Our Legacy

Comme une éternité qui n’a cessé d’être bousculé, ta grossesse arrive à son terme Darya, grossesse secoué par un Manoir en flamme, par la mort de Fallen revenue aux vivants, la mort de Mnemosyne revenue aux vivants. Les contractions qui se rapprochent à mesure que les minutes passent, c’est douloureux Darya, au point de ne pas pouvoir te retenir de grimacer, ne pouvoir te retenir de serrer avec une force effroyable la main de Clovis.

Tu as peur.

Peur de réussir, peur d'échouer, peur d’être mère, peur que ce bébé qui était en sécurité dans ton ventre aille mal. Et les heures passent, la sueur le long de tes tempes, les cris que tu ne peux plus contenir pleinement, jusqu’à ce que l’aube perce au matin du 13 Janvier, et que pour la première fois tu entendes ton bébé, votre bébé pleurer. Tu regarde Clovis, avec ce mélange de peur et de bonheur mêlée.

Il n’y a rien que la vie ne vous a épargné.

Pourtant quand on le pose dans tes bras, t’es soulagée. Comblée. Comme un sourire qui ne s’éteint jamais sur tes lèvres. Les infirmières reprennent le bébé, demande à Clovis de les suivre, pendant que tu termines. Avant de les rejoindre plus tard dans la chambre. Epuisée.

Dans le berceau, trône le prénom que vous lui avez choisi, Oscar. Oscar Lestrange.

— Il est si petit.

Ton index qui se glisse dans la minuscule paume.

— On a pas discuté de ses parrains et marraines… Tu as des exigences ?

Tes doigts glissent contre le dos de la main de Clovis.

— Je suis désolée je ne t’ai pas fait trop mal ?

Our Legacy

Tu regarde Darya, tu le regarde qui observe votre enfant, les mèches blondes qu’ils partagent. Tu le regarde avec son torse vers toi, écoute les mots qui sortent de sa bouche. Un sourire esquissé aux compliments, trop épuisée pour lancer une quelconque dispute sur le sous-entendu de ton époux.

— Il ne pouvait être qu’un Lestrange.

Tu regarde l’enfant, comme seule évidence, comme seul soleil au creux de ton âme abîmée. Un instant Darya, tu te demande, à qui tu dois une merveille pareille, ta tête lovée contre l’oreiller, tu ne t’attends pas du tout aux mots qui passent la bouche de Clovis.

Ton regard qui s’écarquille. Redresse ton corps douloureux, attrape doucement le bébé contre toi, le love dans tes bras.

— Jasper Fawley.

Il est une logique que tu perds quand il s’agit de Clovis.

— Vous vous êtes réconcilié ?

Après ce passif torturé, ils avaient été amis avant. Jasper l’avait aimé à Clovis, tu le savais. Mais son père avait assassiné les parents de Clovis, Uriel, et depuis tu ne les avais qu’à peine avoir des rapport cordiaux. Tu n’aimes pas complétement l’idée Darya, Jasper après tout ne t’aime pas, et si l’affaire Izar Iphigénie s’est tarie, elle reste dans le creux de ton âme les paroles qui l’a eu à ton égard. Le champagne craché à ton visage quand il a appris pour le bébé.

— J’imagine qu’en dépit de son animosité contre moi, il saura faire preuve de jugement pour être…les parents que nous ne pourrons être si un malheur arrivait.

Ca te serre la gorge, de te dire qu’il faudra composé chaque anniversaire, chaque fête avec Jasper Fawley, car c’est le rôle d’un parrain d’être présent.

— Pourquoi…Jasper ? Je sais le lien que vous partagiez à une époque. Mais maintenant…C’est parce que c’est un bon père ?

Tu fais rarement des compliments concernant Jasper Darya, mais tu tiens à souligner celui-ci. Que tu approuve ou non l’adoption d’une hybride. Il te manque bien trop de wagon au train qui les connecte Darya. Et quand tu songes un instant à la marraine, tu ne parviens pas à prononcer un mot. Il y aurait Louise, mais quelque part au fond de toi y’a une insécurité, avec Louise vous avez une promesse, et elle vaut plus cher qu’un titre de marraine. Tu n’as pas de soeurs Darya. Juste un frère. Pas de cousines. Deux cousins. Et ce serait vendre ton âme au diable que de proposer ta mère. Enveloppée de silence, les visages défilent.

— Je crois…que je veux que ce soit Mnemosyne.

Le dard de tes ambres directement vissée sur Clovis.

— Sauf si tu as quelque chose contre cette idée.

Caresse contre la joue du nourrisson.

— Et si on a un autre enfant Clovis, j’aimerais que Sage en soit le parrain. Ca compte pour moi.

Si un jour tu as le glas du miracle d’être enceinte à nouveau. Tu veux honorer les Black, et surtout celui qui a permis de faire détruire ce qui pourrissait dans ce foutu médaillon.

Our Legacy

Tu écoute Darya, l’entends dire qu’ils s’étaient réconcilié, au passé, arque un sourcil et si tu écoute la suite, tu n’es pas bien convaincu Darya, glisse les incertitude sur le tapis avec de te parer d’un sourire factice éphémère. Cela ne servira à rien d’insister tu le sais. Retrouve ta douceur en regardant ton fils, éclat au creux de tes iris, tu te sens pour la première fois complète.

— Tu devrais l’appeler, soit pour lui dire, soit…

Et ça t’arrache la bouche.

— ..pour lui dire de venir et lui dire en face. J’attendrais que ta soeur vienne pour lui demander en personne.

Ton sourire qui s’étends doucement du bébé que tu berces, ses yeux qui s’ouvrent légèrement, murmure doucement avant de regarder Clovis. Penche vers lui, pour lui déposer avec délicatesse le bébé dans les bras, embrasse le front de l’enfant, puis de ton époux.

— Ce n’était si terrible. Je peux l’endurer, c’est oublié dès que je le regarde.

Ca n’avait pas été facile, et plusieurs fois la santé avait été mise en jeux, la tienne, celle du bébé.

— Mais je ne t’obligerai pas Clovis. Je n’ai pas à coeur que tu te force.

Tes mèches échouée de tes épaules, t’as l’impression d’être dans un cocon de sécurité Darya, enveloppé de tout l’amour qui t’a manqué.

— Si l’envie vient, tant mieux. Ce sera peut-être la chance de lui donner une petite soeur…

D’avoir eu ton fils Darya, te fait nourrir l’insubile espoir d’avoir un jour une fille. Une petite fille que tu aimerais comme on a oublié de le faire pour toi.

— Ce n’est pas pressé. Vous êtes beaux tous les deux.

Te laisse tomber doucement contre le coussin fatiguée.

— Réconcilie toi promptement avec Jasper, je ne veux pas que notre fils ait un parrain grognon au moment de le voir. Est-ce que tu pourras appeler Izar, qu’il sache et passe le mot ?