Tu ne sais pas quoi dire. Tu as demandé mais ses réponses te laissent froid et insensible. Tu entends mais tu ne comprends pas. Ça te dépasse. Sûrement que tu devrais le laisser gérer ça sans t'en mêler. Après tout... tu n'es rien pour lui, et même si l'inverse est vrai tu te refuses d'être utilisé pour justifier son refus. S'il ne veut pas, c'est un homme libre. Rien ni personne ne saurait l'obliger à épouser une femme qu'il ne veut pas épouser, ni même à se marier tout simplement. Tu exècres l'idée du mariage, d'ailleurs. C'est en dehors de toutes tes considérations.

— « D'accord. »

Tu aimerais avoir tous les mots à ta disposition pour le rassurer. Tu aspires à être ce garçon sociable et communicatif. Avant tu disais tout ce que tu pensais et il se trouve que tu penses énormément, maintenant. Mais tu te l'es interdit et depuis tu ne te confonds que dans des odieux silences. Tu devines bien qu'il a du ressentiment à cause de ça. Tu en aurais eu aussi à sa place.

— « Belle. »

Belle comme un coeur, même. Ça te dégoute. C'est peut-être toi qu'il touchait la veille mais tu as bien vu comme il la dévorait du regard dans le salon. Rien ne peut effacer ça. T'es juste un divertissement passager et tu ne lui en veux pas ! C'était pareil pour toi. Tu dois faire le deuil maintenant.

— « Je rentre. »

Tu lui tournes le dos, te rapproches du portoloin. Et lorsque vous arrivez à Londres, tu transplanes immédiatement.