Seul dans ta cuisine, tu restes interdit face au tic-tac incessant de l'horloge du salon. Le visage dans le creux de la main, le bras accoudé au bar, tu fixes le vide comme s'il t'appelait, l'odeur du thé n'arrivant pas à te sortir de cette transe hypnotique dont tu es victime. Tu finis par baisser les yeux sur la tasse, les doigts las de devoir la porter jusqu'à tes lèvres. Tu l'abandonnes comme une tâche au milieu d'un ordre parfait. Enfiles tes bretelles de cuir et les passes au dessus de tes épaules. Tu les fais claquer sur ta peau et t'étires les articulations du cou pour les craquer.

Inspires. Expires. Tu vas pour ouvrir la porte de la cave, mais tes yeux louchent sur deux baguettes déposées sur le buffet. Ce ne sont pas les tiennes. Sourire timide qui s'étire et tu décides de descendre pour de bon. La porte grince et les escaliers couinent à chacun de tes pas, réveillent des gémissements plaintifs que personne ne peut entendre à moins de bien tendre l'oreille. Les chiennes ne sont plus dans leur cage, en liberté dans le domaine - quand les deux chiens, eux, sont bel et bien enfermés.

— « 'Morning* »
*B'jour.

Tu ne leur prêtes pas tout de suite attention, les vices canalisées ailleurs quand tu vas vers l'établis pour en caresser les coins du bout des doigts. Tu te retournes et t'appuis contre le plan de travail, les bras croisés sur ton torse. Tu détailles d'abord Hyperion. Sa jambe a été soignée la veille, du nécessaire, ainsi un bandage sale et tâché de sang et de pue est enroulé autour de sa plaie. Il a des marques de coup au visage et d'autres traces de brulure, en témoigne le tisonnier vulgairement déposé dans la cheminée.

— « T'as une sale gueule. »

Témoignes-tu, sans réelle émotion ou empathie à son égard.
Mais celui qui t'intéresse le plus aujourd'hui, c'est un autre individu. Le vampire qui croyait qu'une alliance signifiait un libre-service illimité à ta gorge - il veut du sang ? Tu vas lui en donner.

Tu décolles le creux de tes reins de l'établis et avance vers la dernière cage du chenil, et t'approches des barreaux.

— « Ouvre la bouche pour voir. »

Avant de l'enfermer, tu avais placé deux outils, très prisés chez les chasseurs de vampire, pour maitriser les monstres dans son genre. Deux petites dentières, emprisonnant les canines d'une cage de fer, un socle appuyant sur la pointe. Si les crocs du vampire s'allongent, la dent se retroussera dans sa gencive, provoquant des douleurs insupportables. Cela ne l'empêche pas de parler pour autant, alors tu tapes sur les barreaux pour le faire sursauter.

Les réactions ne se font pas attendre. Tu jubiles intérieurement Atlas mais tu ne veux pas leur montrer maintenant. Non non non tu te contentes de rester imperturbable face à la rage et face à la douleur. A croire que ça ne te fait plus aussi triper qu'au début - ton frère enfermé, Elijah Strauss enchainé comme un animal... Tout pourrait bien aller dans le meilleur dans des mondes s'ils ne respiraient pas encore avec autant d'arrogance.

Elijah hurle, sous l'impulsion de ses canines qui se rétractent à l'intérieur de sa gencive. Certains pourraient trouver l'outil barbare mais toi, tu le juges créatif. Lui qui s'amusaient à vouloir te faire crier, c'est à son tour de subir, c'est à son tour de hurler !

— « Je n'ai peur de rien Strauss. Mais il va sans dire que tu ne mordras plus personne, ici. »

Tu le toises, te penches en avant pour exhiber ta liberté (et lui rappeler que la sienne a été volée) puis articules lentement.

— « Quand tu sortiras de cette cage, ça sera pour rejoindre un trou au fond de la forêt. Une tombe que je creuserai moi même. »

Le message est clair et tu ne t'en caches même pas : tu le tueras bientôt et jamais plus il ne verra les rayons du soleil.
Tu observes les échanges à propos d'un certain Hermès, plisses les yeux sans comprendre qui ils essaient de convaincre ni à quel propos. Tu comprends qu'ils mentionnent Asterion et ton sang ne fait qu'un tour.

— « Ferme-la. »

Retour acide sur sa réflexion un peu plus tot. Qu'il ne se fasse pas de fausses idées sur ce que tu as ressenti l'autre soir - parce qu'il n'y a rien au monde qui t'a le plus dégoûté que ses crocs dans ta chair, son corps contre le tien...
Tu t'empourpres de colère.

Tournes les talons vers Hyperion qui agite son bandage plein de sang. Tu ne lui offres qu'un regard plein de dédain et de mépris, sourire cruel ourlé à la commissure des lèvres.

— « Qu'est-ce que tu essaie de prouver petit frère ? Ton sang est dégueulasse pour lui. »

L'ego flatté, tu penses : contrairement au mien.
Bombes le torse et marches vers la cheminée, récupères le tisonnier du bout des doigts. Délicatement, tu le manipules et retournes devant la cage d'Hyperion - pour lui infliger une énième brulure et ainsi lui arracher un rale fatigué à force d'avoir tant hurler. C'est au tour d'Elijah. Tu te rapproches des barreaux et étires un petit sourire complice à son égard. Le regard fou tu te penches, prends ton temps pour faire passer la barre de fer jusqu'à lui. Tu appuies l'embout sur son torse.
Une fois, deux fois. Tu finis par jeter l'outil par terre et sors un couteau de ta main. Tu pointes le bout de ton doigt sur la lame pour en faire sortir une goutte de sang.

— « Tu as soif ? »

Et tu agites la perle de sang devant lui, avant qu'elle ne coule et s'écrase sur le sol déjà humide.

La menace te laisse de marbre. Tu profites trop de ton moment pour lui offrir la satisfaction que susciterait chez lui une réponse de ta part. Tu te contentes de le regarder souffrir, s'arracher la peau du bout des ongles. Le spectacle est jouissif et il l'a surement deviné, car dans son désespoir il ne trouve rien d'autre que des provocations vaines. A bout de force, le sang que tu fais couler est la goutte de trop. Il hurle de nouveau, se cale au fond de la cage pour souffler. Tu le trouves résistant et t'agaces en un sens du fait qu'il continues de sourire malgré le rouge qui teinte ses lèvres gonflées.

— « Tu ne tiendras pas assez longtemps pour ça, Strauss. »

Si sa résistance te stimule, tu enrages de ne pas avoir encore eu le pouvoir de totalement le mettre à terre.
Et soudain, c'est une douleur vive qui surgit de nul part. Tu écarquilles les yeux, te retournes brusquement pour observer la charogne d'Hyperion, le tisonnier en main. Tu constates que ta cheville saigne, tâche ton pantalon bleu ciel. Tu fronces les sourcils et le toises d'un air hautain.

— « Que crois-tu faire avec ça ? »

Tu délaisses Elijah un instant pour te rapprocher de la cage de ton frère. Tu soupires avec sévérité, et lentement fais non de la tête.
A quoi tu pensais, hein ?
C'est ce que ton regard veut dire. Tu le méprises.

— « Je devrais te laisser, peut-être qu'enfin tu te raterais pas. Tu peux te l'enfoncer où tu penses. »

Tu te relèves et sors ta baguette, accio l'objet pour qu'il lui échappe des mains et l'envoies ensuite par lévitation se planter dans les braises du poêle.


Deux jours plus tard.

Tu les avais laissé pourrir (mourir) un moment avant de les endormir. Les cages limitaient ta créativité à inventer des sévices. Désormais, Hyperion est rattaché à un mur, non loin de sa prison. Des chaines sont reliées à ses poignets et à ses chevilles, le forçant à rester dans une position douloureuse, ne lui permettant ni d'être totalement debout ni totalement assis. Elijah, lui, est allongé sur la table de dépeçage. Ses bras, ses jambes et sa gorge sont maintenues par des sangles en cuir. Plus il se débattra, et plus il s'arrachera la peau.

Tu t'approches de ton frère à pas feutrés, le corps encore en vrac de les avoir soulevé quand ils étaient inconscients. Tu as posé plusieurs jours de congés au ministère pour pouvoir t'occuper d'eux - un effort qui espère gagner leur reconnaissance.

Tu t'abaisses, accroupi devant ton petit frère, dont la force, même animale, ne saurait casser les chaines qui l'emprisonnent.

— « J'ai beaucoup hésité entre toi et Strauss. Tu es déjà dans un sale état, mais on s'amusera ensemble plus tard. »

Inspires, expires. Tu fléchis les cuisses pour retourner vers la table, te penches au dessus du visage du semi vampire pour saisir brutalement son visage entre tes mains. L'air aussi inexpressif que cruel, tu le toises d'une indifférence froide alors que tu le forces à ouvrir, la bouche, vérifies l'état des dentières toujours implantées dans sa gencive.

— « Ça ne serait pas plus simple que je te les arrache à la pince ? »

Voir le semi-vampire s'agiter sous la pression des sangles t'arrache un ricanement mauvais malgré toi. Tu étires un demi-sourire mielleux alors qu'il s'échine à vouloir avoir la plus grande gueule. Même Hyperion, qui jadis fut plus virulent encore, avait appris à se la fermer avec le temps. Alors qu'il bavasse (surement pour ne pas perdre la face), tu attrapes son visage entre tes doigts et appuies tes ongles dans sa peau. Tu maintiens sa bouche ouverte, inspectant à l'aide de ta baguette le fond de sa bouche.

— « Je me demande comment ton corps réagirait à certains types de liquide. Ou même à certains types de nourriture. »

Tu as l'air sérieux, concentré même. Tu ranges ta baguette dans la poche arrière de ton pantalon et ramasses un couteau à dépeçage sur la plateforme inférieure à la table.

— « Arrête de bouger. »

Et sans prévenir, tu plantes le couteau dans sa main. La pointe se plante dans le bois du plan de travail, sur une hauteur de quelques centimètres. Etrangement doux, tu caresses sa joue du pouce, récoltant du bout des doigts quelques larmes.

Pour lui passer la douleur, tu lui racontes, fermant les yeux.

— « Mon grand père nous a raconté que les vampires ont la capacité de faire repousser leurs canines si on leur arrache. Je ne sais pas si c'est vrai, du fait que les hybrides ont pu hériter ou non de cette aptitude. Alors j'ai eu une autre idée... ça te ferait plaisir de participer à mon expérience Strauss ? Tu en saurais davantage sur toi et ceux de ton espèce, avant de mourir. »

Du même endroit où tu as récupéré le couteau, tu attrapes une lime de vingt centimètres, celle qu'on utiliserait plutôt pour polir les os. Tu approches de sa bouche, installes un appareil qui le force à la garder ouverte. Tu retires une dentière de sa canine droite et approches la lime pour commencer à frotter. Espères arriver rapidement à la pulpe de la dent, là où se cache le nerf.

Et tu t'arrêtes, te tournes vers Hyperion dans le seul but de ne lui laisser aucun répit. Tu lui lances sur un ton léger.

— « Au fait. Je l'ai retrouvé. La personne que j'ai envoyé sur place l'a emmené et ne va pas tarder à le ramener ici. »

Pas besoin de préciser de qui tu parles. C'est évident.

Tu ne réagis pas plus que ça à Elijah et ses provocations vaines. Régime strict hein ? Tu vas lui en donner un, de régime strict. Plus jamais il ne pourra faire de mal, plus jamais tu ne laisseras te mordre. Tu te convaincs, Atlas, d'être un putain de héros. Si personne ne s'occupe de nettoyer les bas-fonds alors qui le fera ? Si personne accepte de se salir alors qui le fera ? Ils te dégoutent tous au ministère. Faibles, démagogues à en vomir. Ils font tous semblant de trouver l'hybridité progressiste. Mais tu voudrais pouvoir leur dire en face : un demi-monstre reste un monstre. Les chiens ne font pas des chacals.

— « La ferme, Strauss. Tu ferais mieux de ne pas trop bouger ou je risque de déraper. Ça serait dommage que j'abime cette jolie langue, non ? »

Mais la tentation est trop forte. Tu te tournes vers ton frère, le nargues de ce mensonge pas si éloigné de la vérité. Tu as bel et bien envoyé Attila surveiller Ezra Strauss, et le ramener dans le meilleur des cas. Tu ne te fais pas d'illusion sur lui non plus... Son désir de vengeance ne l'a pas rendu plus fort ou déterminé. Pathétique lui aussi. Hyperion a raison sur un unique point : tu détestes le travail bâclé et tu ne te fais pas d'illusion sur le fait que celui-ci soit bien exécuté. Le seul bénéfice que tu en tires est l'état déplorable dans lequel ton frère se met.

— « Tu ne me crois pas capable de travailler en équipe ? »

Tu poses la lime à côté du visage d'Elijah, caressant avec douceur sa joue avant de t'éloigner de la table pour t'approcher d'Hyperion.
Tu lui souffles à l'oreille, à une distance raisonnable pour qu'il ne puisse pas t'attraper malgré les chaines. Sans remarquer qu'il s'est fait dessus.

— « Pourtant, nous étions un duo autrefois. »

Tu le détestais. Pas autant que maintenant, mais tu le détestais.
D'attirer l'attention, que tout lui soit du sans qu'il ne fasse le moindre effort. Le privilège de l'enfant privilégié.

— « Quel dommage que ta carrière ait été si vite interrompue. Ne t'inquiète pas pour ton petit ami vampire, j'étoufferai ses hurlements pour ne pas que tu te sentes lésé. Tu préfères le tuer toi même ? Nous pourrions... être un duo de nouveau. »

Tu baisses les yeux vers son pantalon, incommodé par l'odeur de l'urine.

— « C'est pas vrai... T'es dégueulasse. »

Et recules pour retrouver Elijah, abandonné sur la table de dépeçage. Tu tires sur le couteau, imbibé de son sang, et libères sa main atrophiée. Sans pudeur, tu tires sur son t-shirt à moitié brulé, dévoile son flanc abimé.

— « Je vais signer. »

Un P en lettre de sang.
Un Priest est passé par là, adressé au reste du clan.

Quelle chance tu as, les étoiles s'alignent. Elijah ne croit pas une seconde que tu en sois capable, la folie semble l'avoir bel et bien rendu lucide pour le coup. Il ne soutient pas son compagnon d'infortune et Hyperion s'enlise un peu plus dans son désespoir. Tu entends ses supplications derrière toi et un large sourire s'agrandit sans qu'il ne puisse le voir. Ta seule satisfaction n'est non pas la torture, honnêtement aussi barbante que les fois précédentes, mais la décrépitude latente de son état qui s'accentue jour après jour.
On a jamais été un duo.
La culpabilité n'a pas lieu d'être alors, pourquoi est-ce que tu te rongerais l'estomac alors Atlas ?
On a jamais été un duo.
Pourquoi est-ce que tu te retiendrais d'aller encore plus loin ?

— « Parfait. »

Tu vas pour tatouer au poignard le flanc d'Elijah mais celui-ci s'agite brutalement. Tu le fixes, las et agacé de le voir se tortiller comme un poisson hors de l'eau. Sans prévenir, tu abats ton poing sur sa poitrine pour lui couper le souffle, ainsi le forcer à se cambrer brusquement pour que son dos finissent par s'immobiliser sur la table. Tu en profites pour le maintenir, une main sur son ventre pendant que tu traces un P au niveau de ses cotes. L'oeuvre est rapide mais l'exécution est éprouvante car Elijah ne tarde pas à se mouvoir de nouveau. Un cri survient dans ton dos au moment où tu éloignes le couteau. Tu sursautes malgré toi, et ton coude donne un coup dans la lime qui s'échoue sur le sol et glisses un peu plus loin. Tu ne le remarques pas, perturbé par la provenance du hurlement. Tu baisses nerveusement le visage vers ton art, et remarques avec horreur que le P a un peu bavé, notamment par le sang qui s'écoule abondamment sur la table.

— « Tu m'as... fait déborder. »

Et la rage elle, elle déborde aussi.
Tu perds tes moyens quand ce n'est pas parfait - dois affronter, sans doute, la perspective d'un échec que ton frère n'a cesser de te faire miroiter quand il faisait encore parti de la famille. Tout doit être impeccable, réussi, sans bavure.

Tu as raté ton tir Atlas, il est dans cet état par TA faute !
Leurs hurlements qui te parviennent seulement aujourd'hui à tes oreilles. Tu te retournes vers Hyperion, sans remarquer la lime au sol, sans comprendre les enjeux, sans réfléchir. Tu veux juste saisir son visage (ce que tu fais) et le compresser jusqu'à ce qu'il explose.

— « Tu as toujours aimé tout gâcher. Tu es né pour ça, pour me pourrir la vie. »

Tu le lâches et retournes auprès d'Elijah, encore, oubliant l'outil au sol. Tu soupires, excédé et te penches sur sa bouche. Tu observes la dent de droite. Elle a rétréci considérablement. Tu tapotes son front et appuies pour plaquer sa tête contre la table. Tu retires l'appareil, laissant cependant la dentière au niveau de la dent gauche.

— « Si tu aimes mes tatouages, il suffit de me le dire et je t'en ferai plein d'autre. »

Taré. Tu ne relèves pas. Ils ne comprennent pas et ne comprendront jamais. Tu te sens mal, dans ce corps et dans cette vie - tout est dysfonctionnel. Tu sais que quelque chose cloche, que tu n'as pas le chemin de pensée de n'importe qui, et pourtant tu t'accroches désespérément à la façade que tu as construit pour paraitre inaperçu dans le monde des autres. Il n'y a que dans cette cave que tu peux te laisser aller à être totalement toi-même. Ça fait un bien fou.

— « Tu peux m'insulter autant que tu veux, ça ne changera rien à l'issue. »

Tu prends sur toi, fixes d'un air sévère et frustré le visage d'Elijah se tordre sous l'insolence et la provocation. Tu pestes Atlas, agacé de ne pas être pris au sérieux. A croire que les sévices ne lui font pas assez peur, à ce vampire de pacotille...

— « La ferme, Strauss. »

Il continue, ne s'arrête jamais. Tu es à deux doigt de perdre patience et de le poignarder à la suite jusqu'à ce qu'il crève pour de bon. Qu'il se la ferme et à jamais.
Tu fronces les sourcils quand il parle de client et baisses la tête vers le P toujours en sang gravé sur sa peau.

— « Tes clients ? »

Ça n'a pas le temps de monter au cerveau que l'information est déjà jetée. Tu ne réfléchis plus Atlas, tout ce que tu veux, c'est te nourrir de ses hurlements. Tu attrapes la pince, que tu coinces entre deux doigts et lui ouvres la bouche avec précipitation. Tu accroches sa dent limée et tires de toutes tes forces, arrachant la dent dans un filet de sang qui envahi son palais. Tu la jettes avec la pince sur la table et recules en soupirant. Ereinté, désaxé. Tu les toises un par un avant de remonter les marches de la cave sans un mot de plus. Tu as besoin de te laver avant de penser (passer) à la suite.