Tu glisses un regard vers elle, allongée presque nue sur le canapé. T'as accepté cette soirée dans la cabane hurlante juste pour la déshabiller, juste pour la brûler comme les clopes que tu grilles quand Tuesday te le met sous le nez. Tu l'observes, sans une once de tendresse, sans une once de respect. Elle est pile comme tu l'imaginais. Indigne de vous. Indigne de lui. Tu ne questionnes pas tant tes propres vices que leur pourquoi. Si avec ça, il ne te croit pas, tant pis pour lui. En silence, tu sors ton portable, tu prends un cliché de son corps endormi que tu envoies à Thursday, accompagné de la mention "je te l'avais bien dit.". Tu t'extirpes du canapé dans lequel tu as pris place pour attraper ton pantalon, ta chemise et tes chaussures. Tu te rhabilles en silence, direction les dortoirs. Nul doute que ton frère va t'attendre furieux sur le pas de la porte.

**

Tu te glisses discrètement dans les couloirs. L'avantage de subir la malice de Tuesday, c'est qu'à force tu as compris les trucs et astuces pour faire le mur et t'en sortir sans trop de risque. Tu glisses un œil à l'angle de l'escalier menant à la salle des gryffondor. Personne. Tu passes devant le portrait, glisse le mot de passe pour pénétrer dans la salle. Tu t'autorises à souffler uniquement quand tu entends le crépitement familier de la cheminée. Tu t'avances, ta veste d'uniforme par-dessus l'épaule. Tu es débraillé, clairement de retour d'une escapade nocturne et non d'une session de révision zélée. Tu jettes ta veste sur une chaise, tu pourrais te croire seul, mais du coin de l’œil, tu repères la tignasse noire de ton frère. Tu souffles du nez.

— Tu l'as vu, je présume ?

La preuve qu'elle n'était pas pour lui.

— Je t'avais bien dit que cette fille se servait de toi pour me faire du charme. Tu as le cœur trop doux, Thursday, ça te perdra.

La cravate vole, d'un geste dédaigneux de la main tu l'envoies au loin. Allons bon, le voilà blessé. Tu le jauges, le regardes bas en haut. Lui aurais-tu brisé le cœur ? Pourtant, c'est elle qui a fauté. Quelle idée d'avoir des vues sur une fille pareille. Il croit que t'as pris du plaisir à te la faire ?

— Pff, tu crois que j'ai fait ça de gaieté de cœur ?

Tu fronces les sourcils.

— T'es bouché, aussi têtu qu'une mule, j'ai eu beau t'avertir, j'ai eu beau te dire que cette fille je ne la sentais pas, tu n'en as en rien eu à faire.

Tu l'as averti. Tu as fait ton rôle. Que te reproche-t-il ? Les méthodes que son entêtement t'a forcées à employer ? Tu te tends, la colère est si facile à venir. Tu fais un pas dans sa direction, bien décidé à te faire entendre mais tu retiens aux derniers moments ton juste. Thursday à l'air d'un animal prêt à sortir les griffes. Tu soupires.

— Écoutes. Écoutes moi.

Tu tends la main vers l'avant pour l'appeler au calme.

— Ok, la méthode était à chier, mais je n'ai pas fait ça pour te blesser, mais pour t'épargner.

Et pourtant, pourtant, y avait un peu de satisfaction à avoir eu raison.

— Tout ce qu'elle voulait, c'était un Stuart. Qu'importe lequel, tant qu'elle pouvait se venter auprès de ses copines d'en avoir eu un. Elle ne t'aurait jamais rendu tes sentiments, elle t'a approché parce que tu es le plus gentil d'entre nous, pas parce qu'elle t'aimait.

Et le plus intelligent, mais ça, tu le tais.

— Je suis allé à cette soirée pour confirmer mes soupçons et ça n'a pas manqué.

Tu le regardes, contrarié.

— Qu'aurais-je dû faire ? La laisser te mettre le grappin dessus pour qu'elle te largue et te piétine ? Pas avec moi, Thursday.

— Non, je dis que tu as le cœur beaucoup trop tendre.

Il pisse l'amour qu'il veut qu'on lui rende. C'est ce qui te touche le plus chez lui, c'est aussi ce qui t'agace le plus. Tu crains le jour où à défaut de son esprit, votre sera touché par sa douceur. Les hommes sont faibles, friables, gourmands, désespérés. Pourquoi Baron a-t-il collectionné les femmes si ce n'est pour se sentir aimé ? Maintenant qu'il n'a plus de femme à son bras, la logique voudrait qu'il reporte ce besoin sur ses enfants. Et si ce n'est pas aujourd'hui, t'es convaincu que ses vieux jours auront raison de sa rudesse. Tu souffles du nez, agacé par son ton et ses reproches. Tu es conscient d'avoir été trop loin, pourtant c'est un mal pour un bien. L'extrême doit être pardonné quand il est dans l’intérêt du groupe. Et tout ce que tu fais, c'est dans leur intérêt, à eux six. Anne-Lise et Patty auraient détesté cette fille, tu en es persuadé. Elles auraient compris, tu en es convaincu. Lorsqu'il sous-entend que tu serais trompé sur ses intentions à l'égard de la demoiselle, tu hausses un sourcil. Tu le regardes, légèrement débile.

— Toi ? Simplement coucher ?

Tu secoues la tête. Poses tes doigts à ton front avant de soupirer.

— Tu essayes de sauver les meubles, c'est ridicule. Tu ne sais que tomber amoureux.

À ton grand désarroi et à ta grande, très grande jalousie. Tu le vois à ses yeux qu'il en est conscient. Il recule quand toi tu approches. Ce petit jeu du chat et de la souris, te tend. Si seulement tu pouvais le prendre dans tes bras, lui dire que tu étais désolé mais que c'était pour son bien. Tu es sûr qu'il s’apaiserait. Vous avez réglé tous vos conflits à coup d'embrassades. On ne trouve la sérénité qu'en son propre sang. Vous étiez une famille et la famille surplombe tout, y compris les trahisons. Mais le voilà qu'il hurle et tu te stoppes.

— Je te demande pardon ?

Tu le regardes, sincèrement choqué. C'est peut-être bien la première fois qu'il te crache sa vérité au visage... LA vérité au visage. Et tu n'aimes pas l'écho que ça trouve en toi. La justesse avec laquelle ses mots sonnent. Tu déglutis, soudain crispé. La mâchoire contractée, tu as l'air de lutter contre l'envie de te jeter sur lui et de le gifler. Tu sers le poing, tempères. Dans ses moments-là, tu te raccroches à l'implacabilité de ton père.

— Je vais partir du principe que la colère te fait t'oublier, Thursday, et que tes mots ont dépassée ta pensée.

Pour le regard brille d'une lueur blessée, assassine. Comment ose-t-il ? Comment ose-t-il venir te dire ça quand lui n'a jamais connu que les facilités ? Que sait-il de l'effort ? Que sait-il de la frustration de donner sans jamais rien récolter d'autres que des reproches ? Le sait-il ? Combien cette place d'aîné te bouffe et combien tu leur sacrifies tout ? Les ingrats. Oh, tu comprends ton père. C'est effrayant comme tu le comprends. Trop pour que tu t'y attardes.

— Ai-je l'air d'être meilleur que je ne le suis ? Coucher avec elle, tu penses que ça m'a fait sentir meilleur ? Héroïque ?

Oui. Oui. Mille fois oui.

— C'est donc là l'image que tu as de moi ? Un charognard ?

Tu secoues la tête, déçu. Tu soupir, passe une main sur ton front avec la même lassitude que votre père, le parfait et terrible mimétisme.

— Très bien, alors la prochaine fois je te laisserais foncer droit dans le mur, te faire souiller, humilier et piétiner. Va Thursday, va donc être brillant, va donc être le héros. Mais ne viens pas m'accuser ensuite de ne pas t'avoir protégé.

Tu vas pour tourner les talons.

— Pardon de t'avoir blessé.

Tu n'as aucune retenue à lui montrer, que toi, tu l'es.

S'en est trop, son ego blessé lui fait outrepasser ses droits. Tu le juges, sévère, avec Friday le réflexe serait d'en venir aux mains. Rien de plus simple qu'une gifle pour le faire taire, pour transformer les reproches trop justes et les insultes en de simples coups et des cris sans autres sens qu'un besoin d'extérioriser la violence. Mais avec lui, tu ne peux pas. Comment pourrais-tu ? Il te sort par les yeux, tout en étant un joyau que tu as le devoir de protéger, pour elle qui est partie, pour elle aussi qui compte sur toi et t'as demandé d'être un grand frère responsable.

Tu stoppes le pas que tu étais sur le point de faire et tu grondes.

— Tu es mon frère et je te protège, c'est mon rôle.

Tu écarquilles les yeux sous la violence de ses mots et de ses gestes. Tu l'avais connu calme, plein de retenue, ce qu'on attendait de tous les Stuart. Le voir exploser dans une violence presque "normale" pour des adolescents de votre âge te désarçonne. Et soudain tu lui en veux. Lui peut se le permettre. Mais toi, que dirait-il si, toi, tu faisais de même. Tu contemples la chaise, sans rien dire. Dans l'ombre de ton dos, tu serres le poing. Tu visualises dans cette chaise brisée un fantasme. Si seulement tu pouvais le soulever lui, l'envoyer se briser à l'autre bout de la pièce et lui cracher toute la vérité. Mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas. Tu vois déjà le regard déçu et furieux de ton père, le regard tendre mais plein de pitié de Patty, les moqueries de Friday, le mépris plein d’élégance de Wednesday, la surprise et peut-être la peur de Sunday et Saturday. Et la peur dans son regard, à lui, ton petit frère. Peut-être que seul Tuesday ne te jugerai pas. Tu ne peux pas. Tu sors ta baguette.

— Ne casse pas le mobilier de l'école. Sella reparo.

Tu laisses la chaise se redresser et reprendre forme un peu moins malmenée. Tu es furieux. Tu ne peux pas exploser.

— J'ai promis à Patty de garder un œil sur toi. Et je lui ai promis à elle aussi.

Tu secoues la tête.

— Quand elle est partie, je me suis promis qu'il n'arriverait jamais rien, à aucun d'entre vous.

Tuesday, Thursday, Wednesday.
Ta mâchoire se contracte, tu te redresses, te tiens aussi droit que votre père.

— Tu ne veux plus de ma protection ? Parfait. Je suis fatigué de devoir vous coller au train. Mais pour ça, commence par me prouver que tu n'en as plus besoin. Arrête de ramper face au premier sourire venu.

Tu ranges ta baguette dans ta poche.

— Je ne compte pas sortir avec elle, je lui ai dit que ce je ne réitérais pas l'expérience. Je te suggère d'avoir une conversation avec elle, ainsi tu pourras faire ton deuil et passer à autre chose.  

TU N'ES PAS MON PÈRE.

Tu serres le poing. T'as envie de hurler JE SAIS ! JE SAIS PUTAIN ! Mais quel autre choix a-tu quand le vôtre te demande de tenir le rôle à sa place, hein ? Quel autre choix, Monday, quand tu es celui qui as tout ruiné, quand ils sont ton héritage, ta responsabilité, ton prix à payer ? Sa crise d'adolescence te fait grincer des dents. Tu le trouves imbuvable. À se plaindre, se plaindre encore, comme-ci ses libertés étaient reniées, inexistantes. Il n'y avait pas à être aussi gâté. Tu secoues la tête, avec tout le mépris dont peut faire preuve votre père face à l'échec. Tu tournes des talons une nouvelle fois. Continuer cette discussion ne mènera nulle part. Il est tard, tu es fatigué. Une partie de toi espère que Tuesday se réveillerait pour venir le calmer, faire cesser ses jérémiades. Mais Tuesday dort du sommeil du juste, contrairement à vous deux. Évidemment qu'il ne se lèvera pas.

REGARDE-MOI

Tu ne t'arrêtes pas. Qu'il hurle si ça lui chante, toi tu as une nuit de sommeil correcte à avoir en plus de révision qui n'en finissent pas.

Mais il faut qu'il continue. Qu'il continue à cracher son venin et ses injustices. Tu fermes les yeux, pries pour que Tuesday se réveille, vous sauve de vous-même. Mais Tuesday ne se réveillera pas. Merde.

La colère te fait te tourner avec une vivacité inédite. Tu dévores la distance qui vous sépare en deux enjambés avant de le saisir par le col pour le ramener à toi.

— Je t'interdis de prononcer de telles paroles, petit merdeux !

Ils occupent tellement tes pensées, chaque aspect de ta vie que c'est à peine si toi tu respires.

— Vous n'avez jamais été autre chose que ma seule obsession, toi, Tuesday, Wednesday, Saturday, Sunday et même l'autre imbécile. Vous êtes tout ce que j'ai !

Tout ce qui fait que tu existes. Si tu n'es plus leur grand frère, si tu n'es plus le remplaçant du père et de la mère, qu'es-tu ?

— Je me préoccupe plus de toi que de ma propre vie, crétin !

Et il ose, il ose ! Tu resserres ta prise, souffle furieux.

— Je donnerai et donne déjà tout pour toi. Insulte-moi si tu veux, mais ne doutes jamais de moi, me suis-je fait bien comprendre, Thursday ?

Tu répètes.

— Me suis-je fait bien comprendre ?

Tu attends patiemment qu'il baisse les yeux. Tu refuses de le lâcher alors qu'il te regarde de face, qu'il te regarde avec cette intensité dans les yeux qui te fait sentir petit, imparfait. Pour autant, plus les secondes passent, plus tu te sens repoussant. Frapper Friday est quelque chose avec laquelle tu es en paix. Tu l'as personnifier comme la figure de tous tes taux, comme le visage de ton échec. Mais Thursday ? Thursday est le sang. Le premier, pas celui de Patty pour lequel tu as cette affection particulière. Thursday est une extension de toi, ton héritage, plus que Saturday et Sunday ne le seront jamais. Il est ce pourquoi tu dois être fort, ce pourquoi tu dois être irréprochable. Il te ressemble tellement. Quand tu le regardes tu as l'impression de te voir te juger avec mépris et c'est insupportable. Comme-ci tu ne méprisais pas assez. Il baisse les yeux et enfin tu le lâches. Tu ne sais plus où mettre tes mains.

— Bien. Je suis désolé, je ne voulais pas me montrer violent.

Dans ton dos, tu serres tes paumes. La colère ne s'est en rien apaisée. Elle boue, elle te brûle. Tu as beau hurler en silence, tu as beau la laisser dicter tes gestes parfois, elle ne se calme pas. Tu détournes le regard, gêné. Lever la main sur Friday est une chose que tu acceptes, un écart que tu t'accordes. Mais sur Thursday. Sur ton propre frère. Sur ce petit garçon de même pas 5 ans quand sa mère s'est enfuie. Tu ne peux pas. Tu ne peux vraiment pas. Tu as la mâchoire serrée. Tu te demandes si tu n'irais pas finir par cogner dans un arbre ou mettre une cagoule pour agresser quelques harceleurs. Ça te défoulerait tout en te donnant bonne conscience. Thursday semble d'être calmé, lui. Tu oses un coup d’œil vers lui. Tu ne sais pas ce que tu dois dire, ce que tu dois faire. Il ouvre la bouche le premier et tu te fermes.

Tu as le droit de vivre, tu sais.

Les mots te chamboulent plus que tu ne le voudrais. Tu te fais violence pour contenir le nœud qui se forme dans ta gorge, pour le faire disparaître. Tu ne peux pas t'autoriser la moindre larme.

—...

Des fois, tu aimerais lui dire. Tu aimerais lui raconter ce que tu as surpris dans le bureau de votre père ce soir-là. Tu aimerais lui dire ce que tu as rapporté à votre mère. Tu aimerais qu'il te soulage, qu'il te pardonne, qu'il te rassure en te disant que tu n'étais qu'un enfant, que ce n'est pas de ta faute, que c'est maman qui vous a abandonné, pas toi qui l'a fait fuir. Les mots sont sur ta langue.

Thursday, je n'ai pas le droit parce que...

Tu déglutis. Non. Tu ne peux pas. Un Stuart assume, il ne fuit pas.

— Viens-là.

Maladroitement, tu le prends dans tes bras. Autant pour étouffer l'appel des larmes que pour taire le pêché que tu n'as pas le droit de te pardonner. Les étreintes sont rares chez vous. On ne s'aime pas comme ça. La seule exception notable est Tuesday qui n'est rien de plus qu'une extension de ton propre corps. Mais même l'âge a quelque peu raison de vos élans fusionnels. Tu as conscience que c'est probablement gênant, et hors de propos. Une fausse note dans votre interaction. Pourtant tu le serres, Monday. C'est tout ce que tu peux lui transmettre.

— Tu sais que tu as le droit de vivre, toi aussi.

Mais pas trop fort.
Pas devant toi.
T'as besoin de pudeur pour qu'on ne te renvoie pas à ta propre prison.

— Je souhaite seulement que tu ne souffres pas.

Et que tu ne m'évinces pas.
À défaut de vivre, tu exiges seulement de respirer.

C'est donc ça. Tu ne pourras pas le préserver, pas plus que tu ne pourras te préserver. Destiner à souffrir. Quelque part, t'a honte de t'avouer, que tu trouves dans cette réalité une certaine forme de justice. T'as jamais réussi à être l'abnégation même. Donner sans jamais recevoir, tu n'es pas ce genre de sain. À mesure qu'ils grandissent la jalousie s'installe. Tu envies leur bonheur, leur simplicité, tout ce qui t'es interdit (que tu t'interdis). Dans le fond, il y a une part de vérité dans les cris de Thursday. Tu ne tolères pas son bonheur, parce que tu crèves d'envie de l'avoir. Sans t'en sentir le droit. Tu t’apparais comme bien indigne et immature. Tu n'aimes pas ça. Alors tu le serres un peu plus fort. Tout enterrer, comme ce soir-là. Pour ne pas te rendre triste, pour ne rendre triste personne. On enterre, on enterre, on enterre. Depuis tes six ans c'est devenu ton quotidien.

Il te lâche, tu te racles la gorge, un peu gêné. Tu glisses une main dans la poche de ton pantalon, passe une main dans tes cheveux.

— Oui bien sûr.

Tu sais pertinemment qu'il n'a pas besoin de ton aide. Probablement qu'il pourrait faire tes devoirs à ta place. Mais tu as un rôle à tenir et à légitimer. Tu t'approches de la table où sont entassés les parchemins et tout le reste. Tu observes le sujet du jour, un devoir simple. Il n'a vraiment pas besoin de toi. Pourtant, tu t’attables en silence, commences à lire les énoncés et le début de ce qu'il a fait. Et c'est parfait.

— Tu t'y mets toujours au dernier moment.

Tu soupires.

— Arithmancie donc. Voyez donc cela ensembles.

Tu tapotes la place à côté de toi pour qu'il vienne s'y asseoir. Tout pourrait paraître normal.