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contexte

Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end)
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(tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Sam 19 Mar - 17:02
Sans-gêne et sans reproche
  • Je vis dans un bateau qui coule, j'écope autant que je peux, mais la houle est incessante et le temps est une pente glissante.
  • L'histoire de mes sens est un peu fluctuante. Sourd comme un grincement, un acouphène dans le cœur à chaque battement.
  • Elle les observe sans vraiment les voir.
    Ils emplissent toute l’avenue de leur présence. Ils avancent chacun à leur rythme ; les plus pressés fendent la foule comme ils le peuvent, tandis que ceux qui flânent, s’arrêtent à chaque vitrine attirant leur regard. On peut les entendre s’esclaffer ou s’agacer de cette masse grouillante dont ils font eux-mêmes partie. Il lui semble même percevoir le silence de ceux qui se fondent dans un tout, comme pour être moins seuls, moins à l’écart, comme pour faire comme tout le monde. Elle les voit qui se croisent, s’éloignent, se bousculent ou marchent côte à côte. Ils sont ensembles sans l’être vraiment. Ils vivent ainsi, ils vivent comme ça, sans respirer, comme l’espèce humaine l’a toujours fait, en passant à côté.
    Elle aussi, elle fait pareil.

    La serveuse s’annonce, s’excuse et pose une taffe fumante devant elle. Tallulah se détourne alors de l’agitation du Chemin de Traverse et la remercie par un sourire. Elle la regarde s’éloigner vers d’autres clients, comment sa longue chevelure tombe dans son dos quand elle marche, comment ses hanches ondulent alors qu’elle arpente le café en long et en large. Consciemment ou non, elle a enregistré tous ces petits détails pour les faire siens plus tard, quand elle revêtira une nouvelle apparence. En attendant, elle a dissimilé l’auburn de ses cheveux derrière un blond pâle et les pupilles fendues des félins qu’elle se plait à arborer au quotidien, ont laissé place à des iris plus communes, d’un joli vert d’eau. Elle a gagné une bonne dizaine de centimètres et deux tailles de bonnets en moins. Elle s’est habillée d’un petit nez retroussé et a redessiné les traits de son visage pour quelque chose de plus gracile. Elle a même poussé le vice jusqu’à se créer de discrètes taches de rousseur sur les joues. Même son sempiternel sourire en coin paraît différent. Aujourd’hui, elle est une autre. Encore.

    L’auror en est à son troisième café et à son deuxième muffin quand 18h30 sonne enfin. Le ciel s’est obscurcit lentement et les rues se sont vidées juste assez, pour qu’elle puisse se glisser dans les ombres diffuses du crépuscule. Il ne fait ni jour ni nuit et c’est le moment qu’elle préfère. Elle s’en va alors, salut l’employé du soir qui a remplacé la serveuse de l’après-midi depuis une heure déjà, et traverse à son tour l’avenue qu’elle a passé la journée à contempler. Après avoir longé Sainte-Mangouste et l’Alexandra Palace, elle arrive aux quartiers sorciers d’habitations, dans le coin le plus reculé mais aussi le plus calme. Elle profite du silence pour redevenir (un peu) elle-même et retrouver le rouge ardent de ses cheveux, ses yeux de chat, son 1m55 et ses formes opulentes. Elle ne tarde pas à lancer un sortilège informulé pour que ses habits se calquent à son changement de morphologie. Elle est désormais la Tallulah que tout le monde connaît, celle qu’on identifie comme telle.

    Elle s’arrête devant une porte, désactive les charmes de protection avec une nonchalance agaçante et s’invite sans frapper. Elle fait claquer ses talons sur le parquet et se laisse tomber sur le fauteuil le plus proche. Elle entend l’eau de la douche s’arrêter de couler et constate - une fois de plus - l’absence totale de décoration.

    « Je vois que tu t’es débarrassé de la superbe peinture jaune poussin que j’avais mis un temps fou à choisir pour le mur de ton salon. »

    Elle devine plus qu’elle ne voit l’imposante silhouette qui se dresse dans son dos.

    « Que dirais-tu alors de la couleur myrtille-écrasée ? Ou de ce sublime orange-soleil-couchant-dans-le-désert que m’a conseillé ce vendeur moldu au goût très sûr ? »
    Jawn pour EPICODE


     
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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Dim 20 Mar - 18:36

       
    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) B272e2a0e53e70661d82ac5c7a4bafe1

    les couleurs de nos âmes

    Journée routine.

    Journée infinie.

    Balthazar en rentrant, jette son sac dans un coin et se rue sous la douche, semant ses affaires sur le chemin de la salle de bain. Le jet brûlant vient descendre le long de son dos, glissant le long des innombrables cicatrices qui le parcourent, venant réchauffer toujours plus les bleus qui hantent son corps.

    L'entrainement avait été rude et il allait en porter les marques pendant quelques jours. Il passe machinalement le doigt sur une contusion, étalée sur une côte. De bleue, elle passera bientôt par toutes les couleurs de l'arc en ciel avant de disparaitre.

    Savonne rapidement la sueur qui lui colle à la peau. Quand soudain, un bruit dans l'appartement. S'immobilise, les sens aux aguets avant de reconnaitre le claquement caractéristique des talons sur le plancher. Il soupire et ouvre l'eau pour se rincer.

    Il sort à moitié sec, une vague serviette autour des hanches et trouve Tallulah nonchalamment assise sur un de ses fauteuils, à commenter (encore) l'absence évidente de décoration de son appartement.

    Grognement agacé.
    Il repense effectivement à cette fois où il était rentré après une nuit bien (mal) accompagnée et s'était fait agresser par la couleur criarde apposée sur son mur.

    - Si peindre des murs te fait tant bander, reconvertis-toi mais n'approche plus jamais un pot de peinture de mon appartement.

    Sourire carnassier alors qu'il erre dans l'appartement à la recherche de son paquet de clopes.

    - Sinon, je vole et je planque à nouveau ta baguette. Et cette fois, je pourrai malencontreusement déraper et la casser.

    Menace traitre.
    Balthazar n'a jamais compris son attachement à cet objet, le fait qu'elle lui parle. Lui qui déteste la magie n'a jamais pu concevoir une telle dévotion à un simple bout de bois.

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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Dim 20 Mar - 22:05
    Sans-gêne et sans reproche
  • Je vis dans un bateau qui coule, j'écope autant que je peux, mais la houle est incessante et le temps est une pente glissante.
  • L'histoire de mes sens est un peu fluctuante. Sourd comme un grincement, un acouphène dans le cœur à chaque battement.
  • Comme d'habitude, il grogne plus qu'il ne parle.
    Il pare et attaque immédiatement. Il n'y a pas de place pour la mesure ou la délicatesse ; seule compte la férocité.
    Comme d'habitude, il siège tout entier dans son amertume.

    « Parce-que tu crois vraiment que j'ai peint ce mur moi-même ? C'est tout l’intérêt de la magie, elle nous évite de nous salir les mains. »

    Elle aurait pu ajouter 'entre autre chose' mais elle sait combien le sujet l'agace et le poids de sa rancœur immense. D'aussi loin qu'elle se rappelait le connaître, Balthazar avait toujours craché sur la magie. Il se serait beaucoup mieux accommodé d'une vie de moldu ou de cracmol plutôt que de celle qu'il menait aujourd'hui, dans le monde sorcier.

    « Mon vieil et indécent ami, sache que je ne bande pas. Surtout sous cette forme. Mais si tu y tiens, je peux éventuellement me faire pousser un cinquième membre bien viril et on pourra jouer à le comparer avec le tien, qu'en dis-tu ? »

    Tallulah profita du fait qu'il passait à côté d'elle pour faire mine de tirer sur sa serviette.

    « Les attributs masculins me vont à merveille. »

    Elle lui retourna son sourire carnassier.

    « Et laisse Séraphine tranquille. C'est une alliée fidèle et sûrement le seul être qui me connaît vraiment. J'espère qu'un jour tu trouveras l'équivalent. »

    Même si parler ainsi de sa baguette se révélait être tristement étrange, la jeune-femme avait parfaitement conscience que ce bout de bois de vigne était le seul à savoir qui elle était réellement. Cela allait bien au-delà d'une simple extension d'elle-même ; elle qui n'était qu'une multitude d'autres.

    Elle enleva ses chaussures d'un coup de pied et ramena ses jambes sous elle.
    L'auror l'observa traverser la pièce, détaillant la peau striée de cicatrices et d'hématomes. Il était plus marqué que certains de ses collègues, et eux comme elle, exerçaient une profession à risque. A chaque nouvelle visite, elle découvrait de nouvelles blessures et l'aura de colère qui émanait de Balthazar ne s'atténuait jamais. Même si c'était désormais lui qui donnait les coups, il n'en semblait pas plus libre pour autant.

    La joue appuyée contre la paume de sa main, elle se permit un commentaire.

    « Tu devrais faire plus attention à toi. »

    C'était peut-être risible venant d'elle, mais elle, elle avait signé en son âme conscience pour finir en morceaux. Elle était métamorphomage et auror. Elle ne ferait sûrement pas long feu. Accepter ce fait ne lui avait jamais posé de problème. Vivre une longue vie avec elle-même et avec les autres, ça c'était effrayant et terrible.
    Dans le cas de Balthazar, elle estimait que son inconscience servait les bourreaux qui lui avaient fait du mal. Elle n'avait pas beaucoup de proche ; du coup, ça l'arrangerait bien s'ils pouvaient éviter de se faire tuer ou de provoquer eux-mêmes leur propre mort.

    Avant qu'il l'envoie proprement se faire voir, elle préféra changer de sujet. Ils auraient tout le temps de s'écharper plus tard.

    « Alors, mon exhibitionniste ami, qu'est ce qu'on mange ce soir ? »
    Jawn pour EPICODE


     
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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Lun 21 Mar - 23:48

       
    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) B272e2a0e53e70661d82ac5c7a4bafe1

    les couleurs de nos âmes

    Claquement de langue agacé, nouveau grognement.

    - Ça t'aurait fait les pieds, tu l'aurais moins ouvert.

    Trouve enfin ses clopes, il en glisse une entre ses lèvres et part à la recherche d'un briquet. Il y en a toujours qui trainent un peu partout mais il n'arrive jamais à mettre la main dessus. Esquive facilement ta main qui se tend vers la serviette.

    Il se marre en allumant sa clope et vient se vautrer dans le canap, plantant ses yeux dans les siens. Il y a l'orage au fond de ses yeux bleus, la tempête qui gronde sans jamais se calmer depuis des années.

    - L'important, c'pas d'avoir une queue c'est de savoir s'en servir.

    La vérité, c'est qu'il ne doute pas que ça soit le cas. Lula est de ceux qui savent tout faire, ceux qui évoluent dans le monde avec naturel et élégance, ceux qui règnent sur leur barque par delà les ouragans.

    Lève les yeux au ciel.
    Y'a pas à nommer sa baguette comme ça, y'a pas à révérer autant un simple objet. Il se rappelle lui, de ce que c'était d'en avoir une pointée sur sa gorge de baguette, des menaces proférées, protégé qu'il était derrière son misérable bout de bois.

    Hausse un sourcil.
    Comme si elle découvrait ce qui marbrait son corps. Comme si soudain, elle s'inquiétait.
    Il sait, que c'est le cas.
    Mais se dit, en surface, qu'ils ne sont ensemble que pour se taquiner, alors qu'ils ne sont que deux tours faussement solides.
    Elle plus que lui.

    (entre les ruines, on erre)

    - Les risques du métier.

    C'est toi l'auror ici.
    C'est toi qui te bat, fait régner on ne sait quelle justice du bout de la baguette, élite des sorciers qu'ils disent.
    Et s'il pouvait, Balthazar, il te l'arracherait cette Séraphine que tu aimes tant, il brûlerait cette insigne d'auror et empêcherai qui que ce soit de te faire du mal.
    Mais il ne peut pas.

    (alors dans les ruines, il prie)

    - J'avais pas prévu d'accueillir une décoratrice d'intérieur en manque de sensations ce soir. J'ai que des nouilles instantanées.

    Et une bouteille de tabasco.

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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Ven 25 Mar - 23:34
    Sans-gêne et sans reproche
  • Je vis dans un bateau qui coule, j'écope autant que je peux, mais la houle est incessante et le temps est une pente glissante.
  • L'histoire de mes sens est un peu fluctuante. Sourd comme un grincement, un acouphène dans le cœur à chaque battement.
  • Le voilà qui s’agace et puis s’esclaffe. 
    Il se vautre plus qui ne s’assied sur le canapé, la serviette sur les hanches, la cigarette entre les lèvres. 
    Il n’a pas le regard sage, il a le bleu des yeux qui brûle. 
    Les mots qui sortent de sa bouche sont sans concession, mélange de franchise et d’irrévérence.  

    « Ne rêve pas. Je n’aurais jamais de cesse de l’ouvrir en ce qui te concerne.  »

    Elle lui retourne son haussement de sourcil avec un sourire de connivence. En quelques instants, ses jambes s'allongent et gagnent en épaisseur. L'arrondi de sa poitrine semble fondre et de son buste féminin, il ne reste soudain plus rien. Ses épaules prennent un tour plus carrées, son cou devient plus massif, les reliefs des muscles de ses bras peuvent désormais se suivre à l’œil nu. Elle a pris plus de vingt centimètres d'un coup et ses vêtements ajustés ont l'air ridiculement trop serrés, trop courts, bien trop inadaptés à son corps nouvellement masculin. Son visage n'est plus le sien (en a t-elle seulement déjà eu un à elle ?) ; les traits sont anguleux, les joues émaciées, les iris couleur ciel d'été sans nuage, le front haut et fier. Elle est même allée jusqu'à reproduire les cicatrices qu'elle connaît, celles qui lui reviennent toujours en mémoire quand elle se le représente dans sa tête, et les mains aux jointures abîmées d'avoir portées et parées trop de coups. Devenue le reflet de Balthazar lui-même, Tallulah se penche en avant et son regard se fait provocateur :

    « Alors, tu veux voir ce que j'ai dans le pantalon ? »

    C'est ô combien étrange, cette voix fluette dans un corps d'homme.
    C'est déplaisant, malaisé, difficilement concevable.
    C'est voir sa propre image ne plus nous appartenir.
    C'est faire face à soi-même de manière artificielle, presque cruelle.
    C'est comme sur une photo où on ne se reconnaît pas.  
    C'est mieux quand c'est les autres, quand il s'agit de quelques détails pris au gré des personnes, quand c'est avec des attributs d'animaux qu'elle se pare.

    La métamorphomage se lève alors et tandis qu'elle se dirige vers lui, elle reprend son apparence - celle du moins sous laquelle on la reconnaît - et ses genoux cognent contre ceux du sorcier qui voudrait ne pas en être un.
    Il est tellement grand, que même lui assis et elle debout, elle semble frêle.
    Il est toujours habillé d'une seule serviette, la clope au bec.
    Tallulah se penche de nouveau vers lui, cette fois-ci beaucoup plus près, se courbant à moitié pour mettre sa tête à même hauteur que la sienne.

    « On va se faire livrer. Je ne veux pas prendre le risque de voir sur ma tombe 'morte à cause de nouilles avariées'. Bien sûr, c'est toi qui paye. Toi qui est si malin.»

    Sournois petit rappel à ce que Balthazar a cru bon d'appeler les risques du métier.
    Elle ne cautionne pas mais fait avec. Après tout, chacun est libre de se faire du mal à sa façon.
    Il n’est pas faux le proverbe qui dit qu’on cherche notre chemin entre les déceptions d’hier et la peur de demain.
    Jawn pour EPICODE


     
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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Dim 27 Mar - 23:13

       
    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) B272e2a0e53e70661d82ac5c7a4bafe1

    les couleurs de nos âmes

    Il ricane.

    Et c'est ce qu'il aime chez elle, rien de ce qu'il fait ne l'effraye, rien ne l'a jamais effrayé. Ni à Poudlard, ni quand il est sorti de prison, ruiné et brisé. Elle plus que quiconque a vu et essuyé ses colères les plus violentes.

    Et elle reste, fière et insolente.

    Quand soudain, elle se transforme, prend ses traits peu à peu. Il grimace. Il ne s'aime pas. Les cicatrices qui apparaissent, il les connait, la plupart ne datent pas de la boxe, elles sont plus anciennes, plus douloureuses.

    Ricane. Mal à l'aise.

    - Je suis étonné que tes fringues aient pas éclaté sur place.

    Il rit, détourne le sujet.
    Ça l'aurait bien fait marrer, qu'elle fasse une version Hulk avec le tee-shirt en lambeaux pendant sur sa poitrine.

    Quand elle s'approche, il sourit, soutient son regard.
    Souffle un coup de nicotine dans son nez.
    Moqueur.

    - Mais elles te vont mieux à toi.

    Et il sait, que ce petit mot est lourd de sens. Lourd d'identité pour toi qui parait te perdre. Et lui, entre mille, peu importe l'apparence que tu prendras, serait-ce la sienne, il te reconnaitra.

    (promis, il ne te laissera pas te perdre)

    Il la tire contre lui vivement, cale ses genoux de chaque côté de ses cuisses. Le nez dans son cou, mord la peau qui s'offre à lui. Moment d'égarement. Ta chaleur lui manque, tout de toi lui manque toujours tu sais.

    - Prends ce qui te fait plaisir.

    Silence.

    - Ce soir, reste.

    Tu sais, c'est à cette période.
    Il y a quelques années déjà (pas assez), où sa seule compagnie était les détraqueurs.

    Et il n'y a presque que toi, pour garder ses cauchemars.

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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Lun 28 Mar - 21:44
    Sans-gêne et sans reproche
  • Je vis dans un bateau qui coule, j'écope autant que je peux, mais la houle est incessante et le temps est une pente glissante.
  • L'histoire de mes sens est un peu fluctuante. Sourd comme un grincement, un acouphène dans le cœur à chaque battement.
  • Il a beau sourire et s'en amuser, elle sait.
    Elle sait combien le malaise est grand de se voir ainsi incarner.
    Mais il ne la juge pas coupable pour autant. Il ne se détourne pas. Il ne lui en tient pas rigueur.
    Il a toujours compris que quand elle fait ça, c'est le résultat de ce qu'elle voit.
    Pas d'exagérations, pas de fioritures, pas d'escroquerie.
    Elle ne se fait pas plus lisse, elle n'arrondit ni angles ni les courbes.
    Elle n'est qu'un parfait reflet. Tant mieux, tant pis. Rare sont ceux à qui se plaît.
    Après tout, combien sommes-nous à être satisfait de ce que laisse à voir le miroir ?

    Elle fronce le nez par réflexe face à la fumée de sa cigarette.
    Ça fait comme une légère brume entre leur deux visages et c'est l'éclat de ses yeux, beaucoup trop bleu, qui semble percer l'épais brouillard.
    La voix grave de Balthazar lui parvient alors.

    Tallulah entend ce qu'il dit et elle lui en est reconnaissante pour ça. Pour ce ''toi'' qui fuse, qui marque et qui l'identifie comme une personne à part entière.
    Elle croit saisir le message et voudrait le remercier pour ça.
    Dans son ''elles te vont mieux à toi'', il lui semble entendre des mots de réconfort ; ''je te vois'', ''je sais qui tu es'', ''pourquoi tu fais ça'', ''ce n'est pas ta faute'', ''c'est juste toi'', ''ça fait partie de toi et je l'accepte''.
    Une si petite phrase, si anodine, qui ravage tout sur son passage, calme des angoisses qu'elle même ne saurait exprimer avec des mots.
    C'est à la fois doux et douloureux.
    En pensant cela, elle se dit que c'est à votre image à tous les deux.
    Doux et douloureux.

    L'auror sent les jambes musclées se refermer autour d'elle tandis qu'il l'attire vers lui, la faisant presque basculer sur lui.
    Elle ne résiste pas ni ne lutte. Pour une fois, elle n'ira pas chercher la moindre justification pour une simple étreinte, elle ne prendra pas la fuite.
    C'est comme un appel, une invitation.
    Elle sent ses lèvres à lui contre sa peau à elle.
    Cette morsure qui n'en n'est pas vraiment une.
    Sous ses airs belliqueux, derrière la carrure impressionnante, dissimulée sous la férocité et les cicatrices, il a l'infinie délicatesse de la laisser choisir, de s'offrir plutôt que de prendre.

    Alors quand Balthazar l'invite à rester ce soir, elle sait déjà qu'elle n'y réfléchira pas, même pas une seconde, qu'elle ne partira pas en guerre pour se convaincre de se laisser approcher, qu'elle ne se cherchera pas d'excuses pour partir avant que le jour se lève.
    Peut-être même déjeuneront-ils ensemble demain matin ?
    Cette pensée la fait sourire et elle se dit qu'ils font les choses à l'envers.
    En même temps, elle ne saurait dire ce que signifie faire justement les choses bien.
    Tallulah sait qu'en ce qui les concerne, ils ne sont pas obligés de s'aimer ''bien'' pour s'aimer vrai.
    Leur relation n'a rien d'orthodoxe.
    Jamais ils ne diront amour, amant ou ami. C'est tout, c'est rien ou les trois à la fois.

    Elle ne peut pas voir ses yeux, encore moins son visage.
    Elle le connaît assez pour savoir ce que ça lui coûte de demander, de lui dire à sa façon de ne pas partir.

    « Je ne pars jamais vraiment. »

    C'est un murmure qui enfin, met un terme au silence.
    Elle tombe presque sur lui quand elle cherche à prendre son visage entre ses mains.
    Quand Tallulah l'embrasse, elle sait qu'en cet instant, leur corps et leur cœur se sont mis d'accord.
    Tant et si bien qu'elle se retrouve assise sur lui, les mains appuyées contre son torse.
    Sa peau à elle réclame ses mains à lui, sur son cou, ses épaules, sa clavicule et sur ses seins.
    Le désir est un langage universel et elle s'y soumet avec la fougue qui la caractérise.

    « Maintenant...Empêche moi de partir. »

    Nouveau chuchotement pour un baiser aérien, presque trop sage.
    Sa bouche contre son oreille puis son front contre le sien et son regard qui cri l'urgence, le besoin et l'envie.

    Ils ne dîneront pas tout de suite.
    C'est un appétit d'un autre genre qui s'est éveillé au fond de son ventre.
    Jawn pour EPICODE


     
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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Sam 2 Avr - 23:48

       
    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) B272e2a0e53e70661d82ac5c7a4bafe1

    les couleurs de nos âmes

    Dans les yeux, il y a tout, il y a les mots qui ne se disent pas, il y a les mercis qui sont à peine pensés, il y a les failles qui errent.

    Et mes yeux, je ne les ouvre qu'à toi, que pour toi qui rayonne au dessus de moi.

    L'envie de te serrer contre moi, que nos chairs ne deviennent qu'une et que le bien que tu m'apportes, jamais, jamais ne disparaisse.

    Il est possessif Balthazar, trop sauvage pour te laisser partir.
    Mais il sait que s'il te retient, il n'y aura plus rien de toi, en toi.
    Déchirement et soulagement.

    Pour ça qu'on a jamais dit "je t'aime" et qu'on s'est contenté de le penser, comme une amie, une amante. Jamais une amoureuse, parce que l'amour n'a rien à voir ici. On est juste deux pièces d'un puzzle brisé qui miraculeusement comblent leurs plaies.

    Miracle, oui c'est le mot.

    Miracle que tu sois là, parce que quoique tu dises, tu pars, ailleurs, à te mettre en danger, cette foutue baguette à la main. On aimerait croire que tu sauves le monde, mais y'a rien à sauver ici. Rien à part ta peau, à part ta vie.

    Alors il répond à ton baiser avec force et chaleur. Ses mains qui se glissent avec avidité contre ta peau.
    Vos fronts collés l'un à l'autre et déjà la respiration hachée.

    Sourire carnassier.

    - Tu n'as pas envie de partir.

    C'est aussi simple que ça.
    Reprend tes lèvres comme s'il ne les avait jamais quittées alors qu'il t'allonge sur le canapé, se pressant contre toi.

    Peut-être qu'il perd sa serviette dans la bataille.
    Qui sait.

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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Ven 8 Avr - 22:10
    Sans-gêne et sans reproche
  • Je vis dans un bateau qui coule, j'écope autant que je peux, mais la houle est incessante et le temps est une pente glissante.
  • L'histoire de mes sens est un peu fluctuante. Sourd comme un grincement, un acouphène dans le cœur à chaque battement.
  • À  bout de souffle pour un baiser, pour une étreinte.
    Rien qu'un instant.
    Au nom du plaisir, au nom de l'oubli, pour un petit morceau d'éternité.
    Comme pour se retenir, comme pour se dire de ne pas désespérer encore, pour laisser une empreinte, faire taire les plaintes de vos cœurs et vos corps malmenés.
    Le temps de l’éphémère, le temps d'un ébat désiré.

    Il y a ses mains sur ta peau, ses mains qui te déshabillent, ses mains qui cherchent et trouvent les endroits qui appellent les ''encore''.
    Il y a sa bouche, ses yeux, ses épaules, le mouvement de ses hanches et ce sourire carnassier, insolent et pourtant très doux aussi.
    Ce n'est qu'un moment, pour lui et pour toi, qui a le goût du pardon, de l'absolution, de l'acceptation.
    C'est l'aboutissement de nombreuses années d'amitié, d'une complicité bâtie au fil des épreuves, d'une adhésion totale à l'autre et ça malgré les défauts, les erreurs, les désaccords.
    C'est une forme d'amour qui ne rentre pas dans les cases, qui n'a pas de nom ou de cadre bien défini. C'est la simple entente de deux âmes, de deux êtres qui rejettent les amalgames.
    C'est toi, c'est lui.
    Ça n'a du sens que parce que c'est de vous deux qu'il s'agit.

    Vous prolongez comme vous le pouvez l'instant de paix qui suit l'orgasme dévastateur.
    C'est toi sur lui, vos deux corps allongés sur un canapé trop petit (surtout pour lui), ta poitrine écrasée contre son torse, vos respirations qui doucement s'apaisent, se synchronisent.
    Tu es bien trop vite rattrapée par la réalité et ses questions incessantes.
    Tu sais pertinemment qu'il ne t'appartient pas, que son cœur est ailleurs, que bientôt – quand il réalisera et assumera pleinement vers qui se dirigent ses sentiments – ces moments de grâce prendront fin et qu'il n'y aura plus que l'ami.
    Et même si c'est suffisant, même si c'est déjà bien assez, même si tu souhaites à Balthazar un bonheur bien mérité, tu te demandes si toi aussi, un jour, tu éprouveras le besoin de vivre autre que pour justement survivre.

    Il est une des rares constantes dans ta vie.
    Il est parvenu à s'inscrire sur la durée, ce qui est un exploit en soi, pour toi qui compte sur les doigts d'une main, les proches à qui tu te montres (juste assez) pour qu'ils restent, qu'ils parviennent à t'aimer pour ce qu'il y a de toi dans tous les personnages que tu incarnes.
    Tu voudrais lui dire que tu tiens à lui, qu'il doit faire attention à sa foutue carcasse, qu'il peut être heureux, qu'il y a assurément un monde fait pour lui, une personne qui l'attend quelque part, mille et une péripéties à vivre, qu'il ne doit pas cesser de se battre, qu'il a sa place ici-bas.
    Tu voudrais lui dire tout ça mais c'est plus simple de piquer, de plaisanter :

    « Un jour, il faudra que tu arrêtes de faire le con. »

    Tu déposes un baiser aux coin de ses lèvres, te redresse tant bien que mal pour ne pas l'écraser, cherche n'importe quel bout de tissu pour te couvrir, attrape ton téléphone en quête d'un restaurant qui livre.
    Le moment est terminé, l'heure est à nouveau aux chamailleries.
    La tendresse et l'abandon te terrifient ; il faut vite reprendre le rythme, donner le ton.

    « Plutôt épicé ou plutôt classique ? »

    Lui demande-tu l'air de rien, l'air de-ne-pas-y-toucher.
    Jawn pour EPICODE


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    (tw: érotisme) ❝ sans-gêne et sans reproche. (end) Dim 15 Mai - 23:34

       
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    les couleurs de nos âmes

    Se repaît de ta peau comme un nageur en manque d'air, de ta chaleur comme s'il avait eu froid ces milles dernières années.

    Les mains qui glissentsur ta peau, caressent ts cicatrices, grains de beauté, tout ce qui fait de toi toi.

    Te rappeler chaque seconde à quel point tu existes.

    Inspire, expire.
    Le nez dans tes cheveux, les bras autour de toi comme un cocon dont tu ne pourrais t'enfuir. Une main qui joue avec tes cheveux.

    Partager entre l'envie de recommencer et celle de manger.
    Son ventre gargouille sous toi et ça le fait marrer.

    Rit encore quand tu tentes ce genre de pique que vous aimez bien entre vous. Celles qui disent de prendre soin de soi sans le dire. Ceux qui disent je t'aime en silence.

    - Quand tu poseras ta baguette.

    Pour ne jamais la reprendre.
    Quand tu cesseras de risquer ta vie pour un système qui ne mérite que l'anéantissement.

    Te rattrape en grognant dès que tu as le téléphone entre les mains.

    - Froid.

    Jett un oeil par dessus ton épaule qu'il mordille doucement.

    - Spicy.

    Parce qu'il adore le tabasco, c'est évident.

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