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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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soir de malaise • oswin
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soir de malaise • oswin Lun 15 Nov - 21:08

les soirs de malaise on se noiera dans
l'estime des gens qui nous saignent

La nuit, dit-on, tous les chats sont gris ; sans doute leurs desseins le sont-ils aussi. Celui de ce soir était plein de promesses, de celles qu'on pense pleines de facilité et qui garantissent un soupçon de meilleur sur un ordinaire de malheur. Rien qui n'était pas à sa portée : chaparder était pour un peu devenu sa spécialité. Non, le problème était tout autre. Le chien errant s'était trouvé face à une meute entière qui en avait après son bien dérobé. Il s'était défendu bec et ongles, mais on parvient rarement à de grandes choses, seul contre tous. On l'avait laissé presque pour mort dans l'arrière d'une allée, le visage tuméfié et les côtes endolories par les multiples coups de pieds qu'elles avaient reçu. Un filet de sang s'écoule de sa narine, trempant ses lèvres abhorrées, et ses phalanges, ensanglantées elles aussi, témoignent de la violence avec laquelle il s'est défendu.

Il n'avait pas pris la peine de se relever, sa carcasse abîmée gisait là, à même le sol humide et sale. À travers ses yeux mi-clos, il croit voir une silhouette s'approcher dans la pénombre. Un frisson parcourt sa triste forme, un haut-le-cœur presque, alors que l'autre s'approche sans rien dire et se plante là. Le cœur se met à battre plus vite – agacement, peur peut-être aussi, d'être surpris aussi vulnérable. Affichant un air menaçant, il crache à travers ses dents :

Qu'est-ce que tu regardes ?

Se redresse maladroitement en appuyant un coude contre le bitume, ce qui lui arrache une grimace de douleur. Malgré tout, il défie la silhouette du regard, affiche l'air bravache des animaux qui veulent se montrer plus agressifs qu'ils ne le sont en réalité.

Bouge avant que j'arrive à me lever et que je te le fasse regretter.

Un peu plus, un peu moins ; les phalanges saignent déjà, l'humeur est déjà à la violence, cela ne ferait que peu de différence.

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soir de malaise • oswin Lun 15 Nov - 21:31
I could destroy you with a snap
On a volé un objet de grande valeur à ses patrons, un diadème paraît-il. Ils sont furieux, les patrons. Ils lui ont ordonnés de remuer l’allée des embrumes de fond en comble dans l’espoir de retrouver le disparu, ça l’a mis de mauvaise humeur. Oswin déteste recevoir des ordres, haït se sentir faible et servile. Mais, il n’a pas le choix s’il veut continuer d’avoir un job.

Alors, le voilà, errant et scrutant les moindres signes suspects dans les rues et ruelles. Oswin – armé de sa baguette, ne sait-on jamais – laisse un soupir d’agacement s’échapper de ses lèvres. Cela fait déjà plusieurs longues minutes qu’il fouille et cherche des indices, le maudit voleur n’a pas pu partir aussi loin ?! Il serre les poings en levant les yeux au ciel, exaspéré.

Et puis, son regard se pose sur une silhouette étendue sur le sol, au loin. S’approchant lentement, l’air parfaitement indifférent, il reste un moment à contempler le jeune homme violemment blessé et amoché. Voici donc le voleur, il a dû se faire agresser par une bande de malfaiteurs qui ont récupérés le diadème.

Quelle bonne nouvelle…

La victime lui adresse la parole d’une voix menaçante, Oswin sourit.

- Eh bien, j’attends. Lève-toi et fais-moi regretter de contempler la carcasse d’un piètre voleur et combattant, si j’en constate tes blessures.

Le jeune homme croise les bras, haussant un sourcil en attendant. Il a tout de même le droit de jouer, ne serait-ce que quelques secondes avec ce pauvre bougre qui lui a fait perdre son temps ?
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soir de malaise • oswin Lun 6 Déc - 15:18

les soirs de malaise on se noiera dans
l'estime des gens qui nous saignent

La silhouette s'avère être un jeune homme de ses âges, nullement impressionné par ses menaces. Il serre les dents, étouffant un grondement. Sa défaite brûle encore au creux de ses entrailles, et les mots hautains qu'on lui jette ne font que l'attiser. Pris d'un soudain haut-le-cœur, il crache une bulle de salive ensanglantée sur le sol sale, avant de se redresser un peu plus sur son coude, qui tient déjà faiblement le poids de son corps amoché.

Le voleur t'emmerde. On a tous besoin de vivre. Si c'est ton diadème que tu cherches, t'arrives trop tard. Je l'ai plus.

Maladroitement, rendu gauche par la douleur, il place l'autre avant-bras à terre et s'appuie dessus de toutes ses forces pour entreprendre de se relever. Sa carcasse tangue mais il se dresse sur ses deux pieds, chien galeux au fond d'une allée crasseuse. Il te toise, toi et ton air suffisant, toi et la baguette dans ta main. La désigne d'un geste agressif.

Ça vous fait vous sentir invincibles ça, hein ?

D'une main blessée, il plonge dans les plis de son manteau et en retire "sa" propre baguette (volée), qu'il pointe dans ta direction, dans une posture similaire à la tienne.

Alors ? qu'il lance. On fait quoi maintenant ?

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soir de malaise • oswin Lun 20 Déc - 11:52
I could destroy you with a snap
Il n'a plus le diadème, une nouvelle qui ne risque pas de ravir les patrons. Oswin laisse un soupir las s'échapper de ses lèvres, n'apprend-on pas aux voleurs de nos jours à être prudents ? Celui-ci s'est laissé attrapé et tabassé avec une telle médiocrité, c'en est pitoyable.

Le chien galleux rétorque avec haine et véhémence, tout le monde a besoin de vivre, dit-il. Oswin ne le sait que trop bien, lui ayant subit l'enfer et l'impensable, lui réduit en servant par ses protecteurs. Il ne vit pas, Oswin. Il ne vit plus, Oswin. En connaît-il même le sens ? Il survit, Oswin.

Le misérable se relève avec difficulté, sous le regard nullement impressionné du jeune homme. Sortant lui-même une baguette, tentant sans doute de l'intimider. Au moins, il se battrait jusqu'au bout pour s'en sortir, c'est une qualité admirable, il doit l'admettre. D'un mouvement rapide, Oswin pointe son adversaire.

- Experlliamus !

Sourire satisfait aux lèvres, Oswin fait un pas en direction du voleur.

- Pour répondre à ta question, non, ça ne me fait pas sentir puissant. Ce n'est qu'un instrument de pouvoir parmi tant d'autres.

Observant l'état de la victime du passage à tabac, il lève les yeux au ciel, exaspéré.

- Laisse-moi t'aider et te soigner, ce serait regrettable qu'on trouve ta carcasse, tu dois être mignon derrière toute cette crasse.
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soir de malaise • oswin Lun 20 Déc - 14:52

les soirs de malaise on se noiera dans
l'estime des gens qui nous saignent

Évidemment qu'il aurait dû le prévoir. Ces foutus sorciers avec leurs foutus sorts qu'il manient avec l'orgueil de ceux qui prennent les choses pour acquises. Sa baguette volée s'arrache de sa paume et va s'échouer misérablement un peu plus au fond de la ruelle. Il jure entre ses dents des injures dans sa langue natale, et recule de quelques pas sans pour autant tourner le dos à son adversaire afin de reprendre en main la baguette perdue si facilement. Alors qu'il hésite à la brandir encore ou renoncer et la fourrer dans la poche de son manteau, tes mots lui font émettre une exhalaison dédaigneuse.

"Un instrument de pouvoir", qu'il répète en singeant ton intonation. Arrête de mentir. Que vous le vouliez ou pas, ça vous fait vous sentir puissant. Vous en avez rien à foutre des autres. De ceux qui peuvent pas.

Un demi aveu qui lui coûte déjà. Sa nature de cracmol lui est insupportable. Il donnerait cher pour manier la magie comme son frère, comme ses parents – comme toi – et n'être pas ce poids pour sa famille, cet être inutile et de trop qu'on relègue sous le tapis comme une erreur. Ce qu'il est, à ses yeux sévères.

Ta prochaine remarque le prend au dépourvu, et lui fait froncer des sourcils, un brin désarçonné.

À quoi tu joues ?

D'abord le dénigrer, le désarmer, puis le soigner ? Et ces mots qui se veulent sûrement légers ... Il grince des dents, insensible à la flatterie. Pire, au mensonge : il sait, lorsqu'on est ravagé comme lui par la drogue, que le corps en porte les marques indélébiles et qu'il ne recèle plus rien de "mignon", comme tu dis, ou d'attirant de quelque façon que ce soit. On porte les stigmates de son péché, qu'on le veuille ou non.

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soir de malaise • oswin Lun 20 Déc - 15:12
I could destroy you with a snap
Le cracmol confesse à moitié sa nature, il hausse un sourcil, intrigué. Pauvre créature, crachée dessus par sa différence, son manque de magie. Oswin connaît ça, lui qui fut maltraité par une famille respectable de cette société pourrie et corrompu jusqu'à la moelle.

Le voleur reste toujours sur la défensive, bien entendu. Oswin baisse doucement sa baguette, signe voulant lui montrer qu'il ne lui fera pas (plus) de mal. Il se rapproche lentement, à pas de loups de la victime.

- Ne me compares pas à ces porcs de la Haute, je te prie. Ils pensent qu'ils sont supérieurs, avec les privilèges et la richesse. Ils ont torts. Tu sais, mon ami, je ne suis pas né comme les autres. Moi aussi, j'ai vécu l'injustice. Moi aussi, j'ai vécu le rejet de mes pairs. Moi aussi, j'ai dû voler parfois pour vivre.

Le voilà enfin face à l'homme amoché, venant l'aider à rester debout délicatement. Un rictus aussi sincère que possible, Oswin remonte sa manche, lui laissant un aperçu de quelques fines cicatrices sur son bras.

-C'est ce que j'ai subit de la part des personnes qui nous méprisent, libre à toi de me croire.

Commençant à marcher en direction de son appartement, le jeune employé lui lance un bref regard en coin.

- Je ne joues plus, sache-le. Je sais faire la différence entre mon job et aider une pauvre âme en peine, alors, tu me suis, bel inconnu ?


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soir de malaise • oswin Mer 19 Jan - 11:15

les soirs de malaise on se noiera dans
l'estime des gens qui nous saignent

Ton geste ne lui échappe pas. Tu baisses ta baguette, et malgré la méfiance, quelque chose lui dit que le combat est terminé. Il fourre la sienne dans une des poches de son grand manteau et se raidit à mesure que tu t'approches, pas encore pleinement en confiance. Il écoute néanmoins, le sourcil froncé, mais surpris par le mépris qu'il sent glisser contre ta langue. Les traits de son visage, peu à peu, se délient et laissent place à une certaine incrédulité. Un sorcier qui haïrait ses pairs ? Il n'aurait jamais espérer en trouver un, même dans ses rêves les plus fous.

Te voilà suffisamment proche pour le toucher, pour soutenir sa carcasse vacillante, et il étouffe l'envie de reculer, à la fois désarçonné par la bonté du geste et encore touché par tes aveux, par ce filet de cicatrices bien visibles qui s'étendent contre la peau de ton bras. Quelque part au fond de son esprit, il sent la pitié commencer à apparaître. Peu importe combien ses parents l'ont méprisé, auraient voulu ne jamais l'avoir vu naître, ils ne l'auraient jamais traité ainsi.

Puis tu commences à t'éloigner, l'invitant à te suivre, et il n'hésite qu'un instant avant d'enfoncer les mains dans ses poches et de t'emboîter le pas. Pour autant, il ne peut s'empêcher de bougonner :

M'appelle pas comme ça.

La démarche encore vacillante des coups qu'il a encaissés, il fixe ton dos avec intérêt. Si on lui avait dit qu'il existait des sorciers méprisant leurs semblables ... Il essaye de réfléchir, mais ses tempes sont trop douloureuses. La seule certitude qu'il en retire, c'est qu'il serait bête de vous séparer après tout ça. Pas alors qu'il y a sans doute des choses que vous pourriez faire ensemble.

Tu m'emmènes où ? qu'il finit par demander, brisant le silence.

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