En retard. Légèrement, très légèrement, en retard. Et puis, ça lui arrive pas souvent. Alors ça passe nan ? En plus de ça, y a le newbie, arrivé en renfort quelques semaines auparavant. Rien de mieux pour lui faire les jambes que d’assurer le service un peu tout seul. N’est-ce pas ? D’ailleurs, ça le fait un peu ricaner rien que d’y penser. Et il accélère pas franchement le pas. Mais faut bien qu’il apprenne à la dure ce crétin ! Mais bon, un crétin avec qui il ne s’ennuie pas au moins. Et il doit bien l’avouer, ça fait du bien d’avoir trouvé un autre imbécile pour le suivre dans sa connerie.

Et il entre par la porte de service, celle qui le fait arriver dans la cuisine. Un salut rapide aux collègues déjà présents, passe une seconde porte et arrive comme une fleur derrière le comptoir. Là où son charmant apprenti gère comme un grand les commandes des clients. Plus tendu que charmant d’ailleurs l’apprenti.  

« Hé bah alors le nouveau ! Fais pas la gueule, t’es pas un monstre. »

Court silence. Regard dans le vide. Avant qu’il réalise.

« Ouai… c’était peut-être pas la meilleure expression. »

Mais ça le fait quand même marrer. Pour la délicatesse, on repassera...

MADE BY @ICE AND FIRE.

Cap ou cap

Il est en retard. CE BATARD est en retard et je me retrouve à servir trop de sale tronches qui savent pas attendre. Tu parles d’une connerie. Je dis pas je suis jamais à l’heure mais c’est chiant bordel, il est sensé me former.

Et je te foudroie du regard quand t’arrive, nonchalant, comme j’aurais pu l’être et je crois que c’est ce qui m’énerve le plus finalement c’est que sur ça on est pareil bordel. C’est ce qui fait aussi je t’aime bien autant que ce que j’ai envie de t’éclater contre le bar.

— Tu voulais venir plus lentement ?

Et j’arque mon sourcil.

— Quel Monstre ? Tu t’es vu ? Avec ta dégaine, mortel de surcroit.

La condescendance à l’état pur, le sourire qui hurle à quel point j’ai envie de me foutre de ta gueule en fait.

— Bah alors Minou on s’est fait sauter un peu trop fort hier soir t’arrive plus à marcher vite ? Il a bobooooo Ronron.

Toujours plus.

— Active, j’en ai marre de vendre le double juste parce que j’ai une meilleure gueule que toi.

Forcément, pas besoin d’attendre longtemps pour qu’une réplique cinglante claque à ses oreilles. Elijah n’a pas sa langue dans sa poche, c’est même un euphémisme. Et bien qu’il ne soit là que depuis quelques temps, leurs joutes verbales sont déjà devenues quotidiennes. Au grand damne de leurs autres collègues et des clients. Mas au fond, c’est aussi bien plus amusant maintenant que cet énergumène est dans les parages. Pour Aaron tout du moins.

« J’ai hésité à venir en marche arrière, mais ça aurait empêché trop de gens d’admirer ma belle gueule de mortel. »

Et puis, il peut pas s’empêcher de lui lancer une tape derrière la tête. C’est qu’il l’a cherché avec ses surnoms à la con. Il a une tête à se faire appeler Minou ?!

« Pas ma faute si mon cul est irrésistible aussi ! »

Par contre, impossible de laisser passer la suite. Surtout de la part d’un putain de nouveau. Il s’est pris pour qui ? Ca fait deux minutes qu’il est là et il croit sincèrement pouvoir le surpasser ? Il est surtout bon à passer le balai ouai.

« Ah ouai tu crois ça ? Vas-y, j’te mets au défi de pouvoir ramasser plus de pourboires que moi. »

Il s’approche doucement de lui, sourire carnassier au coin des lèvres. Tel un duel de cowboy. On pourrait presque se croire dans un western. A deux trois (gros) détails près.

« Et comme d’hab, celui qui perd… »

Et son pouce qui trace une ligne sur sa gorge.

Ouai, vraiment comme dans un western.

MADE BY @ICE AND FIRE.

Cap ou cap

Je te lorgne de haut en bas. Ce serait mentir que de dire que t’as pas un cul appréciable. A dire vrai en tant que prostitué tu gagnerais surement pas trop mal à ta vie. Surement plus qu’en étant barman dans un bar comme la Wyverne.

— Si au moins il te ramenait du fric ton cul.

Pique désabusé, je cherche encore à te piquer. c’est amusant parce que tu as du répondant. Et y’a l’éclat de mon regard quand tu me défie, c’est plus que je ne peux supporter. J’aime ça. Beaucoup trop ça. Et putain j’ai besoin de ça en ce moment, alors ça me prends quoi pas une demi-seconde.

— Prépare toi à perdre Ronron.

Cela ne me prends pas trop longtemps pour faire un repérage parce que je suis là depuis un peu plus longtemps que toi aujourd’hui alors je sais directement qui draguer, où me diriger, qui charmer. Et les billets tombent, encore, encore, encore.

La journée passe, avance, et je me suis rarement autant donné à fond pour avoir des pourboirs. use de chacun des skills que j’ai developpé en étant prostitué. Viens te charier.

— Alors Minou on ramasse ? Ton petit cul fait des merveilles ? Ou c’est la déception, comme surement pour ton plan de la veille ?

C’est surement que je suis frustré pour autant chercher la merde.

— Tu me dis quand tu veux faire les comptes.

Clin d’oeil.

Il siffle entre ses dents. Tsss. Du fric avec son cul… Ouai, s’il avait pas été sorcier, certainement que cela aurai pu être une des solutions pour rendre complètement fou ses géniteurs. Et pour brûler éternellement en enfer. Heureusement pour lui, la magie s’est insérée dans ses gènes. Car en tant que prostitué, Aaron se serait probablement plus pris des poings dans la tronche que des billets dans les poches. Car en plus de la magie, la connerie est omniprésente chez lui. Et c’est d’ailleurs cette fameuse connerie qui l’a poussée dans ce défi stupide perdu d’avance.

C’est ça d’avoir trop la confiance. D’être aveuglé par l’assurance. On s’emballe. Et forcément, on finit par se rétamer en beauté. Mais Aaron n’apprend pas de ses erreurs. Et il fonce tête baissée comme l’idiot qu’il est.

« Tu vas souffrir le nouveau. »

Et la machine est lancée. Le piège se referme sur lui alors qu’il comprend qu’Elijah ne perd pas une seconde pour s’approprier les clients avec lesquels son charme opérera avec succès. Merde, il vient de comprendre : ce petit con est là depuis plus longtemps et forcément, il a déjà un temps d’avance. Alors Aaron se démène comme rarement. Sourire bienveillant, politesses accentuées, et compliments qui coulent à flot. Jamais on aura été aussi bien servi à la Wiverne.

Jusqu’à ce que le moment des comptes soit venu.

« Oh mais t’inquiète pas, crois-moi, ils sont tous comme toi, ils peuvent pas s’empêcher d’en redemander. »

Mais qui de lui ou Elijah cherche plus l’autre ? Dur à savoir.

« Allez vas-y balance joli cœur. »

Les jeux sont faits. Et la balance penche en faveur… d’Elijah.

Putain.

« J'suis sûr t'as triché sale crevard.»

MADE BY @ICE AND FIRE.

Cap ou cap

Je déborde d’assurance, mais est-ce que c’est pas toujours le cas finalement ? Et j’ai hâte d’être au moment des comptes, dépose mon butin sur le bar, mon visage calé contre mes paumes, ma langue qui passe doucement sur mes canines.

— Oh vraiment ils en redemandent ? Je demande à voir.

Sourire provocant à mes lèvres. Alors que tu comptes et lentement mais surement la balance penche à ma faveur.

— Fais pas ton mauvais perdant Minou, c’est des choses qui arrivent. Mon cul vends mieux qu’est ce que tu veux. Faut pas complexer.

Approche mon buste, ramène mon corps près du tien, mon visage plus proche.

— Dis Ronron, t’as des piercings ?

Mon sourire qui s’étire.

— Parce que tu vois je trouve que t’as grave la gueule d’un type qui devrait avoir un piercing au téton. Je suis sur que tes plans culs vont enjoy de te torturer avec ça tu vois.

Cruel.

— J’avais pensé à plus tricky mais je vais te ménager pour cette fois. Juste cette fois. T’es libre là ? T’avais rien prévu pas vrai ? Du coup on y va, faudrait pas passer une minute de plus sans ton futur nouveau bijou.

Mais il a la haine. Grave la haine. Comment cet abruti a pu choper plus de pourboires ? Un truc de vampire c’est certain. Il a aspiré leurs portefeuilles et pas leurs vaisseaux sanguins. Putain de sangsue.

Et avec sa face toute fière là, il aimerait bien lui en coller une histoire, que ça remette les comptes à égalité. Mais il doit bien se contenir, entre collègues, ça se fait pas vraiment. Alors il se contente d’afficher une mine dégoûtée tandis que l’autre se dandine sous son nez.

« C’est surtout que t’es plus habitué à le vendre, ton cul. »

Et il s’apprête à le repousser pour aller bouder dans son coin quand finalement… la sentence tombe. Et instinctivement, ses doigts viennent toucher ses oreilles. Là où se multiplient les endroits percés. Mais seulement ici. Pas ailleurs.

« [i]Quoi[i] ? »

Mais il est pas sérieux là ? Nan mais ?! C’est quoi cette idée à la con ? Un piercing… au téton ? … Mais, ça s’appellerait pas de la torture ça ?

« Putain mais nan ! »

Oui mais si Aaron.
Parce que c’est comme ça le jeu Aaron.
Que t’as signé pour ça. Et que t’aimes ça.

« T’es vraiment qu’un p’tit con ! Nan un GROS con ! »

Et il rage. Fulmine. Mais les dés sont jetés. Plus le défi est gros, plus les enjeux sont élevés… et plus c’est excitant.

« J’te jure, tu vas m’le payer. Compte pas sur moi pour t’aider à avoir une augmentation, tu peux te la fourrer bien profonde. Espèce de connard. »

Et à chacun de ses mots, Aaron finit de ranger le comptoir, puis ferme l’endroit et enfin récupère sa veste. Oui il va y passer, mais il compte bien gueuler jusque-là.

MADE BY @ICE AND FIRE.

Cap ou cap

Mon sourire qui s’étire face à l’évidence.

— Exactement. Et t’as vu ça marche. Tu veux des cours minou ?

Un rire entre mes lèvres, moqueur, définitivement. Alors que je te vois toucher tes oreilles sur le moment, tu n’as des piercings que là, c’est obligé et c’est d’autant plus amusant, d’autant plus délectable. J’espère que tu commences à suer.

Et j’hoche la tête lentement. Oh que si ça va se passer comme ça. Ma langue que je te tire.

— Avoue qu’à ma place t’aurais rêvé d’avoir une aussi bonne idée. Allez fais pas ta dramaqueen.

Le rire qui s’échoue entre mes lèvres.

— Comme si j’avais besoin de toi pour ça. Mon cul suffit amplement.

Et je t’embarque jusqu’au perceur où je vais toujours, parce qu’il te prendra directement, parce que j’aime pas attendre. Je te pousse dans le shop des deux mains.

— Allez, Allez un peu de courage.

Les types me salue, c’est que je passe souvent trop souvent.

— J’ai une petite urgence, vous pouvez le prendre en priorité ? Pour un piercing.

Mon sourire qui s’élargit, mon regard vers toi Aaron. Tu me déteste déjà.

Ah ça oui, il aurait aimé l’avoir cette idée. Et l’imposer avec sadisme à Elijah. Mais malheureusement, c’est lui doit la subir.

Quoique…

Oui, il ne perd rien pour attendre, Aaron ne va pas s’avouer vaincu aussi facilement. Leur jeu ne se termine jamais vraiment et une nouvelle partie vient simplement de s’ouvrir. Et cette fois-ci, il compte bien gagner…

« Elle t’emmerde la dramaqueen, t’avais qu’à pas m’infliger un truc aussi con. »

Parce qu’il lui ne reste plus que ça : râler à en crever. Et tant pis s’il lui pète les oreilles, ce ne sera que le juste retour des choses. C’est à peine s’il salue les types du salon dans lequel il l’a emmené. Il se fiche pas mal de passer pour un sale gosse mal élevé. Et s’ils ont quelque chose à y redire, qu’ils s’en prennent à Elijah.

« Et crois pas que ça me fasse peur. J’en ai juste pas envie putain. »

Oui le courage, il en a. Même si l’idée de l’aiguille qui le transperce… Non clairement, il va passer un mauvais moment. Mais pire que ça, il y a aussi une certaine excitation. Bordel, il tourne vraiment pas rond.

Et c’est bien sa veine qu’Elijah vienne en terrain conquis. Les perceurs ne lui demandent même pas de justifier quoique ce soit et acceptent de prendre « l’urgence ».

« J’tiens à signaler que j’y suis pour rien, c’est lui l’enfoiré qui se saisit juste de la moindre occasion pour me voir à moitié à poil. Et d’ailleurs, c’est lui qui va le payer le piercing. »

Il serait même pas étonné qu’il se le fasse offrir, à le voir faire ses sourires mielleux, ils doivent lui bouffer dans la main.

« Avoue que t’as juste trop les boules de vouloir t’en faire un toi-même et que du coup, tu le vis par procuration. »

Sourire moqueur, étincelle de provocation. Et Aaron suit le perceur qui le dirige jusqu’à l’échafaud. A défaut de la tête, il y perdra (seulement) un téton.

MADE BY @ICE AND FIRE.

Cap ou cap

Mais cette rage, ce seum qui déborde. C’est jouissif, c’est beaucoup trop dur de me retenir de rire au final, tout un drame pour pas grand chose que tu fais.

— T’aurais préféré la langue ? La lèvre ? OH MIEUX. L’arcade Sourcilière. Qu’on voit ça de loin.

C’est que je me fais facilement l’avocat de la sur-enchère. Je suis satisfait de mes contacts, me marre au loin quand tu dis que je vais payer ? Belle blague. Et mon rictus s’allonge. Alors que le perceur prépare en riant dans le fond.

— Oh tu crois ?

Mes doigts autour de ton poignet, amène ta main contre mon torse que tu puisses sentir que non c’est loin d’être de la procuration, mon corps plus proche, presque collé au tien, souffle au creux de ton oreille.

— Tu vas…adorer ça. Je sais de quoi je parle.

Ma langue contre mes canines, mes lèvres effleuernt ton oreille, avant que je ne me recule. Vient m’asseoir pour observer la débacle; pendant que le perceur te fais signe de t’installer sur la table.

— Allez. Vire ton haut joli coeur.

Tout bien stérilisé, je choisi le bijou médical, comme si j’allais te laisser le moindre choix de toute façon. Ne gache pas une miette de la vue, ce serait dommage, un sourire amusé aux lèvres.

— Alors minou, on stresse ?

Qu’est-ce qu’il donnerait pour qu’il ferme enfin la bouche. C’est qu’il en débite des conneries à la seconde. Et ça lui donne envie de lui faire bouffer tous les piercings qui trainent ici histoire de l’étouffer et qu’il arrête de l’ouvrir. Ca lui ferait des putains de vacances. La prochaine fois que le boss aura besoin de recruter, il se promet de tout faire pour avoir son mot à dire. Et qu’il se retrouve pas à devoir gérer un trou du cul pareil.

Mais forcément, ce serait trop beau qu’il finisse par se la mettre en veilleuse. Non, c’est même pire. Il s’approche si près, lui attrape la main pour lui faire toucher… Et merde. Il arrivera donc même pas à retourner son plan diabolique contre lui.

« Bordel t’es qu’un putain de taré. »

Et il réfrène un frisson qu’il ne sait même pas si c’est sa proximité qui le provoque ou la crainte de ce qui l’attend. En tout cas, il ne peut s’empêcher de se frotter l’oreille qu’Elijah a si vilement attaqué. Aucun répit, il ne lui laisse aucun répit.

Et à contre-cœur, il est finalement bien obligé de se débarrasser de son t-shirt qu’il jette à la figure de l’autre crétin. Un dernier regard noir dans sa direction avant de s’installer. Et un autre à l’attention du perceur.

« T’as pas intérêt de te louper. »

Ou je me charge de te buter. Mais il est peut-être préférable de ne pas trop appuyer la menace alors que l’autre tient une dangereuse aiguille.

Et pour répondre à l’autre affreux, il se contente de lui adresser un fuck bien vigoureux.

« Tu vas le regretter Strauss, j’vais faire de ta vie un enfer après ça. »

MADE BY @ICE AND FIRE.

Cap ou cap

Mais cette rage, ce seum qui déborde. C’est jouissif, c’est beaucoup trop dur de me retenir de rire au final, tout un drame pour pas grand chose que tu fais.

Je me fends d’un putain de rire, parce que je vois bien que t’aurais aimé que j’ai pas fait ça, surement pour pouvoir me le foutre dans la gueule comme gage de revanche. Peine perdue.

— Fais pas ta chochotte Minou.

Je te regarde retirer ton haut, le t-shirt que je me reçois en plein tronche alors que tu t’installes. Et ça m’amuse que tu sois là à baliser. Arque mon sourcil amusé à la remarque. Je te prends pas au sérieux.

— Comme si t’étais en capacité de faire ça. Allez fais pas ta pleureuse.

Le perceur lui en profite que tu passes ta rage sur moi pour percer, et installer ensuite le bijou. Et moi j’espère que tu vas couiner. Un sourire satisfait juché sur mes lèvres.

— Tu verras tu seras content. Pense à moi quand tu prendras ton pied grace à ça. Dis mon nom, ton plan cul sera content.

Et je suis persuadé de ce que j’avance.

Certes, Aaron n’est pas vraiment certain d’être capable de mener réellement la vie dure à Elijah. Mais il se promet tout de même de toute faire pour l’emmerder à la moindre occasion. De faire en sorte que son quotidien devienne impitoyable. Et puis, en plus de prendre sa revanche, cela lui permettre de tromper l’ennui. Il pourra presque se réjouir d’aller travailler.

Et il veut ouvrir la bouche pour l’envoyer à nouveau chier. Mais l’aiguille qui se rapproche dangereusement de son épiderme le dissuade. Mâchoire crispée, le corps qui se tend, ses mains qui agrippent l'assise. Et la putain de douleur.

Mais hors de question de grogner, de chouiner. Encore moins de crier. Il ravale tous les bruits qui veulent à tout prix s’échapper. Et son regard fusille toujours plus Elijah qui passe la journée de sa vie.

« C’est pas parce que tu cries mon nom quand tu prends ton pied que j’dois faire la même connard. »

Et le perceur s’éloigne enfin de son corps meurtri. Tout fier du nouveau bijou qui trône sur son pectoral. Aaron ne perd pas de temps pour se relever. Fuir cet endroit de malheur. Et fuir la face de l’autre abruti.

« Allez vas-y, admire ! J’espère que t’es content. Mais évite d’encore plus fantasmer sur moi maintenant, ça en deviendrait gênant. »

Il récupère rageusement son t-shirt pour y faire disparaître le symbole de sa triste défaite. Mais la douleur, elle, risque de ne pas partir de sitôt.

« Allez, j’me casse. Oublie pas de payer enfoiré. »

MADE BY @ICE AND FIRE.