Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
le staff
Clovis atlas, ezra, zadig, baron présente
Naomi tom, su-yun présente
Renard alexander, lune, ronan wednesday présente
Lancelot isaac, eleonore, elliot reyn, ciel, friday présente
dispo rp : Messages : 167 Gallions : 475 Avatar : Astumu Miya (Haikyū!!) + thomas brodies-sangster Age : 25 ans Statut de sang : Sang-mêlé Métier : Présentateur du Talk Show “Veritaserum with Basile !” + ancien acteur-enfant Particularité : Semi-Gobelin Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : Jasper + Dorothy + Noah + Ariana Discord : Nagi#1911 Gif :
(end)I told you I would hate you 'til forever ✚ Thursday Dim 9 Oct - 15:36
I told you I would hate you 'til forever
Tu rougis avant de détourner le regard, l'air boudeur. Il t'énerve avec ses disquettes de charmeur ! Mais plus que ça, tu t'énerves d'y réagir aussi bien. Tu te veux digne et tu racles le sol. Devant ta carte tu t'appelles à la fierté et à la contenance. Toi qui détestes te rappeler les enseignements paternels, tu te répètes, non sans désespoir, la maxime des Delacroix. Heureusement pour toi, l'évocation de son éducation, t'accorde un peu de répit.
Tu poses ta carte et joint les mains sur la table. Tu l'encourages du regard. Maintenant que tu y réfléchis, vous ne connaissez strictement rien de l'intimité de l'autre. Vous avez parlé de vous goûts, de vos commérages, mais jamais de votre essence. L'homme qui apparaît devant toi t'est étranger.
— Non, non, t'en fais pas. Je comprends.
Tu ne sais pas si c'est de trop, mais c'est la chose la plus spontanée que tu puisses lui dire.
— Ton père a l'air d'être un sacré connard si je puis me permettre.
Tu fronces les sourcils, baisses les yeux.
— La méritocratie, ça n'existe pas.
Pourtant, t'en est un des plus fervents adeptes. Peut-être que si les efforts payaient vraiment et que ton entourage n'était pas composé de personnes qui défiaient le principe même du mérite, tu y croirais avec plus de ferveur. Seulement le mérite n'existe pas. Les efforts ne payent pas. On ne naît ni égaux, ni libre. Tu lèves les yeux, pris de court. Tu presses tes mains, nerveusement.
— Haha, merde, c'est à mon tour de répondre, c'est ça ?
Tu joues de la mâchoire, mal à l'aise. Tu n'aimes pas passer pour le type hypocrite en manque d'attention. Tu n'aimes pas ce pathétisme qui te colle à la peau. L'idée d'apparaître misérable te noue la gorge. T'aimes bien te faire plaindre, mais t'aimes pas inspirer la pitié pour autant. Tu te racles la gorge.
— Bien, pour faire court, je suis un semi-gobelin.
Tu balances ça comme-ci ça expliquait tout. Or, ça n'explique rien. Tu soupires, reprends.
— Mon père s'est tapé ma mère alors qu'il n'aurait pas dû. Il aime les apparences, il aime être irréprochable. La réputation, le paraître, fin, tu dois être familier avec le concept. Alors quand débarque dans ta petite vie bien rangée un fils illégitime, hybride de surcroît, ça la fout mal. Particulièrement quand jusque-là, tu étais vu comme le bon conservateur propre sur lui qui soutenait que tout ce qui n'était pas humain, n'était pas sorcier.
Tu t'empares de ton verre, glisse une gorgée dans le fond de ta gorge. Tu fais passer ça pour l'amour, tu hausses les épaules avec désinvolture, glisse un sourire comme-ci ça te passait au-dessus.
— Chez moi aussi fallait mériter. Tu comprends, je ne suis qu'à demi-humain. Fallait compenser. Fallait faire oublier mes petits tours, ma petite taille. Tu savais que mon père planquait ses galions dans un coffre ? Il est persuadé qu'être semi-gobelin fait de moi un potentiel cleptomane.
Tu esquisses un ricanement. Le serveur arrive et tu en profites pour te redresser et commander, l'air enjoué. Lorsqu'il fut parti, tu hausses de nouveau les épaules, comme pour conclure.
— Bref, on est censé être soudé devant les autres. Quand tu assumes le scandale, il n'est plus si scandaleux. Ça n'empêche que semi-gobelin c'est moins enviable que semi-velane. Fin, comme dit, la méritocratie ça n'existe pas.
Tu frappes des mains comme pour mettre un terme à la discussion.
— En tout cas pour ce que ça vaut, tu ne devrais pas avoir à rougir. J'en connais pas des masses des types de moins de trente-ans qui savent danser les danses latines, écrivent des bouquins, sont polyglotte et jouent de plusieurs instruments... Merde, tu fais du cheval aussi, non ?
Tu t'agites un peu sur ton siège, confit sur le ton de la confidence.
— J'ai fait du poney une fois quand j'étais gosse, j'ai encore la marque du sabot sur ma fesse droite, je crois.
Septembre 2032
Thursday T. Stuart
Tout objet disparu va dans « le non-être, c'est-à-dire dans le tout »
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Age : 27 ans
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Métier : Juge au magenmagot et penseur
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Thursday T. Stuart
dispo rp : Messages : 130 Gallions : 379 Avatar : Sakusa Kiyoomi - Benjamin Wadsworth Age : 27 ans Statut de sang : Sang mêlé Métier : Juge au magenmagot et penseur Particularité : Invisible Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : Vanitas, Attila & Cassandre Discord : Patate#9880 Gif :
(end)I told you I would hate you 'til forever ✚ Thursday Jeu 13 Oct - 18:14
I told you I would hate you til forever
Le naturel avec lequel il lâche son insulte te tire un rire spontané. Tu es dérouté, les pensées que tu empêches d’aller en aval de ses paroles. Ton père n’est pas un connard, non, il est l’homme sur ce piédestal de cristal, celui que vous avez construit à sept tout au long des années. Il est l’inatteignable, le Dieu que l’on souhaite contenter sans jamais y arriver. Inaccessible, et pourtant, l’homme pour lequel tu ferais tous les possibles. T’as le sourire un peu lointain quand tu l’imagines, lui, si grand, toi, si petit. Quand tu te remémores ses bras autour de tes épaules, la chaleur d’une étreinte. Simplement des souvenirs, comme les relents éphémères d’un rêve.
- On souhaite qu’elle n’existe pas, mais malheureusement, elle est bien réelle.
Car si tu n’as pas ça, Thursday. Si tu ne te bats pas, chaque jour, pour mériter ; alors que fais-tu ?
Tu lui retournes la question. Tu veux en savoir plus, tu veux suivre des yeux ses mains qui s’agitent, ses pupilles qui t’évitent. Pour un homme aussi à l’aise en public que lui, tu t’étonnes de le voir si embêté. Tu te doutes – c’est d’une évidence pure – que la vie de Basile n’a pas été des plus roses, il suffit de le regarder. De l’écouter. Mais le tableau qu’il te dépeint a de quoi te faire perdre le sourire, les sourcils froncés. Tu en apprends un peu plus sur Basile Delacroix, sur cet enfant laissé de côté, celui qui a été lorgné, rabaissé, insulté. Les lèvres pincées, tu lèves les yeux vers le serveur et commande la même chose que ton… que ton quoi, Thursday ? Que Basile.
- J’ai tendance à croire que le sang, les origines ou la forme des oreilles n’a pas grand-chose à voir avec la valeur d’une personne. Bien évidemment, je peux aussi me tromper. Je serais curieux d’avoir une discussion avec ton père.
Tu ne partages pas d’idéaux conservateurs, malgré les tentatives de ta famille et de ton entourage au ministère. Tu es trop dans la réflexion, trop dans l’observation d’un monde que tu n’as pas l’impression de voir tourner rond. Le claquement de ses mains te fait revenir au moment présent, ses paroles pour t’adoucir le sourire.
- Eh bien, tu t’es documenté. Je monte à cheval, oui.
L’idée qu’il en sache autant fait naître un frisson au creux de ta poitrine. Tu glisses la paume de ta main contre ta joue, le sourire insolent. Ton regard brille quand tu dresses un sourcil en direction du plafond.
- Vraiment ? J’ai dû mal regarder, la dernière fois…
Tu te mordilles la lèvre inférieure, séducteur.
- Je crains de ne vouloir voir ça, à tout prix.
Tu es interrompu par le serveur, le sourire disparu et subitement plus poli, les remerciements aux lèvres. Tu le laisses déposer vos assiettes, tandis que tes jambes s’étendent sous la table pour chercher les siennes.
- Nous avons une écurie, au manoir. Si tu veux redonner sa chance à l’équitation un jour, tu es le bienvenu.
Tu prends la bouteille de vin que le serveur a laissé sur la table, et tu sers Basile, puis toi, sans qu’aucune goutte ne soit projetée sur la nappe. C’est impeccable. Tu lui souris, avant de lever ton verre pour trinquer.
- A nous.
Une gorgée, brève. Pour ce soir, tu as décidé d’être toi-même, Thursday. Cet homme un peu trop entier, avec des pensées un peu débridées. Tu ne sais pas si Basile suivra, s’il prendra peur, s’il aimera ça. Mais pour une fois, t’es juste toi. Et tu respires.
- Parle-moi de ta pire bêtise. Raconte-moi l’origine de ta plus grosse cicatrice. Ou ta pire honte.
Tu reposes le verre, l’une de tes jambes contre la sienne.
dispo rp : Messages : 167 Gallions : 475 Avatar : Astumu Miya (Haikyū!!) + thomas brodies-sangster Age : 25 ans Statut de sang : Sang-mêlé Métier : Présentateur du Talk Show “Veritaserum with Basile !” + ancien acteur-enfant Particularité : Semi-Gobelin Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : Jasper + Dorothy + Noah + Ariana Discord : Nagi#1911 Gif :
(end)I told you I would hate you 'til forever ✚ Thursday Mar 18 Oct - 15:47
I told you I would hate you 'til forever
T'aimerais te dire d'accord avec sa logique, mais tu n'approuves que d'un demi-hochement de tête. Cependant, tu ne te sens pas en confiance pour ouvertement confier tes opinions profondes. À savoir que vous n'êtes pas égaux et que si l'hybridité ne définit pas la valeur de la personne, elle le conditionne. Si t'as rien contre les gobelins, tu ne peux nier ton aversion et ton profond mépris pour les Vélane. Quand on est de base douée d'une beauté volée, on ne peut forcément être qu'un égocentrique doublé d'un taré. T'as jamais rencontré un seul semi-velane qui valait la peine d'être fréquenté. Mais ça, t'ose pas le lui dire. Tu comprends que Thursday ne partagerai sans doute pas ton point de vu, même, il pourrait être déçu. Et tu ne veux pas le décevoir. Alors tu te contentes d'esquisser un joli sourire.
— Si tu passes avec succès les prochains tests alors peut-être que... Un jour. Qui sait ?
Tu te veux farceur. La brève complicité que vous retrouvez te pousse à une certaine euphorie. Mais tu te veux prudent. Usé d'être déçu, tu te modères. Tu souffles du nez, amusé.
— Une écurie, rien que ça. Vous avez une piscine aussi ? Je suis très fan de water-polo.
Tu t'amuses. Trinque avec lui, un peu timide. Tu ne sais pas où vous vous embarquez. Tu décides que tu ne veux pas savoir. Tu as besoin d'arrêter de t'emballer et de faire des plans sur la comète à tout va. Tu as besoin d'apprendre à le découvrir, à nouer cette chose normale et saine qu'on appelle une relation. À écrire cette histoire sans sauter de chapitre. Mais ce à nous à une saveur rassurante. Alors tu souffles du bout des lèvres "à nous".
Et lorsqu'il te demande de te raconter ta plus grosse bêtise et ta plus grosse honte, tu t’exécutes, tu racontes. Tu lui parles de cette fois où tu as via tes petits tours faits vomir miss météo en plein direct parce que tu avais été blessé. Tu lui racontes comment tu as, à beaux-bâton, fait exploser des bombes puantes en plein court de potion avec un pote. Et vous avez discuté, de nombreuses minutes, même plusieurs heures. Quand l'heure fut venue de rentrer, tu ne l'as pas embrassé. Pas de partie de jambes en l'air, pas de bisou, pas même une caresse. Juste un sourire un brin espiègle, un brin timide, purement chaleureux. Un rire, une main agitée pour dire bonne nuit et quelques texto dans la soirée. Tu n'aurais pas pu être aussi raisonnable, pourtant le cœur bat.
Septembre 2032
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