A la naissance ton père voulait un souffle étranger dans ton prénom, mais ta mère défendait vos racines ; on t’a donc appelé Ernest Ronan Fitzgerald, pour la fierté irlandaise. Tu es un homme de vingt-sept ans qui vieillit plutôt bien, car quand tu regardes tes photos de jeunesse, tu constates, dubitatif, que tu as toujours fait plus jeune que ton âge. Coule en toi un sang-mêlé dont vous avez toujours été fier dans la famille. Pas que vous détestiez particulièrement les différents sangs, mais mieux valait ne pas être trop haut ni trop bas dans cette société. Sentimentalement parlant ton coeur t’a été volé par des femmes et des hommes, alors logiquement tu te penses bisexuel. Grâce à ton DEMA en Médicomagie tu occupes le poste d’infirmier à l'Hôpital Sainte Mangouste, sans aucune prétention tu espères cependant un jour devenir chef de service. Neutre dans tes opinions qu’en réalité tu préfères taire, tu es un evanesco très effacé face aux conflits. Tu empruntes ton visage au magnifique, séduisant, et parfait Roy Mustang de FullMetal Alchemist mais n’a aucune référence IRL parce que j’ai eu la flemme. |
C A R A C T È R ELe cœur est en morceau mais les pensées sont intactes, figées, immuables. Il a laissé une âme déchirer chacun de ses premiers sentiments dont il pensait pourtant en avoir fait l’offrande ; alors elle s’est évertuée, telle la furie qu’elle fut toujours, à déchiqueter son amour sa haine ses peurs et sa colère : tout pour le réduire à néant. Ronan depuis
toujours a étendu son deuil en laissant son coeur en lambeau se vêtir d’un noir corbeau, car dans l’absence de lumière on ne put voir les cicatrices rouges de ses traumatismes en pleurs ; et si on lui demande
D’où te vient cet air si triste qui semble te rendre mourant ?
Sans un silence de plomb il laissera son regard faire taire le supplice curieux, et alors on ne se souviendra que de son absence, comme si dans son esprit il revivait les sévices du passé, gardant muet les hurlements de terreur qu’il ne parviendra jamais à laisser s’échapper. Si droit dans ses actions il s’est efforcé depuis la chute de son ego à tuer la passion le bonheur et l’enchantement, pour que dans son univers monochrome aucune nuance ne pu subsister : il n’y eut ni blanc, ni gris. Que le noir des abysses pour dévorer ses sentiments. Voilà sa sournoiserie parfaite ; celle dans laquelle il s’est finalement perdu lui-même et il en est fier, vous savez : de se tromper lui-même comme il s’est fait trompé par
elle.
Dans son antipathie certains y trouvèrent de la tendresse ; mais ceux qui
savent appelle ça tristesse et on pardonne aux ignares de confondre leurs lettres parce qu’après tout, comment dissocier ce qu’il semble rendre identique ?
Coupable d’être lui-même il s’est donné pour sentence d’abandonner sa jeunesse, et avec elle les souvenirs solaires ; par le présent et le futur il ne voulait pas même voir leurs reflets sur la lune qui s'érige, reine de sa mélancolie. Mais finalement il n’a pas tant changé par rapport à ce qu’il était avant, si ce n’est que d’espoir ; il n’en existait plus. Comment fait-il, pour survivre alors, dans l’absence de tout et la prédominance de ses démons ? Ronan se tait, de peur peut-être d’attirer les questions ; il éteint son existence pour se réduire à l’état de cendre; jusqu’à ce que l’amour, encore et toujours, vienne une fois de plus l’écraser à terre.
Par ce vide qui le décrit trouvez-y le tout qui le consume : décadence ingrate prête au sacrifice pour la perfection ultime ; annihiler ce qui ne correspond pas pour que l’ordre survive ; négliger le monde pour que demeure l’individualité pernicieuse ; abattre les doutes pour qu’enfin la cohérence ne se sacrifie jamais. A grandir dans ce désir particulier qui le rend complice de ses différences finalement on ne vit jamais d’enfant ; rien qu’un adulte que le monde négligera toujours pour ses travers, qui, somme toute, ne firent jamais de lui un être inassimilable à sa société.
Il est juste triste de constater comme la première émotion qui l'avait rapproché des Hommes fut aussi celle qui l'avait soustrait à eux.
franc
• mono tâche
• perfectionniste
• attaché et même prisonnier de ses habitudes
• ne s'estime jamais dans le tort
• capricieux silencieux bruyamment exigeant
• insensible
• possède trois agenda (pinnaple, semainier au bureau, agenda à la maison)
• vraisemblablement antipathique malgré lui
• range tout dans des pochettes qu'il étiquette ensuite
• obsédé par l'ordre et l'organisation
• abhorre le manque de logique
• plus proche des animaux que des humains
• impassible mais pour celle/celui qu'il aime il déborde d'effort
• passionné d'art
• aussi mélancolique que perturbé par un espèce de
manque...
• quand il est déçu de quelqu'un il le considère comme inexistant
• la chemise est repassée, le chino est pâle et neutre, les chaussures cirées chaque mardi
• ne bois pas ne fume pas ne se drogue pas
• on n'a jamais diagnostiqué ses troubles du spectre autistique
M A G I ETa baguette est rigide, véritablement impossible à tordre ! Elle mesure trente deux centimètres, est en bois d’épicéa et possède en son coeur de la poudre de corail. Ton épouvantard représente ton premier amour, une femme dont tu as tendance à ignorer l’existence… Ton patronus prend la forme d’un ours polaire et en effet, comme toi, il semble expressif, puissant et rapide. Tu ne t’es jamais confronté au miroir de rised, et si plus jeune c’était par désintérêt, aujourd’hui c’est très certainement pas peur de ne pas aimer ce que tu pourrais y voir (elle). Ton amortencia a la délicieuse odeur de vanille, de lavande, et de bois vieilli. Tu sais depuis quelque temps que la vanille vient du fait qu’à force de caresser les ailes de Teivel, elles portent un peu ton parfum. La créature qui t’inspire le plus se trouve être l’hippogriffe, pour sa prestance sans nom, et comme tu aimes les grosses créatures, tu as nommé ton chien, un Montagne des Pyrénées : Hippo. Il a trois ans et il fait ta fierté. |
H I S T O I R ELa famille est heureuse, la famille est souriante ; c’est avec cela que commencent les histoires. Au début, il faut des parents, bienveillants ou tortionnaires : qu’importe. Ils finissent par mourir ou être oubliés… On finit par les laisser derrière soi tant on est le héros de sa propre vie. Ronan les aime et ils aiment Ronan. Il ne les oublie pas (encore) mais prendre de leur nouvelle est une tâche complexe ; alors il est acté que tous les dix du mois, ils se retrouvent autour d’un repas.
A ces dîners qu’ils apprécient nommer «
les retrouvailles » ils ressassent le temps, racontent dans le même ordre qui plaît à Ronan les aventures perdues qui ont fait de l’enfant un adulte : ils sont innocents parce qu’ils savent faire taire les cauchemars, tout ça pour broder de beaux rêves. Chaque sourire chaleureux veut souder la famille, mais il se sait
pas comme eux alors les expressions d’amour et de joie Ronan n’en donne pas, il pense que dire « c’est délicieux. » suffit à leur cœur en manque d’amour : et c’est vrai.
Ronan est différent. Il n’a pas la logique abstraite des autres ; la sienne est absolue. Il n’était pas de ces âmes joyeuses parce qu’on lui disait tout le temps que les rires sont réservés aux normaux. Sur les bancs de l’école on lui trouvait peu d’amis, mais il n’en a pas souffert. c’est quand à poudlard on lui ouvrit le coeur pour y mettre une femme, qu’il rencontra l’enfer.
Elle l’avait détourné des études, elle tenait sans cesse ses idées dans ses frêles mains. Elle broyait, tout, toujours, pour remodeler selon ses désirs. Elle le trouvait parfait dans sa jeunesse mais ne supportait pas qu’ils ne soient pas déjà des adultes.
A la fin des retrouvailles quand il rentre chez lui pour s’entourer de silence et d’absence, il s’autorise alors… Oui, une fois, tous les dix du mois. Un bout souvenir pour mieux se rappeler sa haine.
“
— J’ai aimé tes courbes douces qui réchauffaient mes timides mains. Chaque coin de parfum que tu cachais sur ton corps, ma chasse au trésor c’était toi. Et tes envies, plus folles les unes que les autres. Tu dévorais mon innocence. Mais ce sentiment. Quand tes paumes tombent sur mes joues, quand ta voix grimpe dans les octaves. J’ai obéi mais j’ai compris bien trop tard que tu jouais avec moi, que tu m’avais détruit. J’ai plus aucun désir. J’ai plus aucune envie. Comment tu décris ça ?
— C’est l’
amour, Ronan. ”
Et avec cela il se souvient qu’aimer est un crime. Aujourd’hui il a toujours l’air comme seul, même dans la masse. Il a en lui tous les sévices que sa confiance lui a infligé, et préfère faire l’ignorant. Parfois ne pas en parler c’est comme disparaître. Ronan se croit inexistant. Y’a que les remords du passé et son attachement pour
ses ailes qui soufflent en lui un peu de vie.
R E S U M E | Fils unique et choyé, on ne lui connaît aucun débordement, aucune extravagance. Son attention est souvent fixe et prononcée sur des éléments précis, pourtant les autres gavroches changent vite d’intérêt. Ronan de ses 4 à 10 ans était fasciné par les dinosaures et par le bien. On n’écrase pas les fourmis (il attendait des heures qu’elles traversent), on n’arrache pas les feuilles des arbres (il en hurlait de voir ça), on est poli toujours poli (il dit s’il te plait quand les autres ne le disent pas). | Sa magie se révèle très douce | Poudlard lui offre une scolarité passe partout, tout le monde est si différent ici qu’on n’ignore un peu son manque d’adaptabilité sociale. Il a peu d'amis, peu de conversation. Il n’est pas populaire, ni moqué. Les professeurs ont du mal avec lui. Mais il travaille bien. | Ronan est transparent. Jusqu’à ce qu’une camarade le remarque. | Elle s'immisce dans son quotidien avec discrétion, fait de sa présence un besoin rationnel. Elle lui dit qu’elle l’aime, le convainc qu’avec elle il comprendra ce mot. Elle le brise tout entier, avant de disparaître du jour au lendemain (sa famille a déménagé). | Il peine à retrouver ses habitudes d’avant, sa dernière année à Poudlard est un désastre et ses notes le témoignent. Il n’est pas le pire élève, mais il se détache des meilleurs. Il fait mine qu’elle n’a jamais existé tant il ne comprend pas pourquoi elle eût été si mauvaise avec lui. | Il continue ses études dans l’optique de devenir infirmier, sans plus se lier à personne d’autres. Les soirées d’intégration sont boycottées, les tentatives de contact sont réduites à néant. Il est le silence jusqu’à ce qu’il rencontre Teivel. Ses ailes le fascinent, il y trouve une nouvelle obsession. Pour rester près de lui, il dit qu’il l’aime, et il se croit vivant ainsi. | Il voit ses parents tous les dix du mois. |
P A R C O U R S     S C O L A I R ELe choixpeau n’a pas hésité avant de t’envoyer à Serpentard, sûrement était-ce dû à ta fierté et à tes manies de réécrire les règles selon tes diktats personnels. On y retrouve aussi ton côté têtu et sûr de soi ; ces deux qualités avaient d’ailleurs fait de toi un étudiant jugé insolent. Tu étais assurément satisfait de ne pas être Poufsouffle… Ce qui t’as marqué à l’école, c’est ta première convocation pour avoir remis en question le système éducatif en plein cours, et ton premier baiser avec cette ex que tu fais semblant d’avoir oublié. Tu ignorais quoi faire de ta vie mais tu étais sûr de travailler dans la médecine : la science elle ne demandait aucun sentiment. Ta maison t’a donné l’envie de ne jamais taire tes pensées et de ne laisser personne te démonter ; car socialement grandir dans cet internat magique t’as prouvé plus de fois comme tu étais bien différents des autres, et comment aucun parti ne se déciderait à s’adapter l’un à l’autre. Félicitations d’ailleurs, malgré les embûches tu n’as jamais abandonné et tu as obtenus fièrement ton DEMA en Médicomagie ! |
R P G I S T EErnest me manquait trop désolée bref aimez le mais pas trop parce qu’il vous le rendra jamais ça reste un étrange personnage mais promis contrairement à Alexander il a pas de kink hyper questionnables… Oui la couleur dominante c’est jaune ce qui n’a aucun rapport avec Ronan (que ce soit son caractère ou sa maison) ET ALORS moi j’aime ça.