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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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les démons qui nous hantent. ((iphigénie))
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les démons qui nous hantent. ((iphigénie)) Sam 9 Oct - 4:11

Le chaos règne au sein du ministère, empereur tyrannique de ces lieux. Les mines anxieuses défilent à longueur de journée, une parade qui lui semble interminable. Celine grince des dents. Les vagues de l’attentat se font encore sentir, engloutissant le monde sorcier dans un climat d’incertitude. Personne n’ose se regarder droit dans les yeux. Les coupables sont connus de tous et pourtant, les doigts se pointent, les murmures grandissent. Et si on les avait aidé ?

Mais Celine, elle, est persuadée d’avoir la réponse. Et celle ci se prénomme Iphigénie, synonyme de pathétique, définition de l'insolence.

Quand on parle du loup…

Un éclair blond foudroie les couloirs du ministère, chevelure qui ondoie librement à chaque pas. Celine l’observe, la talonne discrètement, telle une ombre. La princesse déchue des Fawley, un vulgaire café à la main, pliant l’échine si facilement. Comme la vie fait bien les choses, jubile t-elle avec facétie. La vermine devenue simple souillon, un rôle qui la sied à merveille.

Celine la traque, prédateur aux traits de femme. Elle attend, patiemment, guette chacun de ses mouvements. Et lorsqu’elle retourne à son bureau, misérable coin poussiéreux, Celine révèle finalement sa présence, mettant fin à son petit jeu. Ses talons claquent sur le sol, comme l’éclat d’un orage. Elle darde sur Iphigénie un regard lourd de promesses. Je vais faire de ta vie un enfer.

Si Celine était un fauve, elle se lècherait les babines, se délectant de sa proie avant même de l’avoir entamer. Mais elle n’est qu’une simple sorcière, alors se contente t-elle d’un rictus mauvais.

Tient, tu travaille encore ici ? J’aurais juré qu’ils t’avaient mis derrière les barreaux, toi aussi.

Elle s’approche d’une lenteur mesurée, délibérée. La soie de sa chevelure ondule, encadrant son visage tel un rideau d’ombre. Ses mains viennent se poser sur son bureau, tapotant le bois d’un doigt manucuré.

Fais moi un café, maintenant.
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les démons qui nous hantent. ((iphigénie)) Mer 13 Oct - 17:33
Les démons qui nous hantent


Cela fait deux jours.
Deux jours qu'elle ne dort plus, Iphigénie.
Deux jours et elle ne comprend toujours pas, réalise à peine ce qu'il s'est passé. Magnus Lestrange, sa femme et son fils assassinés par son père et son oncle. Elle passée d'Auror à simple larbin en à peine une nuit; des milliers de questions sans réponses. Elle ne comprend pas, aimerait pourtant. Mais comment faire lorsque soudain tout le monde vous déteste ? Eux qui hier encore étaient à l'admirer, l'apprécier, aujourd'hui ne lui adressent plus une parole. Les plus valeureux s'osent aux ordres disgracieux, aux murmures et aux insultes. Si elle ne prête pas attention aux deux derniers, elle est bien obligée d'obéir pour pouvoir rester. Alors la fierté en prend un coup -la claque est si grande, arrivée si fourbe qu'elle en ressent encore les effets. Cerveau étourdi, l'esprit anesthésié mais cette flamme toujours dans son regard pourtant.

Brûlante elle se consume.
Ardente l'aide à tenir pour ne pas sombrer.
Le pire dans cette histoire, c'est sûrement qu'elle ne s'inquiète pas pour elle mais bien pour Jasper et le reste de sa famille. Ce n'est jamais que pour les autres qu'elle se bat depuis toujours après tout.

Sans se préoccuper des regards indiscrets de certains collègues trop pompeux, elle dépose sur un bureau l'un des deux cafés qu'elle avait préparé. Pas un merci de son collègue, peu importe, elle n'est déjà plus là. Iphigénie au doux sourire malgré sa mine soucieuse et fatiguée pose le second sur son nouveau bureau tandis qu'elle prend place derrière celui-ci. Le travail à faire est conséquent mais elle ne tremble ni ne renonce tandis qu'elle attrape le premier tas de dossiers à trier.

Il ne faut pas bien longtemps avant que tu n'arrives, et lorsque tu délivres ton sel elle ne bronche pas. Ne te regarde pas non plus, faisant mine de rester concentrée sur sa tâche. Les dossiers qu'elle tasse un peu sur le bureau. Taptaptap, les repose avant d'en saisir un.

Ah, la vipère est de sortie. Si j'avais su, j'aurai prévu le piège...

L'arrogance d'un sourire qui s'étire à peine à ses lippes tandis qu'elle pose le dossier pour en prendre un autre. Tranquillement fait son travail sans t'accorder l'attention que tu n'as jamais mérité.

Fais moi un café.
Le corps qui se crispe soudain, elle s'arrête, l'échine parcourue d'un discret frisson.

Maintenant.
...

Elle reste interdite un instant, Iphigénie, une brève seconde pendant laquelle elle ne prend pas le temps de réfléchir, simplement de se dire que tu es une vraie plaie, Celine Greengrass.

Bien sûr.

La réponse est polie, quoiqu'exagérément surjouée. C'est tout naturellement que ses doigts viennent se saisir du gobelet, son gobelet, auquel elle n'avait pas encore touché pour te le tendre docilement. La rage dans les yeux, si tu savais Celine, à quel point tu es
Insupportable.

Puis de ses doigts le gobelet qui glisse pour laisser échapper le liquide encore chaud contre tes vêtements. Oups. Le sourire grand aux lèvres et le regard noir de colère qui pour la première fois se pose sur toi.

Avec tout mon respect, Greengrass.
Tu peux aller te faire voir.


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les démons qui nous hantent. ((iphigénie)) Mer 20 Oct - 7:06

Le liquide se déverse sur ses vêtements à l’instar d’une cascade, traçant sur son chemisier des ondulations foncées. La brulure est instantanée et pourtant éphémère, mordant sa peau le temps d’une seconde, comme une piqure de rappel. Un soupir s’expie d’entre ses lèvres. Elle se remémore à quel point il est important d’éduquer les petites sottes, leur inculquer la bienséance et les bonnes manières. Visiblement, Iphigénie ne les avait pas apprise, faisant preuve d’une sauvagerie qui ne l’étonnait même plus. Contre tout attente, Celine lui sourit, un sourire tout en dents blanches et allure de requin.

Délicatement, elle s’empare de sa baguette, enroulant ses longs doigts autour de son manche en bois. La pointant vers son chemisier, ses lèvres se délient avec douceur, laissant s’écouler une voix monotone.

Tergeo.

Les gouttes de café sont gommées, aspirées par la magie, laissant le tissu retrouver toute sa blancheur. Tout en époussetant son chemisier, Celine lui coule un regard suffisant.

Comme tu peux le constater, les tâches comme celles ci se nettoient aisément.

Elle glousse, un éclat de malice qui pétille au bord de ses lippes.

Malheureusement les tâches comme toi ne s’effacent pas. Quel dommage, n’est ce pas ?

Et rien ne sonnent plus sincères que ces mots crachées avec condescendance, ce venin qui dégoulinent de chaque syllabe. Celine sait parfaitement comment empoisonner un esprit.

Mais tu sais ce qui est ironique, dans tout cela, Iphigénie ?

Son prénom est prononcé avec toute la désinvolture du monde, comme lorsqu’on parle d’une chose insignifiante.

C’est que même si je m’étais pavaner dans les couloirs du ministère avec une tache de café, tout ce dont j’aurais écoper, ce serait quelques rieurs, peut être une ou deux remarques. Et demain, plus personne n’en parlera, ni même ne s’en souviendra. Mais toi et ta petite situation familiale ?

Elle marque une pause.

Toute ta vie, tu seras poursuivie par les rumeurs, les regards accusateurs et la solitude. Ton simple nom fera de toi une pariah. Regarde toi, tout tes efforts pour devenir quelqu'un ont déjà été mis en lambeaux. Personne n’oubliera ce que ton père et ton oncle ont commis. Aux yeux de tous, tu es une criminelle. Et tu sais quoi, Iphigénie ?

Quelque part dans ce sermon accusateur, Celine sent l'étincelle de sa colère s'enflammer, discrète mais bien présente. Si le monde ne tourne plus sur son bon axe, tout est de la faute de sa famille et leurs misérables complots.  

À toutes ces personnes qui te traiteront d'assassin, je leur répondrais qu'ils ont raison.

Et que peux tu y faire, Iphigénie ? Elle jubile, car le plat de résistance n'est toujours pas servi. Le repas ne fait que commencer.

Alors maintenant, fais moi un café décent. Et si tu t'évertues à te comporter de manière puérile, je me ferais un plaisir d'en parler à tes supérieurs. Et Dieu sait à quel point cela me ferait plaisir que tu sois définitivement évincer du ministère, Fawley.
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les démons qui nous hantent. ((iphigénie)) Lun 8 Nov - 19:01
Les démons qui nous hantent


Comme tu peux le constater, les tâches comme celles ci se nettoient aisément.
Je constate, je constate.

Et elle s'en fiche pas mal aussi, tandis qu'elle reprend son travail.

Malheureusement les tâches comme toi ne s’effacent pas. Quel dommage, n’est ce pas ?

Dommage, tu trouves ? La perspective lui arrache un sourire en coin quelque peu amusé.

Ne dis pas ça, je te manquerai trop et tu le sais.
On le sait toutes les deux, pas vrai ?

Elle s'amuse, Iphigenie, de voir avec quels moyens tu tentes de la faire tomber. Tel un vautour, il ne t'aura pas fallu plus de deux jours pour ramener ton sel et elle doit bien avouer qu'elle ne t'attendait pas si vite. C'est qu'avec tout ça elle avait oublié que l'une de tes passions préférées dans la vie était de l'emmerder.

Alors fais-toi plaisir Celine, tranche.
Mais tranche bien, qu'elle ne puisse pas te répondre ensuite.

Ce qui est ironique ?
C'est que tu sois encore là.

Seulement elle n'a pas le temps de le dire que déjà tu reprends. Et elle t'écoute, malgré tout, les yeux posés sur ses papiers qu'elle dépose ça et là sur son bureau, elle n'écoute que toi. Si le début lui arracherait presque un bâillement ennuyé, elle s'arrête un instant lorsque tu l'accuses ouvertement d'être une assassin. Une brève seconde à peine dont elle se sert pour encaisser, sans réagir outre mesure avant de reprendre simplement. Les gestes sont mécaniques mais ses lèvres légèrement pincées prouvent que tu as su viser juste.

Toute cette énergie gaspillée à m'adresser la parole, j'en suis sincèrement flattée. Vraiment !

Lève enfin les yeux pour les poser sur toi tandis qu'elle lâche ses papiers pour se tourner complètement face à toi, un bras sur le bois du bureau et l'autre sur le dossier inconfortable de sa chaise. Le ton est poli mais les mots sont moqueurs, parce que si tu penses avoir gagné en la menaçant c'est que tu n'as rien compris.

Néanmoins je suis surprise, tu sais ? Parce que s'il y a bien une personne à laquelle je pensais n'avoir jamais besoin de tenir la main c'est bien la grande Celine Greengrass.

Bref soupir pour marquer sa déception surjouée.

Je suis sûre que tu ne veux même pas vraiment ce café, puisque tu es encore là à me chercher au lieu de le siroter à ton poste. Tu es ridicule.


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