ft. @Earl Grace saule, tu peux être un imbécile parfois.
tu oublies les dates d'anniversaire; tu oublies ce que tu as dit il y a cinq minutes.
alors quand tu as remarqué qu'il te manquait
((à nouveau)) des éléments pour pratiquer l'alchimie bien dans ton coin, tu juras sur dieu que tu étais un énième con trottant sur cette planète.
tu es un imbécile saule, et ça même toi tu le sais, ce n'est un sacré pour personne.
mais peut-être avais-tu muri depuis l'époque de l'école, où tu foulais les bancs de l'équipe verte lors des matchs de quidditch.
((dieu que ce sport est un danger pour tout être humain qui chevauche un balais.))toi-même, tu ne sais pas si tu avais bien changé depuis poudlard. tu aurais dû simplement demander à quelqu'un qui te connaissait, mais tu n'avais plus aucun contact avec qui que ce soit. aussi triste que cela puisse paraître, c'est comme ça la vie, un tourbillon de perte et de gain. qui ne s'arrête jamais. un cycle infini.
tu fis craquer ton seul bras qui n'était pas fait de métal. les éléments pour utiliser l'alchimie sont nombreux, et tous les citer serait fastidieux. le plus évident, serait sûrement la craie, capable de de dessiner des cercles de transmutation sur le béton armé. il te fallait également quelques livres, tout un tas en fait, pour mieux connaître les éléments à mettre autour du cercle, des symboles. tu avais tellement hâte de t'appliquer dans cet art qui te faisait de l'oeil il y a bien longtemps déjà. un jour, tu seras connu comme le nouveau nichola flamel.
tu faisais tes petites emplettes sur l'un des stands les plus gros, contenant des pierres fines et semi-fines, tout un tas de babioles. tu entendis quelqu'un prononcer ton nom - du moins le troisième, et tu te retournas brusquement. sa voix t'envoya directement à l'époque de poudlard, où sa voix faisait un echo dans ta boîte crânienne : des propos blessants ricochant dans ton esprit, des mots si tranchants que des plaies suite à tout cela seraient nées sur les bordures de tes membres. tu doutais qu'il ait changé, depuis. les hommes restent souvent les mêmes.
tu ne le regardas pas dans les yeux, mais tu fixas le sol.
— quel plaisir de te revoir.le sarcasme à peine présent.
— que me vaut cette entrevue ?