Pas millimétrés sur la scène il s’est plié pour être parfait Siren ; pour qu’on l’aime et qu’on l’adule simplement sous les faisceaux un peu plus qu’en temps normal. La vérité portait une autre couverture - il avait simplement aimé valser et entre les bras délicatement transporter la jeune femme. En réalité se moquait-il ouvertement de ses regards qu’on lui jetait particulièrement s’ils étaient détestables - et il savait se plaire alors au Diable les idéologies lamentables il n’en à que faire.
Mais il s’était noyé dans les applaudissements et le feu contre sa chair crépitant laissait son derme fleurir sous la lumière. La chute avait été torrentielle ; il y a tant de la scène aux coulisses. Une marée délicate lente lorsqu’il abandonne les faisceaux pour les présences qui l’observent, et il y en aura d’autres.

C’est qu’il flambait comme un flambeau fastueux et glorieux ; dans cette tenue qui avait été faite pour lui où la transparence laissait suffisamment entrevoir ses perles de fierté sur son derme parsemées. Autrefois il les cachait mais désormais elles semblaient un atout inoubliable dont il se revêtait quotidiennement. Il y avait néanmoins cette allure droite qui avait rien qu’un peu serré sa taille maladroitement mais il n’était sûrement pas alarmant que Siren ait pu passer au dessus cette fois. Entre les rives passe entre les corps pour retrouver celui qui l’a si bien vêtu avant tout - et il se plaira comme à son habitude à le charrier.
Quand il s’affirme ; toque et voit que sa présence n’en dérange aucune autre il l’observe un instant, le constate concentrée sur une tâche dont il ignore peut-être l’importance. Passe par derrière lui en déposant habilement l’une de ses mains le long de son épaule.

— J’espère que je ne te dérange pas dans ton travail. Quoi que peu importe, si ce n’est sa compétence naturelle à envahir l’espace personnel des gens. Quoi qu’il me semble ne pas connaître quelqu’un capable de te déranger. Rire cristallin qui s’éparpille alors qu’il se tient droit fière allure ; aussi fier probablement que de l’accompli précédent. Peut-être avait-il une ridicule requête ou une simple envie de le percevoir pour échanger - mais Siren savait être parmi ceux qui avaient leur place ici, au contraire de certains.

Sourire fleuri au visage qu’il cueille son étreinte sans broncher - sirène délicate qui ne s’assouvit jamais réellement de tous les compliments qu’on lui offre. Son regard flambe contre le sien, orbes pétantes alors qu’il s’assure que leurs homonymes sont tout aussi adoratrices ; et il dévore ce regard qui contemple son allure fière et délicate. Il savait comment le parer de créations parfaites, Siren devait l’avouer ; c’était en partie grâce à lui qu’il brillait plus que d’habitude.

— Devrais-je réellement m’en préoccuper après tout ? Ricanement cristallin qui détonne et ses doigts se faufilent contre sa joue, épousent les arabesques de son visage, amusé. Il s’était déjà si bien amusé sur scène, déjà - alors ses flatteries étaient une grâce dont il s’abreuvait volontiers un peu plus à chaque fois. Je m’en doute oui, mais j’apprécie que tu me le rappelles. Ou apprécier était une litote - et qu’il lui laissait bien paraître tant il fleurissait aux échos des regards qui lui abandonnait volontiers. Il était habitué à ce qu’on l’aime et l’admire, après tout ; mais ça n’était jamais suffisant, pas vrai ? Il avait besoin de ses regards insistants de ses considérations (qu’elles soient mauvaises ou bienveillantes) ; il avait besoin du monde pour briller car son reflet il l’admirait mais il s’en lassait seulement. Il ne se veut pas être Narcisse - il ne veut s’éteindre dans sa propre contemplation, mais les autres le feraient bien dans la sienne.

— Mais si je brille à ce point c’est grâce à toi, tu le sais n’est-ce-pas ? Qu’il retourne le compliment et s’envole comme des étincelles entre ses doigts, pour délicieusement admirer ce qu’il a précédemment abandonné pour lui. J’ai hâte de voir ce sur quoi tu travailles pour la suite. Admire la tablette et les esquisses alors qu’il se louvoie dans cette tenue confectionnée pour lui ; réellement. Parce qu’elle mettait en valeur tout ce dont il était si fier, après tout. Cassidan lui, savait tirer le plus beau de chacun ; comme il l’avait fait avec lui.