice pour ne pas le blesser encore. Même lui ne la reconnaissait plus ; il a effacé une partie d’elle, une partie de ses souvenirs qui a construit sa personnalité.

Toujours prête à aider, Marion est ici, présente pour lui. Sa générosité le touche en plein cœur – difficile de pouvoir encore garder ses larmes pour sa solitude. Pour une fois qu’il est en bonne compagnie…
Mais c’est plus fort que lui, il s’acharne contre ses émotions pour avoir l’air neutre. Pourtant, il sait que la sensibilité n’est pas synonyme de faiblesse, ni de honte.
Mais il préfère se désobéir à lui-même, lutter contre la noirceur qu’il porte comme un fardeau – elle prend davantage de poids à chaque seconde qu’il refuse de s’ouvrir.

Lui aussi aurait souhaité que cela n’arrive jamais ; qu’il se réveille d’un long cauchemar, qu’il puisse en rigoler ensuite pour revivre ce bonheur perdu…

L’étonnement le fait bondir ; Jocelin ne s’attendait pas à une embrassade aussi rassurante. Marion est si proche. Ses bras autour lui rappellent les instants de sa tendre jeunesse, où sa mère le berçait pour le consoler de ses peurs d’enfant.
Il répond à cette étreinte chaleureuse en déposant une main tremblante sur les cheveux roux de son amie.

Je le sais bien… qu’il murmure avec difficulté. Merci infiniment d’être là…

C’est comme si elle avait réussi à briser cette coquille qu’il s’est construite en guise de cachette. Comme si sa bienveillance avait trouvé le moyen le plus simple pour qu’il puisse se laisser aller.
Alors, son corps s’abaisse lentement pour se recroqueviller sous des spasmes d’une tristesse silencieuse.
Sa vision est floue ; il évacue enfin ses larmes.

Tout était si parfait… Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ai-je tout gâché ?

Sa voix se noie dans son chagrin.
Ce n’est pas lui qu’il déteste, mais bien son acte – qu’il répète depuis tant d’années.
Effacer des souvenirs, encore et encore ; cacher un monde pour en sauver un autre…

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(fb) on avale nos mots • jocelin Jeu 20 Jan - 11:44

et deux par deux on avale nos mots
c'est dur d'oublier ce que l'on connait

Sous son contact, elle te sent tressauter, surpris par la soudaineté du geste, ou sa proximité silencieuse – les deux, sans doute. Elle te connaît suffisamment, toi et cette retenue toute pudique qui te caractérise, pour savoir que même dans pareil moment, tu dois chercher à lutter contre l'instinct, à rester dans la mesure. Elle sent ta main qui se pose sur son crâne, les tremblements qui te traversent et rendent ta voix chevrotante. Alors, les yeux toujours fermés, la joue toujours plaquée contre ta poitrine, elle sourit doucement, tristement.

Je t'en prie, Jocelin. Tu sais que je le serai toujours.

Elle sourit parce qu'elle sent qu'enfin tu te laisses aller. Qu'enfin les vannes s'ouvrent pour laisser libre court à cette peine dévorante qui te détruit de l'intérieur. Les sanglots qui secouent discrètement ta poitrine résonnent contre la sienne, et elle te serre encore plus fort contre elle. Laisse tout sortir. Dans ton dos, l'une de ses mains se met doucement à effectuer de petites caresses, à la fois encouragement à te libérer du poids qui pèse sur ton cœur et tendre geste destiné à apaiser ta peine. Et alors que les larmes s'insinuent dans tes mots, son visage se fait immensément peiné, reflétant ta propre tristesse débordante.

Ce n'est pas toi, Jocelin. Ce n'est pas toi.

Doucement, très doucement, comme par peur de te briser d'un geste trop brusque, elle rouvre les yeux et s'écarte doucement de toi. Esquissant un petit pas vers l'arrière elle attrape tes mains qu'elle serre entre les siennes. Sur le dos de l'une d'elles, son pouce dessine des petits cercles répétitifs qui se veulent rassurants.

Il n'y a jamais rien de mal à aimer. Tu n'as rien fait de mal. Tu n'as rien gâché. Le réel problème dans tout ça ... Sa voix se fait murmure. C'est le code.

Elle porte alors tes mains contre sa poitrine, et les serre fort entre les siennes, gage de son attachement sans limite pour toi.

Je refuse que tu te fasses porter la faute de quelque chose qui ne dépend pas de toi.

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