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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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kataware doki (iphigénie)
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kataware doki (iphigénie) Lun 4 Oct - 1:06
Au loin, déjà, le crépuscule drapait les hauteurs urbaines d'un voile doré, rejetant les lueurs magiquement feintes sous une autorité unique, mais néanmoins doucereuse : vives teintes s'effritaient sous la pâleur d'un astre en déclin, n'accordant à l'horizon que le luxe tant médiocre que confortable de l'unicolore, et en présence duquel la vie s'émancipait enfin. Mes années au Japon m'ont appris le caractère si particulier de l'heure crépusculaire, car s'y aperçoivent les âmes perdues de notre monde, damnées par dieu sait quelle malédiction, si ce n'est pas leurs propres sentiments. La réincarnation n'est jamais que le milieu d'un cycle infernal, mais elle est préférable à pareille errance.

Et si ces mots caressaient le sincère désir d'une sympathie partagée, les froides brises d'une large rue appuyaient la mysticité de l'instant ; un silence équivoque, dont un regard en biais se chargea d'émanciper moindre bribe d'inquiétude, s'évanouit à la vue rassurante – quoi que l'absence de surprise se voulait complice d'impassibilité – de notre destination : un salon de thé au remarquable confort, et envers lequel j'éprouvais une familiarité bientôt coupable, désormais qu'Iphigénie en serait l'imminente rivale.

Nous voici arrivés. Après toi, chère amie.

Ah, les drames des inflexions du cœur humain, euphorique victime des amitiés dont le terme couvrait le plus fin thé d'une tragique amertume ! S'il m'avait fallu vivre heureux, sans doute aurais-je dû en ignorer pareille expérience, bercé d'une solitude suffisante, couvée par les grâces de la réussite sociale. Et pourtant ! Et pourtant, je demeurais ici, au cœur de ces intempestives incertitudes, m'appropriant le confort de ces lieux ravissants. Ainsi que je te le disais, les thés chinois diffèrent jusque dans leur préparation. J'ignore si tu t'es essayée au Gong Fu Cha, mais en assimiler les rudiments te permettra d'exploiter les arômes des thés chinois. Par ici, je t'en prie.

D'un geste aussi tendre qu'il se voulait respectueux, car je détestais m'imposer ainsi, j'intimais à Iphigénie la direction d'une table à l'écart, habilement dissimulée par la présence d'une plante d'intérieur : nos visages se fondaient dans l'ombre de ses larges feuilles, seulement éclairés des épars reflets d'un soleil éreinté, et sur lequel la fenêtre nous ouvrait une vue implacable, si du moins elle n'était pas attirée par la carte de l'établissement. La dernière gamme de thé – juste ici – tire parti de cette méthode traditionnelle, j'espérais ainsi t'en présenter les avantages. Ne te soucie pas de la note ; ce soir, je t'invite.
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kataware doki (iphigénie) Lun 4 Oct - 21:23
Kataware doki


Le regard levé vers le soleil couchant. À l'horizon du ciel, l'ombre de la nuit qui s'avance lui étire les bribes d'un sourire tandis qu'elle écoute avec attention tes mots. Elle laisse un silence s'échapper, léger, avant de t'adresser une œillade complice.

Tu crois qu'elles sont perdues pour l'éternité ? Je me demande si, parfois, certaines d'entre elles ne finissent pas par être sauvées. Par les étoiles par exemple, ce serait poétique.

Poétique mais sûrement très naïf. C'est un espoir qu'elle a cependant, Iphigénie, que tous puissent un jour être sauvés. Bien que l'expérience lui aura apprit avec amertume que c'est impossible. Certains ne finiront jamais bien, d'autres en essayant finiront par se perdre, c'est aussi à ses yeux ce qui fait la beauté de la vie. L'ombre et la lumière mélangée, le crépuscule en est une belle représentation finalement.

Les iris pour passer de ton visage à la boutique qui se dessine progressivement devant vous, elle hausse légèrement les sourcils en découvrant de quoi il s'agit mais se contente d'un nouveau regard, cette fois bien plus amusé. L'odeur des feuilles qui s'invite avec délice jusque vos narines lui fait échapper un souffle satisfait tandis qu'elle pénètre les lieux.

À vrai dire je n'en ai jamais eu l'occasion. Je me suis renseignée sur la théorie mais je n'ai jamais pratiqué.

Le pas tranquille pour s'avancer à travers les rangées de tables en suivant tes indications, elle s'installe finalement dos à la grande plante qui vous sépare discrètement du reste de la salle. Elle prend le temps de parcourir la carte en s'attardant, à tes conseils, sur cette dernière gamme dont tu sembles faire l'éloge.

C'est gentil, souffle t-elle en t'adressant un doux sourire. Je compte sur toi pour me partager en détails tes connaissances sur le sujet alors ! Tu es bien le seul en qui je place une confiance absolue pour ça, Wen.

Du moins le seul expert dans ce domaine qui ne refuse pas de lui parler à cause de son nom. Ça lui fait plaisir, tu sais ? Tu ne peux imaginer à quel point elle t'est reconnaissante de ne pas te soucier de ça et de continuer à la regarder comme elle est, simplement Iphigénie.

Est-ce qu'ils font des démonstrations dans ce salon ?

La curiosité qui s'éveille et les idées qui s'avancent, certainement décuplées par l'ambiance apaisante de l'endroit.


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kataware doki (iphigénie) Sam 9 Oct - 22:11
SCÈNE 2
Iphigénie, Wen, le patron

Une vive curiosité pousse les deux amis sur le seuil de l'érudition, quoique les secrets de l'art qui s'apprêtait à fleurir ne présentait le moindre secret pour le plus âgé d'entre eux.


WEN. Une fois encore, je vous remercie de cette faveur ; rares sont les hommes qui égalent votre dextérité en une si fascinante matière.
LE PATRON. Comme il n'en existe deux qui n'égalent vos connaissances.

Ne frémirent pas plus mes yeux que la commissure de mes lèvres, fidèle à cette impassibilité ravageuse, à cette cordialité si profonde qu'elle en devenait immuable, pareille à la roche bercée des clapotements lunaires du rivage : l'humidité s'en venait, couvrait la paroi si doucereusement que la sensation s'en voulait naturelle, et pourtant ! Et pourtant, émotions n'ébranlaient l'indéfectible courant de notre amitié - tant pour cet homme, antiquaire de nobles traditions, que de celle qui s'essayait à pareil ouvrage. À mes yeux – non que je ne prétende effleurer moindre parcelle de sagesse – il n'était de plus remarquable que l'extension des mœurs, esprits ouverts à l'immensité de nos excentricités communes, jusqu'à en épouser les origines. Ah ! Vice de mon cœur, que l'exploration du passé ! Voilà que je m'égare, si noyé de pensées que j'en devenais cette porcelaine ainsi arrosées des brûlantes liqueurs sous le geste assuré de mon vieil ami.

WEN. Voyez, chère amie : la main experte qui délie les tabous et expose toute la beauté de notre culture. Crois bien que j'ai ressenti cela chez toi également ; cette passion irascible, et le vif regard né de mes redondantes histoires.

Ainsi donc, le temps élargissait l'euphorie en la silhouette d'une indubitable attente ; portant un tendre parfum à nos esprits étonnés qui, pourtant, et j'eus espéré, étaient habituées à de tels ouvrages. N'y voyez nulle condescendance, toutefois – car il n'existait de plus belle âme que l'innocence exempte des préjugés propres à l'érudition – mais si d'aventure un novice se risquait au cœur de notre démonstration, car l'art du thé, en toute son immensité, ne pardonnait ceux que dont la témérité provoquait les fautes – je craignais qu'il n'y trouva sa place. Tout au contraire, nos tasses, quant à elles, se lovèrent en la leur – au devant de nos visages immergés dans une si délicatesse composition qu'elle en devenait danse, battant le rythme d'une doucereuse berceuse : celle d'un thé, si tendrement versé au cœur de nos deux récipients.

LE PATRON. S'il y a quoi que ce soit, n'hésitez pas.
WEN. Mes remerciements. Iphigénie, je t'en prie : la première gorgée d'un thé, dit-on, confère mille vertus à celui qui en perçoit toute la profondeur. Ainsi, j'eus espéré que tu me donnes ton impression sur le tien.

À mon tour, je clos mes yeux pour embrasser la chaude vaisselle, m'évinçant des superficielles sensations du monde pour n'en retenir que le goût exquis d'une divine préparation. Si l'ambroisie avait un équivalent, je soupçonnais qu'elle ne s'incarne en lieu et place de notre boisson, et dont les bouillonnantes faveurs n'ébranlaient les lèvres de ses plus initiés.

WEN. À propos de ta question, il m'est arrivé de me la poser – encore aujourd'hui. Penses-tu que la rédemption soit accordée à ceux exemptes de toute bonté ? Dans les temps anciens, les bouddhistes considéraient que la femme, inexplicablement méprisée, appartenait à un cycle de réincarnation inférieur, et devenait homme, en une vie future, afin d'espérer trouver l'équité des chances. Tu dois certainement trouver cette idée stupide, et je ne peux t'en blâmer : les perceptions du monde, comme toute connaissance, sont vouées aux changements – en ce sens, je ne peux que chérir les traditions qui survivent à ces transformations.
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kataware doki (iphigénie) Jeu 11 Nov - 13:45
Kataware doki


Elle se fait attentive au moindre geste de l'homme face à elle, découvre silencieuse, sourire apaisé au coin des lèvres, cet art qu'elle n'avait lu jusque là que dans les livres. Alors elle apprend, Iphigenie, hume les odeurs qui s'évadent avec délice avant de reporter un instant son regard sur toi.

C'est parce que tu me vends du rêve depuis que je t'ai rencontré, Wen. J'ai toujours aimé découvrir de nouvelles choses, tu sais ?

Et il n'y a pas plus nouveau pour elle que cet instant un peu perché, un peu stoppé, où elle parvient à saisir plus en détails la finesse d'autres cultures. Elle se remémore en même temps que les gestes du patron tout ce qu'elle avait pu lu auparavant, happée par le son de l'eau qui coule et les effluves du parfums des feuilles qui se fait toujours plus présentes à ses narines. Lorsque la tasse se pose enfin entre ses doigts, elle est ravie. Remercie l'homme qui prend congé de vous avant d'acquiescer tes propos, puis vient porter à ses lèvres, enfin, ce thé qu'elle attend depuis que vous êtes entrés.

Un soupir de satisfaction qui s'échappe alors qu'elle repose le récipient sur la table tout en gardant ses doigts autour pour en sentir encore la chaleur.

Même moi qui n'en boit pas souvent, je peux affirmer sans l'ombre d'un doute que ce thé est délicieux.

L'arôme des feuilles qui persiste en bouche lui donne envie d'en reboire encore, alors elle ne se prive pas et porte de nouveau la tasse à ses lèvres.

Il est doux, ça convient bien aux âmes fatiguées. C'est apaisant.

Aux âmes un peu comme la sienne tu sais, celles qui luttent sans cesse en oubliant toujours de se reposer. Elle se sent un peu plus revigorée à chaque gorgée.

Je ne trouve pas ça stupide mais plutôt très triste. Quelle équité y a-t-il en devenant homme ?

Légère grimace à ses lèvres tandis qu'elle repose la tasse sur la table.

Je suis contente d'être née à notre époque, car si tout est loin d'être simple, j'ai au moins le droit d'exister telle que je suis. Mais c'est un autre débat, pas vrai ? Je ne t'ai pas vraiment répondu.

C'est qu'il y a des sujets sur lesquels Iphigenie s'emporte aisément. Non pas qu'elle se sente mal mais le but n'est, ce soir, pas d'ouvrir ce genre de discussion. Elle rit un peu avant de reprendre.

Je pense que chacun devrait avoir une chance de pouvoir se repentir. Bien sûr, je ne suis pas naïve au point de croire que les âmes foncièrement mauvaises n'existent pas et ma croyance n'en est alors que plus bancale car je n'ai pas envie d'accorder la rédemption à ces gens-là. Mais vu le monde dans lequel nous vivons, c'est une question qui ne se pose pas vraiment.

Les âmes mauvaises doivent périr pour le bien de toutes les autres.
C'est tout.


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