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S. Cadence DerehanLe feu qui éclaire mais ne brûle pas. | dispo rp :  Messages : 21
Gallions : 55
Avatar : Cinder Fall - RWBY / irl Monica Bellucci
Age : 28 ans
Statut de sang : Sang-mêlé
Métier : Co-gérante du magasin Tissard & Brodette
Particularité : Animagus (caméléon)
Notes : - Inventaire : -
En couple avec : -
Autre(s) compte(s) : Eytelia
Discord : Lysandre #4424
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| battre la Cadence Mar 20 Sep - 0:55 Siena Cadence Derehan- 28 ans
- femme cis
- pan
- anglo-italienne
- sang-mêlée
- animagus (caméléon)
- co-gérante de la boutique Tissard & Brodette
- incendio
| Cinder Fall - RWBY |
- Baguette magiqueBois de sapin et cheveu de vélane, 26 cm, fine, relativement flexible
- épouvantardElle-même. Telle qu’elle l’était avant.
- patronusUn caméléon
- reflet du miroir de risedUne photo de famille. Pas comme les portraits commandés par leur père ; une photo d’une vraie famille : leur mère, elle, ses adelphes. Et ils ont l’air heureux.
- odeur de l'amortenciaLe fer chaud, la pivoine et le tabac froid
- créature inspiranteLe paon. Ridicule, mais on ne l’oublie pas, on ne peut pas le manquer. Et on ne peut pas imaginer autre chose que la splendeur qu’il affiche
- animal de compagnieUn furet. Sur le col de son manteau.
caractère
Il a toi, et il y a moi.
Il y a moi, Cadence. La vraie, celle que j'aimerai pouvoir déclarer la seule et l'unique. Celle que tout le monde voit maintenant, celle que personne ne connaissait avant. Grandiloquente, frivole, incapable de payer mes factures à temps, de m’installer à une table pour discuter sérieusement. Ridicule, sans doute, pour certains, mais je m'en moque, je tournoie, je souris, je m’exclame. J'avance dans un torrent de vie, je couds mon rire bruyant sur mes robes et je pare mes chapeaux de plumes d'insouciance. Rien ne peut me faire flancher, rien ne peut me faire baisser le regard. Toujours trop dramatique, toujours trop dans l’exclamation, le théâtre, le paraître.
Sourire ou insulte, franchise qui tombe toujours comme un couperet. Je dis ce que je pense, j'affiche ce que je suis, tout ce que je suis, sur mon visage et mes vêtements, parce que trop longtemps je n’ai pas pu être. Peut-être que toute cette enfance de répression m’a rendue encore plus excessive, avide d’excentrisme, mes fantaisies ressortant brusquement de manière concentrée, délicieusement incontrôlée. Je ne sais pas. Je n’aime pas réfléchir à cela : j’ai l’impression que mon père définit encore qui je suis. Qu’au lieu de devenir la personne qu’il voulait que je sois, j’ai simplement inversé les critères, que sans lui, je ne serais pas qui je suis aujourd’hui. J’ai besoin de croire que j’aime le domaine de la mode parce que je l’aime, pas parce qu’il l’exécrait. J’ai besoin de croire que je suis ouverte d’esprit, ouverte au monde moldu parce que c’est ma façon naturelle de penser, pas parce qu’il leur était plus fermé que les coffres de Gringotts.
Peu importe, au final : je suis qui je suis, point. “Peu importe”, c’est ce que je me rappelle de force régulièrement. Rien n’a d’importance, parce que tout a trop eu d'importance, sauf moi. Et lentement, au fil des années, j'ai réalisé que j'avais le droit d’en avoir aussi. D'exister, d'être prise en compte pour ce que je suis, pas ce que l'on veut que je sois. De parfois passer avant les autres. Alors je le prends, ce droit, je le fais mien.
J'essaye, tout du moins, parce que lorsque la famille est là, tout retombe. Tout ce que j'ai mis des années à construire, ça s’envole, et être égoïste n’est plus une option. Je ne suis plus moi, je suis toi, je redeviens la Numéro Un, véritable ancre qui me tire vers le fond.
Toi, tu es la fille idéale, la grande sœur. Parfaitement responsable, tu portes le monde sur tes épaules, et tu le fais en gardant le dos parfaitement droit, les yeux rivés vers tes objectifs, avançant avec splendeur sur le tapis rouge de ta vie. Calme, stricte, tu attends le meilleur du monde et de toi-même, parce que l'erreur n'est pas une option, pas aux yeux de ton père. C'est rassurant presque, d'être toi. Tout a toujours une solution, cette solution c'est toi, et ça ne peut pas être autrement.
Mais,
peu importe.
Je cherche toujours mon équilibre, mais je ne suis plus toi. Je suis ta Nemesis, autant que tu es la mienne.
« it’s ok if you don’t like me, not everyone has good taste » | Monica Bellucci | anecdotes1m68, mais est toujours perchée sur des talons d’une dizaine de centimètres ― c’est plus pratique pour regarder les gens de haut ― dépense son argent plus vite qu’elle ne le gagne, elle est toujours dans le rouge ― ce qui ne la préoccupe absolument pas, c’est sa couleur favorite ― utilise le prénom Autumn comme nom d’artiste et pseudo sur les réseaux ― fume beaucoup trop, et n’écrase jamais ses cigarettes aux endroits prévus à cet effet ― porte toujours des tenues aux couleurs voyantes et des tonnes de bracelets aux poignets, parle fort en faisant de grands gestes ― bref, vous la voyez et l’entendez arriver de loin ― met un point d’honneur à ne jamais être sérieuse : en train de déprimer devant un verre au mieux ― traître à son sang : elle casse les spaghetti avant de les faire cuire parce qu’elle a la flemme d’attendre de pouvoir les plonger complètement ― mais bonne cuisinière en dehors de ça ― n’a pas de préférence quant à l’usage de ses prénoms par ses pairs, mais se désigne exclusivement sous le nom de Cadence, en souvenir de sa mère ― pas les moyens de se payer un psy ― ni envie d'en voir un ― mais elle a entendu que mettre par écrit ce que l'on ressent aide, alors elle se plie à l'exercice presque tous les soirs ― a appris des bases de langue des signes britannique et d’italien depuis son départ du manoir ― incapable d'avoir un comportement sain vis à vis des responsabilités ― si elle doit s'occuper de vous, elle le fera à son propre détriment ― et si vous ne la laissez pas faire, elle se fâche ― exècre le nom de sa boutique, mais le copropriétaire refuse d'en changer ― a cependant réussi à négocier pour avoir un petit coin du magasin dédié à ses réalisations personnelles plus excentriques, le reste étant du prêt-à-porter ordinaire ― extrêmement fière de la réussite d'Ejike ― de celle de Nuwa également, même si cette fierté est teintée d'amertume ― stalk ses adelphes sur les réseaux sociaux, à la manière d'une mère qui observe ses enfants de loin et qui trouve qu'ils ne mangent pas assez ― très active sur Witchagram, elle y a un bon nombre de followers ― on la connaît donc un peu sur les réseaux et le chemin de Traverse pour ses créations ― mais dans le monde de la mode, elle n'est personne ― extrêmement susceptible, elle tourne tout au drama ― adore parler potins ― fermement opposée à The Crow : il y a donc plus de politique que de chiffons sur ses réseaux, ces derniers temps ― elle n'aime pas mélanger les deux, mais ne peut rester silencieuse devant les opinions qui émergent |
 - Comment s’est passée la cérémonie de répartition ?Un brin anxieuse, même si elle gardait une expression parfaitement sereine. Elle ne s’inquiétait pas spécialement pour elle : elle irait où elle irait, point. Mais si un de ses adelphes se retrouvait seul ?
- Est-ce que le personnage était satisfait de ce choix ?Très, le rouge et l’or ont toujours été ses teintes favorites.
- Deux souvenirs marquants à l'école
- Les premiers jours. Après que ses adelphes lui aient cordialement indiqué de leur lâcher les basques, elle a compris qu’elle était libre. Que jusqu’aux vacances suivantes, elle n’avait personne à protéger, pas de masque à mettre, pas d’excellence à incarner. Des notes et un comportement à surveiller de loin, mais rien de plus. Elle pouvait être elle-même.
- Un jour d’automne durant sa deuxième année d’ASPIC. Elle est arrivée heureuse dans la Grande Salle, elle a discuté et mangé tranquillement jusqu’à ce que la lettre tombe devant son assiette. Un mot de son frère, Ejike, court, manifestement écrit en urgence. Il partait. Elle a pleuré en lisant ses mots, mélange de soulagements, de remords, de peur pour son frère, de rage. Sans aucune honte, devant l’entièreté de Poudlard. Parce qu’elle ne pouvait pas feindre de ne pas être profondément affectée par cette nouvelle.
- Qu'est-ce qu'iel rêvait de faire plus tard ?Ce que son père voudrait. Sans doute un haut poste au ministère, peu importe. Tant que sa carrière le satisfaisait suffisamment pour qu’il laisse ses adelphes en paix, cela lui suffisait. Au fond d’elle-même, elle voulait se diriger vers les arts, mais cela n’avait pas d’importance, cela ne pouvait pas en avoir.
- Son plus grand exploitCe qu’elle a été, ces dernières années. Libre, capable de vivre sa vie, se frayant doucement un chemin, son chemin, dans cette existence. Capable d’afficher ses vraies couleurs, surtout. D’être elle, dans toute sa beauté et toute sa laideur.
- Sa plus grosse bêtiseEn sixième année, elle a foutu le feu à la valise d’une de ses camarades de maison car elle estimait que ses vêtements étaient beaucoup trop laids pour être portés devant elle. Elle ne considérait pas cela comme une bêtise jusqu'à ce que son père, déçue par sa Numéro Un qui ne se comportait pas comme il le souhaitait, se montre plus dur avec elle et ses adelphes aux vacances suivantes.
- En quoi la maison a pu avoir une influence sur qui iel est aujourd’hui ?Gryffondor a été une libération. Elle pouvait être autre chose que la grande soeur froide et responsable. Elle pouvait être pleine de fougue et d’audace, elle pouvait laisser libre court aux flammes qui brûlaient à l’intérieur. C’est là-bas qu’elle a pris conscience de son dédoublement. De la véritable personnalité qui dormait derrière son masque de Numéro Un. Elle est devenue elle-même, grâce à sa maison.
- Son niveau d’étudeDEMA en arts magiques. Elle aurait été particulièrement acclamée par ses professeurs si elle n’avait pas été si dissipée pendant leurs cours.
histoire
Les seuls souvenirs d’une famille aimante que j’ai datent de ma petite enfance. Je ne me souviens plus de ma vie lorsque j’étais Siena : rien de plus normal, je n’avais même pas un an lorsque l’on m’a adoptée. Ma mère m’a ensuite donné un nouveau prénom, que j’ai toujours tenu à garder en souvenir d’elle. Je suis devenue Cadence, et j’ai vécu heureuse parmi mes adelphes jusqu’à ce qu’elle décède, jusqu’à ce qu’il n’y est plus que notre père insensible pour nous élever.
Nous avions déjà deux noms, nous en avons gagné un troisième : des numéros. C’est là que l’enfer a commencé. Je suis devenue la Numéro Un. Brusquement, j’étais, aux yeux de mon père, responsable de tous les autres. J’avais exactement le même âge que mes adelphes, pourtant je suis devenue l'aînée, la grande sœur. La fidèle lieutenante de mon père. J’étais la Cadence qu’il battait pour faire marcher les autres au pas.
J’ai rarement été aussi soulagée que lorsque les lettres pour Poudlard sont arrivées. Sur les mots peints à l’encre émeraude, je lisais une promesse de liberté loin de mon père. Ce n’était pas une liberté complète, pour autant. Je continuais de surveiller mes adelphes du coin de l’œil, de vérifier la qualité de leurs résultats. Je m’inquiétais pour Ejike, resté seul chez au manoir, et lui envoyait des lettres régulièrement pour prendre de ses nouvelles, m’assurer que la situation restait viable pour lui. Mais c'était déjà ça : au moins, ma véritable personnalité pouvait s'épanouir un minimum loin de notre père étouffant.
J’ai tout fait pour eux, mais ce n’était jamais assez. S’ils venaient aujourd’hui m’insulter, me dire que j’ai ruiné leur vie, si Nuwa se plantait devant moi en ressortant sa vieille jalousie, en m’affirmant qu’elle aurait été une meilleure Numéro Un, une partie de moi leur aurait donné raison. L’autre sait que j’ai fait tout ce que j’ai pu, en équilibrant tous les facteurs, toutes les données, et pourtant, la culpabilité est toujours là. Oui, je pense leur avoir évité le pire, mais si j’avais été meilleure ? Peut-être que Milo, Edward et Idoia auraient moins souffert, avec une grande sœur davantage à l'écoute, ne les laissant pas simplement vivre leur vie tant qu'ils restaient sages. Peut-être que Nuwa n'aurait pas été si... Nuwa. Et peut-être qu’Ejike n’aurait pas fugué, n’aurait pas été obligé de commencer aussi jeune dans un monde aussi mauvais.
Je leur ai donné tout ce que j’avais, peut-être aurais-je dû m’endetter également.
Je ne sais pas.
Tout ce dont j'ai conscience lorsque je repense à mon adolescence, c'est à quel point je n'étais pas moi, à quel point ils étaient mon univers et tenaient mon équilibre entre leurs mains, encore plus après la fugue d'Ejike. Je n’ai jamais levé la main sur eux, mais, même si c’est horrible, même si ça ne devrait jamais être envisagé, j’y ai songé, en pensées-éclairs sous le coup du désespoir, qui me donnaient et me donnent toujours envie de vomir. J’y ai pensé avec le désespoir que l’on a lorsque tout peut s’écrouler d’un instant à l’autre, son monde et sa stabilité mentale, lorsque la seule autre option qui vient à l’esprit, c’est de se jeter à genoux devant eux, larmes sur les joues et détresse dans la voix, pour les supplier de ne pas tout ruiner, de prendre sur eux un peu plus. Mais je ne pouvais pas craquer ainsi. J’étais la Numéro Un, l'aînée arbitrairement choisie, je ne pouvais pas être faible. Alors je gardais mes émotions pour moi, je devenais stricte et froide, parce que la moindre expression de sentiment m’aurait faite craquer.
Et lentement, tout s'est dégradé. Automate sans âme, j’ai vu Milo partir pour le bout du monde. Et tout ce que j’ai ressenti, c’est du putain de soulagement. Il serait loin de cet enfer, et il ne serait plus là pour m’imposer davantage de contraintes et de comportements incontrôlables. J’ai voulu lui écrire, une lettre, un message, lui dire que j’espérais que sa nouvelle vie se déroulerait mieux, que je lui souhaitais le meilleur, mais je n’ai pas réussi. Après cela, les mois ont défilé sans que je les vois passer. Indolente, le temps glissait sur moi et je ne lui accordais pas un regard, me jetant corps et âme dans mon travail scolaire et le processus visant à faire de moi une Animagus. C’était tout ce que je pouvais faire, à présent : essayer de briller tant dans ce que je faisais que mon père ne regarderait plus que moi, et laisserait mes adelphes en paix.
Jusqu’à ce que tout éclate. Le monde, la famille, les illusions. J’ai pris la fuite ; je m’en veux encore. Idoia n’allait pas bien, aucun de ceux qui restaient n’allait bien, et pourtant je suis partie, comme une lâche. Je les ai abandonnés. Avec les années, j’ai appris à me pardonner : je ne pouvais plus, j’avais le droit de penser à moi avant le reste, pour une fois. Mais à l’époque, cette décision m’avait valu des jours et des nuits de larmes, de remords. Ejike m’a hébergé durant les quelques semaines qui ont suivies mon départ : je ne voulais pas l’impliquer dans les drames familiaux d’une famille toxique qu’il avait quitté il y a bien longtemps, mais je n’avais guère d’autre choix.
Puis, rassemblant mes économies, j’ai quitté Londres. Je ne pouvais pas rester en Angleterre : au moindre pas dehors se faisait sentir le poids des remords, et j’ai bien failli retourner au manoir une bonne dizaine de fois durant ce petit mois. Je me suis installée à New York comme j’ai pu, j’ai enchaîné les boulots minables pour me payer louer un appartement tout aussi minable. Après un an, j'ai réussi à trouver un emploi dans la presse moldue, secrétaire au sein d'une entreprise publiant un magazine de mode. Seule petite étincelle dans ma vie là-bas : en parallèle de mon travail, j'ai commencé à coudre, à dessiner des patrons, choisir des étoffes, voir comment ma magie pouvait enrichir cette mode moldue à laquelle je m'initiais. Une flammèche d'avenir au milieu de la dérive sans but qu'était devenue ma vie.
Les Etats-Unis, ce n’était pas fait pour moi. J'y ai trouvé l'occasion de guérir, d'émerger doucement des cendres de mon portrait de Numéro Un, mais rien de plus. J'avais un boulot sans saveur alors que je voulais que l’on oublie tout ce que j’étais avant. Je voulais qu'on me trouve excentrique, fantaisiste, mais je n'étais rien de tout ça, là-bas. J’étais normale, là où je désirais détonner, attirer les regards et les murmures. Alors, une fois plus apaisée vis-à-vis de moi-même, une fois des économies mises de côté, je suis retournée en Europe, la bonne vieille Europe sage et pleine de jugement. Retournée en Italie, même, pour quelques semaines : Ejike s’était épanoui en renouant avec ses origines, peut-être que cela serait le cas pour moi aussi ?
Mais non. Je n’ai pas retrouvé trace de mes parents biologiques, je m’y suis sentie comme une étrangère, une touriste américaine qui n’avait pas sa place là-bas.
J’ai donc fini à Londres. Cinq ans plus tard, j’étais de retour à la case départ. Mais j’étais plus forte, j’étais prête à retrouver les lieux familiers de mon enfance sans y associer de mauvais souvenirs. J'ai longuement hésité avant de finalement commencer un DEMA en arts magiques, grâce au soutien financier d'Ejike : ça ne me plaisait pas de devoir lui ajouter ce poids, mais il a insisté sur le fait que ça ne le dérangerait aucunement, alors j'ai fini par céder. Je ne suis pas rester inactive pour autant : chaque vacances, je travaillais chez Tissard & Bordette, une boutique de prêt-à-porter sur le chemin de Traverse. C'est sur cette période que je me suis lancée sur Witchagram, pour essayer de vendre centaines des créations que je réalisais sur mon temps libre. Et j'ai compris ce que c'était de faire des études qui me plaisaient vraiment, j'ai savouré mille fois ce bonheur. J'ai compris ce que c'était de vivre, et non simplement d'avancer dans la vie.
Mon parcours depuis mon départ du manoir avait été dur, mais ça avait payé. Les fins de mois étaient rudes, mais je m'en foutais, parce que putain, j'étais heureuse. J'avais mon frère, j'avais des études de rêve, j'étais aimée sur les réseaux, je me tissais de nouvelles relations, viables, dans la durée. Et tout est devenu encore plus merveilleux lorsque j'ai fini mon DEMA, lorsqu'après le départ de son précédent propriétaire, j'ai repris la boutique où je travaillais pendant mes vacances en m'associant à un autre ancien employé et ami.
Ainsi, depuis un petit mois, j’ai à présent ma propre boutique, mon propre appartement, ma propre vie. Je croule sous les dettes, mais je le fais avec le sourire.
J’étais véritablement heureuse, ces dernières semaines. Et l’ironie fait que je ne réalise à quel point je l'étais que maintenant, lorsque tout s’effondre à nouveau, lorsque l’angoisse et les responsabilités viennent me ronger à nouveau. J'ai eu le droit à un mois d'aboutissement complet, avant que mon père ait la brillante idée de se suicider, faisant de moi la nouvelle cheffe de famille. J’ai une succession à gérer, des adelphes à rassembler. Des responsabilités.
A nouveau, je ne peux plus être moi.
Août 2032 - Dates exactes:
4 août 2004 : naissance de Siena dans le sud de l’Italie, au sein d’une famille très pauvre. N’ayant pas les moyens de l’élever, ses parents choisissent de la déposer à l’orphelinat magique le plus proche. Elle y reste un peu moins d’un an, jusqu’à ce qu'un riche bourgeois anglais, décide de l’adopter début 2005, elle et cinq autres enfants trouvés à travers le monde, pour faire le bonheur de sa femme qui avait toujours désiré des enfants, mais incapable d’en avoir
2005-2013 : Siena grandit paisiblement au sein de sa nouvelle famille. Sa mère ne tarde pas à leur donner à tous des prénoms anglais, elle devient donc Cadence. Leur vie est relativement paisible : elle aime profondément ses adelphes, leurs parents - surtout leur mère - se montrent parfaitement compétents. Tout va pour le mieux
2013 : décès de leur mère. Cadence demeurera toujours très touchée de ce départ brusque et gardera le prénom qu’elle lui avait donné en sa mémoire. Devant à présent s’occuper de six enfants au départ adopté principalement pour faire plaisir à sa femme, leur père devient plus froid, plus strict. Bientôt, ils ne sont plus ses enfants mais des soldats à former pour qu’ils lui soient utiles en société, il leur impose donc un système de notation : six numéros, du meilleur au moins satisfaisant. Toujours obéissante envers ses parents et semblant prédisposée à la magie et aux études, Cadence est classée Numéro Un
2013-2015 : début de l’enfer. Cadence se voit propulsée au rang de sœur aînée, responsable de ses adelphes devant son père, pratiquement chargée de les élever. Une charge qui l’effraie et lui pèse, mais elle y consacre toute son énergie, s’efforce de rendre ses adelphes aussi heureux qu’elle peut, de les réconforter, de leur offrir ce qu’ils désirent. Comprenant aisément que s’opposer à leur père ne ferait qu’empirer leur situation, elle se plie à ses demandes et s'efforcer de faire plier également ses adelphes sans les brusquer, joue les médiateurs entre les différentes volontés
2015-2020 : début de sa scolarité à Poudlard. Répartie à Gryffondor, elle découvre une autre vie là-bas, une vie où elle peut être Cadence et non la Numéro Un. Loin du regard de leur père, elle laisse plus de liberté à ses adelphes, tant que leurs notes suivent, reste à l’écoute s’ils ont besoin d’elle mais ne vient pas leur imposer sa présence. Très inquiète pour Ejike qui doit rester seul toute l’année, elle lui envoie très régulièrement des lettres, le couvre d’attention et de cadeaux sans que son père ne le sache pour essayer de rendre son quotidien plus vivable.
La vie n'est pas aisée pour autant : après une période plus apaisée au départ, tout devient de plus en plus complexe au fil des années. Ses adelphes gagnent en volonté, équilibrer avec celle de leur père est une tâche qui dévore toute son énergie
Automne 2020 : alors installée dans la Grande Salle à Poudlard, Cadence reçoit une courte lettre de son frère Ejike qui l'informe de sa fugue. Malgré son instance, il refusera toujours de lui dire quel évènement précis avait causé cette brusque décision
2020-2023 : bouleversée par ce départ dont elle s'estime responsable et qui lui fait réaliser à quel point sa gestion de leur famille est imparfaite, Cadence s’effondre peu à peu. Incapable de s’impliquer émotionnellement sans craquer, ce dont elle ne se donne pas le droit, elle devient plus stricte avec ses adelphes, ne s’intéressant plus qu’à leurs notes et leur comportement, n’ayant plus l’énergie d’être la grande sœur aimante qu’elle était autrefois. Elle commence en 2022 un DEMA en droit et justice magique. Une décision de son père : elle n’a plus aucun intérêt pour la matière, mais elle s’y plie sans rechigner. De même, elle passe chaque vacances à s’entraîner à devenir animagus, dans l’espoir que, parfaitement satisfait par sa fille ainée, son père laisse ses adelphes en paix
2023 : départ brusque de Milo pour la Russie, nouveau coup porté en plein cœur. Épuisée par toutes ses années à se battre pour faire fonctionner cette famille, elle regarde son frère partir sans un mot, à la fois accablée et soulagée de son départ. Elle aurait voulu s'assurer de son bien-être loin de la maison, mais ne trouve pas la force de le faire.
Elle achève de devenir une Animagus dans le courant de l’année. Horrifiée de se voir attribuer le caméléon comme animal, elle ne se transformera à l'avenir pratiquement jamais, ne le faisant que pour contenter leur père
Début 2024 : de plus en plus épuisée, Cadence reste pourtant, encore et toujours, incapable de laisser ses adelphes seuls avec leur père, sans protection. Une vive dispute avec Nuwa sera le déclic qui lui fera enfin lâcher prise, sa sœur sachant parfaitement où frapper pour lui faire mal. Elle part brusquement, ne laissant derrière elle que quelques mots pour Idoia et Edward, leur assurant qu’elle restait présente pour eux malgré son départ, les suppliant de la contacter s’ils avaient un jour besoin d’aide. Elle ne laisse aucun message à son père
2024-2029 : après s’être réfugiée chez Ejike durant quelques semaines, elle s’envole vers les Etats-Unis : une destination choisie parfaitement au hasard, tout lui convenait tant qu’elle pouvait être loin de l’Angleterre. S'installe là-bas, se contente de vivre, apprend à évoluer sans avoir une constante masse de responsabilités. Après plusieurs mois de galères financières, elle obtient un travail de secrétaire dans les locaux d'un magazine de mode moldu. Les conditions ne sont pas fameuses mais elle s'y découvre un attrait pour la mode, qu'elle explore en parallèle de son boulot. Trois ans plus tard, elle a des économies de côté et choisi de revenir en Europe : son frère lui manque, et elle ne s'imagine pas faire sa vie aux USA. Demeure quelques semaines en Italie, espérant y découvrir un pays où elle se sentirait chez elle, mais ses espoirs sont vite déçus : elle échoue à retrouver toute trace de sa famille biologique, ne se découvre pas de patriotisme particulier, se voit traitée comme n’importe quelle touriste étrangère. Cette escapade achevée, elle rejoint Londres
2029-2032 : choisissant de débuter un DEMA en arts magiques, elle est soutenue financièrement par Ejike sur cette période. Ce qui est loin de lui plaire car elle ne souhaite pas être un poids pour son frère ; elle passe donc chacune de ses vacances à travailler comme vendeuse dans le magasin de vêtements Tissard & Brodette. Elle se lance également peu à peu son activité sur Witchagram, le nombre de followers arrivant lentement mais sûrement, lui permettant de vendre quelques créations (très loin d'être suffisant pour en vivre, surtout au début, mais cela amortit un peu les coûts pour son frère). Elle construit lentement sa vie, ses relations, reprend ses marques à Londres et la direction de sa vie, après cinq ans d'errance
Juillet 2032 : obtient son DEMA en arts magiques. Obtient un contrat à temps plein chez Tissard & Brodette, mais quelques semaines après sa prise de poste, le gérant choisi de prendre sa retraite. Elle propose alors à l'autre employé de la boutique de racheter conjointement le local, proposition qui est acceptée et qui aboutit bel et bien à un contrat de vente. Disposant à présent d’un local, la commercialisation de ses créations personnelles se développent. Le montant du prêt qu'elle a dû contracter est élevé, mais l'investissement effectué en valait le coup
Août 2032 : par une journée parfaitement ordinaire, le vieil elfe de maison de son père vient lui apprendre le suicide de ce dernier. Il lui faut de longues heures pour se remettre de la nouvelle, angoissant de redevenir la Numéro Un, de voir son pire cauchemar se réaliser, mais elle feint en public de ne pas être affectée et transplane au manoir familial afin de commencer les démarches nécessaires
Lys | | | | |
Ejike A. DerehanLe feu qui éclaire mais ne brûle pas. | dispo rp : Messages : 42
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| battre la Cadence Mar 20 Sep - 0:57 Ma fille ma bataille (oui j'assure le first et non j'ai pas honte) edit : - La reine a écrit:
- dépense son argent plus vite qu’elle ne le gagne, elle est toujours dans le rouge ― ce qui ne la préoccupe absolument pas, c’est sa couleur favorite
je- vu l'heure jpeux pas rire irl mais vraiment je je l'aime oki J'ai lu "traitre à son sang" j'ai bugué et puis j'ai vu le bail avec les spaghettis et j'ai mouru Vraiment elle me brise le coeur Tu le sais, je le sais, nous savons Elle me brise vraiment elle sacrifie tout pour la famille là ces ingrats qui en ont rien à faire Mais tkt on va la vivre notre belle histoire, ON AURA LE DROIT AU BONHEUR j'y crois - La reine a écrit:
- J’étais la Cadence qu’il battait pour faire marcher les autres au pas.
aaaah elle me brise le coeur Jvais retrouver le daron irl et le marave t'es prévenue Bref je oui être objectif. Je suis ému parce qu'on va avoir un lien POSITIF et ça franchement W O W. Je suis trop heureux de voir Cadence depuis le temps que tu en parles et la voici enfin cette bgette, allons défoncer la famille ensemble je sais pas être objectif mais jtm oki ??? hâte/20 | | | | |
Miloslav A. DerehanLe feu qui éclaire mais ne brûle pas. | dispo rp : Messages : 18
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| battre la Cadence Mar 20 Sep - 6:37 je te lis après promis mais jtm. la plus belle. | | | | |
M. Clovis LestrangeCeux qui tranchent nous divisent. | dispo rp :  Messages : 876
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| battre la Cadence Mar 20 Sep - 10:10 je vous aime j'ai trop hâte de découvrir votre famille j'édite au bubble tea!!! | | | | |
Ludwig von WalpurgisLe feu qui éclaire mais ne brûle pas. | dispo rp : Messages : 54
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| battre la Cadence Mar 20 Sep - 10:46 ma rivale de toujours... j'aurai du être numéro Un wsh. blague à part, purée je l'aime trop elle me brise le coeur aled big sis  promis on va être une vraie famille mtn (mdr-) Rebienvenue !!  | | | | |
Renard A. Leroyhmm coupable | dispo rp : Messages : 554
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| battre la Cadence Ven 23 Sep - 20:53 je sors de la fiche d'ellair et je dois dire que le contraste (hasard?????????) me FASCINE. que ce soit couleur/caractère woah. Cadence tous les jeux de mots qui iront avec seront des tournures sublimes et j'ai hâte de les découvrir (que ce soit le titre ou J’étais la Cadence qu’il battait pour faire marcher les autres au pas.) et de soupirer de plaisir en lisant. j'aime comme elle est : forte. dans tout, dans l'excès, dans le fait qu'on la remarque de loin, qu'on l'oublie pas aisément, qu'on doive presque la supporter tellement elle s'étend dans toute son attitude, idk si je m'exprime bien ? mais comme la couleur qui la caractérise elle est rouge feu, puissante, vive, aah. j'adore. du début de son histoire à la fin on sent la force de vivre qui enflamme ses veines. encore une fois : j'adore. rebienvenue beauté fatale ! | | | | |
Éphraïm A. JägerLe feu qui éclaire mais ne brûle pas. | dispo rp : Messages : 98
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| battre la Cadence Ven 23 Sep - 21:31 " fume beaucoup trop, et n’écrase jamais ses cigarettes aux endroits prévus à cet effet " stp tu veux pas écraser tes mégots sur moi ............ purée comme je l'aime elle est incroyable . j'ai trop trop hâte d'en lire plus parce que déjà ça promet jss dsl mais la vibe qu'elle dégage est juste ; chef kiss - au sol a écrit:
- J’étais la Cadence qu’il battait pour faire marcher les autres au pas.
purée comment j'aime ce genre de tournure/jeu sur son prénom. BRF REBIENVENUE QUEL MASTER CLASS ALREADY JTM | | | | |
| dispo rp : Messages : 280
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| battre la Cadence Mer 19 Oct - 20:55 J'ai déjà beaucoup dit en postant avec Renard, et je réitère ! Aussi j'suis fan du background que vous avez mis en place avec la famille Derehan, et j'apprécie de découvrir l'histoire sous plusieurs angles  . Amuse toi bien petite étincelle !
Maintenant que tu es validé.e, tu peux créer ta fiche de liens ( www), ton pineapple ( www) et faire une demande pour trouver des RP ( www). Amuse-toi bien sur Snabberwitch !  | | | | |
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