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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(end) and you are + ft. abel
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(end) and you are + ft. abel Ven 3 Déc - 19:16
and you are
I'm not afraid of who you are
You are my star, and my ending

(ft. abel / musique)
Encore une fois.
Elle est derrière son comptoir, son chez-soi. Plus que sa maison, c'est là qu'elle se plaît. Sans toi. Elle mène une vie presque paisible, depuis que tu n'es plus là. Ou alors, c'est elle qui ne l'est plus. C'est elle qui est partie, après tout. C'est elle qui a tourné les talons. Elle ne regrette pas. Elle ne regrette que de savoir que tu traines encore tes pas sur terre, qu'elle n'a pas pu arracher tes ailes pour te jeter en enfer. Pourtant, même sans, elle aimerait que tu ailles au paradis. Pas par bonté d'âme - juste pour ne pas avoir à te côtoyer dans l'éternité post-mortem. Elle n'est pas dupe. Elle sait où sera sa place - l'accepte avec joie. Tant que tu n'y es pas.

Et encore une fois.
Ce n'est qu'une soirée à servir des verres et en laver, à écouter les lamentations des alcoolos qui ne cessent de défiler. A écouter la musique qui résonne, des basses qui détonnent. Ses mains s'adonnent à un travail toujours plus minutieux et toujours autant maîtrisé. Elle aime écouter les gens. Surtout quand ils se déversent - elle les trouve bêtes, à se confier ainsi à elle. Elle n'a rien à leur dire. Aucun réconfort à leur apporter. Pourtant ils parlent, parlent, parlent sans cesse et elle, elle n'a qu'à hocher la tête. Acquiescer pour mimer son accord inexistant. Et d'autres rient, d'autres crient. Elle les ignore un peu plus. D'autres encore glissent une serviette vers elle avec un numéro écrit dessus qu'elle s'empresse de déchirer et de jeter avec les déchets. Elle n'a pas pour habitude de choisir ses plans culs dans sa clientèle. Qui sait où ils ont traîné.

Mais encore une fois.
Quelqu'un s'approche, vient s'accoster à son bar comme un naufragé. Elle n'en pense pas plus, ne relevant pas les yeux du verre qu'elle est en train de sécher. Ses cheveux, attachés en une queue de cheval, sont dégagés de son visage décoré de boucles d'oreille, comme à son habitude. Le bleu de ses yeux est le même, orné de maquillage. Ses doigts sont toujours peints de vernis ; il n'y a que la couleur de ses cheveux qui n'est plus la même. Qui n'est plus la tienne.
Qu'est-ce que je vous sers ?
Une question habituelle, sortie par réflexe avant qu'elle ne finisse, enfin, par poser ses yeux sur toi. Et l'espace d'une seconde, son petit monde s'arrête de tourner ; presse la pédale du frein sèchement quitte à tout percuter. Elle n'en montre rien - son visage est d'une froideur et d'une impassibilité à toute épreuve. Le ton de sa voix, par contre, bien qu'apathique, ferait trembler de jalousie la plus froide des tundra. Elle n'en revient pas que tu sois là. Elle se doutait bien, qu'éventuellement vous finiriez par vous croiser à nouveau. Elle voulait juste retarder l'inévitable le plus longtemps possible. Mais tu es là. Et elle aussi. Et imperceptiblement, sa main se serre sur le verre qu'elle tient. L'envie de te le jeter au visage qu'elle retient.
Barre toi.
Pas de politesse, pas même l'envie de te servir.
Elle ne veut pas savoir comment tu vas,
Elle veut juste trouver le moyen de te faire déguerpir.


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(end) and you are + ft. abel Sam 11 Déc - 9:08

And you areAbel // Cain
"If you’re alive, then I'm alive, and you are, thank God"

Les poumons en feu, Abel se laisse aller dans la salle de repos qui leur est dédié. Le reste de son équipe est en bien meilleur état, n'ayant pas eu à courir comme lui, à en prendre haleine, pour déployer un dispositif anti-magie. Pas qu'il se plaigne. C'était l'une des raisons principales pour laquelle il aimait son métier plus que tout. De voir ces sorciers, si fiers, devant lui à genoux. Parce que la magie ne fait pas tout. Et pourtant, et pourtant, alors qu'un air brûlant s'échappe de son corps bien vivant... Il se sent glacé. Parcourant encore et toujours l'hiver éternel de ses pensées. Alors, il n'y a rien de pire (et rien de mieux, finalement), qu'un de ses collègues lui balançant une grande claque dans le dos, à secouer les puces à un loup-garou.

"Hey, tu sors avec nous ce soir hein ? File te doucher, tu vas pas manquer son départ quand même ?"

Parce qu'une de leur collègue quittait son poste pour rejoindre son mari dans le monde moldu (quelle idée tordue), et parce qu'il ne refusait jamais un verre d'alcool, Abel lève son arrière-train avec un soupir. Il fait mine de rien, son visage fermé, comme impassible, et ne remarque donc pas le regard doux de son collègue dans son dos. Parce qu'il n'est pas aussi doué qu'il le pense pour cacher ses émotions, mais aussi parce que ses actions semblent toujours être interprétées autrement que par leur réelles intentions.

Une douche, des vêtements de civils, et une petite marche plus tard, le voilà dans un bar, au fond de l'allée des embrumes où il ne va que rarement, préférant la wyvern blanche et ses employés aux établissements inconnus les entourant.

Ils rient, s'amusent, boivent, si bien que Abel en oublierait presque qu'il bosse demain. Mais finalement, il se souvient, et s'approche du bar pour demander un verre d'eau. Il ne prête pas vraiment attention à la personne le servant, ses yeux sur son portable qu'il range rapidement dans sa poche. Et puis il l'entend, ta voix si familière. Celle qui lui manque tant.

Immédiatement, ses yeux viennent croiser les tiens, son regard perdant sa couleur carmin, passant par le violet en chemin, pour finir sur un bleu des plus glacial (comme le sien). Ses dents grincent, sa mâchoire se contractant malgré lui. Il ne s'attendait pas à te trouver quand finalement, il avait cessé de te chercher. C'est comme si l'univers lui hurlait de ne pas te laisser tomber. Et voilà qui le laisse contrarié.
Parce qu'il s'en est douté, de tes mots qui comme des lames acérées, viennent laminer sa peau et ses maux.

Un sourire amer le prend alors qu'il détourne son regard, le genre qu'il n'a jamais eu auparavant face à toi, lui qui semblait toujours te vouer un amour absolu.
Il a changé aussi, alors qu'il a continué de te chercher. Les souvenirs et l'amour se sont fait rances, et tout ce qui l'empêche d'arrêter, c'est le vide qu'il trouve dans l'idée de t'abandonner.
Il claque sa langue contre son palais, son regard croisant le sien sans dédain, mais sans chaleur.

"J'pensais pas que tu pouvais t'empirer et pourtant. C'est ce genre de choses qui font de toi une gryffondor tu sais."

C'est du jugement. Comparé à ce que tu lui avais dit, c'est léger et pas méchant. Parce que lui, lorsqu'il travaille, il reste professionnel plus que tout. Parce que c'est tout ce qu'il trouve pour te faire réagir après tout ces années, appuyer sur tes points qu'il sait sensibles.
Puis pas de bonjour, ni de comment ça va. Parce que ça ne se passe pas comme ça entre vous.

Il reste dans le silence, mais un de tes collègues le brise, avec un sifflement impressionné.

"Oh la vache ! Si c'était pas pour ta couleur et ses cicatrices, vous vous ressembleriez comme deux gouttes d'eau ! Tu m'avais pas dit que t'avais de la famille ?!"

Et il serre sa mâchoire à nouveau, fermant ses yeux avec un soupir. Parce que malgré la maladresse des mots, il n'a pas faux. Parce que malgré les années, les douleurs et les difficultés, vous restez de jumeaux. Le reflet de l'un et de l'autre.
Parfaits associés.
Parfaits opposés.


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(end) and you are + ft. abel Lun 13 Déc - 2:32
and you are
I'm not afraid of who you are
You are my star, and my ending

(ft. abel / musique)
Dans tes yeux c'est dégoûtant.
Ca l'a toujours été, aussi loin qu'elle s'en souvienne. Avant c'était l'amour. La dévotion. Le manque d'attention. Elle se souvient de quelques éclats de joie, ici et là, que tu lui dédiais. Les mêmes éclats qui meurent dans des teintes violacées pour redevenir un bleu glacé (il vous va bien, pas vrai) il vous avale en vagues comme un océan enragé. Mais aujourd'hui il n'y a plus dedans le printemps que tu lui as un jour accordé. Il n'y a ni haine ni ressenti, mais l'amour semble être fini.

Bien.
C'est comme ça que ça devrait être.
(Alors pourquoi ça lui donne l'impression de disparaître ?)

Elle qui ne vit que par procuration, que dans ton ombre et ton reflet il semblerait que même toi tu finisses par vouloir l'effacer. Après, il ne restera plus rien. Elle a tout fait pour s'encrer en toi - sur tes joues, sur ton bras, dans tes yeux qui rêvent qu'elle ne soit pas là. Certains marquent l'histoire, elle, c'est toi qu'elle marque. Parce que personne ne semble s'inquiéter de ton existence sans passer par la tienne. Alors si c'est ce qu'il lui faut faire, qu'à cela ne tienne.
(Parfois elle ose songer à ne plus être un monstre mais une humaine)

Et tes mots viennent frapper là où les plaies ne se fermeront jamais - dans sa fierté. Le verre entre ses mains menace de se briser sous sa poigne. Elle n'a jamais porté le rouge de sa cravate avec fierté. Elle n'a jamais réussi à s'y faire sa place. Dans ses yeux se ravive une colère - froide, glaciale. Imperturbable.
Et toi t'es toujours une sale vipère. Les gens pensent que t'es un ange mais t'as toujours été un Judas. Tu m'dégoûtes.
Et quand son collègue vient en rajouter, elle le foudroie du regard. Sans chercher à comprendre, son poing vient rencontrer son estomac. Pas assez fort pour le blesser, mais assez pour le secouer.
Dis encore une seule fois ce genre de choses et je peux t'assurer que Jasper sera la dernière de tes peurs.
Un couinement et un juron et il s'éloigne alors qu'elle repose sèchement le verre qu'elle a failli broyer sur le comptoir. Son ton est sec, coupant. Tranchant. Elle voudrait prendre le couteau dont elle se sert pour s'occuper des décorations et le faire glisser sur ta jugulaire. Ca serait si simple. Si facile. Si rapide. Ou elle pourrait sortir sa baguette. Elle sait que peu importe à quel point tu peux te débrouiller, c'est le seul domaine dans lequel elle finira toujours par t'écraser. Un jour. Si l'occasion se présente ou si elle la force. S'il n'y a ni témoins ni gêneurs. Peut-être qu'un avada kedavra finira par lui échapper. Même si elle commencerait bien par un doloris. Tu peux croire qu'elle a perdu son temps depuis qu'elle est partie, mais elle n'a jamais cessé d'apprendre et de pratiquer la magie. Si elle venait à te maudire, aujourd'hui, tu t'en sortirais pas aussi bien que cet été où ça lui a pris. Mais aujourd'hui, elle n'est qu'à son travail plein à craquer de monde alors elle répète malgré elle.
Qu'est-ce que j'te sers ? Dépêche que tu dégages de mon radar rapidement.
Elle n'a pas besoin que tu pollues son air plus longtemps.


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(end) and you are + ft. abel Lun 13 Déc - 19:19

And you areAbel // Cain
"If you’re alive, then I'm alive, and you are, thank God"

Il aurait aimé pouvoir te dire que les mots font mal, qu'ils sont horribles, ainsi balancés (crachés) par celle qui occupait ses pensées. Pourtant, son regard ne se fait pas peiné. Tu l'as à peine éraflé. Non. En réalité, la plaie est déjà tellement profonde (perfide, supurante, abérante), que tes mots ne font que s'enliser.

Si ça avait continué comme ça, il aurait abandonné tu sais. Il aurait, probablement, enfin décidé de t'oublier. Il y aurait réfléchi, mais pas bien plus longtemps. Et pourtant... Et pourtant, te voilà qui envoie tout valser. Qui fait tout exploser d'un coup de poing de le ventre d'un collègue. Qui pourrait sembler bénin, ou même malin. Et qui pourtant, n'en est rien. Car dans l'esprit d'Abel, c'est un tornade qui siffle et s'envole, qui tourbillonne alors qu'il retient un rire, un sourire, à ta réaction, si vivace, si différente de la sienne.

Et lui aussi, il envoie tout valser, d'une ombre de violet dans ses yeux plissés avant qu'ils ne virent à nouveau à leur si beau bleu glacier que vous partagez. Il jette un coup d'oeil à ses collègues, l'air de rien. L'air d'oublier l'éclat de tendresse et de nostalgie qui l'a traversé. C'est la merde Cain, il ne peut pas t'abandonner. D'un coup d'oeil il vérifie leur table, d'où il sent quelques regards lourds de sens. La curiosité semble dévorer les yeux des fonctionnaires anxieux. Parce qu'il n'y a que vous pour supporter la pression que vous vous mettez. N'importe qui d'autre entre vous aurait probablement déjà chialé.

Il se retourne vers toi, après un compte rapide et efficace.

"5 Purple Witch."

Ils sont six. Parce qu'il sait, intrinsèquement, que tu ne le servira pas, de toute façon. Ou bien que tu sauterais sur l'occasion pour lui refiler du poison. Alors il se laisse aller sur un tabouret, le temps de te laisser préparer. Pour pas te déranger, un peu comme il a toujours été. Silencieux. A tes côtés.


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(end) and you are + ft. abel Sam 18 Déc - 22:07
and you are
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(ft. abel / musique)
Tu ne ris plus. Ca fait longtemps que tu ne ris plus à ses côtés. Que tes yeux ne virent plus au carmin à cause d'elle. Elle le sait. C'est inévitable. C'est parce qu'elle ne supporte pas le bonheur que tu peux ressentir qu'elle s'est chargée elle-même de le rendre honteux. De le rendre inavouable. De faire en sorte que tu te retrouves à devoir le cacher. Que l'on te dévisage quand il se peint trop honnêtement dans ton regard. Une malédiction, ça a un coup, tu sais ? Elle aussi elle y a laissé une part d'elle. Sa dernière part d'humanité. Si un détraqueur venait à croiser sa route, elle ne pourrait plus s'en protéger. Elle ne sait pas si elle aurait cherché à le faire, de toute façon. Alors à quoi bon.

Tu te fais silencieux et tant mieux. Elle n'a pas envie de t'entendre. Ce que tu peux bien avoir à lui dire ne l'intéresse pas. Tu ne l'intéresses pas. D'ailleurs, tu n'as rien à faire là. Qu'est-ce que tu fous dans le Londres magique ? Quelqu'un de ton espèce devrait traîner dans le Londres lambda comme ça lui est propre. Elle te fusille du regard. Tu ne sais probablement pas pourquoi. Elle ne fait que ça, de toute façon. A défaut de pouvoir te fusiller pour de vrai. Un jour, qui sait.

Un soupire las à ta commande.
Elle se met en marche, automatiquement. Attrape les verres et les alcools, commence les mélanges sans même trop réfléchir. Tu ne l'as jamais vue travailler, pas vrai ? Elle fait tout avec aisance, avec délicatesse. Un peu comme ses duels que tu as pu admirer. On la croirait brute avec ses sorts mais c'est si réfléchit, presque gracieux. Ca contraste avec la violence qui l'anime, pour sûr. Et toi tu restes silencieux. Elle te jette un coup d'oeil. T'observe, évaluant les dangers et les risques. Il n'y a ni amour ni colère dans sa voix quand elle finit par te parler. De l'indifférence. Vous en êtes au même point, aujourd'hui il semblerait. Las de tout ce qui vous est arrivé. Las de toujours fuir ou se courir après.
T'as pas perdu ton bras. Dommage.
Elle a raté son coup, semblerait-il.
Si au moins tu t'étais fait amputer.
C'est un hasard qui t'amène ou t'es encore désespéré de te faire lacérer le visage un peu plus ?
Elle serait ravie d'obtempérer, si l'envie te prenait.


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(end) and you are + ft. abel Dim 19 Déc - 8:39

And you areAbel // Cain
"If you’re alive, then I'm alive, and you are, thank God"

Il ne peut pas s'en empêcher, d'admirer tes gestes maîtrisés. Parce que s'il se souvient aussi du jour où tu l'as blessé, il se souvient de combien tu adorais dueller. Non, il n'a pas perdu son bras. Mais il porte un gant tout le temps, Cain, pour ne pas avoir à expliquer que c'est toi qu'il l'a blessé. Comme pour te protéger, encore, toujours, sans jamais rien obtenir en retour.

Il hausse ses épaules, ne semblant pas avoir changé depuis que vous étiez enfant, ses mots aussi rares que l'affection de vos parents envers toi. Comme si son manque de magie lui avait aussi volé ses mots. Et surtout, surtout, surtout, Cain, parce qu'il n'avait jamais eu besoin de mots avec toi.

Et t'arrives à le surprendre, le prendre sur le mauvais pied et manquer de le faire trébûcher, alors qu'il te répond par automatisme, retombant immédiatement dans son comportement d'adolescent.


"C'est un de mes collègues qui vient souvent ici."


Mais il se reprend, et rapidement à ça, finalement si clairement devenu adulte. Alors il te jette un regard, laissant son hésitation visible, comme pour te taquiner volontairement, te faire comprendre qu'il a quelque chose à dire. Comme s'il n'osait pas (mais putain qu'il en a envie, juste une fois, de l'étaler dans ta face, pour pouvoir admirer ta grimace). Il retient habilement son sourire, mais ses yeux restent froid alors qu'ils pétillent. T'avais rarement tord tu sais, et l'été où tu l'avais insulté, et de renard traité, t'étais probablement en plein dans le mille. Parce que t'avais toujours été la plus douée pour le cerner. Parce que contrairement à toi, il avait eu sa place parmi les serpents.

Il ouvre ses lèvres, faussement rieur.


"Je traînes pas ici d'habitude mais il faut croire que les aurors si."


Son collègue est un auror. Il bosse au ministère. Oh regarde le Cain, en rajouter une couche avec ses yeux qui se plissent, un semblant d'innocence tentant de les traverser, alors que sa tête vient se pencher. Mais toi, toi tu sauras, à quel point il te nargue. Parce qu'il est faux ton jumeau, si faux.


"Les agents spéciaux ont plutôt tendance à se retrouver au Chaudron Baveur."


Cain, il espère que t'es en sueur. Il espère que t'as envie de l'étriper et de l'étrangler. Parce qu'il en a plus qu'assez, de ton regard désintéressé.
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(end) and you are + ft. abel Dim 19 Déc - 16:07
and you are
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(ft. abel / musique)
Indifférent et muet. Elle voudrait dire que ça lui rappelle votre enfance, mais à dire vrai elle ne s'en souvient plus tant que ça. Ce ne sont pas des souvenirs précis qui lui restent. Plus un amas confus, terré derrière les barrières de son cerveau malade qui tente de se protéger comme il le peut. Parfois un souvenir vif revient la saisir et la faire trembler. Lui donner l'impression dans un manque de respiration contrôlée qu'elle va mourir comme elle a pu le penser dans sa jeunesse. Tu sais ce que c'est, hein ? Cette sensation terrifiante que la mort puisse venir nous chercher. Elle te l'a faite subir, à toi aussi. Mais elle l'a connue bien avant toi, dans le foyer que vous avez partagé. Sûrement que toi, tu regrettes. Les jours heureux que vous avez pu vivre. Les jours où elle était encore ton héros, où elle te protégeait du monde dehors. Où elle te portait toute son attention à toute heure de la nuit et de la journée. Elle ne pourrait pas les regretter même si elle le voulait. Elle n'est plus capable de se souvenir d'aucune joie qui a pu un jour la bercer. Il ne lui reste que de la colère, que de la haine. Et de la peur, aussi. Même si ça semble inconcevable à quiconque la connaît - toi même, peut-être. Mais tu sais, ça la hante encore. Ces mains qui venaient ce saisir d'elle, peu importe où elle pouvait se cacher. Celles qui n'hésitaient pas à la heurter. Des pieds, aussi. Celles qui venaient l'agriper peu importe les recoins où elle avait pu se faufiler dans l'espoir d'y échapper. Et tout le réconfort que tu as pu tenter de lui apporter n'aurait été capable de panser ses plaies et ses peurs. C'était une réalité.

Mais quand tu mets tes collègues sur la table, c'est la preuve que ton monde continue d'avancer, là où le sien ne fait que stagner. Elle lit dans tes yeux une hésitation qui lui fait hausser un sourcil sans grand intérêt. Si tu as quelque chose à dire, autant le cracher plutôt que tourner en rond. Ce n'est pas elle qui viendra te tirer les mots de la langue. Elle serait plus du genre à te la couper une fois pour toute. Une envie qui se fait toute puissante quand les mots dévalent tes lèvres. Toi, avec des aurors. Toi, le cracmol, avec ceux qui contrôlent le monde dans lequel vous vivez. Dans une des institutions les plus prestigieuses de votre monde. Et surtout toi, qui travailles à leur côté.

Il fallait que tu lui voles jusqu'au dernier de ses rêves, hein.
Est-ce que ça t'amuse ?
Est-ce que tu trouves ça drôle, de la voir derrière un comptoir ?
Dans une boîte de nuit malfamée, au milieu des junkies et des prostituées. Sûrement. Après tout, elle l'a mérité. Après tout, c'est elle la méchante. Après tout, c'est elle le monstre. Celle que personne ne doit aimer. Celle qui a détruit son pauvre frère, ce pauvre cracmol qui n'avait rien demandé. Celui pourtant qui la chasse jusqu'au fond de la nuit dans les recoins les plus tordus de Londres juste pour lui mettre sous le nez qu'il a réussi là où elle a échoué.

Encore une fois.
Comme toujours.

Alors sûrement qu'au fond tu trouves un plaisir malsain dans le fait de la blesser pour la retourner un peu plus contre toi. Mais c'est elle la tordue. C'est elle que tout le monde déteste. Elle n'a jamais estimé mérité un pardon ou une rédemption et n'a jamais prétendu que le blâme ne devrait pas tomber sur elle.

Mais peut-être
Peut-être que si tu arrêtais de la torturer
Peut-être qu'elle aurait réussi à t'oublier
A se reconstruire et à avancer sans que tu ne sois dans sa vie.
Mais tu es encore plus égoïste qu'elle et tu refuses de la laisser s'envoler.

Alors, inévitablement, c'est une rage froide qui se lit dans son regard - un regard qui t'es porté. Elle est fatiguée de toi, Abel. Fatiguée que tu ne puisses exister que pour lui rappeler à quel point elle n'est rien, à quel point elle ne fera jamais rien. Tu pourrais avoir pitié et la laisser s'éclipser, ou l'éteindre de tes mains. Mais tu continues de la laisser vivre juste pour continuer à étaler ta supériorité quand le monde ne fait déjà que te voir. Elle est fatiguée de tout, Abel. Et même si c'est la rage qui habite son regard, elle n'a pas la force de vouloir t'abîmer un peu plus. Elle mettra ça sur le compte du travail. La réalité est qu'elle est fatiguée de s'effriter un peu plus à chaque fois qu'elle vient te cogner. Qu'à chaque fois qu'elle a pu te faire pleurer, elle avait l'impression de frapper la petite fille qu'elle eut été. Qu'à chaque fois qu'elle te voit ou qu'un miroir lui renvoie son image, elle se dit qu'elle est bien la fille de son père. Et elle continue de se détester. Alors, tu vois, ce soir elle est fatiguée. Elle est trop fatiguée pour arriver à te haïr. Bientôt, peut-être qu'elle finira même par (t')abandonner.
Ah, vraiment.
Elle continue de préparer les boissons d'un air expert. Et c'est impossible à voir, dans le noir et les lumières qui flashent, mais ses doigts tremblent légèrement. Tu l'impactes toujours autant, même si c'est indiscernable. Les mensonges s'empilent juste.
Les aurors ont des goûts douteux, alors. Clairement y'a des meilleurs lieux pour claquer leur salaire.
Un soupire. Las. Elle ment si bien.
Enfin, partez boire et chopper des maladies, c'est pas mon problème.
Après tout, elle c'est le monde dans lequel elle vit.
On lui a même offert d'être prostituée.
Si tu savais !


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(end) and you are + ft. abel Mer 22 Déc - 22:33

And you areAbel // Cain
"If you’re alive, then I'm alive, and you are, thank God"

Il ne te voit pas trembler, tu sais. Mais déjà, il est en train de regretter alors que sa salive se teinte d'amertume. Ah, oui vraiment, il ne voulait pas te blesser. Et pourtant, c'est le seul moyen qu'il parvient à trouver. Pour te faire réagir, quitte à te faire souffrir. Parce que c'est comme ça que vous fonctionnez.

Il serre des dents, à ta nonchalance de surface, comme si rien ne pouvait t'atteindre. Il serre des dents, parce que cette fierté, vous la partagez. Celle qui vous empêche d'exprimer ce que vous aimeriez. Ou de vous adresser aux réels coupables de votre anxiété. Il accepte ta rage, mais préférait ton courage, tu sais. Et ton manque de volonté laisse son cœur endeuillé. Parce que, Cain, c'est ton propre jumeau que tu souhaites effacer. Parce que ton déni de son existence, revient à lui prouver qu'il ne mérite pas d'exister.

Il serre des dents puis se détend, ses yeux se voilant un instant, visiblement, conservant tout au long de votre interaction un bleu glaçant. Un hoquet de rire, qui sonne vide (oh si vide Cain, si tu savais), le secoue. Et dire qu'il t'a cherché pendant toutes ces années, tout ça pour se retrouver face à ton visage fatigué. Comme s'il n'était pas désiré. Ne l'avait jamais été.


"Ah. Je vois."


Mais il est aveugle en réalité tu sais. Parce que te demander de le pardonner d'exister, ce serait abaisser sa dernière ligne de défense. Celle qui fait que encore aujourd'hui, il se tient devant toi en vie. Celle qui l'a maintenu bien vivant, mais pas très vibrant, jusqu'à maintenant.

Il refuse d'abandonner les souvenirs d'été que vous avait partagés, ceux auxquels il ne cesse de se raccrocher. Ceux qu'il refuse d'oublier. Ceux qui précèdent la peur et la douleur.

Sa main se lève, allant caresser sa propre joue dans un geste réflexe, pensif. Parce que si tu aimerais oublier Cain, qu'on te laisse en paix, tout les matins lui, il se voit dans son miroir. Et tout les jours, il doit faire face à ton souhait de ne jamais le voir heureux, qui le hante et désenchante la vie qu'il mène.

Parce qu'il n'y a pas de paillettes, lorsqu'on ne peut goûter au bonheur qui nous entoure. Quand tout notre amour à été volé et falsifié par des années sans étés.

Il rit encore, sauf que c'est pire Cain. Parce que t'as réussi. Parce que enfin, ton manque de réactions l'a terni.


"Eh. J'vais te laisser alors."


A tout jamais. Parce que son dernier espoir d'été vient de s'écraser, contre tes yeux aussi glacé que les siens. Parce qu'il n'a plus envie de rien. Et pourtant, oh Cain pourtant, malgré tout ça, malgré ses yeux sans artifices et sans étoiles, il arrive encore à trouver l'amour, enfoui au fond de lui, pour te sourire.


"Mes meilleurs vœux. Pour l'année prochaine, et toutes celles qui viendront Cain."


Pour te souhaiter le meilleur au milieu du pire.
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(end) and you are + ft. abel Ven 24 Déc - 13:19
and you are
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(ft. abel / musique)
Ca semblait être la fin, à ta réaction.
On dirait que tu as compris que ça n’en valait pas la peine. Qu’elle n’en vaut pas la peine. T’as une vie devant toi qui pourrait être épanouie si tu la sortais enfin de tes pattes. A quoi ça sert de s’acharner, de toutes façons ? Tu vois bien qu’elle te rendra pas heureux. Tu vois bien que ce que tu cherches à reconstruire ne pourra toujours être que des miettes. Détruites. Vous n’avez plus rien. Et vous n’aurez plus jamais rien.

Tu lui souhaites tes meilleurs voeux - pour quoi ?
Elle a une vie de merde, Abel. C’est pas les miracles de Noël qui vont arranger ça, faut arrêter de rêver. Et ton sourire l’agace. Arrête. Arrête d’être un pseudo-saint qui l’aime dans toute sa difformité. Elle ne vaut pas mieux que ces hybrides qu’elle méprise. Dire qu’elle voulait devenir traqueuse pour les flinguer. Au final, elle ne vaut pas mieux qu’un loup-garou. L’ironie la tue, si tu savais.

Et ça aurait pu s’arrêter là.
Ca aurait dû, en toute honnêteté. Mais elle n’est pas aveugle à cette main qui se pose familièrement sur toi - et à son attitude, tu ne le connais pas. Un brin éméché, peut-être un peu trop, c’est qu’il vient poser ses sales pattes sur toi. Sans trop demander. Elle devrait se foutre de ta gueule - regarde comme t’attire les clébards. Pourtant c’est une rage qui naît en elle - toujours égale à elle-même.

Manquant de passer par dessus le bar, c’est son col qu’elle tire vers elle et son front qui rencontre le sien. Elle le relâche, sonné, alors qu’il tangue sur ses pieds, faisant tomber quelques verres qu’elle devra nettoyer. Elle lui crache presque au visage.
Dégage. Ou j'appelle la sécurité.
Quelques insultes avant que ses amis ne viennent le récupérer en s’excusant. Elle sort sa baguette, l’agitant sans un mot pour récupérer les éclats à ses pieds. C’était plus fort qu’elle. Elle a bougé par instinct - le même qui t’a protégé quand t’étais encore gamin. Elle regrette déjà son geste alors qu’elle retourne à tes boissons. Son front, derrière sa frange, est un peu rougi mais elle l’ignore. Elle a bien pire ailleurs sur son corps. Tu t’en rends peut-être pas compte, mais elle a bravé sa règle de neutralité. Son bar est un royaume en paix. Où elle refuse bagarres et provocations. C’est son job qu’elle a mis sur la ligne, l’espace d’une seconde. Elle risque d’entendre Jasper râler… Elle espère que sa prime de fin d’année ne pas voler en fumée à cause de ça. Un soupire passe ses lèvres. Elle voudrait t’insulter mais c’est autre chose qui passe ses lèvres.
Si tu le revois, casse lui la gueule.
Ou sinon elle le fera. Le sous-entendu y est. Elle s’est retenue - sûrement que tu l’as senti. La même colère meurtrière qui t’est souvent adressée. Ce mec là, elle aurait pu le flinguer. Elle en avait l’envie et les capacités. Alors un coup de boule, c’était peu cher payé. Elle pose tes verres sur un plateau qu’elle te glisse. Six au lieu de cinq. Comme si t’étais du genre à pas picoler. Elle est pas conne, tu sais. Elle te connaît. Elle hésite. Et finit par souffler.
Bonnes fêtes. Et bonne soirée.
Urgh. Elle serait presque gentille. Elle grimace et se met à préparer un autre verre. Dégoûtant.


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(end) and you are + ft. abel Mer 29 Déc - 16:55

And you areAbel // Cain
"If you’re alive, then I'm alive, and you are, thank God"

Plus qu'un saint, c'est un moins que rien, qui aime le monstre qui hante ses pensées parce qu'il est terrifié (oh si terrifié, si tu savais) d'être abandonné par même ceux qui ne cesse de le heurter. Alors c'était plus simple pour lui d'abandonner le premier. D'être le premier à laisser aller.

Et pourtant, Cain, tu l'as rattrapé. Juste au moment où il allait chuter. Juste quand il a eu besoin de toi assez côtés. Il n'y a pas cru au début. A ton visage venu exploser celui de l'homme qu'il se préparait à insulter, incapable de le repousser, encore trop sonné par la vérité qu'il avait aperçu. Mais la voilà à nouveau voilée, masquée par l'illusion de ses pensées (mais est-ce vraiment imaginé, cette attention que tu lui a portée).

Une démonstration de ta magie qui le fait rêver, et le voilà à nouveau sur ses pieds. Tu sais quoi Cain ? La vérité c'est qu'il ne peut pas t'abandonner, et qu'il lui suffit d'un rien pour revenir supplier à tes pieds. Pourtant il se retiendra pour ce soir. Dans l'espoir de te revoir, encore une fois.

Il hoche la tête à tes mots, comme l'enfant qu'il était, à t'écouter, toujours et encore. Avant de grimacer, un air désolé sur son visage. Il ne peut pas faire ça tu sais. Il travaille pour le ministère, représente l'état magique, d'une manière ou d'une autre. Il ne peut pas frapper tout ceux qui tentent de l'agresser, que se soit pour sa beauté ou son sang dilué (cracmol, qu'on dirait). Alors il se retient de parler, ne voulant pas à nouveau l'étaler sous les yeux qu'il refuse de blesser. Et parce qu'il sait, oh Cain il t'entend, souffler au fin fond de ses pensées, que c'est toi qui viendra, à nouveau, le sauver. D'une manière ou d'une autre.

Parce que, peut-être, vous restez liés, l'un à l'autre.

Et les six verres le font marrer, alors qu'il secoue la tête les yeux fermés. Putain, que tu le connais. Et lorsqu'il les rouvre pour te saluer, Cain, ses yeux sont vibrant, vivant, comme embrasé. Loin est la couleur glacier, c'est le carmin qui s'y est installé.

Cain, il est heureux de t'avoir retrouvé.


"Merci."


Le mot est simple. Il n'en dit pas plus. Mais ses yeux parlent pour lui, venant rencontrer les tiens avant qu'il n'attrape le plateau et te tourne le dos pour aller rejoindre ses collègues. Ce n'est plus un adieu, mais un au revoir. Il ne compte pas abandonner. Rêve, encore, que tu peux être sauvée. Et qu'un jour, toi aussi tu seras fonctionnaire au ministère. Et que vous pourrez rires, vieux, de tout ce qui vous est arrivé. De tout ce que vous avez traversé.

Il se prend à rêver, mais peut-être, sera-t-il rattrapé par la réalité. Celle impitoyable, qui lui murmure que tout à changé. Et que rien, absolument rien ne pourra y remédier.

Car votre été ne restera qu'un hiver glacé, le temps de votre éternité.
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(end) and you are + ft. abel Jeu 30 Déc - 17:57
and you are
I'm not afraid of who you are
You are my star, and my ending

(ft. abel / musique)
Elle savait déjà que c’était une erreur.
Qu’elle n’aurait pas dû, même instinctivement, nourrir les espoirs que tu as à son sujet. Parce qu’il faut se rendre à l’évidence - entre vous, c’est mort et enterré. Il faut arrêter de persévérer. La terre est déjà sèche. Il n’y a plus rien à faire pousser.

Mais tes yeux sont carmins.
A son égard.
C’est la stupeur qui brise son indifférence, bien qu’elle sache la cacher. Un rouge qui ne devrait pas lui être destiné. Un bonheur qu’elle déteste. Un bonheur qu’elle te force à renier. Pourquoi tu t’obstines ?

Entre vous, c’est le Rubicon.
Impossible à traverser.

Elle se sent coléreuse de la tendresse que tu lui portes.
(Et pourtant, au fond d’elle, ça lui a manqué.)
Qu’on la regarde avec une joie qu’elle sait sincère.
Car ce n’est pas le genre de choses que tu peux feinter.
Elle aussi, elle veut te laisser partir.
Elle aussi, elle veut te faire mourir.
Elle veut ta chute et ta destruction.
Elle n’a rien de bon.

Mais tu es le seul qui l’aime.
Le seul qui l’ai jamais aimée pour de vrai.
Le seul à tout savoir et pourtant à lui courir après.
Et si elle ne pourra jamais répondre à ta douceur, qu’elle ne saua jamais que te faire du mal même avec les meilleures intentions (car après tout, en elle la sécheresse est sa seule saison) elle s’obstine, aussi.

Espère secrètement te revoir ici.
Ou peut-être au détour d’une ruelle, aussi.
Et tu pars.
Tant mieux.
Elle doit trier le poids dans sa poitrine.
(Putain, tu étais heureux ?)
C’est qu’il t’en fallait peu.
Et elle, elle ne savait pas.
Elle aimerait penser à sa colère, à sa haine, à son dédain, alors qu’elle retourne à ses commandes. Mais malgré tout ce qu’elle aimerait instiguer, tout ce qu’elle aimerait vivre…

Le fond de sa poitrine est toujours aussi creux.
Il n'y a plus rien à faire.
Quand on est déjà incapable de se rappeler qu'on a été heureux.


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