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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone)
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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone) Mar 16 Nov - 20:12
Le calme après la tempête.
Le silence angoissant du second étage au ministère.

Jocelin guette dans le couloir menant à son bureau. Il est en compagnie de sa cliente silencieuse au teint grisonnant et maladif ; il faut dire qu’elle n’est clairement pas dans son état normal puisqu’elle a été victime d’un malfrat sorcier, prêt à tout pour détruire une vie moldue.

Alors, il attend l’arrivée de sa collaboratrice, une guérisseuse en chef du service des empoisonnements. Elle seule peut indiquer avec quoi la victime s’est faite empoisonnée. Par une plante ou un puissant poison magique ? Jocelin n’en a aucunement idée et il préfère laisser faire la spécialiste.

L’air sérieux et austère, il sait peut-être faire preuve de patience, mais n’arrive toujours pas à prendre de recul sur sa future tâche. Il voudrait s’interdire de repenser aux événements les plus marquants de sa vie – une initiative impossible.

N’ayez crainte. Le ton presque morose. Nous avons fait appel à une guérisseuse douée dans son domaine pour vous soigner.

Même si Jocelin cherche à rassurer la moldue désorientée par ce qu’elle a vu et entendu, il sait pertinemment à quel point cela peut faire un choc pour une personne sans pouvoir de prendre conscience d’un monde rempli de magie – et de dangers aussi.

Elle ne devrait pas tarder.

Un soupir sort de ses lèvres. Non, ce n’est pas la patience qu’il perd, c’est simplement qu’il sait ce qu’il devra faire pour conclure cette affaire.
Et cette corvée-là est une routine qui se répète, qui le lasse et continue à animer sa mélancolie familière.

Des bruits de pas s’entendent au bout du couloir, il se redresse soudainement – bien qu’il reste légèrement courbé par une angoisse habituelle.

Ah ! Vous voilà… Miss Bishop, c’est bien cela ? Je me présente, je suis Jocelin Dumarest, l’oubliator qui s’occupe de ce dossier. Et voici ma cliente. J’attendais votre intervention pour ensuite faire mon merveilleux boulot.

L’ironie est présente quand il insiste sur le terme qu’il utilise pour désigner son métier. Il n’est pourtant pas fier de lui ; le rire est le meilleur moyen pour détendre une atmosphère pesante comme celle-ci.
Mais l’affaire d’aujourd’hui est beaucoup trop urgente ; il faut la prendre avec des pincettes.

Persephone S. Bishop
Tout objet disparu va dans « le non-être, c'est-à-dire dans le tout »
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Persephone S. Bishop
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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone) Mar 16 Nov - 22:45
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day
une harmonieuse solidarité + ft. jocelin
(musique)
dichotomie monochrome
souvenirs hématomes


Dans le confort de son bureau, où l'odeur de désinfectant est maître mot, elle s'adonne à la paperasse qui vient avec chaque jour de travail. Les nombres défilent, les études s'empilent. Elle prend note des résultats, s'attarde sur les effets secondaires notoires, sur les ressentis des patients. Si son bureau est organisé méticuleusement, au moindre post-it et stylo, les papiers s'entassent dans un désordre pressant. Elle ne s'en lasse jamais. Chaque poison est une découverte qu'elle absorbe et utilise à bon escient, pour le bien humain et l'avancée de la science. Peut-être qu'aujourd'hui sera long et infructueux, mais peut-être que demain sera prometteur et fera des heureux. Persephone ne peut s'empêcher de se dire qu'elle oeuvre pour le bien d'inconnus, et c'est une fierté (maigre et chancelante) qu'elle n'abandonnerait pour rien au monde.

Si les jours se ressemblent tout en étant différents, elle n'y trouve aucune monotonie. Quand on est assoiffé de contrôle, la routine est une précieuse amie. Pourtant, le téléphone décide de brusquer ses habitudes. Elle ne s'en affronte pas, répond d'une voix posée et calme, à contrario de l'impatience de la voix à l'autre bout du combiné. Le temps presse, lui dit-on. Au ministère, filons ! Quand elle repose le téléphone, on ne lui a même pas donné de prénoms, juste une brève explication. Un soupire passe ses lèvres - les bureaucrates ne sont pas ses préférés, ils ne comprennent souvent rien à la démarche médicale et à la minutie qu'elle nécessite. Qui plus est, si sa promotion a fait l'unanimité, il ne va pas sans dire que ses origines n'en déplaisent à certain, en dehors de ces murs sacro-saints.

Malgré tout elle prend ses affaires - de quoi faire un examen et évidemment soigner, les nécessaires qu'elle ne peut oublier. Elle enlève sa blouse, l'échange pour son cardigan, change de chaussures et rajuste sa pince - en route pour le repère de l'administration magique. Une fois sur place, on ne peut pas dire qu'elle s'y sente particulièrement à l'aise - outre sa tenue qui, sans aucun doute, contraste fortement avec les tenues pincées des travailleurs, l'architecture est si grande et flamboyante qu'elle pense s'y noyer. Heureusement qu'on la guide rapidement à l'étage où elle est appelée.

Elle passe la porte - ne peut s'empêcher de légèrement plisser les yeux aux lumières qui éclairent la pièce, légèrement trop violentes à son goût. Rapidement, ses yeux se posent sur la silhouette longue mais tassée de son collègue pour la journée. Une seconde ne se passe alors qu'elle enregistre ses mots, son regard ne se privant pas d'observer la bicoloration de ses cheveux - elle y distingue clairement le blanc et le noir. Par ailleurs, elle reconnaît dans ses mots un accent usé, masqué sous les années de pratique mais qu'elle ne peut ne pas déceler, trop familière avec son pays d'origine qu'elle a visité de nombreuses fois dans sa jeunesse. Une partie infime d'elle ne peut s'empêcher de sourire d'appréciation. Elle se sent un peu plus à la maison. Plus doux, bien que mécanique, son sourire habituel se pose sur ses lèvres, la voix mélodieuse et apaisante.

▬ Appelez moi donc Persephone, s'il-vous-plaît. Guérisseuse en chef du département des poisons et des plantes. Ravie de vous rencontrer.

Sa petite carrure se tourne vers la patiente, qu'elle aborde d'un ton bienveillant, comme si elle s'adressait à un enfant. Elle dépose sa mallette à ses côtés, prend le temps de s'expliquer pour ne pas la brusquer.

▬ Vous êtes une humaine, n'est-ce pas ? Je viens de votre monde, moi aussi. Je vais juste procéder à un bilan pour être sûre de vous administrer le bon antidote, et tout sera réglé, d'accord ?

Elle sourit, rassure, cajole, met en confiance et surtout, surtout, fait attention à ne pas surprendre, à ne pas angoisser - ses patients sont tous comme elle, un peu cassés. Alors elle prend soin de ne pas marcher sur les morceaux, méticuleuse jusque dans sa manière de les rabibocher. Pendant qu'elle sort son matériel et commence les premières auscultations - pupilles, poux et palpitations, elle demande à l'intérêt de l'oubliator;

▬ Est-ce que vous pourriez m'éclairer un peu sur le contexte de l'altercation ? Votre collègue n'a pas eu la délicatesse de me fournir la plus basique des informations.

Reproche ferme, ton satin.
La petite guérisseuse cache bien son venin.


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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone) Mer 17 Nov - 17:55
La demoiselle qui va l’accompagner en cette journée imprévisible est assez étonnante.
La différence de taille est bien là et cela en est assez troublant pour Jocelin. Il ne s’attendait pas non plus à une guérisseuse pleine d’entrain, le ton bien sage et poli.

Très bien, Persephone, enchanté !

Lorsqu’elle semble prête à rassurer la victime, Jocelin se sent presque à l’écart.
Lui, déjà trop ennuyé, reste debout, bien que son dos reste soumis à une tension des plus éprouvantes.
Ses bras se croisent lorsqu’il l’entend parler à sa cliente ; lui avait beau tenter quoi que ce soit, elle restait toujours muette. Il a préféré abandonner.
Soudain, il est surpris par une des informations que donne sa nouvelle camarade, il tend l’oreille pour être certain d’entendre quelque chose de similaire. Une née-moldue ? Tout comme lui. En voilà une coïncidence.
Mais aussitôt, elle se retourne vers lui, déjà déterminée à comprendre le contexte de la situation. Plutôt gêné de l'incompétence dont a fait preuve son collègue, Jocelin fait une grimace.

Bon sang… Toujours les mêmes, marmonne-t-il dans un soupir. Je vais vous expliquer sur le champ…

Jocelin s'éclaircit la voix un instant avant de tenter de se mettre beaucoup plus droit. Il s'efforce à dissimuler une certaine irritation qu’il ressent depuis quelques heures – où plutôt depuis qu’il a mis les pieds ici…

Ma cliente ici présente a été victime d’un empoisonnement d’origine inconnue. Son agresseur n’est d’autre qu’un sorcier, connu pour ses délits. Il a été mis en surveillance, et j’espère bien qu’il sera envoyé à Azkaban pour tentative de meurtre sur une moldue innocente.

Un silence avant de reprendre son récit.  

Nous ignorons à l’heure actuelle, comment cela s’est déroulé et par quel moyen elle a été empoisonnée. C’est pour cette raison que nous avons fait appel à vous.

Jocelin hausse alors doucement les épaules. Cela l’énerve de devoir faire le messager et continuer de parler aux noms de ses confrères.
Il aimerait juste abandonner ce dossier-là et laisser un autre oubliator s’en occuper.
Mais Persephone semble attiser sa curiosité. Elle a un caractère bien à elle qui semble lui plaire. Elle aussi a bien l’air d’apprécier l’usage du sarcasme.

Vous savez, mes camarades aux ministères ont le don d’attribuer les dossiers les plus urgents aux autres, histoire de s'en débarrasser et bien sûr, sans donner plus de détails. Je suis habitué par ce manque d’efficacité de leur part.

Un rire gras sort de ses lèvres.
Qu’est-ce qu’il souhaiterait continuer de faire la mauvaise langue…

Persephone S. Bishop
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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone) Mer 17 Nov - 19:27
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C'est presque un réconfort que de pouvoir apaiser les maux des autres. Elle veut croire, plaide les cieux chaque soir, que c'est un peu sa rédemption. Qu'à défaut de ne pouvoir ramener toutes les vies qu'elle a brisé sur son chemin, elle peut aider d'autres âmes à rallonger leurs destins. Elle ne se voit ni sainte, ni exemple à suivre - elle se considère comme un cas typique à éviter, un ramassis d'erreurs et de catastrophes qui auraient pu être épargnées. Alors, quand entre ses mains, quelqu'un vient se livrer à elle, plaide sa souffrance, pleure ses douleurs et ses blessures, elle ne peut s'empêcher de les réconforter. D'écouter tout ce que ces pauvres âmes esseulées ont à lui dire, lui murmurer, toutes les sévices et les pêchés qui les empêchent de s'envoler.

La jeune femme en face d'elle souffre clairement du choc, tant de l'évènement en lui-même que des révélations qui ont suivi. Elle sait - elle aussi elle était surprise. Son sourire est paré d'empathie, son regard d'une douceur presque maternelle, et ses soupirs rassurants semblent aider à ce qu'elle baisse sa garde et s'ouvre, petit à petit, en prenant son temps. Il n'y a rien qui ne soit pressant, elle retournera à Sainte Mangouste dans deux heures s'il le faut, tant qu'elle est capable de panser une âme en peine, mais aimerait se hâter de trouver la cause pour éviter de nouveaux symptômes, peut-être beaucoup plus importants. Gants en place, elle continue ses examens, prend des notes sur un calepin, se permet d'observer la langue, si des réactions sont apparues. Prends en compte les plaintes. En même temps, elle écoute les réponses de l'oubliator.
▬ Hmm, pas d'origines connues... C'est dommage. Mais je comprends, ce n'est pas toujours évident. Il n'y a pas de blâme. Elle retourne son visage vers la patiente. Pouvez vous me dire si vous avez mangé ou bu quelque chose en présence de cette personne ? Peut-être vous a-t-il fait sentir quelque chose ? Vous souvenez-vous d'une odeur particulière, peut-être ?

Elle se redresse finalement, retournant son attention sur le plus grand avant d'ouvrir légèrement les yeux sous la surprise de ses paroles. Si elle avait compris qu'il faisait preuve de sarcasme, elle ne s'attendait pas à un tel déversement - un rire (discret, comme une brise) vient s'échouer en dehors de ses lèvres. Elle fait attention, pour une fois, à ne pas couvrir sa bouche de ses mains gantées. Ce serait bête de s'empoisonner.
▬ De même. Les secrétaires de Sainte Mangouste ne sont pas tous aussi dégourdis qu'on l'aimerait, pour tout vous dire. Certains dossiers semblent être passés au broyeur avant qu'on les reçoive - c'est toujours d'un pratique.

Finalement, elle retire ses gants, les mets soigneusement dans un sac plastique qu'elle ferme. Une relecture brève de ses notes et elle hoche la tête, comme pour confirmer ses propres soupçons.
▬ Après un examen bref, je pense qu'il s'agit d'un empoisonnement au ricin. Heureusement, ce n'est pas mortel en petite dose. Par contre, vu l'état de la peau et de la langue, il est possible qu'elle ait été exposée par contact et ingestion.
Elle tourne son regard vers l'homme plus âgé, la tête droite et prête à donner des directions - médecin quand il le faut.
▬ Il n'existe pas de réel examen pour déceler la présence de ricin dans le corps, cependant on peut faire des tests annexes pour voir l'état du foie et des reins, à défaut d'autre chose. Comme elle semble avoir des difficultés à respirer, il lui faudra de toute façon une hospitalisation pour qu'on puisse lui injecter des fluides par voie intraveineuse, ça devrait faire l'affaire. En attendant, il lui faut une tenue de rechange, neuve de préférence. Je vais m'occuper de l'aider à sortir de celle-là, comme il faut couper le haut pour être sûr de ne pas exposer la peau à plus de toxine. Entre-temps, il faudrait qu'elle puisse se savonner et se laver les cheveux, pour être sûr d'éliminer tous les résidus. Evidemment, toute personne avec qui elle a été en contact a droit au même traitement, ainsi qu'une visite de contrôle sous peu pour être sûr que tout va bien. J'espère que la liste n'est pas trop longue.
Une brève pause, le temps de le laisser digérer les informations.
▬ Une fois que j'aurai les vêtements, j'aurai besoin de plusieurs sacs plastiques pour les mettre en confinement et m'en débarrasser plus tard. Surtout, surtout ne touchez à rien et ne rentrer pas en contact avec elle. Vous n'avez pas envie d'être infecté vous-même. A part si le ministère est si insupportable qu'une visite à l'hôpital sonne comme des vacances à vos oreilles, ce que je comprendrais.
Un sourire mutin, malgré le professionnalisme.
Une petite boutade dans toute cette morbidité ne devrait pas déranger.


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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone) Mer 17 Nov - 23:05
Une chance d’être tombé sur quelqu’un qui puisse le comprendre. Jocelin est plutôt soulagé. Il est même peiné d’avoir démontré son habituelle austérité d’une grande froideur.
Heureusement qu’il peut se lâcher en sa compagnie.

Décidément, l’administration, aussi sorcière que moldue, c’est toujours d’un compliqué… Ah… et je dis cela car je suis également habitué par le monde moldu.

Pour sous-entendre son statut de sang, cela semble suffisant pour qu’elle comprenne. À vrai dire, c’est rare qu’un né-moldu trouve une place au ministère. Mais après des années à avoir travaillé ici, il n’a jamais eu le droit à une promotion – contrairement à sa nouvelle camarade, guérisseuse en chef.

Jocelin remarque alors alors sa grande capacité d’analyse, chose qu’il serait incapable de faire. Il est beaucoup plus doué ailleurs que dans la botanique et les potions.

Lorsqu’elle se redresse, comme prête à donner des ordres, il écoute attentivement cette liste d’informations balancée avec un tel sérieux. Il se perd un peu à essayer de tout retenir, mais il essaye de se souvenir de l’essentiel.
Il hoche doucement la tête pour faire comprendre à son interlocutrice que les consignes sont bel et bien comprises.

Mais Jocelin s’étonne lui-même des paroles de Persephone. Un rire franc s’extirpe de ses lèvres grande ouverte.

Ah ! Par la barbe de Merlin me voici démasqué… cette idée m’avait traversé l’esprit au moment même où vous m'aviez récité ces indications toutes aussi pointilleuses les unes que les autres.

Des vacances à Ste Mangouste ? Cela serait une bonne alternative pour éviter le calvaire de son rôle au ministère...
Il reprend alors ses esprits et un sérieux beaucoup plus agréable que d’habitude. Il semble beaucoup moins tendu qu’avant – il faut avouer qu’elle est douée pour détendre une telle atmosphère.

Très bien, je vais devoir contacter mes camarades qui ont été en contact avec elle. Je vais également veiller à obtenir une tenue adéquate. Je vous confie ma cliente.

Aussitôt dit, aussitôt fait, il sort de son bureau pour exécuter ce qui lui semble des ordres, prêt à se montrer volontaire, ne serait-ce qu’un petit peu…

∗∗∗

Quelques instants passent, et le voici revenu, un sachet en papier immaculée en main, contenant des rechanges neufs, ainsi qu’un rouleau de sachets en plastique.
Jocelin prend bien soin de ne pas s’approcher de la moldue presque mourante – vu son état qui semble empirer – il dépose les affaires amenés sur un meuble dégarni de tout objet inutile.

J’espère que ce que j’ai pu apporter fera l’affaire. Il soupire, épuisé d’avoir couru à gauche et à droite. Et… j’ai dû faire un rapport.

Un large sourire se forme sur ses lèvres, lui donnant un air fier ; Jocelin sait qu’il ne va pas pouvoir oubliéter tout de suite sa cliente ; il faut qu’elle soit en dehors des lieux magiques pour cela.
C’est un peu une victoire pour lui. Gagner du temps, c’est une chose qu’il n’a rarement le droit.

Effectivement, je ne vais pas servir à grand-chose si Madame se fait hospitaliser dès maintenant. Alors ma journée est finie pour aujourd’hui.

Il s’en va, s’assoir à son bureau, l’air léger. Mais d’un autre côté, il n’a pas envie de s’en aller.

Rassurez-vous Persephone, je ne vais pas vous laisser seule. J’ai demandé la permission de vous accompagner.

Faux. Il n’a rien demandé, il s’est donné la permission tout seul, comme un grand.
Encore envieux d’être entre de bonnes mains.
Il ne veut pas se retrouver de nouveau seul – contre tous.

Persephone S. Bishop
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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone) Jeu 18 Nov - 16:44
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Il serait juste de dire que, parfois, Persephone oublie. Elle oublie que tout le monde ne vit pas dans un milieu fait de désinfectant, de désinfectés et de poisons à éliminer. Il serait aussi juste de pointer du doigt qu'elle ne fait pas toujours l'effort d'aller se mettre au niveau de néophytes pour leur rendre la vie plus simple, dans ses explications laborieuses et ses indications sérieuses - elle n'a pas le temps. La vie des patients n'attend pas qu'on se ramène avec un dictionnaire. Et si les gens s'en froissent ? Et bien, elle avoue, elle estime que ça ne la regarde pas. Sa douceur inégalée s'oublie parfois dans les décors de son métier où la ponctualité est maître mot. Heureusement, l'oubliator - Jocelin, se souvient-elle - est du genre réactif et le voilà bien vite parti pour acter sur ses consignes.

Bien. Autant aime-t-elle plaisanter (et trouve-t-elle le français plaisant et amusant, d'autant plus en sachant qu'il s'agit d'un compère de son monde d'origine) autant elle a une patiente mal en point à gérer. A choisir entre les blagues et une vie sauvée, elle n'hésitera pas une seconde. Son sourire ne quitte ses lèvres - elle aime le travail efficace et bien fait. Sa patiente, inquiète, vient quérir sa main. Sans hésitation, elle enfile un nouveau gant et vient gentiment la serrer, caresser doucement la peau pour aider à la réchauffer. Elle sait que les symptômes ne cessent de chambouler son corps, mais gagne du temps, la distrait. Elle est bonne à ça, à distraire les gens, à renvoyer la balle dans un autre camp. Alors elle en profite, efface un peu la douleur. Rassure, explique qu'il n'y a pas à avoir peur. Que Dieu l'en garde, elle ne laissera personne mourir. Elle a déjà trop de cadavres derrière elle pour laisser la liste s'agrandir.

Quand elle entend les pas réguliers revenir dans le couloir, elle se redresse en douceur, quitte le chevet de la jeune femme pour aller récupérer le matériel dont elle a besoin du meuble où il est déposé. Elle change de gants une dernière fois, vérifie que tout est bien là.
▬ C'est parfait, merci.
Elle relève les yeux au mot rapport. Le ton de voix derrière était étonnamment enjoué - elle aussi devra faire un rapport, un de plus dans la longue liste qu'elle n'énumère plus, mais ça ne l'enchante pas autant que son compère. Elle aime son travail dans une juste mesure, quand il s'agit des papiers à faire. Un sourire illumine son visage - elle se fait la réflexion déplacée que ça lui sied bien mieux que son expression austère et froissée, celle qu'il avait quand elle est arrivée. Un sourire - un énième, toujours le même - en réponse.
▬ Et bien, ça fait au moins un heureux. Vous ne voulez pas faire le mien tant que vous y êtes ? Si ça vous fait tant plaisir que ça d'en rédiger, je serais ravie de contribuer à votre bonheur.
Elle lui fait un rapide geste pour lui indiquer de se tourner alors qu'elle attrape les ciseaux dans sa mallette et aide la moldue à se déshabiller, lui attachant les cheveux avec un élastique avant de l'aider à enfiler sa nouvelle tenue. Rapidement, elle enferme les potentielles preuves dans un sac, puis deux, puis trois, pour être sûre de leur étanchéité. Jamais trop prudente.
▬ Je ne sais pas si ma compagnie vous sera bien utile. Je ne prends généralement pas en charge moi-même les patients - je supervise. Je vais évidemment m'occuper de faire un rapport détaillé et de donner des instructions, mais je ne peux pas écrire mon rapport sans les résultats des analyses... Du coup je ne pense pas avoir bien plus de travail non plus, pour le moment. Et je doute que l'hôpital soit un endroit où vous ayez envie de passer votre temps.
Le bruit rapide du plastique qui se déchire alors qu'elle sort des seringues et des étuis en plastique, faisant quelques prélèvements sanguins par routine, et la voilà qui range son matériel - méticuleuse, toujours. Elle réfléchit, l'espace d'une seconde. Rentrer est bien tentant mais elle tournerait en rond rapidement dans sa maison. Elle finit par proposer, après avoir fini de calmer sa patiente plus ou moins stabilisée. Elle ne pourra faire guère mieux en dehors des murs de Sainte Mangouste.
▬ Peut-être un café serait-il plus tentant ? Après que l'on soit venu chercher notre jeune camarade, évidemment, mais je doute que les secours ne tardent. Ils doivent bien avoir un distributeur de café, au ministère. Je doute que tous ces fonctionnaires stressés ne vivent que d'eau fraîche et de dévotion.
Mais quel sarcasme.
Ca fait bien longtemps qu'elle ne s'est pas autant laissée aller à ce petit jeu.


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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone) Jeu 25 Nov - 17:20
Heureusement que tout ce que Jocelin a rapporté fait l’affaire ; il a fait l’effort de ramener ce qu’elle a indiqué afin de se montrer sérieux dans son boulot – une initiative plutôt rare.
Parce que c’est connu pour Jocelin d’exécuter des ordres en ayant peu de volonté, mais là, il tente quelque chose, il essaye de faire cela bien.
Car tant qu’il n’oubliéte personne, tout ira bien.

La proposition de faire un rapport à sa place le fait doucement rire. En réalité, s’il est heureux, c’est surtout parce que sa journée de boulot est terminée et qu’il n’a plus rien d’autre à faire.
Par respect pour l’intimité de la moldue, Persephone lui fait un geste de la main, et Jocelin se retourne aussitôt, la tête plongée vers la bibliothèque qui orne le mur de son bureau.

Si j’avais une plume à papote, elle aurait rédigé tous les rapports ennuyeux que j’ai fait depuis le début de ma carrière. Mais c’est un gadget de journalistes, et non pour les fonctionnaires du ministère.

Toujours le regard à l’opposé de son interlocutrice, il écoute attentivement ses paroles. Si sa journée est finie pour elle aussi, il ne saurait quoi faire à part se poser tranquillement chez lui, en savourant une bonne tâche de thé.
Mais Jocelin se dit qu’il préférait nettement être à l’hôpital qu’au ministère ; tant qu’il en reste éloigné, il se sent comme libéré d’une pression. Une de celles qui l’abaissent mélancoliquement.

On peut alors dire que pour une collaboration, c’était plutôt rapide. Mais intense, tout de même.

Après ses mots prononcés avec légèreté et soulagement, Jocelin ne s’attendait à ce qu’elle l’invite ainsi à boire un café ou autre. Il ne se retourne toujours pas, mais il semble plutôt ravi. Ce n’est pas la première fois qu'on lui fait une telle invitation. À vrai dire, il est même habitué.
Puis, dans un contexte comme celui-ci, il a bien besoin de se détendre.

Avec plaisir.

Les mains liées à son dos, il continue d’observer cette bibliothèque, repérant la poussière dans chaque étagère.
Il grimace un peu face à cette découverte, puis finit par se retourner, jugeant qu’une moldue, même malade, ne met pas autant de temps à se changer.

Même si je vous avoue que boire un café dans ces lieux me déplait légèrement.

Zero sarcasme pour une fois, juste de la franchise. Jocelin aime profiter de ce genre de moment en dehors de là où il travaille.

Persephone S. Bishop
Tout objet disparu va dans « le non-être, c'est-à-dire dans le tout »
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Persephone S. Bishop
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(end) une harmonieuse solidarité (Persephone) Lun 29 Nov - 2:51
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En toute honnêteté, elle ne pouvait plus faire grand chose. Loin de son matériel et de l'hôpital, ses compétences se retrouvaient bien restreintes. Ca la contrariait un moindre. Certes, elle avait fait tout ce qui était possible et l'état de la patiente semblait clairement s'être apaisé légèrement, mais elle voudrait pouvoir en faire plus. Elle voudrait toujours pouvoir en faire plus. A défaut d'avoir une baguette magique, elle aimerait pouvoir l'agiter et guérir tous les maux ainsi. Mais si c'était aussi simple, sa profession n'aurait pas tant besoin de nouvelles recrues constamment et de toujours plus de chercheurs. La magie a ses limites et elle l'a appris à ses dépends.
▬ Rien de mieux qu'une première rencontre où l'on est entre la vie et la mort, n'est-ce pas ? Ca rajoute un peu de piquant, je trouve.
Elle s'en passerait bien. Ironiquement, c'est pourtant le malheur des gens qui lui fait gagner sa croûte. Elle se nourrit littéralement de leurs peines. Certains diraient peut-être que ça ne lui va pas ; elle trouve que l'image ne pourrait être on ne peut plus appropriée. Lentement, en prenant son temps - rien ne presse, après tout - elle se débarrasse des déchets et remet son matériel dans sa mallette. Méticuleuse, comme à son habitude. Elle finit cette routine bien huilée par un geste du quotidien - elle sort de sa poche une petite bouteille de désinfectant et s'occupe de ses mains avec. Son visage ne trahit rien de la douleur familière qui la saisit quand le produit ne passe sur les plaies. Elle a, tristement, appris à l'apprécier. C'est rassurant, en un sens. Dans un autre, c'est déprimant. Elle préfère toujours voir le côté le plus rayonnant.

La réflexion de son aîné l'interpelle. Apparemment, il n'est pas vraiment fan du ministère - comment ? Ne pas aimer le centre de la magie ? Ne pas vouloir passer sa vie entre ces murs aussi austères qu'une abbaye insalubre avec tous les gens qui y travaillent et qui pourraient s'apparenter à des moines de très, très mauvaise humeur ? Pardi ! Impensable.
▬ Vraiment ? Pourtant je trouve que les cadavres - pardon, je voulais dire, le personnel - est tout à fait charmant.
Sur ses lèvres, un sourire doux. Elle cache définitivement bien son jeu.
Rapidement, elle entend des pas dans le couloir. La porte s'ouvre et elle reconnaît des collègues urgenciers. D'un geste de main, elle s'excuse auprès de son interlocuteur et les rejoint. Petite au milieux de géants, elle est pourtant celle qu'on écoute avec attention quand elle énumère les symptômes, les traitements, les précautions aussi. Tous les yeux sont rivés sur elle et elle n'a pas l'air de s'en faire. Sa promotion est peut-être récente, mais elle a rapidement pris l'habitude de donner des ordres. Ca va avec. Dès qu'on la délaisse pour s'occuper de la jeune femme ayant besoin de soins, elle finit par rejoindre celui qui la toise facilement, avec sa mèche blanche. Toujours aussi douce, toujours aussi rayonnante, elle lui emboîte le pas.
▬ Et bien allons-y, pour ce café. Il ne faudrait pas qu'il refroidisse.
Même si elle n'a encore aucune idée d'où ils vont bien aller.


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