Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
le staff
Clovis atlas, ezra, zadig, baron présente
Naomi tom, su-yun présente
Renard alexander, lune, ronan wednesday présente
Lancelot isaac, eleonore, elliot reyn, ciel, friday présente
Une pluie en été c'est salvateur une pluie en été ça redonne la vie une pluie en été ça fait plier les fleurs ça fait plier les maux ça donne envie de s'élever, de danser, ça donne un peu de folie une pluie en été c'est toujours une bonne chose et pourtant toi tu ne veux pas de ça
toi tu veux le soleil brûlant qui efface toute les traces sous son incendie sans gêne, tu veux une chaleur si intense que l'humain oublie de vivre, oublie de respirer, tu veux t'écraser sous les rayons, qu'il te donne le coup de grâce mais aujourd'hui il pleut
il fait lourd, pourtant ça soulève le tout, ça soulève le brûlant, ça réveille les morts
et quand ton cœur gronde tu retournes toujours le voir lui le seul qui de ton océan t'as récupéré dans ses bras t'as sauvé de la noyade
tu t'inquiètes, tu aurais voulu rester à ses côtés il n'est pas fragile pas faible mais brisé
et ses peines sont comme le soleil, si arides qu'elles repoussent tout, les oiseaux qui passent dans son ciel perdent leurs plumes et il accusera les cieux de ne pas être clément et il ne veut plus être sauvé ni sauveur plus rien et le rien ça te fait peur ((pas lui))
tu toques à sa porte, attends que l'elfe t'ouvres et tu affiches un doux sourire, rapide et léger. Ôtes tes chaussures et poses ton sac, c'est le miaulement du chat qui t'indiques où il se trouve et en effet c'est dans son salon que l'ombre du héros qu'il était se tient
un instant immobile, puis tu fonds vers lui
c'est moi simple murmure alors que tu le prends dans tes bras, cela faisait bien trop longtemps que tu n'avais pas laissé ton ombre traîner entre ces murs, que tu n'avais pas laissé traîner ton âme entre ses pattes tu m'as manqué. Vivre sans tes injures aléatoires c'est nul tu sais ?
Tu te recules enfin, prend sa main que tu portes à ta joue, sûrement pour lui montrer ton sourire, sûrement pour te rappeler des souvenirs et toi, comment tu te portes ? J'ai tant de choses à te raconter
dispo rp : Messages : 189 Gallions : 310 Avatar : aizawa shota. Age : trente-trois ans. Statut de sang : sang-mêlé. Métier : sous-secrétaire d'état. Particularité : - Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : lancelot. elliott. éleonore. reyn. friday. priya. Discord : akamae#4524
feu follet . isaac Lun 1 Aoû - 17:29
Feu follet
Longue journée, triste journée, rythmée uniquement par le claquement régulier contre les vitres, ces pluies d’été lourdes qui ne purifient rien.
Longue journée, triste journée, qui se finit par les corps mouillés et les vêtements humides, tes pas que l’on peut suivre à la trace dans l’appartement.
Tu ordonnes un bain chaud, le temps de te déchausser, de te désaper, de te nettoyer de la crasse du monde. Tu n’as pas froid, mais tu ne supportes pas la pluie. Le visage noyé, tu finis par te demander qui de toi ou elle à forcer ce trait chez l’autre. Des vêtements d’intérieur déposé discrètement au travers de la porte, tu te rhabilles de confort, d’une fraîcheur agréable. Les gouttes longent ta chevelure pour venir se tuer sur ton col.
D’un pas un peu las, d’un geste de poignet presque mécanique, tu ordonnes aux ustensiles de la cuisine de préparer un goûter.
Longue journée, triste journée, quand le ciel pleure ainsi et que la chaleur étouffe le cœur, elle déteste rester seule. Sûrement ne tardera-t-elle plus. Sûrement aura-t-elle faim.
Un café à la main, une serviette lâchement posée sur tes épaules, on demande enfin à entrer. Tu ne bouges pas, tu la laisses simplement venir à toi.
A peine arrivée, tu racontes déjà des idioties.
Son corps contre le tien, ta main contre son visage, tu caresses doucement sa joue du pouce. Même discret sous une large frange, tu lui portes le regard le plus attendrit du monde ; la seule qui en soit digne encore.
Va chercher le plateau dans la cuisine et viens me raconter tout ça.
Tu esquives un rien. Difficile d’avouer à son propre enfant que tout ne va pas bien, que la solitude ronge doucement, que la seule ligne de survie que l’on avait trouvé s’est brisée du jour au lendemain. Tu n’es pourtant pas un vieil homme oublié de tous.
Ton corps s’installe lâchement dans un siège, Feliz qui, s’en l’once d’une hésitation, vient se joindre aux côtés d’Aponi plutôt qu’aux tiens. Le traître.
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feu follet . isaac Mar 16 Aoû - 20:01
Il était grand, au milieu des débris, il était grand à dompter la foudre et le vent, il était grand quand il a pris ta main. Sans jeter un regard aux bavures de ton existence, sans jamais se pencher sur les feuilles raturées et les cornures de ton livre. Maintenant c’est différent. Il n’y a plus de guerre pourtant il se tient toujours seul sur un champ de bataille déserté. et tu te demandes s’il n’a pas oublié de baisser les armes
sa main sur ta joue et ce regard éteint qui à travers le rideau continue de te détailler. ((et ça provoque chez toi ce sourire enjoué, ce sourire qu’il sera sûrement le seul à provoquer)) une enfance qu’il déterre dans un immense cimetière
j’arrive. sans bruit tu files chercher le fameux plateau qui fait fleurir un discret rire. un goûter que tu as sûrement un peu trop attendu. dans le salon tu peux constater que l’animal préfère tes genoux et c’est d’une caresse sur la tête que tu viens le féliciter. je suis son préférée.
Avec une concentration qui t’est propre ((toi qui as tant peur de la magie)) tu viens décorer une tartine de confiture, mordant dedans en observant la pluie se déchaîner dehors. tu t’autorises un instant à te perdre, tu te demandes où est Atticus, tu te demandes ce que fait Alexander, c’est toujours mieux d’imaginer avec lui, il t’inspire tant de rêveries.
mon travail est … si passionnant ? enfin, j’aimerai plus m’occuper de créatures magiques mortes plutôt que d’humains, mais ça attendra. il n’y a qu’avec lui que tu parviens à tenir une conversation si fluide sans trébucher sur tes mots, sans sentir ton corps entier se mettre à trembler, sans te noyer dans tes pensées. tu lui prépares une tartine, marmelade qui s’étend sur une noisette de beurre fondant tout ça accompagné d’une tasse de thé. tu te redresses et pose tout ça sur la petite table à ses côtés tu accepterais de me couper les cheveux ? je crois que je n’aime plus les avoir longs.
une once d’hésitation dans ton coeur qui s’agite tu te mords la lèvre je crois que je n’aime plus être une fille non plus. ni un garçon, d’ailleurs. tes doigts qui s'entremêlent.
c’est étrange, tu n’as jamais vraiment eu le choix, pas avant, pas avec l’ombre dans ton sillage qui partageait fut un temps ton nom. il n’aurait sûrement pas accepté qu’un échec décide de se retourner, après tout c’était trop tard. trop violent et trop brutal tu avais la tête sous l’eau boueuse et nauséabonde parce que quelque chose pourrissait.
sa main ne te noies plus tu peux t’occuper de cet immense lac qui fut tant agité dans le fond de tes pensées
((et s’il venait à me détester ?)) c’est vrai, ça ne t’es pas venu à l’idée. parce que sa présence est douce, qu’il n’est pas isaac walker, qu’il n’est pas le sous secrétaire d’état, il est le guerrier immobile qui n’a jamais baissé les bras ((sûrement pour toi))
dispo rp : Messages : 189 Gallions : 310 Avatar : aizawa shota. Age : trente-trois ans. Statut de sang : sang-mêlé. Métier : sous-secrétaire d'état. Particularité : - Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autre(s) compte(s) : lancelot. elliott. éleonore. reyn. friday. priya. Discord : akamae#4524
feu follet . isaac Lun 21 Nov - 21:47
Feu follet
Un mouvement de la main pour ignorer sa réflexion. Que Feliz choisisse qui il préfère s’il le veut, il n’a de toute façon pas d’autre choix que de te rester fidèle. Ce n’est pas comme s’il était encore l’un des rares êtres vivants à t’être aussi proche après tout.
Installée non loin de toi, elle évoque ses journées, ses passions, et si ton regard semble perdu dans son propre monde, cela ne t’empêche pas d’écouter patiemment. Sa présence t’apportera toujours cette même paix, cette séreineté après laquelle tu ne cous plus. Tu as cette confiance quand elle sert le thé, toi qui ne mange plus depuis que tes nuits sombres restent sans lune, une tartine sucrée entre les lèvres quand il n’y avait plus que l’amertume sur tes mots. Elle est là, ne s’éloigne pas. Tu entends la pulsation de son coeur, son souffle un rien hésitant, l’inquiétude dans ses doigts qui se mélangent.
Tous ses sons.
Ca n’était déjà pas glorieux quand j’y voyais encore. Tu es sûre de toi ?
Mais tu comprends qu’elle se fiche bien de tout ça. C’est presque un soulagement quand tu as crains qu’être une fille veuille dire qu’elle ne voulait plus être ta fille à toi. Certainement que tu aurais difficilement accepté une autre disparition.
Tu sais, tant que tu aimes toujours être Dumbo, tu peux avoir les cheveux de toutes les longueurs que tu veux.
Apaisé par ce battement de coeur arraché, tu sors la baguette de ta poche et appelle une paire de ciseaux de la salle de bain.
((Il aura fallu t’y reprendre à deux fois quand une brosse à cheveux et un couteau de cuisine auront décidé de s’interposer sur tes accio.))