(stupide,stupide,stupide, stupide, stupide)
(oh, tu l’étais)
(stupide à t’arracher les cheveux et à te lamenter de la douleur)
(stupide à te coincer les doigts et à te plaindre de l’action)
(Stupide, stupide, stupide, stupide, stupide, stupide.)


Elle avait attendue comme les âmes attendent Charon, ses espoirs frémissants sur son visage maquillé. Le temps ,cruel maître, lui avait offert espoir et les excuses lui étaient déjà offertes à ce Stuart, elle pouvait concevoir tant de choses du crime sordide à l’accident ménager. Tout valait bien mieux que l’amère vérité, ce serpent sineux dont le sifflement augmentait de vigeur dans son oreille.

Aeres la belle du bal était la défaite de la soirée car devant sa robe au milles et un sequins s’enlaçait couples et amis dans ce curieux mélange de corps qu’elle ne pouvait qu’envier en silence. Certains riaient à côté d’elle ou d’elle ? Elle ne voulait pas le savoir, cela était trop, c’était une infestation de doute et un ravivement de ses pires terreurs. Aeres vivait l’humiliation comme si elle renouait avec une vieille amie, une connaissance pour toujours accroché à sa hanche et plongeant ses dents disparates dans sa chair ouverte.

(oh, tu te meurs)
(oh quelle stupide tragédie coulant sur tes joues)
(Tu ne pouvais donc faire confiance à personne)
(cela était mérité, rappelles toi de cassie)

Elle s’envolait ainsi, remontant les escaliers dans la précipitation de la douleur d’être ainsi rejetée. C’était d’un pathétique de se sentir aussi souillée pourtant les sentiments s’accumulent au bord de son être, toujours et encore avec la persistance des vagues s’insinuant sur les côtes. Elle va débordée, et s’effondrer. D’un sanglot, elle désirait si ardemment prendre son téléphone. Envoyer un SMS de détresse. Se faire plaindre. Se faire regarder. Mais le frère riait en bas, sourd à sa douleur et elle ne souhaitait pas le plonger dans la même tourmente. Silas devait être occupé, loin d'elle, plein de sa tranquille niaiserie. Cassie…

(le moment où la douleur devient colère)
(est le moment où le plaisir croit de la haine)

Thursday apparaisait comme un étrange personnage de vaudeville, un sourire aurai pu se dresser sur son visage tourmenté mais l’accoutrement ne laissait aucun doute sur ses intentions. ĩ̶̧͚͂̒̋̈́͗̽̃̔l̵̡̻͉̦̭̗̻̬͈̋̐͌͒̅̅̚ ̸̢̢͙͔̻̰̟̟̂͗̾̌̏̑͜n̵̨̯̻̠̊̂è̷̛̯̑̎ ̴͉͉̱͑͘͝c̸͈̠̱̲͔͌̃̃̉͘ͅo̷̾͘ͅm̸̢̛̹͎̥̙͕̔͂͂̑̾̄ͅp̸̡̣̗͙̲̹̥̥̅̑̈́̊͘̕ͅẗ̴͍́̇̃̋͜͠ą̷̡̤̳͚̠̗̃́͌i̴͓̻͋͋͋̉͆̉̏̌̚ť̷̨̒ ̶̠͕͚̼͇̜͇͑͂̚͘͠͝p̶̬͇̮̈́̊͒̾͠a̸̦̞̲̔̓̈́͝͝s̷̯̪̲͖̖͚͈̍͐͠ ̴͈̻̘̱̯̩̠̺̘̇̀̃̂̿̈́͒̚v̶͍̈́e̸̢̧̟̟͍̦̿̌̇̚͠ͅn̵̼̘̼̖͚̽̃̍̍͗i̶̛̳̬̱̯̣̙̰̾ŗ̸̒


-Alors, Thursday "Terrence" Stuart.

Sa voix n’était pas douce, ses intentions s’inscrivaient lentement sur son visage moqueur. On ne ridiculise pas Aeres comme ça, non, jamais.

-On est malade ? Tes doigts sont soudainement maudits pour ne pas prevenir...tu la connais non cette fille là ? l’idiote a qui tu as foutu un lapin.  Je te la donne cette excuse pour ne pas que tu t’embêtes à me mentir.

Les intonations vrillaient sous le contrôle appris, chaque voyelle était un poignard accompagnant le revolver de chaque consonne. Elle allait le tuer, oh seigneur merlin et ses compagnons, Thursday était un homme mort.