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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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agapes — marion
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agapes — marion Lun 18 Oct - 20:13

AGAPES      @Marion Lefèvre      


and the darkness that you fear, will disappear


Des mots ont été échangés sur un mal latent, dispendieux dans le temps.
Il y a de ces mystères qui intriguent, titillent la curiosité mal placée. Il y a de ceux dont on ne saurait se secouer, on a beau s’ébrouer les méninges entremêlées, ceux-ci restent trop ancrés. D’une relation épistolaire est née des interactions discrètes mais empreintes de vos bons sentiments respectifs, de ces rochers émotionnels qui ne savent qu’être frôlés par le récif.
Jamais secoués ni alambiqués.
Et derrière tes mèches blondes, assis dans ce bar chaleureux, tes membres engourdis font la nique au froid pinçant, celui qui recouvre la vitre de buée parsemée. Le cuir de ta sacoche est frais, l’appareil est présent mais sa présence sait se faire oublier.
Marion est trop honnête.
Tu pries naïvement que cela lui perde.
Car sans cette sincérité flirtant avec la pureté, ce rendez-vous n’aurait de raison d’exister. Il y a de ces mauvaises habitudes qui batifolent avec la trinité, qui t’arraches de grands soupirs. Envieux, laconiquement désespéré.
Les pensées te perdent, rattrape-les Anastase.
Alors avec tes doigts gelés collé à ton visage froissé, tu tentes de te rappeler des nombreux détails de cette affaire classée mais ouverte, chère à son cœur.
Ta plume n’est pas un beau-parleur, elle n’a rien de grandiose, ne courtisera jamais l’apothéose. Mais tu sais que tu peux capturer, des bribes, des ondes, de quoi les écouter. Des regrets, des pistes fanées, des demandes implicites, toutes seront reçues sur ton palpitant vibrant.
L’on pourrait dire que tu es morbide, que tu n’es qu’un profiteur.
Que tu n’as pour valeur que l’encre fraîchement imprimée, que les pixels édulcorés.
Qu’un bel article fait ta journée illustré fait ta journée.
Mais à ce moment précis, c’est une amie.
Une belle amie qui n’a de cesse de se débattre au grès des envies.
La porte s’ouvre, la serrure tinte à ton oreille et tes traits s’étirent avec grâce.
« Marion ! »
Ta voix pourtant douce ricoche dans les lieux, absents de la foule habituelle.
Tu fais signe, reprends une posture sur cette chaise sur laquelle tu t’étais affalé dans l’attente, l’impatience. De loin, tu tentes de capter le regard d’un serveur, quelqu’un pour servir.
« Ça fait longtemps. »
Tu n’es pas de ceux qui osent faire des remarques sur son physique, qui glissent des balourdises sur le fait que ses traits sont frais, printaniers, que Chronos n’a d’emprise que sur sa sagesse. Sa condition ne t’effleures pas l’esprit, à force de la voir tu l’oublies.
Un léger sourire s’étire malgré les raisons de cette entrevue que tu aurais préféré impromptue, pour des raisons lyriques plutôt que compendieuses, pour des raisons malheureuses.
« J’ai relu ta dernière édition, et ton esprit te souffle que celle-ci n’a de récente que ton bon souvenir, c’est toujours un plaisir de parcourir ton travail. »
Il y a des maux, qui vous collent à la peau,
Des peau de chagrin qui se consume comme des cigarillos.


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agapes — marion Mar 19 Oct - 14:26

alors tu iras sans répit chasser les
fantômes qui rôdent avec moi

La teneur de l'air, au 12 Grimmauld Place, était d'une pesanteur terrible. La nuit précédente était de celles qu'on peint des sombres teintes des cauchemars, entre la brusque disparition de Regulus, la venue des aurors, et la résurgence de Sage qu'elle avait dû arracher à sa retraite secrète à des lieues de l'Angleterre. L'entièreté de la famille s'était retrouvée réunie sous le coup de circonstances tragiques, la méconnaissance et les rancœurs de chacun mêlées les unes aux autres en une bien triste toile. Et elle, au milieu de tout ça, s'était faite discrète, ainsi que le voulait son rôle. Ce n'était qu'une question de temps avant que la colère de Louise éclose (explose), mais une question de temps plus serrée encore que d'alerter le monde magique des derniers évènements, dans l'espoir que quelqu'un sache quelque chose qui permette à la famille de retrouver son disparu. Elle avait pris cette responsabilité pour elle, désireuse d'éviter à Sage une traumatique redite de la nuit dernière. Le pauvre avait traversé suffisamment de bouleversements, entre la disparition de son jumeau, son retour impromptu, et les reproches de ses proches qui s'étaient tous sentis accusés à demi-mot par les interrogations des aurors. Tristes retrouvailles.

Lorsqu'elle avait contacté la Gazette du Sorcier avec l'empressement des affaires qui ne peuvent pas attendre, c'est après toi qu'elle avait demandé. Ton rôle premier n'est pas de manier la plume, elle en a bien conscience, mais parmi tous, c'est toi qu'elle connaît et en toi qu'elle a confiance. Les années passées et des dizaines de lettres échangées ont vu votre amitié cimentée, et elle ne voudrait de personne d'autre pour relater des faits aussi délicats.

Il a été convenu d'une entrevue dans un endroit neutre, hors de la demeure familiale, pour en préserver les membres. Elle pousse donc la porte du Chaudron Baveur, emmitouflée dans un de ses longs manteaux, sa petite hermine sur son épaule, occupée à charrier les brins de son écharpe du bout des pattes. Son nom résonne dans la pièce et aussitôt son regard t'accroche, toi et tes mèches blondes.

Anastase, qu'elle répond en écho, sourire aux lèvres.

S'avance vers la table que tu occupes pour prendre place sur le siège opposé. En se débarrassant délicatement de son manteau, qui dévoile une longue robe sombre, elle opine d'un geste de la tête, le sourire se faisant nostalgique, presque triste.

C'est vrai. C'est dommage qu'on se retrouve dans de pareilles circonstances.

Une rencontre en effet ternie par cette sombre affaire de disparition. Elle lui semble loin, l'époque de vos échanges épistolaires enthousiastes.

D'un geste, elle tâche d'appeler un serveur, et à tes mots, un rose reconnaissant teint ses joues et orne ses lèvres d'un doux sourire.

Merci beaucoup, tu me touches. C'est toujours fou de me dire qu'en plus d'être lue, ce que j'ai fait plaît. Je ne l'aurais absolument pas imaginé, à l'époque.

Un temps révolu où tu n'existais pas encore, toi dont l'existence ne représente que la moitié de la sienne, n'en déplaise aux apparences trompeuses. Un employé des lieux se présente à la table et elle commande poliment un café, avant de reprendre :

Je ne sais pas si tu le sais, mais c'est moi qui ai demandé que tu t'occupes de couvrir cette affaire. Je sais que tu es photographe, à la base, mais je te fais confiance. Et puis, ça fait toujours du bien de pouvoir parler français.

Les occasions de manier sa langue maternelle sont rares, dans ce pays, alors autant les saisir lorsqu'elles se présentent.

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agapes — marion Mar 19 Oct - 19:55

AGAPES      @Marion Lefèvre      


and the darkness that you fear, will disappear


Le regard se porte sur l’hermine aux billes noires qui scrute les environs dans une curiosité excitée tandis que le bout de tes doigts effleurent la porcelaine chauffée par un breuvage à la température trop élevée. Le ton est de mise, la guillotine tombe sans excitation.
Tu as tenté d’alléger une conversation au ton grave, tu ne saurais cependant lui en vouloir d’avoir l’esprit gangrené par des maux dont tu n’imagines pas la gravité.
De pareilles circonstances.
Ta tête se penche légèrement, tu tentes de garder une droiture, un sourire pareil à celui d’une gravure. À peine dessiné, pas assez étiré pour être jugé trop solaire.
De quoi respecter les fameuses circonstances, de ne pas étioler les raisons de votre rendez-vous. Durant encore un instant, tu te permets à te complaire dans ce registre de bribes légères que vous vous échangez.
« Je crois qu’on imagine jamais réellement de telles choses pour soi. »
Parce que l’esprit est corrompu, pessimiste, inquiet, primaire.
Que malgré les évolutions, il reste profondément au service de la survie.
Des besoins viscéraux.
Mais tu tais tes pensées, coupe ta parole à ces simples mots. Aujourd’hui n’est pas un jour où l’on argumente la psychée, où on effiloche les pensées. Des faits, il faut des faits.
Grapiller un peu de réalité jusqu’à s’en noircir les ongles.
Marion fait parti de ces gens qui surprennent toujours avec une douceur éhontée, s’en est presque violent lorsqu’on espère rien des gens. Tu souris simplement, les lèvres plissées, un soufflement bref du nez qui trahit tes pensées.
Tu as de la chance d’être entouré de personnes qui ont foi en toi.
C’est elleux qui te font vivre, flattent ton ego absent.
« Je t’avoue avoir eu un léger doute mais j’aime être agréablement surpris. Merci de me faire confiance. » Les doigts pianotent sur le vernis fatigué de la table et un léger reniflement vient trahir l’imbécile heureux qui sommeil en toi. Celui qui se veut sérieux mais qui ne sait cacher l’effet doucereuse de paroles sur sa carcasse. « C’est agréable de pouvoir parler sa langue natale, c’est vrai. »
Les circonstances, les circonstances.
Ne te laisse pas berner par le moment.
Reste attaché à l’inquiétude surannée qui fait vibrer tes côtes, réveille ta curiosité mal placée. Il est temps de lui donner ce pourquoi elle est venue, ne te dilue pas dans la facilité.
Car tu dois te prouver. Pas aux autres, seulement à elle.
Qu’elle a eu raison.
Que la déception ne sera jamais une solution.
« Sans rendre ça trop formel, sache que je risque de devoir partager cette entrevue avec un collègue de confiance si on veut pouvoir avancer. Si jamais il y a des choses que tu ne désires pas divulguer, n’hésite pas à me le dire. »
Car ton but n’est pas de la coincer, de nourrir des esprits mal placés affamés.
Il y a ici un drame, un crève cœur.
Et tu n’es pas de ceux qui déterrent des cadavres pour la gloire.
« Tu saurais dater le début ? Dire quand ont eu lieu les faits, est-ce qu’il y a eu des signes avant coureurs ? »
Et intérieurement, tu t’excuses.
Pardon, pardon.
De devoir secouer ton chagrin pour un bien commun.


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agapes — marion Mer 20 Oct - 21:24

alors tu iras sans répit chasser les
fantômes qui rôdent avec moi

Du bout des doigts, elle dispense quelques caresses sur le museau de son hermine tandis qu'on vient déposer vos tasses brûlantes devant vous. La fumée ténue qui s'en échappe se perd dans l'atmosphère tiède des lieux et son regard s'y égare un instant, comme hypnotisé par le mouvement des volutes, sans cesser pour autant d'écouter le son de ta voix. Elle opine en silence, un petit sourire mélancolique aux lèvres. Pure vérité que tes mots : jamais au grand jamais elle n'aurait songé tirer la moindre reconnaissance d'un exutoire à sa souffrance. Jamais elle n'aurait cru ses mots capables de se diffuser si largement, ni de toucher la sensibilité d'autrui comme on le lui a déjà témoigné.

Sous le coup des remerciements que tu lui adresses, elle baisse légèrement la tête, paupières brièvement closes et sourire de mise.

Je t'en prie. Tu auras plusieurs cordes à ton arc, comme ça. Il serait temps que la Gazette te voit comme l'indispensable que tu es.

Nulle flagornerie, rien que sa propre vérité. Vous vous côtoyez depuis suffisamment longtemps pour qu'elle connaisse ton sérieux et ton intégrité, qualités qu'elle respecte et, elle en est certaine, qui sauront te guider vers ce que l'existence te réserve d'agréables surprises.

Et le sérieux reparaît – n'a jamais été bien loin, compte tenu la gravité des circonstances. Elle t'est reconnaissante de percevoir le caractère pressant de l'affaire, de mettre de côté le reste pour se focaliser sur l'important. Le temps est maître, quand il s'agit d'une disparition.

Très bien, acquiesce-t-elle.

Malgré tout, la peine vient creuser les traits de son visage, y insinuer son sombre venin. Elle tâche de donner le change en se saisissant de sa tasse encore chaude, mais c'est bien du brusque ravissement d'une personne qu'elle a vu grandir dont on parle, et son cœur de mère par procuration saigne. Un instant de silence flotte pendant lequel elle tâche de rassembler autant ses forces que ses mots, avant de finalement se lancer :

Il a disparu le deux octobre, tôt le matin. Avant sept heures, peut-être six heures quarante-cinq. Il n'y avait personne d'autre que lui à la résidence à cette heure-ci, pas même un familier. Le sortilège de protection sur la porte a été forcé, et on a retrouvé le bureau sans dessus-dessous. En dehors de ça ... C'est tout ce que je peux te dire. Personne n'a relevé quoi que ce soit avant que ça se produise, ç'a été un choc total pour tout le monde.

Ce n'est pas entièrement vrai : s'il y a une personne pour qui le choc a été encore plus rude, c'est bien Sage, qu'elle a dû venir tirer de sa retraite devant l'urgence de la situation.

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agapes — marion Lun 25 Oct - 20:54

AGAPES      @Marion Lefèvre      


and the darkness that you fear, will disappear


Si tu t’écoutais, tu serais égoïste.
Tu ferais en sorte d’étirer le temps, cette matière élastique entre tes doigts pour faire en sorte que cet instant dure davantage. Que vous puissiez profiter de vos retrouvailles, de l’air frais accablant  extérieur pour vous couper davantage du monde entre ces murs. Mais tu n’es plus un étudiant à la recherche d’une parole douce, d’une lettre tiède.
Il te faut te redresser, malgré ses mots qui te font sourire.
L’indispensable.
Ça sonne bien.
Si seulement c’était vrai. C’est toi la silhouette galeuse qui est venu quémander leur bonté, de voir en toi quelque chose dont tu doutais. Parasite aux rêves brisés, en overdose de réalité, tu as voulu tenter une dernière fois de t’immoler auprès de tes désirs encavés. Ils ont simplement accepter.
Mais il est temps maintenant de jouer à l’adulte, celui qui sait ce qu’il fait.
Qui est là pour aider, rendre la pareille.
Finalement.
Alors tu écoutes la manière dont se sont déroulé les faits, les sourcils tricotés par une incompréhension certaine. Une partie de ton esprit tente de décortiquer tandis que l’autre tambourine l’émotionnel. Tu n’oses imaginer ce que Marion, la famille Black ressentent. Un mystère spectral, de quoi se border tous les soirs à l’aide d’une camisole.
Et tu hoches la tête.
Comme si tu comprenais.
Mais tu ne sais rien.
« Je vois. »
Et pour combler l’absence, tu tues le temps en brûlant le rebord de tes lèvres dans ta tasse ébouillantée, ton regard perdu dans le vague avorté.
« J’imagine que vu la surprise générale, aucuns changements significatifs n’ont été observés. » Car seuls les proches gravitant autour de leurs êtres chers sont capables d’observer ces différences. Une humeur asphyxiante qui ne saurait se faire oublier, un comportement claudiquant, des banalités parfois échangées.
« Qui d’autre est au courant ? »
Tu avances à tâtons, les bras tendus et le bout des doigts prêt à se heurter au moindre obstacle. Tout ça, en réalité, te dépasse.
Dans ton esprit se dessine la mission gargantuesque qui t’as été confiée, se dresse la multitude de questions auxquelles tu vas devoir tenter de répondre pour n’effleurer ne serait-ce qu’une onde de compréhension.
Et ça t’avales, soudainement.
Tu ne dis rien, voile ta face.
C’est la moindre des choses, après tout.


HRP/RÉSUMÉ
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agapes — marion Jeu 11 Nov - 16:06

alors tu iras sans répit chasser les
fantômes qui rôdent avec moi

C'est énorme, ce qu'elle fait peser sur tes épaules. La conscience y est et si elle le pouvait, elle s'en excuserait. Les choses étaient sans doute plus simples, des années auparavant, quand un océan vous séparait et que tu n'étais encore qu'un aspirant sorcier, elle déjà changée en la créature qu'elle est, vos mots portés sur le papier avec la tendresse des amitiés durables qu'on forge sans encore connaître les traits du visage. À cette époque les tracas étaient légers, presque inexistants : c'est d'un revers de la main qu'on les balayait, tout-puissants.

Tu acquiesces brièvement et elle laisse échapper un soupir tandis que du bout des doigts, elle dessine le contour de l'anse de sa tasse, la peine imprimée sur les traits et le cœur gros. Sur ses genoux, son hermine se roule en boule et se place de manière à entamer une sieste, alanguie par la chaleur des lieux.

Aucun. Personne ne se souvient d'un geste ou d'un mot équivoque, même les familiers n'ont pas semblé troublés. Rien ne laissait présager ce qui allait arriver. C'est comme si ... ça n'avait été qu'à peine prémédité. Voire pas.

Ce qui est pour le moins étrange, car le coupable semblait pourtant avoir préparé son acte, commis à l'heure parfaite où aucun membre de la famille n'était présent à la demeure. De plus, tout semblait s'être passé très vite : le sortilège de protection jeté sur la maison a dû être forcé sans grand mal – par quelqu'un qui le connaissait, peut-être, ou quelqu'un de puissant et coutumier de ce genre de méfaits. Les théories s'échafaudent dans son esprit, toutes plus alambiquées les unes que les autres à mesure que l'inquiétude s'en mêle.

Comme ça vient de se produire ... Très peu de monde, pour le moment. L'entièreté de la famille Black, qui a été entendue par les aurors. Moi. Toi. C'est tout.

Elle se résout finalement à se ressaisir de sa tasse, qu'elle tâtonnait jusque là du bout des doigts sans grand entrain. Avale une gorgée de café chaud avant de reprendre :

Nous sommes plusieurs au sein de la famille à penser que cet enlèvement était destiné à faire réapparaître Sage. Il avait passé un accord avec son frère pour que Regulus prenne en charge sa place de chef de famille tandis qu'il allait se reposer dans un endroit que j'étais la seule à connaître, par souci de discrétion. Quelqu'un ... Quelqu'un en a peut-être eu assez de cet immobilisme.

Peut-être les jalousies ont-elles fleuri sous votre nez à tous, sans que vous ne parveniez à les voir ; et vous en subissez maintenant les effets.

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