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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore.
D. Louise Black
Qu’on se taise et qu'on m'écoute.
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D. Louise Black
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Statut de sang : sang-pur.
Métier : directrice du département des mystères.
Particularité : occlumens.
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Autre(s) compte(s) : himeka senjōgahara — mads m. kovačić ─ evlalía e. ùlfurdóttir ─ nina ibarra & lucrecia dolce milani.
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D. Louise Black
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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Mar 22 Mar - 17:51
our family just got bigger feat A. Darya Black & D. Lenore Pembrocke ─ musique
Beaucoup de questions me traversaient l’esprit à cet instant ; toutes sans réponse. Pas même la plus importante : comment arrivais-je à garder mon sang-froid devant ce que je m’apprêtais à faire ? Paradoxalement, l’ignorance m’apportait la quiétude dont j’avais besoin.

Il n’était plus question de réfléchir, d’hésiter, il était temps d’agir. Une promesse que je n’avais pas seulement faite à ma famille, mais aussi et surtout à moi-même. Tout s’était mis en branle quelques mois auparavant depuis le retour inopiné de Sage, mais ma décision avait déjà été prise bien avant. Face à mes peurs, mes doutes, mes hontes… une seule solution : assumer.

Je ne pouvais pas vanter mes idées novatrices sans être moi-même actrice de ce changement. Je ne pouvais pas exhorter les autres à faire face à leurs démons tout en restant spectatrice des agissements des miens. Cette hypocrisie ne me ressemblait pas.

J’avais compris que si je voulais encore être capable de me regarder dans le miroir, d’être en paix avec moi-même, je devais gravir cette montagne que j’avais construite. Ce n’était qu’une fois au sommet que je serai satisfaite. L’ambition personnifiée, même dans ma vie personnelle ; je me reconnaissais bien là.

Pas question en revanche, de prendre un risque inconsidéré. Calculatrice, je n’avais pas le choix. Tout devait se faire discrètement, un pas après l’autre. Tout chambouler ne pouvait qu’amener au chaos. Cette situation devait rester sous contrôle pour le bien de tous. Il n’était plus question que de moi.

Deux messages, deux destinatrices.
Deux inconnues partageant mon sang que je voulais réunir.
L’une étant ma nièce, Darya.
L’autre, malgré la honte qui me rongeait, était ma fille : Lénore.

L’une était un cœur bouillant, mais une tête froide. L’autre était un volcan au bord de l’explosion. Oui, c’était bien elles sur qui mon choix s’était porté. Elles que j’avais invitées dans ma propre demeure. L’heure fatidique approchait, la cadence du palpitant élevait graduellement son rythme.

Pourtant le visage était froid, stoïque.
Facile lorsqu’on était dans l’action plutôt que la réflexion.

Il y en eut une cependant qui n’était pas dupe. Elle me voyait m’agiter dans tous les sens, elle entendait les soupirs de frustration et c’était presque si elle s’en amusait. Ema l’elfe de maison, toujours dans les bons coups. Ce fut ce rire espiègle qui me fit réagir :

Un commentaire à faire ?
Absolument pas. Je constate que tu maitrises parfaitement la situation.
Tu t’amuses bien ? Je suppose que ça te ne viendrait pas à l’esprit de m’aider ? Comme faire ton travail par exemple ?
Mes excuses, mademoiselle Black. Vos désirs sont des ordres.

Petite peste.
Pourtant ce fut bien le rire complice que nous partagions ensemble. Pas d’animosité, pas de tension, la créature avait du cran. Notre respect mutuel ne l’empêchait pas de me bousculer. Elle savait que j’avais besoin de cela et je la remerciai d’un regard implicite. Les années d’expérience en me côtoyant quotidiennement portaient leurs fruits.

Le temps de réfléchir était révolu.
Et même si je l’avais voulu, il était trop tard.
Surtout pas alors qu’on toquait à ma porte.

Bien. On ne peut plus reculer maintenant.


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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Jeu 24 Mar - 13:46
our little secret
our family just got bigger

Sa démarche assurée sur le pavé, et son petit cul qui battait la mesure. C’était pas une sinécure. Ses boots étaient aussi rouges que ses lèvres, son effet petite pétasse une garantie satisfaction. Lenore marchait d’un pas pressé, la tête haute, sans faille, et avec une détermination effrontée. Son regard calme et rehaussé de couleurs vives sur les paupières jetait des œillades insistantes autour d’elle. La jeune femme connaissait son chemin. Ce n’était pas le chemin du bonheur, ni celui de la maison, juste celui d’une habitation curieuse qui ne s’était jamais montrée à la hauteur.

Lenore était une étrangère. Mais une étrangère qui savait prendre ses aises. On la vit s’immobiliser pour marquer un temps d’arrêt devant la bâtisse. Elle dévisagea la façade d’un œil un peu morne. C’était là les murs qui la séparaient de sa mère. Bien différents du cocon douillet, simple, de ceux entre lesquels elle avait grandi. Cette maison ne lui inspirait aucun sentiment, comme l’hôte en ses lieux, ils ne vivaient ni de tendresse ni d’amour. Ce n’était pas même peut-être ce qu’elle en attendait au fond.

D’ailleurs, Lenore ne savait probablement pas ce qu’elle attendait de cette femme qui était sa mère. Juste un peu d’attention sans doute. Une présence pour combler le vide d’une absence.

Mais elle n’y pensait pas, tout comme elle ne pensait rien de cette invitation qui devait s’inscrire dans la suite de leur conversation, d’une promesse, celle de ne plus être seule. Et comme c’était étrange de se retrouver ici alors, de sentir qu’on s’accrochait à elle. Lenore réfléchissait à la beauté du lieu, à Louise de l’autre côté, à tout ce pan d’existence si lointain, de cette vie si éloignée de la sienne. Cette vie à laquelle elle n’appartenait pas. Lenore n’était pas ce que l’on pouvait appeler un foyer aimant, et sans y penser comme c’était pour elle une évidence, il lui semblait que sa mère avait déjà le sien : par ce choix qu’elle avait fait, de privilégier sa famille, plutôt que sa fille. Et la fille avait bien du mal à se projeter dans la première catégorie. Elle n’était après tout qu’un secret dont on ne prononçait pas le nom, l’ombre d’un héritage.

Son coup contre la porte fut sec, et elle n'attendit pas même qu'on daigne lui ouvrir pour pénétrer à l’intérieur. L’enfant turbulent qui rentrait au bercail ? Elle se sentait si éloignée de cette image-là. Mais elle était la chair de la chair, ce qui lui permettait de s’autoriser quelque familiarité, que son caractère somme toute exigeait sans aucun doute : dont celle de ne pas attendre sur le pas de la porte.

Elle resta un instant dans le hall. Le décor chic et épuré lui sauta d’abord aux yeux, sans qu’elle ne s’en laisse impressionnée. Cela était après tout à l’image de sa mère, et sa mère comme on le savait, ne l’impressionnait plus autant qu’avant. Mais c’était beau, élégant et distingué. Pour ce code couleur, elles avaient le même goût : le rouge se mêlait harmonieusement au noir. Lenore entreprit de signaler sa présence et sa bouche s’ouvrit, se fendit d’un sourire peste avant que sa voix ne laisse échapper son strident.

« Maman ! C’est moi ! »

Ce qu’elle ne pouvait se permettre en public, l’intimité le lui réservait. Dans ces moments, elle se réappropriait leur lien de parenté, car seule leur solitude leur permettait de se révéler l’une à l’autre. Lenore y était habituée. Elle retira sa veste en cuir synthétique, qu’elle délaissa dans un coin avant de s’engouffrer plus avant dans la demeure et de trouver la silhouette singulière de sa génitrice. Son écharpe quadrillée de rouge lui tombait encore sur les épaules.

Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche encore lorsqu’elle fut surprise par un second coup à la porte. Son regard vif qui contrastait si bien avec ses vêtements noirs devint alors méfiant, et elle bredouilla avec mécontentement et un brin d'agressivité :

« Tu attends quelqu’un d’autre ? C’est une plaisanterie ? Je ne suis pas venue pour jouer les figurantes et moins encore les potiches. » Non, elle préférait de loin les premiers rôles, et détestait juste l’idée qu’on lui arrache même le droit de l’appeler maman dans les endroits propres à leur sphère intime.

A. Darya Lestrange
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A. Darya Lestrange
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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Jeu 24 Mar - 15:04
Your Little Secrets


Les trois derniers mois ne semblent jamais prendre fin. Comme si la nouvelle année n’était qu’une succession d'évènements de toutes sortes à gérer encore et encore. Tu vas te marier Darya, mais c’est le dernier de tes soucis. Parce que ton père a renié Izar pour sa demande de fiançailles à Iphigénie, Sage est parti après avoir été transformé en loup-garou, tu as du prendre le poste de ta meilleure amie au Ministère, tu ne sais même plus où regarder, que comprendre. Tout est juste trop, mais tu fais fi, qu’il n’y a rien.

Tu espères pouvoir grapiller le peu de calme possible en allant chez Louise, suite à son invitation.

Alamak n’est pas de la partie cette fois-ci, mais tu as pensé à ramener des pâtisseries, te souvient des favorites d’Ema surtout. Seulement lorsque tu pousses la porte, c’est une silhouette inconnue qui parvient à tes iris ambrées. Elle ne te dit rien, n’esquisse un sourire que lorsqu’Ema apparait au loin.

Sourire aussi vite esquissé qu’il disparait. Ton dos parfaitement droit, tu ne peux pas être détendue Darya.

Bonjour. Navrée si j’interromps quelque chose. Bonjour Louise, Ema toujours un plaisir. Je peux repartir si vous avez déjà à faire.

Tu attends qu’elle se retourne possiblement, incapable de te retenir de jauger, parce que ton hypervigilance le veut, t’as besoin d’être impeccable, de contrôler la situation. Tu notes qu’elle est jolie, qu’elle a surement quelque chose comme l’âge de ton frère.

Darya Black. Enchanté.

Tes doigts froids qui se tendent vers elle pour la saluer.




—by Flore—
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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Jeu 24 Mar - 17:52
our family just got bigger feat A. Darya Black & D. Lenore Pembrocke ─ musique
« Maman » ; même après plus de vingt ans, ce mot était tout aussi bien capable de me donner du baume au cœur que d’y planter un couteau avant de le remuer. Tu semblais l’avoir si bien compris que tu t’en amusais. Maintenant que tu l’avais entre tes mains… tu ne savais pas quoi en faire.

Le garder près de toi, le piétiner, t’en débarrasser. Le choix t’appartenait. Ma responsabilité, c’était d’assumer. Aujourd’hui tu avais décidé de le compresser entre tes mains manifestement. Je restai sans réponse à ton appel, me contentant d’un regard, un maigre sourire.

Je n’eus de toute façon pas le temps pour le reste alors que ma nièce annonça sa venue. Ta réponse fut celle du conflit. Comment débuter sur les chapeaux de roue. Ce fut pourtant un calme plat que je t’offris. À ton haussement de ton se superposa mon silence assourdissant, t’invitant à te calmer.

Mais comme tu le savais si bien, je ne manquais pas de répartie moi-même :
Allons, allons, ma belle. Sois une gentille fille et calme tes ardeurs, surtout que tu ne sais même pas de quoi tu parles.

Me laisser du temps.
Le temps de t’expliquer.
Le temps de dissiper tes doutes sur la sincérité de mes paroles et mes actes.

Quant à Darya… face à l’inconnu, elle faisait ce qu’elle savait faire de mieux : rester sur ses gardes. La tension s’installant petit à petit, curieusement ce ne fut pas un sourire gêné que je vous offris. Quant à mes joues qui se rosirent, ce n’était pas dû au stress ou la honte, mais un brin d’excitation.

J’agissais comme une petite fille enthousiaste à l’idée de partager son secret à une personne de confiance. Face à la proposition de s’éclipser, Darya eut une réponse aussi spontanée qu’amusée de ma part :

Sottises. Vous êtes ici parce que je vous l’ai demandé. Personne ne dérange, vous êtes les bienvenues. Quelques pas vers toi, ma fille ; un baiser déposé sur ton front alors qu’une main chaleureuse vint caresser ta chevelure de feu. Mes saphirs qui vinrent capter ton regard, l’intensité du mien pour t’intimer de ne pas détourner le tien. Tu n’es pas ici pour faire de la figuration. Tu n’es pas non plus une bête de foire que j’exhibe dans le but de te tourner en ridicule. J’attends un comportement exemplaire, jeune demoiselle. Un regard lourd de sens vers Darya : et cela vaut tout aussi bien pour toi. Mon toit, mes règles. Suis-je bien claire ?

Si avec ce coup de pression ça ne l’était pas, je ne savais plus quoi faire d’autre à moins de vous enchaîner toutes les deux. Un raclement de gorge, puis un regard furtif vers Ema qui semblait tout simplement se délecter de cette scène. La peste.

Maintenant les choses sérieuses. D’un signe de main pour vous inviter – ordonner – de me suivre dans le salon, j’en profitais pour m’y rendre moi-même. Comme chacun le savait, on ne brisait pas la glace au marteau et au burin. Alors comme il était de coutume, j’assénais un coup de massue pour répandre les morceaux dans la pièce.

Il n’y a point de parfaite façon d’annoncer cela, alors je vais aller à l’essentiel. Darya ?! Un haussement de ton, ton attention entre mes mains puis le calme plat de mes dires : la première fois que tu es venue ici, je t’avais dit de ne pas me faire confiance à moins que j’en vienne à le mériter ; mais également… que je ne savais pas moi-même si pouvais t’accorder la mienne. Nous venons de loin, avons parcouru un bout de chemin, je passe à la vitesse supérieure.

Ou comment mettre les pieds dans le plat avec élégance. Je n’étais pas connue pour tourner autour du pot. Une preuve de plus.

Lénore ?! Oui, c’était ton tour. Je t’ai dit que le temps des secrets était révolu. J’étais sincère. Néanmoins, nous progresserons avec calme, prudence et discernement. Darya, je te présente Denebola Lénore Pembrocke, ma fille unique, ta cousine. Lénore, Darya est ma nièce, fille d’un de mes grands frères, Canopus. Nul besoin de le clarifier mais pour la forme : oui, évidement, c'est une de tes cousines.

Nous y voilà.
Tu le voyais, ma chère enfant ?
Tu n’étais pas la figurante de cette histoire.
Pas la potiche, pas la bête de foire.
Tu étais le premier rôle.
Comme tu aurais toujours dû l’être.
Mieux vaut tard que jamais.


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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Ven 25 Mar - 14:56
our little secret
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Elle n’avait rien dit, mais tous ses traits s’étaient crispés. Sa mâchoire se contractait, douloureusement, elle le sentait sans qu’elle ne puisse contrôler. Son sourire rouge rehaussait sa figure d’une moue nerveuse. Comme elle détestait être traitée en enfant. Une gentille fille. Elle n’avait rien d’une gentille fille. Par égard pour sa mère peut-être ou parce que cette dernière semblait étrangement satisfaite par cette situation, elle retint ses ardeurs. Lenore aurait aimé se retourner cependant, afficher son sourire le plus rayonnant, les paupières plissées de complaisance, répondre un excellente idée, vous pouvez partir oui. Mais il n’en fut rien. La jeune femme étouffa sa mesquinerie dans son silence. Elle daigna enfin consentir à être gentille et finit par tourner la tête vers la nouvelle venue, marqua le même temps d’arrêt que l’autre, pour jauger. Une beauté brune et froide. Il y avait un air de ressemblance, à ne pas douter avec leur hôte, ce que ne manqua pas de confirmer une présentation sommaire mais qui en disait bien plus qu’il n’y semblait.

Lenore contemplait encore les doigts froids tendus vers elle lorsqu’elle ressentit un vague pressentiment. Pourquoi étaient-elles invitées en même temps ? Cela ne s’était jamais produit, pour des raisons évidentes, en vingt ans. Une œillade vers sa mère lui suffit à imaginer le pire. Il suffisait d’apprécier ce petit sourire qui lui semblait alors bien sournois pour le comprendre. Dans un effort courtois, sa propre main attrapa celle tendue par l’autre jeune femme, qu’elle serra sans force, et qu’elle relâcha presque aussitôt.

« Lenore Pembrocke. »

La suite la laissa pantoise. Le geste avait été trop rapide pour être seulement esquivé : il n’avait suffit que de quelques secondes avant de sentir la silhouette de Louise contre la sienne, sa main dans sa chevelure, et ce baiser déposé avec délicatesse contre son front. Ca lui en avait bouché un coin. Et pudiquement, elle était restée alors en retrait, comme cela se produisait peu en réalité. Ses yeux étaient trop fardés pour donner juste l’impression de s’adoucir, et une émotion panique sembla plutôt s’y éveiller alors qu’elle apercevait son propre reflet dans le regard de sa mère. Soutenu presque à contrecoeur.

Puis, lorsque celle-ci reporta son attention sur Darya, l’étrange sensation qui l’avait rendue muette lui passa, et le remous lui revint.

« Personne ne t’a demandé de faire ça, et certainement pas moi. » C’était maugrée, pesté d’une voix audible mais qui n’appelait aucune réponse, et Louise avait déjà pris le chemin du salon. Alors son petit regard courroucé s’était tourné vers cette inconnue, qui l’était un peu moins. Le sourire rouge et carnassier, ses bras lui firent une révérence comme pour indiquer le chemin à suivre, et sa voix roulée dans un miel d’hypocrisie roucoula :

« Après toi, Darya, je t’en prie. »

Et suivant enfin les pas de sa mère, de la petite elfe de maison qui ne semblait pas en perdre une miette, l’acte I scène I se poursuivit dans le salon. Confortable, dans les mêmes tons que le reste de la maison, de rouge et de noir comme théâtre de leur pièce à trois. Serait-ce une tragédie ? Ou bien une comédie ?

Elle alla s’enfoncer dans l’angle du canapé le plus reculé, croisa ses jambes, et entreprit de retirer son écharpe. Pendant qu’elle se perdait dans ses gestes, dans ses manies, se dandinant maladroitement contre un coussin, la voix de sa mère s’élevait en musique de fond. C’était probablement l’un des moments les plus importants de sa vie, et Lenore écoutait d’une voix distraite. Un moment des plus importants oui mais qu’elle n’avait pas choisi, qu’on lui imposait encore. Non seulement lui avait-elle imposé son absence toute sa vie, et non contente de lui imposer sa présence, la voilà qui décidait de lui imposer jusqu’à une nouvelle famille. Mais qu’elle ne s’y trompait pas. Ce n’était pas de ça qu’elle avait besoin. Les présentations venaient sur le tard. Et quand bien même, Lenore aurait toujours trouvé moyen de demeurer insatisfaite.

Son nom enfin prononcé, et elle releva un visage visiblement courroucé vers celui de sa mère, qui lui acheva le coup de grâce comme elle s’y était attendue depuis ce baiser flanqué sur son front sous les yeux de Darya.

Alors, ce fut une avalanche d’émotions dans sa tête, sur sa figure, dans ses yeux, mais essentiellement de la colère. Lorsqu’on sait qu’une chose passablement désagréable doit se produire, lorsque l’on sent que c’est éminent, mais qu’on ne sait pas tout à fait quand, et qu’il n’y a rien à faire sauf attendre avec impuissance que la chose advienne. Comme d’habitude, elle n’avait pas son mot à dire. Comme d’habitude, elle était sur le devant de la scène mais pour un rôle pour lequel elle n’avait pas passé de casting !

« Surprise ! »

Et on la vit soudain taper dans ses mains, applaudir, son sourire hypocrite, et sa voix stridente s’élevait dans un éclat nerveux et vif :

« Bravo maman ! Tu as le chic pour choisir tes moments et tes déclarations ! Tu aurais pu m’en parler avant. » Et je ne serai pas venue. Enfin, elle n’était pas là pour se disputer ouvertement en public. Quant aux premières impressions, force était de constater que ce n’était pas sa priorité. Elle se tourna vers Darya, et enchaîna.

« Enchantée, cousine. Tu ne devais certainement pas t’attendre à ça, c’est formidable n’est-ce pas ? La famille s’agrandit ! Ma mère doit beaucoup t’estimer pour avoir choisi de te révéler le plus grand secret de sa vie. Vous devez être très proches. J’en serai presque jalouse. Maintenant… Et elle se leva, tira d’agacement pour descendre sa jupe, réajusta son pull noir. Si vous voulez bien m’excuser, je dois aller faire mes exercices de relaxation. Le psy dit que je dois m’isoler, crier un bon coup pour exterioriser mes sentiments. C’est pour éviter de les extérioriser sur les autres qui n’ont rien demandé, un peu comme je suis en train de faire maintenant. »

Elle fixa sa mère. Sa voix aigue, sa colère, rien de tout cela n’était justifié. Elle le savait. C’était le grand moment de leur vie, ce qu’elles attendaient peut-être chacune depuis toujours, l’instant où son identité serait révélée. Bien sûr Lenore s’en réjouirait. Elle était même désolée de réagir comme elle réagissait maintenant. Avait-elle seulement un contrôle là-dessus aussi ? La vérité voulait qu’elle soit au bord de la crise de nerfs. Elle avait peur du quotidien bouleversé, peur d’exister dans les yeux de cette cousine qu’elle ne connaissait pas, peur du reste de cette famille avec qui elle n’avait rien en commun. Peur du rejet. Mais elle ne faisait rien pour éloigner ce rejet, sinon ne faisait que le précipiter.

« Maman, je sais que tu es sincère. Mais franchement, tu ne crois pas qu’on marchait déjà suffisamment sur des œufs ? »


A. Darya Lestrange
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A. Darya Lestrange
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A. Darya Lestrange
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Your Little Secrets


Tu es crispée Darya.

Observe la scène qui se déroule sous tes yeux sans avoir la moindre clé. Et la remarque de Louise n’arrange rien.

Je n’ai pas huit ans Louise, Je ne crois avoir déjà eu un comportement déplacé en votr…ta présence.

Tu es loin d’apprécier qu’on te fasse la leçon à trente ans passé. La situation te semble des plus nébuleuses, alors que la jeune femme devant toi prononce son nom, noté dans un coin de ta tête, tu ne veux pas l’oublier, tu en ferais des recherches plus tard. Tu ne peux pas te permettre la moindre inconnue peu importe l’équation.

Tes ambres ne ratent pas le regard courroucé qu’elle te lance Lénore. Regard que tu soutiens. Tu n’aimes absolument pas ce qu’il est en train de se passer. Mais heureusement pour toi, les regards mauvais à ton égard sont si nombreux qu’ils n’ont plus le moindre effet. Tu n’es surtout pas d’humeur à supporter ce genre de comportement à ton attention.

Je vous remercie.

Pas question de tutoyer Lénore. Pas question de donner quoi ce soit, la politesse suffira. Tu rejoins le salon, t’assois dans un fauteuil, loin de l’assise du siège, les jambes croisées alors que tu lisses le long de ta robe, comme déjà prête à partir. Oh rien ne te donne envie de rester mais la politesse l’oblige.

Tes ambres sur Louise, tu écoutes alerte, mais écoute émotion ne transparait sur ton visage. Oscille d’elle à Lénore sans un mot.

Si tu étais impolie Darya, tu lâcherais probablement quelque chose comme “Comme si on avait besoin de ça en ce moment” ou un “Et donc”. C’est que tu n’as rien à faire de cette information parce que tu as bien plus terrible à gérer. Et tu n’as pas le temps de placé un mot que la voix de Lénore se fait entendre, la surprise en effet qui illumine ton regard un maigre instant lorsqu’elle s’exclame.

Tu la regarde applaudir.
Tu la regarde qui parle.
Se lever même.
Tu as été à bonne école Darya, alors ça ne te fait rien. Tu restes impassible. Note mentalement chaque mot, tu ne comprends pas ce qu’on attends de toi.

Il serait fortuit de dire que nous sommes très proches. Sauf le respect de Louise, elle n’est présente dans mon existence que depuis quelques mois, il me faut bien plus de temps pour être proche avec quelqu’un.

Il serait trop complexe d’admettre Darya, que tu apprécies Louise, et qu’elle possède un peu de confiance que tu as bien voulu lui donner.

Sauf votre respect, je ne vois pas bien ce qu’on attends de moi à cet instant précis.

Rigide. Toujours face à une situation que tu ne contrôle absolument pas.

Si c’était de la chaleur humaine qui était attendue, mon petit frère aurait été un bien meilleur invité. Je n’ai aucun problème avec le fait que vous soyez sa fille. Mon père en aurait surement un, mais c’est surement un sujet plus épineux. A dire vrai je ne suis pas étrangement surprise. Vous ressemblez trait pour trait à tout ce que j’ai vu de votre mère.

C’est dit sobrement, mais ce n’est pas véritablement un compliment juste que tu évites de le montrer sous cet angle là.

J’imagine que vous connaissez la vision des Sang-pur sur la situation. Il serait délicat que cela s’ébruite alors que la famille Black est un peu à terre en ce moment. Ce qui bien sur n’est pas un problème avec vous en tant que personne, juste une arme de plus que mon père pourrait vouloir utiliser contre votre mère, ou pour prendre le pouvoir en général.

T’as un rictus Darya quand tu parles de ton père.

Merci d’avoir partagé ce secret ceci étant.

Comme si la famille n’en fourmillait pas déjà. Tes doigts qui se croisent entre eux. Tu ne sais absolument pas comment gérer ce genre de situation, tu agis simplement dans ce que tu sais le mieux. L’absence d’émotions.


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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Ven 25 Mar - 18:00
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Dans leurs œuvres, sans surprise. La frénésie de mon enfant, le flegme de ma nièce. Je naviguais en eaux troubles certes… mais connues. Je n’irais pas jusqu’à dire que tout se passait comme prévu, mais ce scénario n’avait rien de surprenant.


Rocambolesque oui. Mais pas inattendu. Lénore dans le conflit, Darya sur la défensive, chacune remplissait son rôle à la perfection, comme je m’y attendais. Ema à mes côtés qui me jetait des œillades discrètes, tentait d’attirer mon attention par tous les moyens avant de finalement tirer sur un pan de ma robe.

Dans le silence elle s’exprima, laissant ses mains parler pour elle, en opposition aux éclats de voix :
Tu devrais apaiser les tensions avant que ça ne déborde, tu ne crois pas ?  Ce à quoi je répondis, sans émettre le moindre son non plus :
Très bonne idée. Sers-leur quelque chose à boire et à manger, ça me donnera le temps de réfléchir.
Un signe de tête en guise d’approbation.  

Du côté des jeunes femmes, ça repartait de plus belle. Les éclats de voix d’un côté, la réplique placide et corrosive de l’autre. Si j’avais été une déesse et que ses deux demoiselles avaient été mes filles, l’une aurait été taillée dans un bloc de glace, l’autre dans la lave. Chacune affirmant son tempérament de son unique façon.

Qu’en était-il du mien ? De feu ou de glace, cela dépendait surtout de mon humeur. L’âge m’avait apporté sagesse et discernement… mais le sang pouvait tout aussi être glacial que bouillant. Aujourd’hui, j’avais le loisir de choisir, de dominer mes émotions si je le souhaitais.

Ce fut ce dont elles eurent besoin. L’équilibre entre la furie et la sérénité, ce dont elles manquaient cruellement parfois. Premières paroles délivrées en réponse à tes attaques, Lénore, ma chère enfant. Verbe de velours, mais fermeté sans égale :

Attention jeune fille. Je t’ai déjà dit de ne pas sauter aux conclusions, je n’aime pas me répéter. Quelques pas vers toi, l’index que je plaçais sous ton menton, interdiction de fuir mon regard. Je te présente mes excuses ma chérie. L’idée n’était pas de te mettre dans l’embarras, encore moins de te faire du mal. Mais tu le sais aussi bien que moi, même si tu ne l’admets pas : il n’y avait aucune parfaite façon d’annoncer un secret d’une telle ampleur. Si tu ne comprends pas mes choix, laisse-moi au moins te les expliquer avant de monter dans les tours.

Ema qui apparut soudainement près de toi pour te servir un thé ainsi qu’une pâtisserie, ça n’avait l’air de rien, mais ça avait le mérite d’offrir un moment d’accalmie avant une tempête que je sentais… imminente.

Mes saphirs qui bifurquèrent vers ma chère nièce, plongée dans l’incompréhension et le malaise. Mais elle avait toutefois un mérite : comprendre pourquoi ce secret. Ce qu’elle avait du mal à appréhender en revanche, c’était le rôle qu’elle avait à jouer.

La responsabilité de le clarifier reposait sur mes épaules, ce qui ne m’effraya pas. Le temps de chercher les mots adéquats et ma tirade à son attention débuta, alors que je la fixais. Une fois encore, le ton était d’un calme olympien, effarant. Les propos… sans détour :

Ne te méprends pas Darya. Je n’attends rien de toi. Ce n’est pas à toi de tout expliquer, ce n’est pas ton fardeau. Tu es ici parce que tu as bien voulu répondre à mon invitation, parce que je voulais te présenter la chair de ma chair et parce que je te fais confiance pour sceller tes lèvres quand il le faudra.

Je ne faisais pas tant appel à ta loyauté qu’à ton intelligence. Je ne t’imaginais pas assez stupide pour divulguer cette confidence à qui que ce soit. Tu voyais le tempérament de ma fille et tu te doutais bien qu’elle tenait cela de quelqu’un.

Pour ton bien tu savais qu’il était dans ton intérêt de te taire. Et lorsque tu t’exprimais, tu le faisais avec une telle justesse que je n’eus rien à en redire. Le danger ne résidait pas uniquement de notre statut de sang-pur ; mais par la menace que représentait ton père. Lucide jusqu’au bout des ongles. Rationnelle comme je m’y attendais.

D’une démarche élégante et princière, je vins trouver place sur le fauteuil, profitant du thé servi par l’elfe pour boire une gorgée. Exposant une proposition à chacune :

Que les choses soient claires d’emblée. Je ne crains pas mon frère, Darya. Canopus excelle dans l’art de manier sa langue de pute. Mais il a les griffes et les crocs d’un chaton. Et ce n’était pas pour rien que mon patronus était une panthère. La différence de niveau entre lui et moi était abyssale, bien que tu n’aies jamais eu le plaisir de le constater, chère nièce. Ce que je ne veux pas risquer, c’est qu’il s’en prenne à toi, Lénore. Je te protège de lui depuis que je sais quel genre d’individu il est… je ne le laisserai pas te faire du mal.

Un long soupir, mes traits qui se crispèrent soudainement, colère bouillante et rougeoyante qui alla même jusqu’à me monter au visage. La rage était contenue, mais elle se lisait si bien sur mon facies que je ne cherchais même plus à le cacher.

Je me fous de ce qu’on peut penser de moi, de notre famille. Ma réputation ne m’importe pas. Mais je ne le laisserai plus jamais agir comme il l’entend. Une longue inspiration pour reprendre ma contenance, le ton s’adoucit d’un coup, mielleux et élogieux : cependant… à sa bêtise j’opposerai notre malice. Je vous ai invité ici, toutes les deux, parce qu’il n’y a pas de meilleure façon d’apprendre à se connaître qu’en discutant. Je vous fais confiance pour vous comporter comme les jeunes adultes pleines de promesses que vous êtes. Je place ma foi en vous…

C’était maintenant à vous de voir si vous consentiez bien à faire un effort. Le pas que je faisais vers vous était immense pour moi. À vous de voir si vous souhaitiez me décevoir… et en assumer les conséquences.


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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Lun 28 Mar - 16:53
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Ma chérie. Dieu que c’était infantilisant, dieu que ce doigt sous son menton pouvait l’agacer. Elle non plus n’avait plus huit ans. D’un air suffisant, Lenore dégagea la main de sa mère d’un revers. Et quoiqu’elle aurait eu bien des choses à répondre à cela, elle n’en fit rien. Ema, la petite elfe de maison s’était interposée entre leurs jambes et lui fit léviter en l’air une tasse fumante ainsi qu’une petite assiette colorée d’un moelleux recouvert d’un coulis rose vif. Elle était britannique après tout, et rien n’était moins sacré que l’heure du thé. Elle se saisit de ces petites affaires et renonça à quitter la pièce, sans toutefois daigner se rasseoir sur le canapé, elle souleva le pan d’un rideau et posa ses fesses contre le rebord d’une fenêtre. Elle écouta d’un œil attentif l’échange entre les deux femmes, qu’elle ne put s’empêcher de couper d’un :

« Je ne suis pas un fardeau, merci. »

Et ses doigts tremblaient autour de la porcelaine, de colère, de tristesse. Une tristesse pourtant invisible dans ce regard embué d’une détresse furieuse. Une détresse emportée finalement par la rigidité de cette femme, encore jeune et belle, assise trop dignement à son goût sur ce canapé. Immobile et semblant presque sereine, à un point où ça en devenait agaçant, et dont la courtoisie horripilante et trop froide imposait une distance. Une distance dans les mots choisis, comme si rien de ce qui se passait n’était suffisamment impactant pour mériter autre chose que ce mépris. Car c’était ce que Lenore voyait, ce qu’elle ressentait juste en contemplant cette image, cette espèce de perfection suffocante dans la raideur du corps, dans la manière de se tenir, si délicate, jusqu’à son port de tête altier.

Lenore se mit à détester Darya. Elle la détesta comme on déteste parfois les gens sans aucune raison, seulement par caprice, mauvaisement, comme le sentiment survenait soudain franchement, sans qu’on ne puisse rien y faire. Regrettable et affligeant.

Mais Lenore abritée derrière les motifs de sa tasse, la saveur amère de son thé et sa chaleur qui courrait sur ses phalanges, était à l’aise avec ça. Ses émotions étaient plus complexes lorsqu’il s’agissait d’aimer. Détester quelqu’un, une simple formalité. Elle avait le regard aiguisé d’un aigle. Pas proches ?

« Formidable. Donc, après avoir attendu tout ce temps, la première personne à qui tu te décides d’en parler est une inconnue. »

Pique sarcastique lancée à sa mère, une de plus, presque attendue. Il s’y cachait une vérité cependant : une sorte de déception. Sa mère lui avait-elle imposé ses distances pour mieux en entretenir d’autres avec cette famille pour laquelle elle avait été sacrifiée ? La famille Black n’était-elle peuplée que de vagues liens familiaux, des visages flous qui ne partageaient rien de plus qu’un brin d’ADN dans le noyau d’une cellule ?

Elle reposa la tasse de thé à côté d’elle, pas assez tiède à son goût et attrapa à la place le moelleux qui devint en quelques secondes la métaphore physique d’un gouffre à émotions, dans lequel elle précipita toute sa colère, et tous ses sentiments un peu vifs qui la rendaient désagréable, agaçante et arrogante. Et lorsqu’elle vint enfouir le moelleux entre ses dents blanches, dans sa bouche écarlate, c’était comme si elle ravalait tout ce qu’elle avait projeté hors d’elle. On eut pu se rendre compte du plaisir qu’elle prenait à mâcher goulument la génoise molle, à lécher le coulis yaourté au bord de ses lèvres maquillées. Un instant, elle ressembla à cette enfant qu’elle était, qu’on consolait de pâtisseries, qu’on gavait de sucre pour la faire sourire.

Mais elle ne l’était plus, malgré sa petite taille, la chétivité, la simplicité de sa posture, de son sourire un peu facile.

« Ebruiter ? Ca n’est jamais arrivé en vingt-trois ans, ma chère maman y a personnellement veillé après tout. Je n'ai pas besoin d'une leçon sur le sujet, je suis bien rodée à l'exercice, merci. » Elle ne connaissait certes rien de plus de cette famille que ce qui se lisait partout ailleurs, mais elle pouvait attester de son poids sur ses épaules, sur sa vie d’une manière générale. Elle se souvenait comme son simple nom avait parasité son quotidien, comme ça l’avait étouffé entre les bras de sa mère, ses exigences entre deux absences, ce contrôle à distance pour éradiquer le moindre désir de fuite. Elle n’était pas le fardeau, c’était eux. Et ils étaient étouffants.

Jusqu’à la colère qui se lisait sur le visage de sa mère, si sérieuse soudain dans sa détermination, qui lui arracha un soupir. Voilà qu’elle était curieuse à présent de rencontrer cet oncle qui parvenait si bien à faire monter le rouge aux joues de sa mère, à réveiller en elle des émotions qu’elle croyait mortes.

« Vous êtes si dramatiques. On se croirait chez les Kardashians. »

C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Mais croyez bien que la référence lui était diablement excitante, voilà que s'imaginer au centre d'une machination d'une puissante famille n'était pas pour lui déplaire. C’était la raison pour laquelle Lenore ne s’ennuyait jamais dans sa vie quotidienne après tout : elle arpentait toujours les coulisses de ses drames. Peut-être devrait-on les filmer et faire de leur histoire familiale l’intrigue d’une nouvelle série. Les moldus le faisaient bien après tout. Et Lenore a-do-rait les moldus. Mais moins qu'on lui dicte sa conduite, et soyons très clair : Louise aussi terrible pouvait-elle être n'avait absolument aucune emprise sur sa faculté à dire et faire de la merde. Ne lui en déplaise les conséquences. Elle s'en léchait le bout des doigts.

« Mais moi, je n'ai rien à dire. On peut s'entendre, on peut aussi ne pas s'entendre. Qu'est-ce que ça change, dans le fond ? » Et elle descendit du rebord de la fenêtre, mais elle était euphorique soudain, légère sur ses talons, minauda jusqu'à la petite elfe de maison, se baissa pour capturer les petites mains fines entre les siennes où elles firent ensemble un tour sur elles-mêmes.

« Ema. Que penses-tu de la situation ? Crois-tu que ma mère mérite que je fasse cet effort pour elle ? N'en ai-je pas assez fait en me taisant depuis toutes ces années juste pour respecter son propre bien, sa seule volonté ? N'ai-je pas été une bonne fille ? Moi le fardeau qu'il faut protéger du terrible Oncle aux griffes de chaton. »

Elle relâcha l'elfe, et dévisagea les deux femmes. A bien y réfléchir, ce n'était peut-être pas Darya qu'elle détestait, sinon ces deux ressemblances physiques. Et un sourire fendilla ses lèvres.

« Je plaisante. Je suis ravie de rencontrer quelqu'un d'aussi important pour ma mère. » Une nièce qu'elle ne connaissait que depuis quelques mois. « Mais nous avons toutes les trois passées l'âge de jouer à la dinette. Je crois que l'aperçu de ma longue liste de défauts est suffisant en soi, et mon humeur n'est pas suffisamment bonne pour vous montrer mes qualités. Je ne sais pas quoi dire. Je m'appelle Lenore et j'ai vingt-quatre ans. Je n'ai pas de petit-ami parce qu'ils ne me supportent pas longtemps, et moi non plus. J'aime les moldus, les chats et les gâteaux. Mais surtout les chats. Mon caractère est… Atypique ! Pour ne pas dire qu'il est merdique. » Elle le savait, Lenore, qui avait laissé sa douceur au placard pour se faire un portrait haut en couleurs. Elle ne doutait pas que Darya allait l'a-do-rer. « Darya, ma cousine, pensez-vous réussir à m'apprécier ou à faire semblant malgré tous mes défauts pour faire le bonheur de ma mère ? »

Elle jeta ses coudes sur le dossier du fauteuil où siégeait sa mère, en reine, son visage entre ses mains et offrit une moue absolument ingénue à celle-ci.

« Qu'est-ce qu'il y a, maman ? Ce n'est pas comme ça qu'on fait connaissances ? » Et ses mains descendirent autour du cou de sa mère, dans une étreinte qui malgré toute sa délicatesse, renvoyait une impression de possessivité qui n'était absolument pas mignonne. Et tout en parlant pour sa mère, elle ne quitta pas Darya des yeux, juste en face, qu'elle regardait d'un air songeur et absent.

« Ma pauvre maman, j'en ai assez de tes ordres. Je préfèrerai te faire plaisir. Et peut-être que si tu ne me donnais pas l'impression de me forcer la main, il me serait plus naturel et plus agréable de le faire. Enfin, tant pis. Darya a dit qu'elle avait un frère. Mais tu ne l'as pas invité. Tu as choisi précisément Darya. Est-elle la seule dans cette famille à être digne de confiance ? Voilà qui n'est pas très encourageant pour la suite, s'il faut se méfier de tous les autres. »


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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Lun 28 Mar - 23:28
Your Little Secrets


Tu ne soulèves pas l’inconnue. Non plus le regard que Lénore te lance. Un peu trop habituel à ton gout. Trop commun pour t’atteindre, même si à cet instant, intérieurement il te fatigue. Ton âme est épuisée de tout ce qui t’arrive Darya, et ce n’est qu’une goutte de trop dans un vase déjà trop plein.

Elle ne prends pas ton père au sérieux. Ce n’est pas la première fois que c’est ainsi. Mais ça te tends Darya, la façon dont elle le décrit, tu sais ce qu’est ton père, et c’est loin d’être un chaton. Ta langue claque. Comme pour contenir la colère qui est en train de prendre le meilleur de toi même.

Grand bien vous fasse. J’imagine qu’il est plus aisé d’être sa soeur que sa fille.

L’amer ramène le vous. Tes doigts autour de la tasse. Tu aimerais mieux être cette chambre qui est presque chez toi Darya. Presque même recevoir à nouveau un salve d’atrocités dite par Jasper Fawley. Retiens un soupir entre tes lèvres pourpres, tu es agacée, mais tu le contiens quand Lénore reprends tes mots sur l’exercice de cacher. Tes ambres sur elle.

Loin de moi d’avoir voulu insinuer le contraire, j’enfonçais simplement une porte ouverte.

Tes ongles qui se plantent doucement dans ta peau, comme pour garder le meilleur de toi. Tu n’arrives ni à boire le thé gentiment servi, ni même manger. Ne te souviens même pas de la seule fois où tu as mangé aujourd’hui, et ses esclandres te faitguent. Arque ton sourcil.

Les Kardashians ? Je n’ai aucune notion de cette famille.

Tu n’es même pas sure d’avoir déjà entendu ce nom. Parce que les moldus ça ne t’intéresse pas, leur culture encore moins. Et à peine as-tu eu le temps de songer à quoi ce soit, que Lénore repart dans un flot infini de paroles toutes plus piquantes les unes que les autres, sur Louise, sur toi peut-être t’es pas sure. T’as du mal Darya, avec cette façon volcanique de réagir, parce que tu l’as vu trop peu. Parce qu’on t’a élevé pour être l’exact opposé.

Je ne peux pas donner ainsi une réponse sur le fait d’apprécier ou non quelqu’un. Je n’ai rien contre vous. Et je ne me risquerais à faussement vous apprécier pour faire plaisir à votre mère. Si je décide de vous apprécier c’est qu’il en est ainsi. La seule chose que je suis en mesure d’assurer c’est la politesse.

Seulement le regard se fait mauvais quand voilé sous les paroles elle parle de ton frère et qu’il ‘n’est peut-être pas une personne de confiance.

J’aimerais mieux qu’on ne fasse pas d’hypothèses fallacieuses sur mon jeune frère. Qu’on sous estime devant moi mon père est une chose, mais je ne saurais tolérer le moindre commentaire sur mon frère.



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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Mar 29 Mar - 14:04
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Ce fut un récital. Même en m’y attendant, tu trouvas le moyen de me surprendre. Je ne sus dire si tu montais seulement en température ou si tu pouvais grimper encore de quelques degrés. Pour être franche, je n’avais pas envie de connaître la réponse à cette question.

Non contente de t’en prendre à moi, ce fut toute la famille qui en prit pour son grade. Même le pauvre Izar qui n’avait rien demandé. Naturellement, lorsqu’on s’en prenait à son frère, Darya montrait les crocs. Premier coup de semonce et je sentais la situation m’échapper.

Pourtant, lorsque je posais les yeux sur toi, mon enfant… je ressentais un curieux mélange entre fierté, indignation et malaise. Il n’y avait pas de doute possible sur le fait que tu étais ma fille, si bien que j’avais l’impression de me regarder dans un miroir, lorsque mes saphirs te fixaient. Le reflet de ce que j’étais quelques années auparavant.

J’étais le volcan endormi, tu étais celui en irruption. Tes émotions, un magma qui se déversait, sans épargner personne. Tu avais mon cœur entre tes mains ; cela ne te suffisait pas de le compresser, il te fallait le piétiner et y foutre le feu.

Ce fut d’un geste vif et brusque que je me défis de ton étreinte. Me levant d’un bond pour me diriger vers la table du salon, Ema à mes talons. Les deux poings qui heurtèrent violemment le meuble pendant que mes phalanges y restaient collées. L’elfe grimpa sur la table et fit entendre sa voix dans toute la pièce :

Ton chignon est défait, Louise. Je vais arranger ça. Ses prochains mots qu’elle me chuchota ; en français dans le texte afin de minimiser les risques d’être comprise : c’est une réussite cette rencontre. Nos messes basses se poursuivirent en catimini et dans ma langue maternelle.
C’est une catastrophe. Elle n’écoute rien, n’en fait qu’à sa tête. Incontrôlable, imprévisible…
Elle me rappelle quelqu’un.
Ah oui ? Qui ?
Elle me rappelle sa mère quand elle était plus jeune.
Mais encore ?
Jolie… et chiante.
Tu crois que c’est le moment de faire de l’humour ?!
C’est le moment pour toi d’ouvrir les yeux. Tu la traites comme une enfant, normal qu’elle se comporte en tant que tel.
Mais… c’est une enfant !
C’est ta fille, Louise, mais elle n’est plus une gamine. Pardon pour l’analogie, mais si elle n’est pas une panthère comme toi, ce n’est pas non plus un chaton.

Si même l’elfe de maison me ramenait à la réalité… il était temps pour moi de reprendre mes esprits. La tête baissée, les yeux rivés sur la table, les doigts crispés contre le meuble ; un soupir de frustration qui s’échappa du bout de mes lèvres. Je sentis alors les petites mains d’Ema venir saisir mes joues, relevant ma tête vers son regard malicieux.

Depuis quand tu baisses les bras devant l’adversité, ma chère amie ?
Petite chipie. Tu ne perds rien pour attendre.

Un coup sur la table et je pivotai vers mes invitées. Une grande inspiration et… de retour dans l’arène. Mesdemoiselles voulaient être traitées en adultes ? Elles allaient être servies. Quelques pas vers elles, puis ma première tirade. Un ton contrastant avec le flegme que j’avais eu plus tôt. Bien plus agressif, bien plus insistant. Ma Lénore chérie, tu as été le séisme qui a réveillé le volcan.

Bien. Moi qui craignais que ça devienne tout mielleux, manifestement je me faisais du souci pour rien. L’échange d’amabilités étant conclu, passons au vif du sujet. Je passe sur les questions rhétoriques que tu as posées, ma fille. Tu n’attends pas de réponse, ou t’en fiches, je n’en sais trop rien, mais nous en reparlerons, crois-moi.

Si toutefois tu avais encore envie de me parler après tout ce que je m’apprêtais à dire. J’avais essayé d’être doucereuse, de ne pas provoquer un conflit dans lequel je savais que tu irais t’engouffrer. Mais maintenant que nous y étions… autant y aller franco.  

Lorsque Darya est née, j’avais aux alentours de quinze ans. La toute première enfant de notre fratrie, inutile de dire que j’avais hâte de la rencontrer. Savez-vous qui a été la première personne de notre famille à la tenir dans ses bras ? Pas son père, ni sa mère, moi ! Dis-je alors que je me pointai du doigt. Reprenant, l’agressivité augmentant graduellement : et j’ai assisté, impuissante, maintes et maintes fois au traitement qu’ils lui réservaient. Et il n’y a absolument rien que je pouvais faire ! Alors j’ai fini par abandonner. Dans le même temps, je me suis juré que si j’avais moi-même des enfants… jamais je ne leur réserverais un traitement aussi odieux.

Pourtant, à des degrés différents, au final, je n’avais pas mieux fait que mon frère. Tu le savais aussi bien que moi Lénore. Cette présence intermittente ne t’aura fait que du mal. Aujourd’hui je ne faisais que payer les pots cassés.  

Toi qui as écouté notre conversation avec ton père, Lénore. Il m’a clairement dit que ce dont nous avions besoin… c’est que je sois là pour vous ; peu importe si ça impactait ma PRÉCIEUSE liberté, ou ma PRÉCIEUSE famille Black. C’est ce dont nous avions BESOIN. En fin de compte, j’aurai été aussi odieuse que Canopus et sa dinde d’épouse.

Un regard sur chacune d’entre vous, féroce, frénétique, possessif. Si vous saviez à quel point j’aurais aimé que vous soyez miennes toutes les deux. Si seulement…

J’ai choisi d’inviter Darya parce qu’à bien des égards elle a souffert du même manque que le tien. J’ai choisi Darya parce que je me suis dit que la meilleure des choses à faire serait de te faire rencontrer petit à petit les membres de la famille pour ne pas te submerger, pour que tu ne sentes pas que je t’oblige à faire quoi que ce soit.

Un coup de talon sur le sol, je sentais monter des larmes de rage, de frustration, les retenant parce que d’aucune façon je ne voulais craquer devant vous. Même si ma voix tremblait, elle n’en restait pas moins menaçante. Pour autant si l’on écoutait bien… j’étais motivée par l’énergie du désespoir, rien d’autre.

Et maintenant quoi ? Que fait-on mesdemoiselles ? Sommes-nous censées nous haïr, c’est là tout ce que vous êtes capable de faire ? Vous voulez me détester, Darya ? Lénore ? Vous n’êtes pas stupides, vous savez que j’ai plus besoin de vous que vous avez besoin de moi, si vous voulez me faire souffrir et bien allez-y ! Si vous ne voulez pas être là… et bien, déguerpissez !

Si vous pensiez pour autant que j’allais vous abandonner… encore ? Plutôt crever. Le temps où je regardais ma famille s’autodétruire sans rien faire était révolu. Et toi, Lénore, ma chère enfant. Que tu le veuilles ou non, tu faisais partie de cette famille. Je ne te laisserais pas t’en échapper.


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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Jeu 21 Avr - 11:18
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Elle était allée trop loin comme bien souvent, et Louise s’était levée, réfugiée dans un angle de la pièce en compagnie de son elfe, sous couvert de réarranger une coiffure qui n’en avait nullement besoin. Lenore s’était retrouvée seule face à Darya. Il n’y avait rien à tirer de ce tête à tête, et maintenant que Louise leur tournait le dos, Lenore sentit le malaise grandir en elle, tandis qu’il n’y avait rien d’autre à dire ou à faire que de se regarder dans le blanc des yeux ou bien d’éviter de croiser les regards et de détailler le mobilier avec frénésie comme une bouée jetée à la mer, comme les naufragées qu’elles étaient ; d’un discours, d’une rencontre.

Darya avait déjà tout dit. La seule chose en mesure d’exister se résumait à quelques règles concises de politesse et de bienséance. Ce qui convenait d’une certaine façon à Lenore qui n’aimait guère qu’on s’impose à elle. Lenore détestait qu’on lui dicte sa conduite, mais c’était pire encore lorsqu’on lui réclamait d’apprécier quelqu’un qu’elle n’avait pas choisi. L’effet répulsif de la chose lui procurait surtout l’effet inverse. Mais le problème en réalité n’était pas là.

Lenore n’aimait pas du tout Darya. Elle était belle, c’était emmerdant. Elle était froide, c’était emmerdant. Elle était calme, c’était emmerdant. Elle était pleine de dignité et de noblesse, c’était écoeurant.

Mais ce qu’elle aperçut lorsqu’elle aperçut le changement dans le regard de Darya lorsqu’elle évoqua son jeune frère lui arracha un soupçon de sourire, comme une victoire prétentieuse d’être parvenue à briser le voile parfait et lisse de sa conduite. Cela ne lui apportait rien en vérité, mais ça ne lui importait guère. Lenore aimait gratter sous la surface des masques.

Et puis, comme c’était si rare, Louise s’était retournée et la situation avait dégénéré. A moins qu’elle n’ait en vérité dégénéré bien avant cela, au moment même où Lenore avait ouvert sa jolie petite bouche. La réponse dépassait toutes ses attentes. Elle vit sa mère comme elle ne l’avait jamais vue, le visage défiguré par ses expressions de colère, dans sa rage, sa frénésie. Et là, Lenore en fut étrangement satisfaite. Là, il lui paraissait comme une évidence, que Darya et sa mère ne se ressemblaient pas du tout. Et c’était tout ce dont elle avait besoin en réalité ; sentir leur appartenance dans ce débordement, cette fureur qui se déversait aussi sûrement que la lave qui emportait tout sur son passage, calcinait les paysages avant de refroidir et de ne laisser qu’une terre ravagée et sèche.  

Lenore aurait aimé la prendre dans les bras, plus affectueusement cette fois, afin de lui dire comme elle regrettait de s’être comportée ainsi, comme elle ne pensait pas un traître mot de ce qu’elle disait. Mais elle n’en fit rien. Ca la tendait. Mais Lenore ne savait pas être tendre. Elle pouvait être séductrice, mielleuse et courtoise, mais baisser un simple instant la garde ? Jamais consciemment. Et la jeune femme était trop consciente à cet instant précis, trop sur le qui-vive pour s’abaisser juste à fondre un peu de caractère. L’enfant de l’époque aurait pu. La jeune femme d’aujourd’hui ne le savait plus. Elle avait oublié que c’était bon de se laisser aller parfois. Et quand bien même elle s’y serait laissée aller, elle ne voyait pas réellement comment c’était juste possible avec Darya dans la même pièce. Si proche alors qu’elles ne se connaissaient pas. La présence de sa cousine plus âgée la bloquait d’une certaine façon. Pourtant, elle ressentait vivement les émotions de Louise. Elle les ressentait et les comprenait en quelque sorte. De là à s’attendrir, non, ce n’était pas si aisé.

Elle était dur Lenore, et c’était plus flagrant encore avec ceux qu’elle aimait. Car elle se révélait malgré tout plus sincère, plus honnête dans sa manière de réagir, quand bien même c’était à lui en donner des claques. Au risque de le redire, Lenore n’avait rien de plus qu’une apparence adorable. Du reste, elle était infernale.

Elle chercha le regard de Darya, sans trop savoir ce qu’elle en attendait. Rien peut-être, rien de moins qu’une aide pour Louise, celle qu’elle-même n’était pas capable de lui apporter. Les fêlures étaient profondes. Etait-ce de la détresse dans l’encre de ses yeux ? Ou rien de moins qu’une profonde indifférence, de celle qui disait qu’elle ne ferait rien. Elle aurait pu s’enfuir par la grande porte, car après tout pourquoi disparaitre en secret lorsqu’on pouvait le faire effrontément aux yeux de tous. Elle préférait laisser le sale boulot à Darya. N’était-elle pas la plus âgée des deux ? Ne disait-on pas qu’avec l’âge venaient la sagesse et toutes ces choses qui rendaient les mots tellement plus simples à trouver ? N’en aurait-elle pas quelques-uns à jeter dans la pièce du haut de sa beauté froide et indifférente ?

Lenore était capable de grandes tirades, de grands monologues où seul l'écho de sa voix l'intéressait réellement. Elle aurait pu vomir des horreurs encore, se perdre dans de grandes scènes grandiloquentes. C'était sans doute ce que l'on craignait le plus d'elle, ses frasques. Mais les mises en scène de Lenore n'étaient pas toujours bruyantes. Parfois elles se révélaient éloquentes de silence. Lenore n'avait pas de mots. Elle n'en avait pas pour dire ce qu'elle ressentait à cet instant, peut-être parce que c'était trop indescriptible, trop émotif, juste trop. Alors elle n'avait que sa figure un peu pâle, que ses lèvres pincées, le calme de sa gestuelle. Et lorsqu'elle se taisait, elle semblait si mignonne dans l'encadrement de sa chevelure rousse, de ses traits adoucis. Son regard était un mélange d'émotions et de froideur. Tantôt rien ne semblait l'atteindre, tantôt un rien l'aurait fait exploser.

Elle ne voulait pas faire souffrir sa mère. Non, Lenore aimait Louise. Mais Lenore était Lenore. Alors, elle fit ce que toute Lenore aurait fait, la boule au ventre, les nerfs à vif, elle fit volte-face et sans un regard en arrière, la tête haute et fière, sans un mot, sortit par la grande porte.


A. Darya Lestrange
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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Jeu 21 Avr - 16:30
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Tu rêverais de ne pas être là. Encore plus quand Louise se met à part et c’est le silence qui emplit la pièce. Les attitudes en présence te semblent puérils mais tu te retiens bien d’en dire quoi ce soit. Mais comme un spectacle, ou plutôt une débacle qui ne prends jamais fin Louise revient.

Et quand le monologue de Louise commence, ton regard s’écarquille. A mesure qu’elle déballe des pans de ta vie dont elle n’a pas la moindre idée, quand elle expose devant cette inconnue, ton regard la foudroie d’une haine qui terrasse tout ce qu’il est possible de détruire.

Le peu de confiance qu’elle avait pu a obtenir de toi viens de s’effondre.

Par Merlin taisez vous.

Ton coeur bat la chamade, les larmes ne t’attendrissent pas, pire encore elles ne font que nourrir ta colère. Levée brusquement tu ne prête même pas attention à Lénore qui s’en va. Ne regarde que Louise en rage.

Si je n’étais pas aussi polie Louise je vous giflerai. Je ne sais pas par quelle injonction personnelle vous êtes octroyé de dire quoi ce soit en mon nom ou sur ma vie, alors qu’elle ne vous concerne en rien. Je n’ai pas besoin qu’on m’utilise pour attirer le pathos de qui ce soit, je ne suis ni une excuse, ni un outil utile pour vous attirer les faveurs de votre fille.

C’est la colère qui nourrit tes iris ambres.

Je ne suis pas adepte de vos petits jeux, ni qu’on m’humilie. Ne vous approchez plus jamais de moi, ne prononcez plus jamais un mot sur ma personne, ou croyez moi que les larmes que vous verserez seront bien plus douloureuses. La culpabilisation ne marche pas avec moi.

Quelques pas pour enfiler ton manteau, la baguette d’ores et déjà sortie.

Je n’aurais jamais dû vous donnez la moindre confiance. Bonne soirée.

Et tu transplanes sans demander à quoi ce soit son avis ou son reste.



—by Flore—
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(end) our little secret ▬ feat darya & lénore. Jeu 21 Avr - 18:40
our family just got bigger feat A. Darya Black & D. Lenore Pembrocke ─ musique
Si l’on devait résumer le résultat de cette rencontre, il fallait chercher dans le dictionnaire tous les synonymes de « catastrophe » ; ma fille, comme à son habitude, ne m’écouta pas. Son silence en opposition à ma tirade. Au lieu de me confronter, elle fuit.

Mais j’étais loin de m’imaginer ce qui allait suivre. Loin de m’imaginer que cette erreur de jugement me couterait autant. Dans tes yeux, Darya, je ne vis pas que de la colère ; mais aussi des émotions qui me terrifiaient. Je savais ce qui allait venir… mais je ne pus rien faire pour l’en empêcher.

Tous mes efforts.
Réduits à néant.
Il n’aura fallu que de quelques minutes.

Je me rendis compte de l’ampleur de mon erreur, mais aussi d’une chose… tu étais bien la fille de ton père. Et ta rancune ne serait pas seulement tenace, mais vorace. Tu ne mettais pas seulement fin à notre entretien ; mais aussi le moindre espoir de nous revoir un jour.

Ce fut de ma faute. Je n’ai pas su dire ce qu’il fallait, encore moins faire ce qu’il fallait. Tandis que tu me parlais, je voyais toutes les fondations que j’avais bâties… s’écrouler. Tout cela en l’espace de quelques minutes fatidiques où je ne sus trouver les bons mots pour exprimer ce que je ressentais, ce que je voulais pour vous.

Je me retrouvais seule.
Encore.
Je me sentais seule.
Encore.

Pour compagnie, je ne pouvais compter que sur mon amie la plus fidèle, plus encore que ma propre famille. Nos regards se croisèrent, elle sut aussi bien que moi à ce moment, que cette maladresse allait me coûter très cher.

C’est… véritablement une catastrophe Louise.
Je sais.
Qu’est-ce qui t’a pris ? Tu connais ta nièce, comment elle est.
Je sais.
Et ta fille, ce n’est pas ce qu’elle attend de toi.
JE SAIS.

Un hurlement, qui vint des tripes. Un geste de main et les meubles du salon valsèrent dans toute la pièce ; colère ravageant tout sur son passage. Me revoilà revenu vingt ans en arrière. Les miaulements plaintifs de mes félins coincés sous les meubles, qu’Ema fit léviter alors qu’ils fuirent la pièce en courant.

C’est toujours pareil. Personne ne m’écoute. QU’EST-CE QUE JE DOIS FAIRE POUR QU’ON M’ÉCOUTE ENFIN ?!

Le poids de mes erreurs si écrasant que j’en tombais à genoux. Le visage dans mes mains que je voulais cacher au monde. Que personne ne me vit souffrir, que personne ne me vit pleurer. À cet instant je voulais simplement disparaître de la surface du monde.

Il y en eut une cependant. Toujours loyale envers moi, peut-être même à l’excès. Comme je pouvais m’y attendre, elle ne me laisserait jamais m’apitoyer sur mon sort, quitte à me chambouler un peu. Je sentis d’abord son toucher, ses petites mains prendre les miennes. Mon visage que je relevai vers le sien, mes saphirs confrontant ses iris. Une amitié tellement mise à l’épreuve que plus rien ne pourrait l’ébranler. Elle ne me dit pas ce que je voulais entendre, mais ce dont j’avais besoin.

Tu as terrorisé Mars & Athéna très chère.
Ils… ils ne sont pas blessés ?
Je ne pense pas, je vérifierai.
Je te demande pardon… je.. je m’occuperai de ranger ; tu n’as pas à le faire.
Mais je le ferai quand même, pour toi.
Ema… Auprès d’elle je pouvais éclater en sanglots, je pouvais me montrer sous mon pire jour. À chaque fois, elle venait me prendre dans ses bras, laisser la crise passer. Je ne sais pas ce que je vais faire…
Dans un premier temps, tu vas sécher tes larmes et te débarbouiller le visage. Ensuite, tu vas laisser quelques jours passer et retrouver ta fille. Louise… tu l’as compris à force non ? Ce n’est pas suffisant de faire le premier pas vers elle, pardon pour l’analogie, mais tu as une randonnée à faire avant que vous arriviez enfin à vous entendre. Tu étais préparée à ça, et tu vas devoir continuer tes efforts, encore et encore et encore. Tu sais que tu n’as pas le choix. Tu vas devoir souffrir pour y arriver.

Elle avait raison, comme souvent. Fascinant à quel point cette créature était maligne. Plus intelligente que beaucoup de sorciers. Elle ne me donnait pas de faux espoirs ; elle savait néanmoins comment me motiver. Rien ne me stimulait plus que l’adversité, malgré les échecs rencontrés, il fallait persévérer.

Tu as raison. Lénore doit être ma priorité absolue. Je ne veux plus qu’elle se sente seule, abandonnée. Pour Darya en revanche…
La pomme n’est pas tombée si loin de l’arbre que tu le pensais hein ?
Peut-être, une idée ?
Oh… à mon sens il faudra plus de temps pour que sa colère ne se calme. Mais elle se trompe sur tes intentions à son égard ; si elle ne le comprend pas d’elle-même, quelqu’un devra lui ouvrir les yeux.
Je pense que je ne pourrais pas l’approcher à moins d’un kilomètre pendant longtemps… très longtemps.
Il ne faut pas que ça vienne de toi. Elle te déteste peut-être maintenant… je vais essayer de lui parler en ton nom. Tant pis si elle s’obstine, au moins nous plantons l’idée dans son esprit. Et si ça ne marche pas…
Je sais. Je sais Ema. Laisse-moi y réfléchir, je te dirai ce que j’ai décidé.

Il fallait lutter, encore et toujours. Je n’arrêterai que lorsque je serai morte.


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