Ils descendent de la scène et Cassidan doit admettre une chose - leur danse a été impressionnante.
La demoiselle ne vient pas desuite le voir cependant, et c'est dans la salle où les danseurs se changent que Cassidan attend - et c'est le danseur qui vient pour que sa tenue soit dépoussiérée, ajustée, éventuellement changée - tout dépend de sa volonté.
Alors le couturier se redresse, s'avance, esquisse une courbette légère, un sourire aux lèvres.

Vous avez formidablement bien dansé, Messire.

Ses mains se tendent alors qu'il se glisse derrière lui pour ôter sa veste.

Voulez vous changer de tenue ? La réajuster peut-être ?

Un sourire un peu plus sadique glisse sur ses lèvres, alors que Cassidan s'assure d'être toujours dans son dos.

Était-elle confortable, n'avez-vous eu aucun problème à danser avec ? Je sais que les mesures ont été prises il n'y a pas longtemps, mais ne sait-on jamais, il vaudrait mieux éviter tout inconfort...

Il se peut qu'il en ai ressenti, si... Vu que Cassidan avait légèrement resserré les étoffes, juste assez pour que l'homme le ressente.
Il n'avait pas beaucoup apprécié comment il avait traité sa partenaire lorsqu'il pensait qu'ils étaient seuls.

Une mine de réflexion, Cassidan se recule pour contempler l'homme de plein pied, faire le tour de sa personne, pensivement.

Oh, n'ayez crainte de les faire remonter - je suis certains qu'ils seront ravis de vous renvoyer directement vers moi !

Un rire guilleret, alors que tu t'avances, vient passer tes doigts contre sa ceinture, pour sortir sa chemise.

Vous êtes-vous entraîné convenablement pour cet évènement ? Personne d'autre n'a eu de problème avec sa tenue, et les mesures ont été très exactes. Peut-être vous êtes vous laissé aller ?

Il sourit Cassidan, commençant à le défaire de sa chemise.

C'est compréhensible, après tout, vous êtes un sang-pur... Ah non, pardon, ce n'est pas vous. Vous n'êtes que... J'avoue que je ne connais pas votre emploi. Que faites vous dans la vie ?

Chemise détachée, le couturier la lui ôte des épaules, la replie, s'écarte pour lui en offrir une autre, plus fraîche et appropriée pour les évènements qui suivraient.

Cassidan est particulièrement agacé. C’est dire - car peu de choses parvenaient à réellement l’énerver. Mais cet homme là, en face de lui, ne faisait pas que agir incorrectement avec autrui.
Il semblait décidé à agir mal avec tous ceux qui l’entouraient. Et aux yeux du couturier, c’était intolérable.

Je suis ravi de voir que la qualité de mes créations est à la hauteur de vos attentes !

Un large sourire plein de sarcasme qui pourtant est suffisamment dissimulé, et Cassidan attache les boutons les uns après les autres - la pointe de ses doigts effleurant la peau de l’homme qu’il rhabille.

Oh, c’est regrettable que vous n’ayez pas de temps à accorder aux autres. Vous auriez dû refuser de participer si vous étiez aussi étroit dans votre emploi du temps ! Une mauvaise publicité n’en vaut pas la peine !

Il lui redresse le col, passe ses doigts sur les plis, se recule pour saisir une cravate avant de s’arrêter, pencher la tête, observer les attaches où le tissus tendu de la chemise bâille légèrement.

Écrivain et polémiste ? Je n’ai jamais entendu parler de vous, j’en suis navré… Pourtant je me tiens informé.

Léger rire, il lui adresse un regard amusé.

C’est vrai que du côté de la bourgeoisie on n’est que très peu renseigné sur des métiers aussi insignifiants, vous n’avez pas tort. J’aimerais aussi que les choses soient changées et que les castes soient dissoutes pour que tout le monde soit au même niveau !

Un large sourire, il repose la cravate et s’avance à nouveau - un mètre apparaissant entre ses doigts fins, extrait d’une petite poche dans sa veste.

Cela dit, Monsieur Bergling, je pense que vous vous êtes vraiment laissé aller, regardez moi comment cette chemise baîlle ! Avez vous été soumis a beaucoup de stress peut-être ? Cela arrive à tout le monde, vous savez…