Soupir las qui franchit la barrière de ses lèvres, le bruit de ses pas résonnant dans les rues londoniennes, brisant le silence qui pourrait sembler pesant. Declan sait qu'il est observé, il n'est pas idiot et sa grande prudence depuis l'affaire avec le Ministère l'a pousser à devenir bon dans ce domaine là. Mais ce n'est pas les agents du régime en place qui le suivent, loin de là.
Une illuminée ayant rejoint les rangs de son maître, à l'allure aussi dangereuse qu'utile. Declan se méfie bien de cette femme, elle mettrait le monde à feu et à sang si cela lui donnait une source de divertissement. Et bien qu'il n'a aucun remord à ôter la vie des nuisibles et des adversaires de son précieux Corbeau, il compte bien sauver la société et non pas la détruire.
Lassé de ce petit jeu, il s'arrête brusquement, tourne les talons pour lui faire face. Déjà ennuyé, il lève les yeux au ciel;, excédé, devant son numéro de comédienne de pacotille.
- Vous auriez du prendre des leçons de théâtre, vos talents n'ont d'égal que votre capacité à me suivre discrètement. Dit-il, le dédain bien présent dans sa voix.
Declan se pense et se sait supérieur aux restes des sbires, car lui, il est là depuis si longtemps. Car lui, il a fait ses preuves maintes fois. Elle n'est que du menu fretin, une racaille des bas-fonds.
- Je ne vous excuse pas, mademoiselle. Et je n'ai pas pour habitude de bavarder avec les lunatiques de votre genre, merci bien. Allez droit au but ou retourner auprès de votre ami éborgné qui fricote avec son poisson.