Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
le staff
Clovis atlas, ezra, zadig, baron présente
Naomi tom, su-yun présente
Renard alexander, lune, ronan wednesday présente
Lancelot isaac, eleonore, elliot reyn, ciel, friday présente
Beau monde, si jolie vie. Quand j’ai ouvert mes yeux, grands ô si grands ce matin, c’était toute gourmande que je m'apprêtais à dévorer les rayons du soleil pour qu’il ne nous reste, ce soir, que la lueur des étoiles.
J’ai laissé mes doigts caresser la commode de ma chambre, heureuse de ne pas m'apprêter comme une tortionnaire non aujourd’hui, plutôt, cette nuit, je laisserai le tissu le plus doux de l’univers caresser ma peau pour me rendre sublime. Mais pour le moment il y a encore tant à faire pour façonner de mes mains, cette incroyable soirée.
Le matin fut consacré à mon bien être le plus simple ; du petit déjeuner complet au masque le plus naturel pour mes cheveux, chaque détail veillait à respecter mon amour sans borne pour ce que la nature avait de meilleur à nous offrir.
C’est la solitude qui termina ce rendez-vous en tête à tête avec moi-même pour m’attaquer à l’après-midi, plus complexe et moins tendre. Heureusement pour les tâches à venir j’ai pu faire appel à suffisamment de mains et de baguettes pour peaufiner les nappes, bougeoirs, coupes et bouquets ; mais il me fallait plus fort encore que des âmes dévouées, il me fallait
La douceur à l’état pur, l’amour le plus sublime. Celui qu’une mère peut offrir, celui que je ne peux avoir. celui qui se lègue à une fille, celui qui se partage entre deux sœurs qui n’ont plus qu’elle pour se souvenir de l’amour d’une mère disparue. Celui de Saturday.
Rendez-vous imposé à quatorze heure trente, elle a tous les accès à ces lieux, pauvre manoir amoché que je m’amuse à retaper en gardant le bois le plus pur possible. Quand elle se montre enfin, c’est le bonheur qui se fraye un chemin de mon ventre à mon cœur, jusqu’à étirer mes bras pour qu’elle puisse venir l’attraper, là, tout près de moi.
Ma vie, fractionnée en sept pour notre famille. Mais je le jure, ô c’est elle, elle qui occupe la plus grande place dans ma poitrine.
« Je t’attendais, j’espère que tu as hâte de voir les robes que je t’ai choisies ? J’ai moi-même été cherché les tissus en Chine, tu vas voir : ils sont d’une douceur, ils tombent sur les formes, épousent les hanches… Elles ont été faites avec des manches. Tu vois ! Je fais toujours attention à toi, ma précieuse. »
Tu t'étais pressée pour ne pas être en retard, le sourire discret alors que tu passes la porte du vieux manoir avant de chercher ta soeur du regard. Et si elle n'apparaît pas tout de suite alors tu te laisses transporter par la magie des lieux. Les murs si grands, les poutres sublimes, les décorations qui s'affairent et toutes ces petites mains en effervescence tout autour. Le pas doux tu t'avances au travers des lieux en t'imaginant mille et un compte de fée, esquive une domestique aux bras chargés de fleurs avant de finalement poser tes yeux sur la plus belle d'entre toute. Wednesnay au sourire si grand qui s'approche de toi, si belle, si tendre, tellement parfaite. Et tu l'aimes si fort que tu en lâcherais presque tes sachets pour venir la prendre dans tes bras -et tu lui en veux si fort que ton coeur crie à l'injustice en demandant pourquoi. Que ton ventre, à la tendresse de ses bras, se tord pour te punir de ces pensées immondes à peine arrivée.
L'esquisse à tes lèvres alors qu'elle te salue, aussi sincère que tu es une horrible personne Saturday. Qui peut bien donc penser du mal de la plus douce des étoiles, dis ?
— Hellooo. timide comme le sourire, c'est que sa lumière brille un peu trop pour toi. Comment vas-tu Weedy ?
Bien, tu le devines à l'excitation dans sa voix, si joliment maîtrisée alors qu'elle t'accapare déjà pour elle toute seule. Alors tu écoutes avec attention, devines sans même les toucher la douceur des vêtements confectionnés rien que pour toi. Wednesday est si attentionnée qu'elle t'emporte malgré toi avec elle dans ces doux tourbillons d'impatience -et alors tu la détestes, oui tu la détestes un peu mais tu l'aimes si fort que tu te surprends à espérer que tout puisse changer, s'arranger. Que les fissures ne se camouflent plus mais se réparent et déjà, comme d'habitude, tu sens la réalité pendre au-dessus de vos têtes. Tu décides de l'ignorer, d'essayer une nouvelle fois de te laisser porter par l'amour que t'offre ta si tendre étoile.
— .. Je vais devoir toutes les porter ? Combien tu en as commandées ?
Ne t'abaisses pas à lui dire qu'il ne fallait pas, que ça ne changerait rien de toute façon puisqu'elle était unanimement la plus belle de toutes et que jamais ô grand jamais tu n'arriverais à sa hauteur. Ce n'est pas faute d'essayer pourtant. Ton regard qui vient se perdre un instant sur les sachets au sol, tu t'abaisses un instant pour les récupérer avant de les lui désigner d'un léger signe de tête.
— J'ai préparé quelques ornements floraux pour Beltane, il y a une couronne pour toi ! Je ne suis pas sûre qu'elle aille avec ta tenue ceci dit... Mais j'espère qu'elle te plaira. Tu veux la voir ?
Voir comme sa couronne est de plus en plus belle chaque année, à son image bien sûr, celle des reines.
Wednesday E. Stuart
Le feu qui éclaire mais ne brûle pas.
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Wednesday E. Stuart
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(walpurgisnacht) étoile jumelle du soleil /ft saturday Mar 4 Oct - 23:06
D’une douceur semblable à la soie, d’un éclat proche du soleil, de son coeur si énorme qu’il dévore les plus égoïstes… Saturday de par sa présence ici savait bien rendre jalouses les fleurs et moins scintillantes les feux de bougies.
« Merveilleusement bien ma douce. J’espère que toi aussi ! » Une bise sur sa joue pour remercier sa présence si exceptionnelle à mon coeur et je quémande d’un mouvement de main à ce qu’on apporte ici les robes faîtes pour ma chère sœur. Quand elle s’étonne, inquiète de savoir si sa soirée consisterait à d'innombrables changements pour mon bon plaisir, un rire cristallin vient fendre l’atmosphère si lourde et précipitée ; comme un voile de légèreté pour apaiser les rythmes cardiaques. « Non voyons, tu es libre de porter ce que tu veux. Je me limite à une robe, tu peux bien en faire de même. J’en ai fait faire cinq. Je voulais que tu aies le choix. » Et j’avais si peur qu’aucune ne te plaise. Qu’en voulant nous rapprocher aujourd’hui je ne fasse que creuser un gouffre impossible à surpasser.
Je me baisse aussitôt que ses genoux rejoignent le sol, l’aidant à ramasser ce qu’il y avait à nos pieds. Jamais on ne saura décrire l’amour que j’éprouve pour cette âme si douce qui s’est tant donnée pour une fête qui, je le sais, n’est importante que pour moi… Mais Saturday se dépassait toujours pour que rien ne soit anodin ni ennuyeux. Une véritable perle que je me suis juré de protéger.
« Oh chérie tu sais je changerai de robe s’il le faut pour que ta couronne soit sublime sur moi… Tu es si gentille, c’est une fête, tu n’avais pas à apporter quoi que ce soit… »
Tendresse maternelle, celle que l’on a pas eu assez longtemps. Mes paumes glissent le long de ses doigts alors que je saisis ses mains, tenant à nous deux ces cadeaux merveilleux, symbole d’un amour précieux.
« Je ne suis qu’une sorcière parmi les sorcières… Nous devrions porter la même couronne. Laissons la plus belle que tu as faite décorer notre table. Je veux que le monde entier admire ton talent, et que dans la foule toi et moi nous puissions nous retrouver d’un coup d'œil. »
Les robes alors, enfin, arrivent. Je demande à ce qu’elles soient disposées de sorte à ce qu’elle puisse admirer leur coupe.
« Je sais que tu es plutôt sobre, d’ordinaire, mais je me suis dit que peut-être tu aimerais tester de nouvelles choses ce soir ? J’ai quand même pris soin de choisir des modèles élégants, dont une assez sombre, au cas où la couleur te déplairait. Qu’en penses-tu ? »
Je me suis tellement investie pour que cette soirée te fasse te sentir comme mon égal.
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Tu t'étais pressée pour ne pas être en retard, le sourire discret alors que tu passes la porte du vieux manoir avant de chercher ta soeur du regard. Et si elle n'apparaît pas tout de suite alors tu te laisses transporter par la magie des lieux. Les murs si grands, les poutres sublimes, les décorations qui s'affairent et toutes ces petites mains en effervescence tout autour. Le pas doux tu t'avances au travers des lieux en t'imaginant mille et un compte de fée, esquive une domestique aux bras chargés de fleurs avant de finalement poser tes yeux sur la plus belle d'entre toute. Wednesnay au sourire si grand qui s'approche de toi, si belle, si tendre, tellement parfaite. Et tu l'aimes si fort que tu en lâcherais presque tes sachets pour venir la prendre dans tes bras -et tu lui en veux si fort que ton coeur crie à l'injustice en demandant pourquoi. Que ton ventre, à la tendresse de ses bras, se tord pour te punir de ces pensées immondes à peine arrivée.
