Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
le staff
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Naomi tom, su-yun présente
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(fb) move 'til your legs give out + aponi Mer 8 Juin - 16:57
It's the very first breath When your head's been drownin' underwater And it's the lightness in the air When you're there Chest to chest with a lover It's holdin' on, though the road's long And seein' light in the darkest things.
A
alive
move 'til your legs give out.
ft. @Aponi Walker il pleuvait. des nuages gris et noirs s’amoncelaient dans le creux du ciel, abreuvant le peuple de ses larmes. l’humidité stagnait dans l’air palpable : les chaussures couinaient et les cheveux frisotaient. l’humidité, ton pire ennemi. bien que beaucoup de choses soient ton pire ennemi, en réalité.
il pleuvait, et chaque terminaison nerveuse brûlait, tes moignons étaient douloureux et à vif. connecté à tes nerfs, la prothèse devenait plus lourde, moins fonctionnelle avec l’humidité environnante. chaque mouvement devenait un challenge : mais tu ne t’avoues jamais vaincu, même enveloppé par cette misère que tu serrais une jour de plus. quel bonheur.
les gouttes frappaient sur les carreaux inlassablement. comme un chant de la nature, un récital de cristal. le sujet du jour — enfin ce qu’il en reste, vu que tu ne prêtais absolument pas attention au professeur qui se contorsionnait sur l’estrade, était la transfiguration. un domaine que tu haïssais tout particulièrement, étant incapable de changer ton chat en valise. la sonnerie ne tarderait pas à sonner, et tu pourras enfin être libre. pendant une heure, du moins. le temps suffisant pour se cacher dans la bibliothèque et en apprendre davantage sur l’alchimie, l’art de composer et de recomposer la matière. tu te voyais déjà grand (de taille), connu comme le fameux nicolas flammel.
tu peux toujours rêver.
… enfin. la sonnerie s’annonça et tu fus dans les premiers — malgré qu’on t’ait fait un croche-pâte bien volontaire, à sortir de l’air étouffant de la salle de classe. tu te mis à boiter jusqu’à la cage d’escalier, où tu pris un sacré temps à claudiquer marche par marche. tu cherchais un endroit calme, reculé, là où pourrait souffler en évitant ses insectes qui essayaient de le faire flancher.
un jour tu te briseras.
pendant que tu clopinais dans un couloir assez désert, tu entendis des bruits étouffés dans un coin. tu t’approchas, pour voir, voire mieux entendre les voix masculines. dans le tas, tu sentis la voix d’une jeune femme, une voix rauque presque inutilisée et des mots prononcés si bas qu’il ne pouvait pas en entendre le contenu.
quelque chose de va pas.
((oui je le sais bordel)) lentement, pas à pas, tu mis ton oreille contre le mur qui te séparait de ces inconnus. tu entendis rapidement des rires moqueurs, des rires narquois. ((ça ne pouvait être que des verts béryl, c’est évident, je reconnaitrais leurs rires entre milles)) grognant, les mains dans les poches, tu t’annonças devant les harceleurs. tu avais vu juste : leur cape verte était repérable entre milles. ton visage se décomposa en voyant la jeune fille était en position foetale dans un coin. il fallait faire régner la justice dans cette école, et si tu devais t’y coller, alors tu le feras sans sourciller. ton être ne vaut rien, celui des autres vaut de l’or.
— salut les gars ! justement je voulais vous voir, voyez-vous j’ai une lettre pour vous..
(fb) move 'til your legs give out + aponi Dim 12 Juin - 4:01
Le sang il a toujours le même goût peu importe le contexte, le temps, l'envie ou la motivation, le sang, il continuera à jamais d'avoir cette même consistance, cette même saveur. Quand tu te mords l'intérieur des joues, quand t'arraches les bordures de tes doigts, quand tu déchires la peau de ta nuque, le sang, il a toujours le même goût. Mais aujourd'hui, il est bien plus détestable. Plus désagréable, invivable. Tes mains sur ta tête pour maintenir ton état //stable//, tes dents plantés dans ta lèvre pour ne pas leur offrir //la victoire// de ta douleur.
Tu n'attires pas souvent le regard T'es fantôme, t'es invisible, t'essaies, tout du moins, de devenir vague souvenir le fameux « ça me dit quelque chose » mais que jamais tu ne reviennes dans l'esprit des vivants, oui, dans l'absent tu es vivante. Alors pourquoi sous cette violence tu t'écroules, celle là en particulier. Trop habituée, peut-être
mais une voix vient briser tes pensées, ces murs qui ne font que protéger ton âme, pas ton corps, jamais ton corps. T'oses pas ouvrir les yeux et si c'était un mirage, un rêve dérisoire. Ce serait trop violent. Tu deviendrais ruines et ils en profiteraient, les serpents
le bruit du métal sur les os te fait hoqueter, surprise ce n'est pas un bruit que tu devrais entendre, jamais.
Enfin, tu oses redresser la tête et il y a dans l'air cette électricité presque palpable quand il fend l'air il y a cette envie de vouloir t'envoler avec lui quand tu l'observes, sur le sol, faire fuir tes agresseurs ((tout est flou, tu n'arrives même pas à voir s'il se prend des coups, lui aussi)) et t'aimerais l'aider
mais t'as peur peur de te réveiller, que tout ça ne soit qu'une illusion tordue de ton esprit, une défense de plus.
T'as mal partout à l'âme aux genoux au ventre t'as mal partout
alors tu mets du temps à te redresser, prenant appui sur le mur inquiète, inquiète pour cet immense lion qui vient de se poser devant toi rugir sans se retenir ((tu portes la couleur des rouges, des félins, mais tu fais que fuir la queue entre les jambes, c'est plus facile, oui, plus facile))
le dos contre les pierres froides tu reprends ton souffle, tu observes ton //sauveur// et tu essaies de former quelque chose dans le fond de tes pensées une phrase un mot, quelque chose autre que //j'ai peur que tu ne sois pas réel//
pourquoi
oui c'est l'unique question qui brûles tes lèvres pourquoi l'aider, elle pourquoi maintenant, c'est tard, maintenant, et en même temps c'est trop tôt, alors pourquoi les larmes aux yeux, parce que t'es
faible Aponi fragile mensonge qui peine à tenir debout //je suis forte// pas vraiment Aponi plus maintenant devant un vrai lion
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(fb) move 'til your legs give out + aponi Lun 13 Juin - 18:23
It's the very first breath When your head's been drownin' underwater And it's the lightness in the air When you're there Chest to chest with a lover It's holdin' on, though the road's long And seein' light in the darkest things.
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ft. @Aponi Walker l'ichor embrasse les os brisés - et tu ne trembles pas. tu remarques les galaxies ayant fait leurs nids entre leurs doigts - et tu ne trembles toujours pas. tu gonfles d'orgueil, fier de toi, de tes poings si forts et puissants, comme si, dès l'aurore, il y avait un loup lové à l'intérieur de ta poitrine. ton bras de métal reste immobile, drapé de sang et de salive : la violence est d'un doré étrange qui ne flétrit pas. tu pourrais rester là la journée entière, à asséner des coups d'une violence inégalée, te nourrir de ta haine envers les injustes, les faux, ceux méritant l'échafaud. tu leur as simplement rendu ce qu'ils avaient donné, il y a quelques instants, à une innocente. innocente qui n'osait plus relever la tête, plongée dans son propre monde, et soudain quelque chose s'installa dans ta petite tête. tu espérais réellement qu'elle n'avait pas vu les sévices portés sur les serpents. tu ne voudrais pas qu'elle te prenne pour un assaillant, n'est-ce pas ?
tu n'avais presque pas vu les deux lâches partir, tu n'entendis que les échos de leurs pas effrénés dans le couloir. tu allais sans nul doute avoir des soucis auprès de la direction de l'établissement et l'ensemble des professeurs. qu'importe. tu avais fait ce qu'il te semblait juste, et tu ne recules jamais devant l'injustice, jamais.
un complexe héroïque.
((absolument pas, la ferme))
tu vis la jeune femme à la cravate rouge carmin se relever en s'adossant au mur. il était évident que son petit corps avait été malmené, et tu ressentis une profonde tristesse. peut-être aura-t-elle peur en remarquant la couleur de sa cravate, d'un vert aussi brillant que ses agresseurs ? ce morceau de tissue t'étouffait lentement, et tu l'empoignas fermement. tu tiras. le nœud était si bien fait, qu'il ne bougeait pas de sa place, au creux de ta poitrine. il ne flétrit pas. il ne se froisse pas le moins du monde.
((roh et puis merde))
elle semblait peiner à rester debout, la main sur la pierre froide. elle avait l'air si frêle, si cassable, que tu aurais peur de la prendre dans tes bras. comme une poupée en porcelaine, pouvant brûler sous les coups assassins du soleil. un léger pourquoi sortit de sa bouche, et tu fis mine de sourire, les mains sur les hanches.
tu as l'air si pathétique comme ça.
— c'est pas la première fois que ces deux arriérés s'en prennent à plus faible qu'eux. mon poing me démangeait - enfin, ça aurait été le cas si j'avais un vrai poing.
un léger rire en montrant ton bras entièrement confectionné de métal. il était légèrement tâché de sang ((pas le mien)). tu t'approchas de la jeune fille gryffondor, et lui tendit ta main de chair et de sang. tu remarquas les larmes s'amonceler dans les coins de ses yeux. ton cœur se brisa un peu. elle ne méritait rien de tout cela. et tu le savais rien qu'en posant ton regard sur sa forme gracile.
— et ne pense pas que tu ne méritais pas d'être sauvée. ces pensées intrusives sont fausses, uniquement là pour que tu doutes de toi. tu méritais d'être aidée.
(fb) move 'til your legs give out + aponi Sam 25 Juin - 19:18
Tellement perdu dans la violence des gestes dans la violence des hommes que tu n'as pas prit le temps de réaliser que le bras de la justice qui venait de te tirer de là était fait de métal. Ton regard s'y perd un instant.
Mais voilà qu'il te tend la main. Et tu ne sais pas quoi faire. Comme si tu venais de chuter dans l'eau et qu'il te sortait de là. Mais l'eau est pourpre et il en a sur le bras. T'inspire une grande goulée d'air et entrelace tes doigts avec les siens, parce que cela semblait être logique, cela te semblait être la bonne chose à faire
et sûrement que tu étais morte de peur à l'idée de revoir les ombres glisser sur les murs pour t'attraper une nouvelle fois par la nuque que lui, l'astre brûlant il faisait fuir tout ça alors tu te blottis dans ses bras en fermant les yeux
merci. Merci pour tout. Merci..
Merci de faire fuir les agresseurs comme les pensées d'avoir tendu la main dans cette effusion de sang
mais Aponi tu réalises bien vite et tu te recules, affolée d'avoir ainsi piétiné les règles que l'ont t'a incrusté dans la peau
excuse moi, je ne connais même pas ton nom. Et tu n'es pas, tu n'es pas blessé ? Ils ne t'ont pas fait mal ?
Il porte les même couleurs qu'eux et pourtant il ne crache pas de venin il n'est pas là pour briser ton corps ((tu l'espères si fort))
dans le fond de sa voix il porte les drapeaux glorieux et dans le fond de tes yeux il y a de ces jours heureux que tu aimerais partager à ses côtés, loin des orages