Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
le staff
Clovis atlas, ezra, zadig, baron présente
Naomi tom, su-yun présente
Renard alexander, lune, ronan wednesday présente
Lancelot isaac, eleonore, elliot reyn, ciel, friday présente
(fb juillet 2022) one day you'll get there... eventually ▬ feat melchior.
D. Louise Black
Qu’on se taise et qu'on m'écoute.
dispo rp :
Messages : 189
Gallions : 642
Avatar : bayonetta / irl : eva green.
Age : 46 ans.
Statut de sang : sang-pur.
Métier : directrice du département des mystères.
Particularité : occlumens.
Notes : -
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En couple avec : -
Autre(s) compte(s) : himeka senjōgahara — mads m. kovačić ─ evlalía e. ùlfurdóttir ─ nina ibarra & lucrecia dolce milani.
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D. Louise Black
dispo rp : Messages : 189 Gallions : 642 Avatar : bayonetta / irl : eva green. Age : 46 ans. Statut de sang : sang-pur. Métier : directrice du département des mystères. Particularité : occlumens. Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : himeka senjōgahara — mads m. kovačić ─ evlalía e. ùlfurdóttir ─ nina ibarra & lucrecia dolce milani. Discord : Koyomi#3011 Gif :
(fb juillet 2022) one day you'll get there... eventually ▬ feat melchior. Mer 2 Nov - 22:12
but for now... i'm in charge. feat Melchior N. Lestrange ▬ musique
Ce fut une fois de plus qu’on te collait dans mes pattes ; à croire qu’on se passait le mot parmi les différents départements, qu’on s’amusait à mes dépens. Je pourrais me plaindre, mais ce serait malvenu de ma part ; ce fut mon choix, pas celui d’un autre.
C’était d’ailleurs l’un des privilèges de ma fonction, celle que j’occupais depuis 7 ans ou presque. Le temps s’écoulait à une telle vitesse que je peinais parfois à suivre. Ce fut pourtant ce dont j’aurais eu le plus besoin, moi qui ne me sentis pas prête pour de telles responsabilités.
Ce fut d’autant plus ironique alors que je lorgnais le poste de mon père à la seconde où j’ai foulé le sol du département… peut-être même bien avant cela. Mais une fois devant le fait accompli, je fus submergé par une tâche à laquelle je n’étais clairement pas préparée.
Paradoxalement, ces manques de temps et préparations furent salvateurs ; pas de place à la réflexion seulement à l’action et la réaction. Je compris alors que j’étais capable de m’épanouir dans le chaos et que j’étais assez forte pour tout remettre en ordre.
Naturellement, ce ne fut pas un long fleuve tranquille, même encore aujourd’hui. Et durant ces quelques années, je fis un nombre incalculable de rencontres ; certaines plus marquantes que d’autres.
Si je devais ériger un classement, tu serais sans doute sur le podium : Melchior ; toi et ta fouge incandescente. Tu étais un soleil aveuglant déjà à cette époque, alors que ce n’était que le début de ta carrière, tu l’étais encore aujourd’hui.
Alors, bien que j’en soupirais d’avance, je ne pouvais m’empêcher de sourire à l’idée d’une nouvelle collaboration avec toi. Cette fois, pour marquer le coup et discuter de notre affaire, je te conviai à mon bureau.
Il y avait aussi, je devais l’admettre, un brin de malice dans ce geste ; loin d’être anodin. Une façon de te montrer l’avance que j’avais pris sur toi… mais aussi la foi inébranlable que j’avais de te voir atteindre les mêmes hauteurs que moi.
Tu n’en étais peut-être pas capable… seul l’avenir nous le dira. Ce fut la cigarette coincée entre mes lèvres, prête à l’allumer que j’entendis frapper à ma porte.
─ Entrez.
À peine tu avais franchi le seuil que tu illuminais la pièce. Il fallait l’admettre, c’était bluffant avec quelle facilité tu réchauffais l’atmosphère. Entre toi et moi, c’était le jour et la nuit, littéralement. Ce qui brûlait chez moi, c’était l’acide de mon verbe, qui déjà chercha à te taquiner :
─ Ah… le voilà. Le petit brigadier, toujours fier d’obéir aux ordres et d’aller au bout de la tâche qui lui est confiée. Je suis si fortunée que l’on me confie un élément si efficace, malgré son inexpérience. Le ricanement se voulait mutin, un brin taquin, à certaines oreilles il en était même aguicheur. Pardonne-moi, Melchior, j’en oublie que tu travailles au ministère depuis quelques années déjà.
J’en vins à te faire signe, te demandant de t’assoir, avant de faire quelques pas en direction du bureau et accessoirement de la tienne.
─ Tu t’imaginais sans doute collaborer avec l’un des miens. Eh bien non. Tu vas, une fois de plus, traiter avec la patronne. Quel bonheur, n’est-ce pas ?
Serait-ce de l’ironie qu’on pouvait déceler dans mon ton. Je laissais libre cours à ton imagination pour cette fois.
dispo rp : Messages : 105 Gallions : 333 Avatar : susano - onmyoji • aaron taylor-johnson Age : 34 Statut de sang : pur Métier : Directeur du département des accidents et catastrophes magiques Particularité : himbo & futur papa Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : croyance • antigone • éphraïm • beau Discord : ask <3 Gif :
(fb juillet 2022) one day you'll get there... eventually ▬ feat melchior. Sam 19 Nov - 22:50
you'll get there eventually
T’avais la bouche pleine de cendres, pas encore embrasé, simple bougie qu’on ignore s’il est mieux de l’allumer ou la laisser prendre la poussière sur la table de chevet. T’avais la gueule pleine de cendres, craches la fumée et tu veux dévorer les incendies des autres, ainsi tu monteras encore et encore. Personne pour t’arrêter, personne pour t’ignorer.
T’as la fougue incandescente et quand l’ordre tombe, qu’on te convoque, tu te contentes de sourire, tu sais qu’elle veut y prouver sa force, tu sais qu’elle veut s’amuser à voler au-dessus de toi, la corneille. Marche rapide dans les couloirs alors que ta veste vole dans ton sillage. Rapide et en toquant brièvement tu entres.
Ses mots comme premiers coups et tu croises les bras en plissant les yeux, un sourire amusé sur les lèvres. Une seconde famille qui se veut aussi noble que la tienne, une ombre grandissante qui met en danger le feu que tu représentes.
Allons, ce n’est rien. Elle expose les idées et tu viens porter tes doigts à ton menton dans une légère réflexion, puis tu t’avances, hanche appuyée contre le bureau alors que tu la détailles, toujours si grand, cela ne changera jamais.
Ce n’est pas un souci. Le petit brigadier que je suis se fera une immense fierté d’encore une fois prouver mon brio. Rien de mieux, qui plus est, de briller devant une ‘’patronne’’
Tu t’étonnes cependant de la voir derrière ces portes, tu sais qu’elle aime autant que toi la chasse, l’action, l’odeur amère de la magie qui éclate dans l’air alors parfois tu t’égares à la plaindre, ignorant que quelques années plus tard tu t'amuseras à suivre le même chemin qu’elle. Enfin tu tires la chaise, t’y installes, les jambes qui se croisent presque furieusement, tout est si intense dans ta gestuelle, presque violent.
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D. Louise Black
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(fb juillet 2022) one day you'll get there... eventually ▬ feat melchior. Dim 20 Nov - 10:39
but for now... i'm in charge. feat Melchior N. Lestrange ▬ musique
À force, je ne savais dire si c’était la fougue de ta jeunesse qui te guidait ; le survolté de service, Melchior Lestrange. Néanmoins il y avait aussi du bon dans cette constante exaltation. D’une part, je savais toujours à quoi m’attendre, la surprise n’était plus.
C’était rafraichissant, moi qui était habitué à l’ambiance parfois glaciale qu’on retrouvait dans ma famille. Mon père n’avait rien d’avenant, Orion n’était plus là, quant à Canopus… il valait mieux ne pas évoquer le sujet.
Toi, tu étais un changement de ton radical ; une cadence infernale, rythmée comme un métronome sous cocaïne. Il n’y avait jamais de demi-mesure, comme si fatigue et lassitude avaient été rayées de ton vocabulaire. C’était à la fois… fascinant et consternant.
Même assis et presque immobile, j’avais l’impression que tu faisais trembler la pièce de ton intensité débordante. Ce dont je n’étais pas capable. Ou plutôt, pas constamment. Face à toi qui ne connaissais qu’une cadence frénétique, s’opposait un calme olympien.
Face au feu qui ne brûlait que par ravages, il y avait la glace qui restait de marbre ; même une telle chaleur ne la faisait pas fondre. Le jour et la nuit. L’un ne pouvait vivre sans l’autre, l’une des raisons pour lesquelles tu étais là.
Déjà absorbé par une tâche qui t’était inconnue, ce fut mon rôle d’essayer de ralentir un peu l’allure ; baisser le volume de cette cacophonie assourdissante.
─ Quel enthousiasme… un sourire en coin. Lestrange, il serait bon d’apprendre à canaliser ton énergie ; à peine arrivé que déjà tu m’épuises.
D’un geste de main, j’en vins à me servir une tasse de café et la boisson sur laquelle se porterait ton choix, puis de quoi grignoter alors qu’enfin je vins m’assoir en face de toi. Le préambule de notre « affaire » au bout des lèvres, de quoi te mettre quelque chose sous la dent, espérant atténuer tes ardeurs :
─ C’est une affaire délicate, le ministère attend de nous un certain tact… et une certaine discrétion. De quoi te mettre au défi, le survolté.
La pique était bien évidemment volontaire. Avoir la volonté de faire ses preuves était admirable… mais elle allait être challengée, tu étais dans une situation peut-être inédite. Toi qui voulais briller, aujourd’hui nous devions travailler dans l’ombre :
─ Toi… tu es un soleil ardent et flamboyant. C’est tout à ton honneur de vouloir être la lumière dans l’obscurité, mais je vais avoir besoin d’un feu éteint pour cette fois. Alors avant d’aller vite en besogne, une question s’impose : fais-tu confiance à cette « patronne » qui te fait face ?
Car sans elle, nous n’irions pas plus loin que la porte de mon bureau.