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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie
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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Lun 18 Oct - 21:12

nobody's listening
octobre 2031

Même dans une pièce ou la lumière se fait timide et sans soleil, tu arrives encore à compter les heures. Dans la tête tu crois deviner que tu es là depuis deux jours.
Le plus triste dans cette histoire c'est que tu es persuadé que personne ne te cherche - peut-être et sûrement on s'inquiète de ton absence, mais on ne se questionnera pas longtemps. Les elfes de maison viennent te voir par intermittence, pour te pincer les bras et l'un d'eux a même réussi l'exploit de te cracher au visage. La haine que tu portes aux Fawley s'envenime, et assis contre une étagère, la cheville enchainée au mur de pierre tu rumines avec désespoir à une façon maligne de sortir d'ici.

Jasper ne perd rien pour attendre. Il croit te briser peu à peu en te retenant ici mais les aurors auront pitié de toi, tu en es certain. Personne ne veut s'allier à un Fawley, encore moins s'opposer à un Lestrange. Tu rabats tes genoux contre ton torse et tournes la tête vers la gamelle d'eau qu'un des sous-être a déposé hier. Ils t'ont pris pour un clébard ou ça se passe comment ?

Tu trembles un peu Valerian, bouillonnes de colère et de frustration. Tu entends des pas dans le couloir et tend l'oreille. Tu te demandes si c'est encore les elfes qui viennent se défouler mais tu as l'impression qu'ils sont parti il y a peu de temps.
La porte s'ouvre et tu fixes l'interstice de lumière s'agrandir, avant d'être aveuglé par le flash intense d'un lumos au bout d'une baguette.

Tu te caches le visage avec un de tes bras, et essaies de deviner la silhouette qui se cache derrière cet insupportable voile lumineux.

— « C'est toi Jasper ? »

Tu rales.

— « Abaisses ta baguette, tu m'aveugles putain ! »

Et quand la personne s'execute, tu discernes des traits féminins marqués et une longue chevelure blonde.

— « Toi... T'es au manoir...? »

Evidemment, c'est encore chez elle.
Plus vraiment chez toi.
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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Lun 18 Oct - 23:43
Nobody's listening


Ils semblaient tous un peu plus joyeux à mesure que le temps passait alors, en toute innocence, elle leur avait demandé, Iphigenie, ce qu'il avait bien pu leur arriver. Si elle se réjouissait sincèrement de l'enthousiasme des Elfes de maison qu'elle considérait comme des amis, presque sa propre famille, elle fut surprise lorsqu'ils lui apprirent la présence d'un invité dans les sous-sols du manoir.

Ils n'en avaient pas dit plus, stoppés nets par le regard à la fois perdu et en colère qu'elle leur avait lancé. Parce que jamais personne n'allait au sous-sol, pas vrai ? Il y faisait bien trop sombre et bien trop humide pour y accueillir qui que ce soit. Ce serait comme une punition, pas vrai ?

Comme-
Un enlèvement ?
Un châtiment.

Sans un mot alors elle avait couru, dévalant les escaliers de pierres menant au noir des cachots, si elle ne s'y perd pas c'est parce qu'elle se souvient les avoir arpentés de long en large avec Jasper lorsqu'ils étaient plus jeunes. Il y avait tant de cachettes aussi improbables que dangereuses que son frère avait même finit par lui interdire de s'y cacher. Oh, elle avait boudé bien sûr, mais pour ne pas inquiéter Jasper elle ne s'y rendait plus que lorsqu'il était à Poudlard. Avec toi, Valerian, tu te souviens ?

* * *

À la lueur de sa baguette elle arpente les couloirs, le pas bien moins rapide pour lui laisser le temps de se retrouver un semblant de contenance, de contrôle sur une situation qui lui échappe totalement. Finit par arriver devant la dernière porte, après avoir ouvert toutes les autres sans succès. Lentement pose ses doigts sur la poignée pour l'ouvrir -si Jasper avait été malin il l'aurait verrouillée, cette fichue porte- puis entrer. Un pas après l'autre, silencieuse ombre qui se fige pourtant lorsque ta voix résonne, grondante, contre les parois de pierres.

Alors c'était toi.
Valerian.

Elle ne réalise pas tout à fait.
Qu'est-ce que tu fais là ?

La baguette qui s'abaisse à ta demande ressemblant plus à un ordre aboyé qu'à autre chose, Iphigenie a le visage fermé lorsque tu poses enfin ton regard sur elle. Ça n'arrive pas souvent, même au procès elle avait semblé plus en vie.

Au procès elle t'aurait sûrement brûlé vif si elle avait pu.
((qu'on ne l'avait pas retenu))

Toi... T'es au manoir... ?
Surprise.

J'habite ici, imbécile.

Ça sort plus sec qu'elle ne l'aurait cru, plein d'une amertume qu'elle peine bien trop à contenir.

Qu'est-ce que tu fous là ?

Jasper.

C'est Jasper qui a fait ça.

A t-il perdu la tête ?

Putain.

Comment tu es arrivé là ?

Tu as souffert ?
Elle espère ((que non)).

Je te pensais assez malin pour avoir quitté le pays, après tout ça.
Qu'est-ce que tu veux ?

Toujours sur le pas de la porte, elle entre finalement pour la refermer et s'adosser contre celle-ci.


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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Mar 19 Oct - 0:12

nobody's listening
octobre 2031

J'habite ici, imbécile. Tu fronces les sourcils et la toises avec colère. Dédaigneux, presque, si tu avais le charisme nécessaire pour exprimer autre chose que de la rage crasseuse. Propre sur elle et la baguette lumineuse, elle ressemble à un ange tombé du ciel. Une aubaine que cette idiote t'ait trouvé, tu peux peut-être en profiter. C'est ce que ton regard hagard essaie de cacher, alors que tu serres les poings sur tes genoux.
Elle te demande comment t'es arrivé là et tu comprends à ce moment là qu'elle ne sait rien du tout - elle croira du coup la version que tu lui serviras sur un plateau.

Réellement affaibli, les bleus sur ton corps ne mentent pas et tu n'as pas trop besoin d'exagérer. La situation est déjà si simple à imaginer.

— « Demande à ton taré de frère. » Grognes-tu, dents serrées. « Il me séquestre depuis des jours ! Il envoie les elfes de maison me torturer. Il ne me nourrit pas. C'est un danger pour la société. »

Tu craches ton venin, tu en rajoutes des caisses parce que tu veux croire qu'elle va craquer - là où Jasper s'est montré inflexible.
Tu montres la chaine à tes pieds.

— « Regarde ! On ne traite pas son petit frère pire qu'on traite un chien. »

Lui tend la main.
Tu ne l'as jamais traité elle, comme une soeur.

— « Mais toi... T'es pas comme lui. »

Tu la détestes tout autant. Elle est loin l'époque où vous étiez innocents, elle n'a jamais existé (dans ton cas).
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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Mar 19 Oct - 0:36
Nobody's listening


Demande à ton taré de frère. Tu grognes et ses sourcils se froncent un peu plus, continue un récit sur lequel elle a pourtant des réserves malgré l'évidence de certaines preuves sous ses yeux. Comment te croire, Valerian ? Comment te croire quand, alors qu'ils te pensaient allié, ami, f a m i l l e, toi tu les as trahis sans aucune honte lors de ce procès ridicule pour les traîner un peu plus dans la boue ?

C'est une réponse que même elle, malgré toute la tolérance et l'abnégation dont elle sait faire preuve, ne possède pas. Un ricanement à ses lèvres lorsque tu décris Jasper comme un danger -tu ne le sais peut-être pas, mais c'est une information qu'elle enregistre, grave bien malgré elle dans son cerveau comme un indice de plus vers la vérité. Parce que Jasper n'est plus le même, elle le sait. Seulement elle se demande encore jusqu'où il est capable d'aller pour atteindre ses objectifs. Tu crois qu'il pourrait te tuer ?

((sûrement, oui))
Préfère ignorer la petite voix de son esprit pour rejeter ta main tendue.

Elle n'a pas bougé d'un millimètre, seulement serré un peu plus les poings pour se retenir de ne pas t'ensevelir elle-même sous un tas de gravats.

Es-tu encore seulement un frère, Valerian ?

Si tu savais comme prononcer ton nom lui noue la gorge -peut-être que tu le perçois d'ailleurs, c'est léger mais bien présent. Elle a les boules, Ginny.

Tu nous as trahis, tout ça pour finir encore plus misérable que tu ne l'étais ce jour-là. Tu n'es plus un frère, le seras évidemment toujours un peu à ses yeux malgré tout, bien moins qu'un chien.

Même si elle ne sait toujours pas à quel point tu mérites ce traitement qu'ils t'ont réservé. Ce n'est pas ce qui l'inquiète le plus en vérité, parce que ses pensées se mélangent elle imagine Jasper en prison à cause de toi -ou de lui ? D'elle peut-être. Elle l'imagine mort, tu sais. Peut-être de tes mains, sûrement. Ou de celles de Clovis ? Va savoir.

C'est une réalité qu'elle refuse d'imaginer plus longtemps.
((qui reviendra la hanter cette nuit encore pourtant))

Qu'est-ce qui te fait croire que je ne vais pas te laisser moisir ici, dis ? Tu mens comme tu respires Valerian, je ne te fais plus confiance.

Parce qu'elle n'oubliera jamais ni tes sourires d'enfant ni tes larmes qui aujourd'hui encore l'assassinent. À ses lèvres l'esquisse d'un trop faible sourire blessé.

Pourquoi tu as fais ça ? Tu n'étais pas heureux ?
Ça t'a amusé de détruire nos vies ?


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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Mar 19 Oct - 18:34

nobody's listening
octobre 2031

La question qu'elle s'empresse de te poser te scie les jambes. As-tu seulement été un frère ? Tu glousses et retiens un rire moqueur qui se coince dans ta gorge. Tu hausses un sourcil en souriant, la prenant de haut quand bien même tu te situes si bas. Arrogant et sale, suffisant et déloyal. Lui demandes silencieux avec ironie... Y as-tu seulement cru une seule fois Iphigenie ?

— « Je n'ai jamais été votre frère. Vous vous êtes mis ça dans la tête. Vous avez cru pouvoir vous acheter une conscience en me recueillant alors que j'avais rien demandé ? J'ai jamais été pris au sérieux ici. »

Puis c'est la goutte de trop. Tu exploses de rire, ça te fait mal aux côtes. T'es un peu maigre Valerian et ça se ressent dans tout ton corps dès que tu fais le moindre effort.

— « Wowowoh. Moi ? Un traitre ? Ce n'est pas mon père qui a assassiné le ministre de la magie. C'est vous les traitres à votre sang, pas moi. »

Tu enchaines mais cette fois tu as perdu l'envie de rire.

— « Je n'ai jamais été heureux. Entre Jasper l'héritier pleurnichard et toi ... toi la godiche écervelée. »

Une des plus belles et talentueuses filles qu'il t'ait été donné de croiser.
Ils t'énervaient ces deux là, à briller dans tous les domaines, à tout avoir, à tous réussir.
Tu voulais juste détruire tout ça, qu'ils reviennent à ton niveau.

— « Prouve moi que t'es pas idiote et fais moi sortir d'ici. »
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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Mer 20 Oct - 19:31
Nobody's listening


Je n'ai jamais été votre frère.
Tu te contredis.

Tu pleures être frère pour qu'on te libère mais crache la seconde d'après au visage de la seule qui pourrait t'aider. C'est bête Valerian, tu t'en rends compte ? Sûrement pas puisque tu continues, et plus tu parles plus ses poings se serrent. Plus tu parles plus elle a mal, sent son corps frémir de haut en bas alors qu'elle fait de son mieux pour rester calme. Inspire longuement, expire lentement en silence mais tu dois quand même percevoir à quel point elle boue vu le plaisir malsain que tu sembles prendre à l'enterrer.

Ton rire à ses oreilles pour lui renvoyer l'ascenseur.
Eux les traitres tu dis ?

Elle a envie de t'enchaîner mais ce n'est pas encore le moment pour ça, pas vrai ? Un maigre sourire ironique au bord des lèvres, elle laisse échapper un souffle frustré par le nez. Tu l'agaces Valerian, tu l'agaces tellement ! Et le pire c'est qu'elle ne s'arrête pas, le pire c'est qu'elle chercher à comprendre, Iphigenie. Pourquoi tu as fais ça, à quel point tu les hais alors qu'ils, qu'elle en tout cas, ne t'ont jamais détesté.

Je n'ai jamais été heureux.
Elle encaisse.

Une dernière fois elle encaisse, et tu aurais dû t'en tenir à ça, Valerian. Elle n'aurait rien demandé de plus si tu t'en étais tenu à ça. Pourtant t'es bien aussi con qu'elle pour aller chercher la merde comme ça.

Entre Jasper l'héritier pleurnichard et toi ...
...

Jasper l'héritier pleurnichard.
Toi la godiche écervelée.
Et tu as le culot de lui demander de te libérer ?

LA FERME VALERIAN !

Le geste brusque pour élancer son bras et sa baguette dans ta direction. La colère est si grande qu'elle n'a pas besoin de parler pour lancer un everte statum et te plaquer au mur le plus proche d'un seul coup. Iphigenie au regard sauvage lorsque tu retombes, est-ce que ça t'a fait mal, dis ? Elle remarque que la chaîne à ta cheville était tout juste assez longue pour t'avoir évité de perdre une jambe.

C'est con.

Putain mais c'est quoi ton problème ? Arrête de me prendre de haut, ARRÊTE VALERIAN.

La respiration coupée, elle s'approche néanmoins à grands pas de toi avant de s'agenouiller et de se saisir de ton col pour te redresser face à elle. La gifle part toute seule, elle est désespérée, Iphigenie. Inspire, expire plus bruyamment cette fois.

On t'a aimé comme un frère, quoique tu en dises. Et tu nous as trahi, tu nous as salement poignardé, ASSUME.

Elle te repousse en arrière violemment avant de se relever, la baguette pointée dans ta direction.

Qu'est-ce que tu vas faire, hein ? Dis-moi qui tu vas aller voir pour raconter qu'on te torture Valerian. QUI !

Si elle est idiote ?
Non.

Elle est simplement épuisée.


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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Jeu 21 Oct - 12:53

nobody's listening
octobre 2031

LA FERME VALERIAN ! Depuis le début tu jouais avec la limite, et tu n'as pas le temps de te réjouir de l'avoir franchi que ton corps épouse le mur brutalement derrière toi. Tu es un peu sonné par le choc, la douleur te rappelle à quel point tu es vivant - et dans ce cas précis, à quel point tu es dans la merde. Tu avais besoin d'un électrochoc car l'obscurité et la solitude furent des tortures ingénieuses. Jasper a su t'emprisonner l'esprit, l'empoisonné comme tu l'as toi même empoisonné quelques heures auparavant. Iphigenie ne t'avait rien fait, jadis, mais aujourd'hui elle t'offre la plus délicieuse des légitimités.
Celle de la hair encore plus que tu ne la hais (déjà).

Tu portes une main à ta tête pour frotter la zone atteinte. Ça te lance et tu vacilles légèrement. Elle crie encore dans tes oreilles et tu geins, en rajoutes toujours autant pour te faire passer pour la victime dans cette histoire (alors que c'est sûrement elle qui souffre le plus). Quand elle s'abaisse à ta hauteur pour te saisir le col, tu t'accroches à son poignet et y plantes tes ongles - laisses ta marque puis relèves tes yeux insolents vers les siens, incandescents.
Tu te prends une gifle et souffles, encore.

— « Putain mais t'es complètement tarée toi aussi ?! »

Tu te laisses glisser contre la paroi humide quand elle te libères, te recroquevilles comme un animal blessé et aux aboies. Tu voudrais t'arracher la peau, les cheveux, juste pour leur imposer la vue de ce qu'ils ont créé : un monstre qui ne terrifie personne, pas assez courageux pour être un homme mais bien un corps qui ne déborde que de ce qu'il y a de pire dans l'Humain.

— « Je suis chez les fous. Oui c'est ça, chez les dingues ! Tu fais peine à voir ! »

Tu craches, siffles.

— « C'est pas la police que je vais aller voir mais les psychomages de sainte-mangouste pour qu'ils viennent t'enfermer ! »

La décridibiliser elle c'est ta seule arme pour donner de la valeur à ta version.
Tu te redresses.
T'as grandi Valerian.
Tu la dépasses presque d'une tête maintenant, malgré tes bras menus et ta peau pale.

— « Quand t'auras plus rien parce que t'auras tout perdu, et que tu viendras ramper à mes pieds je te regarderai crever la bouche ouverte. Libère moi ou je te jure que je vais t'enterrer. »

Les larmes aux yeux de rage, à une autre époque tu te serais damné pour être son chevalier.
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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Jeu 21 Oct - 16:35
Nobody's listening


Tarée ? Ne dis pas n'importe quoi Valerian. Si ça avait été le cas tu serais entrain d'agoniser, de la supplier de seulement te laisser respirer, crucifié au mur. Mais ce sont des idées qui traversent l'esprit sans s'attarder, qui passent puis s'évaporent comme de la fumée parce qu'Iphigenie n'est pas folle et tu le sais. C'est pour ça que tu en joues, pas vrai ?

Elle aurait voulu ne pas te montrer tout ça, rester sage et droite pour simplement t'ignorer mais c'est impossible de t'ignorer. Enfants c'était la même chose, tu te souviens ? T'as beau être une ordure tu attires les regards -alors elle te regarde, toi à terre puis toi debout. Iphigenie te regarde avec cette envie dévorante de t'en remettre une. Encore encore encore, les poings serrés pour ne pas céder à ses pulsions, si tu savais comme elle lutte Valerian pour ne pas faire de toi le réceptacle de tout ce qu'elle contient depuis des années.

Qu'est-ce que ça ferait d'elle, hein ?
Un monstre.

Jamais.

Alors son regard dans le tien elle serre les dents. Les larmes aux yeux autant de colère que de peur -si tu savais comme elle s'effraie de réagir ainsi devant toi tu en jouerais, tel le rat que tu es- elle ricane à tes mots, te prend de haut en ignorant salement cette voix qui lui hurle de tout arrêter. Au lieu de ça se rapproche de toi, colle vos bustes l'un contre l'autre tandis que son visage se lève, fière lionne, en provocation.

Vas-y Valerian. Vas-y enterre-moi. Tu t'en sens réellement capable, toi qui passe ton temps à fuir sans jamais faire face ?

Elle est là regarde !
Avance d'un pas pour se rapprocher encore, te faire reculer un peu sûrement.

Alors !?? Qu'est-ce que tu attends !

De vous deux ce n'est pas elle qui crèvera la bouche ouverte.
Jamais.


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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Jeu 21 Oct - 17:16

nobody's listening
octobre 2031

Elle ne s'arrête pas, elle continue à vouloir t'enfoncer. Qu'est-ce qu'ils peuvent faire de plus que te séquestrer ? Te priver de tes mouvements, de ta parole ? Si tu avais craché dans l'unique but de te blesser, tu commences à te demander si elle n'est pas vraiment devenu folle (comme tu le craignais).
Après tout, cette histoire d'attentat c'est vraiment à vous faire péter les plombs - et tu assumes (oui, parfaitement) que les procès de septembre n'ont rien arrangé.

Elle colle sa poitrine contre ton torse, et tes sens de garçon s'éveillent. Tu es déstabilisé durant quelques secondes, à froncer les sourcils sans rien dire - seulement fulminer de rage et de frustration. Iphigenie Fawley a l'air d'oublier qu'on a beau être lâche, la provocation incessante nous supprime notre bon sens. Alors quand elle surenchérit, tu craques nerveusement.

— « Je vais te tuer, putain ! »

Tu te jettes sur elle, et bloqué par la longueur de la chaine qui emprisonne ton pied, tu l'écrases sous ton poids au sol. Plaques tes deux mains à sa gorge pour serrer et serrer fort.

— « Arrête de croire que tu es intouchable ! Et ARRETE de me prendre DE HAUT ! »

T'as les boules Valerian, d'avoir envie de faire du mal à ton seul et dernier espoir.
Ça prouve bien que t'en as plus aucun.
Alors que tu bloques ses jambes des tiennes, il n'y a ni amour, ni désir, ni dévotion plus forte que ta faim de destruction.
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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Jeu 21 Oct - 18:07
Nobody's listening


Je vais te tuer, putain ! Juste avant que sa tête ne claque le sol violemment. Alors qu'elle est sonnée, tes mains qui enserrent sa gorge avec force lui rappellent à quel point tu es sérieux. Elle n'imaginait pas ta force, toi dont la carrure est si frêle. Est-ce que tu vas vraiment la tuer, Valerian ? Elle ne veut pas mourir ici, pas comme ça Iphigenie. Alors elle se débat par réflexe, des jambes que tu coinces bien rapidement et de ses mains pour griffer ton visage tandis qu'elle cherche sa baguette dans la pénombre. Lâchée pendant la chute, elle l'aperçoit un peu plus loin et tend un bras pour tenter de l'attraper. Trop loin.

Ghnn.. Lâ- ...che. Hhhhh- moi !

Complainte murmurée tandis que ses yeux se ferme brusquement quand tu appuies plus fort. Elle vient alors enfoncer ses doigts dans tes joues, la respiration sifflante et saccadée, remonte ses ongles jusque tes yeux pour les y enfoncer sans cesser de se débattre sauvagement.

Tu n'as pas déjà oublié, pas vrai ?
Elle ne crèvera pas la bouche ouverte.

V-Val.. E-r-rian... D-Hhh!
Dégage.

Tend de nouveau le bras en direction de sa baguette, elle tire à s'en déchirer les muscles -tente un accio informulé et avec sa main libre, c'est un échec. Alors elle réessaie. Encore encore encore tandis qu'elle ne lâche pas ton visage de l'autre. Les larmes qui redoublent sur ses joues comme un réflexe de survie. Elles sont colère et détermination.


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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Jeu 21 Oct - 19:15

nobody's listening
octobre 2031

Elle s'étouffe, geins, griffe - se débat en vain. Tu t'improvises meurtrier Valerian, car criminel tu l'étais déjà un peu à ta façon. Elle essaie d'attraper sa baguette et tu tapes dans son bras pour lui faire cesser toute tentative. Tu ne sais pas ce que tu fais, perdu, coquille brisée et disloquée ; et toi aussi tu pleures. Tu pleures de devoir faire ça pour survivre.
T'as pas les couilles d'aller au bout.

Alors tu relâches, attrapes la baguette plus rapidement qu'elle puis la redresses, la retournes en la menaçant avec l'arme qu'elle essayait de récupérer. La voix tremblante, tu presses son dos cotre ton torse et enroules un bras autour de son cou pour la maintenir. Désespéré, tu exiges.

— « Pardon... Pardon tu me laisses pas le choix. Je te rend ta baguette que si tu me détaches. T'as compris ?! Fais sauter la chaine ou bien je pourrais pas te libérer. »

Tu serres un peu plus ton emprises, renifles bruyamment alors que tu chiales ta race. Tu saisis maladroitement son poignet, que tu tords sans faire exprès pour y fairer rentrer le manche de la baguette entre ses doigts. Tu gémis de douleur et tires ta cheville de sous ses fesses pour qu'elle soit visible.

— « Allez ! Un dernier effort ! »

Le manque d'air ne lui laisse pas vraiment le choix.
Elle retrouvera la voix et la raison quand le traitre aura retrouvé la voie.
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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Jeu 21 Oct - 21:05
Nobody's listening


Complainte douloureuse lorsque tu tapes dans son bras pour l'empêcher de récupérer sa baguette, elle commence à peine à se sentir partir que finalement tu la relâches. L'air revenant d'un coup dans ses poumons lui brûlent la gorge et la font tousser à plusieurs reprises tandis que tu en profites pour te saisir de son bien et le retourner contre elle. Alors Iphigenie se laisse faire, se débat un peu, à peine, tandis que son corps ne veut plus totalement lui répondre. Elle peine à y voir quelque chose d'autre que des points noirs devant ses yeux mais devine que malgré sa faible résistance elle se trouve sur tes genoux. Dos contre toi et les joues trempées de larmes, un gémit plus fort quand ton bras vient à son tour enserrer sa gorge. Elle n'a plus la force de parler, à peine celle de t'écouter les mains tremblantes d'un air qui se fait beaucoup trop irrégulier.

Alors les pensées s'embrouillent malgré tous ses efforts, entre insultes, envies contradictoires et les souvenirs qui remontent, elle se perd, Iphigenie. Se souvient de ton arrivée au manoir, de la chaleur avec laquelle elle t'avait prit dans ses bras à l'époque.

Elle avait décidé de t'aimer, tu sais ?
De tout son coeur.
Pas par pitié mais bien pour ce que tu étais, Valerian.

Gémit plus fort quand tu viens tordre son poignet pour y glisser sa baguette. Elle pourrait se dégager tu sais ? Se venger, te tuer même, s'il le fallait. Pourtant à la place d'un geste maladroit elle brise ta chaîne, se dit dans l'inconscience de ses pensées éparses que te garder prisonnier ce n'est pas ce qu'elle veut. Parce que derrière sa colère elle a l'espoir de te sauver, de t'aider à ne plus être ce monstre que tu es aujourd'hui.

C'est cet espoir qui lui arrache un violent sanglot tandis qu'elle suffoque.
Ferme les yeux brusquement et serre les poings.
Tu vas la relâcher, pas vrai ?

J-j-..as-p-er...
Je suis désolée.

Désolée d'avoir cédé.
Désolée de n'avoir pas assez lutté.
Désolée de n'avoir su vous protéger, lui comme toi.


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(end) ❝ nobody's listening — iphigenie Jeu 21 Oct - 23:20

nobody's listening
octobre 2031

La violence aura payé, une fois de plus. Tu ne crois plus au reste tu n'as jamais cru qu'on gagnait en se battant à la loyale. On gagne car on veut s'en sortir. Et toi tu refuses de souffrir à Azkaban pendant des années ! T'en mourrais là-bas Valerian, privé de toute liberté (de penser, de respirer, de rêver). Tu refuses de laisser Jasper te prendre ce qu'il te reste - quand enfin la vie te donne une maigre chance de réussir un petit peu. C'est moche ce que tu as fait, c'est vrai, mais ils ont eu ce qu'ils méritaient et toi tu mérites mieux que ça.

Iphigenie obéit sous la pression de ton bras contre sa gorge. Le sort part et réduit la chaine en cendres. Tu essaies de garder ton sang froid mais lui arraches la baguette des mains. Tu la jettes à l'autre bout de la pièce et la repousses par terre. Te lèves et l'enjambes. T'es peut-être un monstre, oui, car la voir pleurer ne te fait pas spécialement sentir coupable. Tu la pointes du doigt.

— « C'est.. c'est toi ! C'est toi qui m'y a obligé ! Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même salope ! »

Tu la regardes une dernière fois.
Non comme un frère.
Mais comme le jeune garçon qui autrefois l'aimait plus qu'une soeur.

Avant de tourner les talons et de courir dans les escaliers qui mènent au rez-de-chaussée. Ça va que tu connais parfaitement les lieux - alors tu sais où se trouve le bureau de jasper. Tu y entres et fout tout en l'air, fouilles les tiroirs du meuble pour retrouver ton pineapple que tu fous dans ta poche, attrapes un sac et y met plein de papiers au hasard. Tu vérifieras si c'est important plus tard. Tu entends du bruit à l'étage, alors tu te dépêches de filer par la porte, traverses le domaine en courant. Il y a de la brume, c'est humide parce que la nuit tombe.

Et la sentence ne tardera pas à suivre les traces de tes pas dans la fange.
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