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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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(fb) between two souls | Cassandre
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(fb) between two souls | Cassandre Sam 15 Jan - 12:37
003
between two souls | Cassie
2026; Juin

Trois ans; trois longues années à compter le temps, à compter les secondes, les mois, les années. À espérer qu'elle va bien, l'imaginer sourire et rire; apprendre une autre langue, découvrir. S'amuser, aimer sous un soleil chaud, étouffant; danser sur la plage, s'évader dans la jungle.

Trois ans en apnée, sous un masque en pleine santé; lui aussi pouvait sourire.
À respirer la vie comme si elle lui suffisait.
Comme s'il était complet.

Elle lui manquait. Son odeur et ses secrets, sa chaleur et sa douceur.
Elle lui manquait, et son coeur se serrait à chaque fois qu'il y pensait. On pouvait se faire à l'isolation, mais jamais à l'absence, jamais aux silences.
Trois ans à se perdre dans ses études, dans les méandres de la connaissance; trois ans à découvrir d'autres, à chercher à aimer au moins à moitié que ce qu'ils partageaient; trois ans à rire et s'ennivrer; tout pour ne pas y penser.
Car le château de ses ancêtres resserait ses serres ombragées sur le bonheur ébranlé d'un jumeau qui avait perdu sa moitié; car la solitude l'avait consummé, sans jamais qu'il n'ose en parler.
Une vie à deux brusquement brisée; un passé partagé pour qu'ils se construisent seuls, juste le temps de quelques années.

Et s'il avait d'abord été absorbé par son pineapple, petit à petit le temps l'avait éloignée;  il l'avait laissée respirer, ils s'etaient accoutumés à la séparation comme si elle était justifiée. Trois ans, c'était aussi apprendre à se distinguer, à prendre son envol. Il avait soupçonné ses parents à forcer leurs vacances éloignées; pour des raisons abstraites, qui lui étaient étrangères.
Il avait au moins pu écouter le son de sa voix, rire de ses nouvelles; se sentir heureux pour elle - n'était-ce pas incroyable, de pouvoir vivre tant dans ce qui lui semblait être un autre monde ?  

Son rire retentit, discret - mais pourtant vrai - dans ce grand salon familial; vide de présence et pourtant rempli de vie, de plantes, d'une verriere qui ne fait que refléter le gris, le sombre de la forêt. Oui; il est là, à se prélasser sur ce canapé de cuir entre les meubles boisés; seulement à moitié conscient du temps, de la réalité.
Dans livre comme pour oublier que les secondes se sont figées, pour rire d'une histoire qui n'est pas la sienne.
Le bout de son doigt frôle une page, la tourne pour déjà la faire disparaitre. Aujourd'hui, le temps s'est allongé - comme si les minutes se jouaient de lui, se déformaient pour torturer son impatience.
Parce qu'aujourd'hui, elle rentrait.

Il soupire, sent son coeur s'accélérer - il lui était totalement impossible de se concentrer. Il laisse le bouquin s'écraser sur son torse allongé, son regard se pose sur des pétales colorés; une rose de sherwood, fleur de l'été.

Le temps figé le tourmente sans scrupules, tord son eusophage d'une impatience cruelle; presque mortelle.
Il s'était éloigné de la zone d'atterissage du portoloin sous les ordres stricts de ses parents - pour lui éviter la pluie, pour lui éviter un il ne savait quoi qui le tenait derrière ces vitres plutôt que sur le terrain.

Alors il attend, Hephaistos; il attend sans ne plus oser respirer. Il regarde sa montre à gousset un peu trop souvent; jamais assez.

Jusqu'à ce que le cliquetis de la porte le fasse se redresser, presque trop rapidement. Jusqu'à ce qu'il n'ait qu'à peine le temps de se lever - et il ne voit pas le livre tomber, s'écraser sur le carrelage de cette maison antique; il ne voit pas les portraits qui s'offusquent de ce brusque mouvement, ni ses parents qui se tiennent eux aussi derrière la porte.
Il oublie de sourire, de saluer, de penser, de tenir la grandeur des Greengrass dans l'attitude royale qu'on lui connait.

Il n'y a qu'elle; sa blondeur - il n'y a que son sourire, que sa beauté; ses yeux si bleus, si poignants.

Hephaistos ne réfléchit pas assez; Hephaistos se perd sans même penser. Il enroule ses bras autour sa soeur, part se perdre dans son cou, il part s'oublier dans son odeur, dans sa chaleur; il l'entoure de ses bras comme s'ils ne s'étaient jamais quittés; ou comme si elle était toujours partie.  

Il retrouvait son souffle quand bien même ne pouvait-il pas respirer.

Parce que Hephaistos sent l'émotion l'envahir sans qu'il ne puisse rien dire. Parce qu'il n'a aucun mot pour exprimer à quel point il s'était senti vide - à quel point il l'aimait. Parce qu'elle lui a volé sa voix et sa raison; parce qu'elle lui semble si irréelle et pourtant vraie. Palpable, présente.

- "Tu es rentrée." chuchote-t-il à bout de voix; à bout de mot et d'originalité, comme s'il n'y croyait qu'à moitié.

Parce que Hephaistos se sentait en respirer; complet.



Cassandre A. Greengrass
Tout objet disparu va dans « le non-être, c'est-à-dire dans le tout »
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Cassandre A. Greengrass
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Cassandre A. Greengrass
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(fb) between two souls | Cassandre Dim 16 Jan - 12:22
Between two souls
I missed you so much
Trois ans.

Trois ans passés comme sous un autre soleil, comme dans une autre vie, une vie qui n’est pas totalement la sienne. Elle avait adoré, oh bien sûre comme elle avait aimé découvrir cet univers, cette chaleur, ces créatures, ce temple de connaissances au milieu de la forêt. C’était sublime, somptueux, magnifique. Trois ans passés à se rendre plus avisée encore, à découvrir les us et coutumes d’autres nations, à partager, sourire, voyager.

Mais la vérité, c’est que pendant trois ans, Cassandre s’est sentie ailleurs.

Déracinée. Mitigée.

                                      Divisée.

Punie pour être qui elle est, punie d’avoir cru pouvoir confier à sa propre mère un secret. Punie de s’être éloignée d’un idéal de perfection dans lequel on l’a forgée. Punie d’avoir aimé. Elle a accepté, Cassandre, partie pour un monde qui l’attirait, mais partie en laissant derrière comme sa moitié.
Son frère.

Par Merlin, ce que tu lui as manqué.

Elle tend sa main aux ongles courts pour attraper fermement le lacet de la chaussure changée en portoloin, lève les yeux vers le ciel du Brésil. Enfin, elle rentre chez elle. Enfin. Torsion au creux de son estomac ; magie ou appréhension ? Peut-être les deux. Habituée par ce genre de voyage, elle reparaît dans un crac sonore au milieu du ciel qui surplombe la forêt de Sherwood, juste à l’entrée du domaine des Greengrass. Atterrissage en douceur, son sourire s’étire en reconnaissant Woody, leur elfe de maison préposé aux arrivées. Et immédiatement, tout l’agresse d’un merveilleux sentiment de souvenirs et de plénitude.

Les odeurs. La couleur du ciel. Les sons de la forêts. Le goût de l’air. Une larme unique roule sur sa joue, émue. Chez elle. Sa forêt. Son pays. Son domaine.

Elle refuse d’un délicat geste de la main le mouchoir que lui tend Woody, trop empressée de sentir le flux de ces émotions, puis ils se mettent en route pour le château. Traversent la barrière protectrice du domaine, s’avancent en direction de l’immense et ancestrale bâtisse recouverte de verdure. Et alors elle le sent. Comme si plus elle approchait, plus le lien se renforçait. Une ligne, un fil qui pendant trois ans avait été mis à l’épreuve, épuisé, reposé, tordu, supplié. Maintenant que ses pas l’approchent de plus en plus de l’entrée, elle le sent qui reprend vie, elle le sent frétiller et s’illuminer.

        Tu es tout près.

Derrière elle, elle entend le chant du phénix retentir dans les airs ; Dawn n’aura pas mis longtemps à la rejoindre dans ce nouveau monde. Symbole de renaissance, peut-être la sienne en revenant après trois ans.

Elle pousse elle-même la lourde porte, inspire à pleines narines l’odeur de l’entrée, de la cire qui recouvre les meubles boisés, des fleurs qui habillent chaque pièce. Mais elle ne prend pas le temps de s’y attarder, s’avance à grands pas jusqu’aux portes coulissantes du célèbre salon. Les ouvre. Et se fige. Frappée en plein cœur, imperméable au monde extérieur.
Il n’y a plus que toi.

Vos corps se percutent dans une étreinte obsessionnelle, ses bras autour de ta nuque, ses pieds qui quittent le sol un court instant. Tu es plus grand, elle en est certaine. Plus beau, aussi. Son nez se perd à tes cheveux blonds, inspire ton odeur qui te caractérise tant pour emplir en elle le vide que ton absence a laissé. Sourire large à ses lèvres en t’entendant annoncer l’évidence, une larme qui de nouveau recouvre sa pommette rosée.

- Oui…

Elle chuchote, elle aussi, juste pour toi. Juste pour vous.

- Je suis rentrée.

L’éternité n’est pas assez longue pour vous, mais le raclement de gorge de vos parents la pousse à relever les yeux. Elle leur sourit, évite de soutenir trop longtemps le regard de votre mère, avant qu’elle ne se recule doucement. Son bleu dans le tien, une main levée pour caresser ta joue, écarter une mèche de ton front.

Tu lui as manqué. Tu lui as tellement manqué. Et elle aimerait te le dire cent fois, mais s’avance votre mère pour une brève étreinte, votre père pour lui prendre la main. Effusions rares dans ce monde qui se tient, mais les Greengrass ont toujours été plus soudés que les autres.

- Mère, Père. Elle te regarde. Luke.

Elle sait que vos parents détestent que tu te fasses appeler Hephaistos, ce n’est pas le moment pour une scène.

- Vous m’avez manqué.

Surtout toi. Toi, toi, toi.
Rapidement ses yeux sondent la pièce à la vaine recherche d’une quatrième silhouette, mais elle ne s’attendait pas à sa venue. Chaque chose en son temps. Son sourire encore qui s’étire en revenant à vous.

- Tu devrais aller te changer, Cassandre, nous passerons ensuite au repas. Il faut fêter ton retour dignement. Cet après-midi viendront sûrement quelques médias pour annoncer la nouvelle.

Jamais une occasion perdue de se faire remarquer. Elle hoche docilement la tête, bien que l’envie de s’en aller courir dans la forêt qui l’a vue grandir se fasse impérieuse. Cela devra attendre. Instinctivement, elle prend ta main dans la sienne. Vos doigts s’épousent, comme deux pièces d’un même puzzle.

-  Je vais me changer.

Et elle te tire à sa suite, dirige vos pas en direction des escaliers qui mènent à l’étage et les traverse quatre à quatre. Rieuse, enjouée, comme une enfant bêtement heureuse de te retrouver. Arrivés devant la porte de sa chambre, vous entrez et elle referme derrière vous. Ses yeux aux tiens, encore, sa lèvre pulpeuses qu’elle mordille.  

- Comment vas-tu ?

Et ses bras qui retrouvent le tour de ta nuque, t’enlace comme si elle avait peur de te voir partir.



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(fb) between two souls | Cassandre Dim 16 Jan - 13:42
003
between two souls | Cassie
Elle était rentrée.
Ses mots sont d'une chaleur à lui tirer une émotion vive, d'une douceur qui effacent trois années passées comme si elle n'était jamais partie. Comme si tout cela n'avait été qu'un mauvais rêve; tout juste un songe déjà balayé.
La beauté des souvenirs était qu'ils appartenaient au passé.
Et la sentir au creux de ses bras lui rappelait qu'elle avait toujours été là.  

Il ne veut pas se séparer; il ne veut pas déjà quitter cette étreinte trop rapide; fugace, à peine perceptible. Le regard de leurs parents, pourtant, plus lourd que ces trois années sur ses épaules, le pousse à obtempérer - à la laisser les retrouver, eux aussi. Il redécouvre la douceur de sa main sur son visage, en est presque surpris - de la redécouvrir, elle aussi.

Et elle pouvait bien l'appeler Luke, Hephaistos, Greengrass ou avec le prénom d'un autre; elle pouvait bien le nommer second ou invisible, sang-pur ou cracmol - le sorcier s'en fichait. Chaque syllabe entre ses lèvres lui paraissaient trop douce pour lui; trop réconfortante pour retenir cet immense sourire sur ses lippes heureuses - celui qui ne se tarie pas, qui ne se contrôle pas.

Alors à défaut de retenir sa joie, il redresse les épaules et garde la carrure qu'on lui commande, cache son rire sincère derrière sa main avant de se pencher vers son oreille; chuchotant sans réellement chuchoter, faisant attention à ce que tous entendent son secret.

- "Ils ont prévu un buffet digne des soixante ans de Père, j'espère que tu as faim." Un souvenir qui tire à Hephaistos un sourire radieux - ce fut une belle fête, à ne pas en douter; un fait qui attise la gêne taquine de ses parents.
Ils n'étaient pas affectifs mais les gestes étaient là, parfois - il fallait simplement savoir les voir.

Leurs mains se lient, et il se laisse guider; oublie les protocoles et les avertissements de leurs parents qui tentent de les calper - oui, Hephaistos suit ses pas précipités, retrouve cette joie d'enfant entre ces couloirs qu'ils connaissaient par coeur; entre ces longs murs, il la laisse l'emporter dans son bonheur - rit de bon coeur.
N'est-ce pas la félicité à son paroxysme, que de s'évader une seconde des bonnes pratiques pour mieux la retrouver ?

La porte claque dans son dos, et ils se retrouvent une seconde, ils se regardent et se redécouvrent comme s'ils s'étaient oubliés. Il y avait cette lueur dans ces yeux, cette nouvelle lumière qui appartenait à ceux qui en avaient vu beaucoup du monde, qui avaient des merveilles dans leur pensine et des histoires dans leurs souvenirs. Des aventures dans leur mémoire - du vécu, des expériences; une individualité nouvelle et belle. Elle avait le sourire de ceux qui sont heureux, qui ont assez vécu pour se sentir libre

Comment allait-il ? Il ne s'était jamais senti vivant, maintenant qu'elle était là, aussi belle - plus que jamais, lui semblait-il. Il la cueille dans ses bras pour lui promettre de ne plus jamais la laisser s'éloigner.

- Mieux. Beaucoup mieux.

Infiniment mieux, maintenant qu'elle était là. Et il respire ses cheveux, son oxygène; il retrouve sa drogue en oubliant le manque, juste en profitant de cet instant pour réaliser.
Même s'il ne réalisait pas tout à fait.
Que le soleil éclaire de nouveau leurs murs et leur maison.
Qu'elle est rentrée.

Et comme une extase soudaine, il reprend son souffle dans les airs, le regard vers le plafond quand son dos rencontre la porte pour ne pas s'écrouler - sans la lâcher, en la gardant près de lui, toujours.

- Sherwood était vide sans toi - même le Major Oak semblait morose.
Poudlard non plus, n'avait pas tout à fait été le même, sans son sourire pour éclairer ses obscures pensées.
Pour lui, tout avait été le quotidien - en un peu moins brillant, en un peu moins bien.
Mais pour elle, cela avait été une autre vie - un autre monde, des années pour se reconstruire; vivre.
Elle avait dû tout quitter aujourd'hui; et quelque part, aussi heureux pouvait-il se sentir, aussi rassuré, content, enjoué pouvait-il être; ce n'est pas lui qui le concernait. Maintenant tout irait bien; pour le futur oubliator qu'il serait.

Le temps d'une minute, il voulait oublier son égoisme pour mieux retrouver le bleu de ses yeux si pétillants, si incroyablement pétillants. Il lui semblait qu'elle n'avait jamais été aussi belle. Alors plutôt que de la lâcher, ses paumes rencontrent ses joues pour qu'il puisse mieux la regarder; rencontrer le reflet de ses yeux; elle lui semblait encore plus belle que quand elle les avait quittés.
Il sourit toujours, Hephaistos - incapable de faire quoi que ce soit d'autre, le coeur encore trop plein de son retour.

- Comment tu vas ? Comment c'était ? Tu n'es pas malheureuse ?

De devoir tout quitter; cette vie de liberté; cette insouciance de la distance.
Et il avait tant de questions, ce frère qui aurait voulu voir à travers ses yeux, rencontrer ses souvenirs; tout partager.

Cassandre A. Greengrass
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Cassandre A. Greengrass
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(fb) between two souls | Cassandre Lun 17 Jan - 19:24
Between two souls
I missed you so much
Eclat de rire à ses lèvres quand tu lui mentionnes les soixante ans de votre père. La réception avait été grandiose, tellement que la gazette et autres médias en avaient parlé pendant des semaines. Son sourire est complice quand il répond au tien, de connivence avec l’air un peu gêné de vos parents. Oui, quoi qu’on dise des sang-purs, ils ne sont pas qu’autoritaires et trop stricts. Pas vrai ?

Vos mains retrouvées, agrippés l’une à l’autre comme lors de ces longues après-midi de jeux passées ensemble. Tout à être l’un pour l’autre, le frère et la sœur, ceux qui n’hériteront pas mais qui contribuent à l’image, les jumeaux Greengrass. Vous retrouvez vos âmes d’enfants jamais oubliées en montant quatre à quatre les escaliers, les rires entre les murs rendus froid par l’absence qui leur rendent un éclat plus vivant. C’était si difficile, d’être loin d’ici, loin de toi. Et Cassandre aura beau dire, elle aime plus que tout cet endroit. Le château, le domaine, la forêt, surtout.

La porte claque, et à l’abri des regards, à l’abri des jugements amusés, vous vous retrouvez encore. Sourires, tendresses, caresses et étreintes. Tes mots la font sourire tristement, elle déteste l’idée de t’avoir laissé. Encore plus celle de t’imaginer lors de ces longues soirées, seul avec tes livres, devant ton échiquier. Ses bras se resserrent un peu plus fort sur toi, juste avant que tu ne te retrouves le dos collé à la porte. Elle lève le menton, observe ton visage sous toutes les coutures avant de sourire à ta remarque.

- Je passerai le voir tout à l’heure. La forêt m’a presque autant manqué que toi.

Presque.

Elle se redresse entre tes bras, prend ton visage entre ses mains. Elles ne sont pas si délicates qu’on pourrait le penser, celles d’une sang pur il est vrai, mais aussi usées par les longues heures passées dans la forêt, celles à concocter des potions, préparer des rituels. Elle t’observe, confronte le bleu de ses yeux au tien, retrace de la pulpe de ses doigts les traits qui te font toi. Tu es beau, tellement beau. Et alors qu’elle te lâche, tu mimes son geste, la regarde. Automatiquement, ses yeux pétillent et son sourire fleurit. Elle appuie sa joue contre ta paume, adore lire un tel bonheur sur ton visage. Et quand tu demandes si elle est malheureuse, elle se questionne une seconde en se demandant pourquoi le serait-elle.

- Je ne le suis pas. Je suis ravie d’être de retour, vraiment. Tu m'as manqué chaque jour.

Ses yeux se lèvent au plafond de sa chambre, tombent tour à tour sur les souvenirs de son enfance, puis reviennent à toi. Elle lève les mains pour reprendre les tiennes, entrelace vos doigts.

- C’était… comme vivre dans un autre monde.

Elle te tire à sa suite jusqu’au bord de son lit sur lequel elle s’assoit en tailleur.

- Le ciel n’avait pas la même couleur, l’air n’avait pas la même odeur. Les us et coutumes n’ont rien à voir là-bas, et pratiquement personne ne savait que j’étais une sang-pur. C’était étrange, et tout à la fois… presque plaisant.

Presque, encore une fois. Car de son rang avec lequel elle a grandi, Cassandre s’est habituée. Elle y tient, tout autant qu’il est lié à sa famille.

- Je mettrai mes souvenirs dans une pensine, il faut absolument que tu vois ça. Il y avait des paysages, Heph, c’était somptueux. Et les cours de magizoologie avancée… J’ai fait des rencontres et des découvertes extraordinaires. Il y avait des dragons, tu sais ? Les Opaloeils des Antipodes sont aussi magnifiques que dans les livres, peut-être plus. Et il y avait au-

Résonne alors le chant à la fenêtre ouverte sur l’été, sa tête qui se tourne pour regarder. Et à peine le voit-elle qu’elle étire un large sourire. Les plumes aux couleurs du crépuscule, rouge, or et feu. Les yeux intelligents, le bec acéré, le phénix vient se poser tout près, sur le dossier d’une chaise face à une coiffeuse garnie de bijoux. Ils se regardent, la sorcière et le mystique animal, puis elle revient à toi.

- Je te présente Dawn.

Son sourire est tendre et complice.

- Je l’ai rencontré lors d’une sortie pour des travaux pratiques. Il a décidé de rester à mes côtés.



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(fb) between two souls | Cassandre Mer 19 Jan - 23:32
003
between two souls | Cassie
Il y a cette douceur, dans cette étreinte qui avait attendu trop longtemps, une odeur qui est la sienne, une chaleur qu'il retrouve entre toutes. Il la serre un peu plus fort entre ses bras - si fragile, si forte; la mer plate et la tempête, le sucré et le salé. Sa soeur, son âme-soeur; son seul véritable trésor. Son tout.
Elle est là, elle est bien là.
Revenue, comme déterrée d'une tombe; et elle s'inquiète de lui quand sa vie avait été si plate; si vide d'elle, si vide d'un tout.
La sienne n'avait pas besoin d'être contée tout de suite; une seule l'intéressait; une seule méritait son attention entière aujourd'hui.

Celle du soleil et des aventures, celle de la joie de vivre et des rires. Il voulait la redécouvrir, voir à quel point ses yeux avaient été éblouis par la beauté du monde, il voulait explorer tout ce qu'elle pourrait lui raconter - et de sa bouche, il pouvait bien voir le monde entier; pouvait bien s'imprégner de ses mots pour mieux s'extasier de ses sourires. Voir son visage éclairé lui suffisait; écouter sa joie réconfortait son coeur plus que toute histoire qu'il aurait lui-même pu expérimenter.

Cassandre lui assure qu'elle est heureuse; et elle le parait, c'est vrai. Alors Hephaistos ne peut qu'être ravi, se promet de ne pas la laisser dormir seule; de ne pas la laisser dans les moments d'obscurité - ceux qui nous forcent à penser à ce qu'on a perdu, ceux qui effacent ce qu'on a retrouvé.
Qui nous font culpabiliser de regretter, quand tous les droits de pleurer s'appliquent.

Mais pour l'heure; ils se sourient, se redécouvrent de leurs yeux comblés, de sa beauté, à elle.

Leurs phalanges s'entrelacent, forment ce tout qui les avaient toujours caractérisaient. Et Hephaistos se laisse guider, toujours; la suivrait jusque dans le Styx, si c'est là qu'elle l'emmenait.
Il se glisse sur les draps, pose son dos sur la tête de lit; laisse une de ses chaussettes frôler le sol quand son autre jambe se replie. Et il l'écoute avec la passion des enfants qui écoutent le monde, qui boivent ces histoires dont ils rêvent le soir.
Et elle raconte si bien, de sa voix merveilleuse.
Elle est là. Elle est bien là.
Et il ne réalise toujours pas.

- Presque, seulement ?

Son rire s'extasie de ce détail.
Ce voyage, qui aurait dû être une punition, résonnait aux yeux du sorcier comme une véritable bénédiction; un moyen de se retrouver, de se découvrir, d'apprendre et de se sentir légère - au moins quelques années. De ne plus avoir le poids d'un nom sur les épaules, ni d'un rang; s'oublier dans des moments au présent, sans futur, sans passé.
Vivre maintenant.
Elle semblait d'ailleurs briller si fort, elle était si belle, qu'il s'en sentait presque intimidé. Un tel bonheur ne pouvait qu'être éphémère, encore trop remplie de ces moments qu'elle avait vus; vécus - et Hephaistos se promettait de tout faire pour préserver ce sourire si parfait.

- Tu as vu des déserts ? Comment étaient les gens ? Est-ce qu'ils utilisaient des baguettes aussi ?

Et il avait tant de questions, qu'il aurait voulu posé. Et il y avait une forme d'excitation, dans sa voix. De la curiosité. Sincère.
Des dragons, vraiment ?! Est-ce qu'elle avait pu les toucher; les découvrir, travailler sur leurs caractéristiques ? Et les arbres - comment étaient-ils ? Les plantes; les fleurs - comment se comportait la nature, là bas ? Avait-elle vu des geais bleus ?
Son coeur battait peut-être plus vite qu'il ne l'aurait dû. Et il voulait lui demander, comment avait été sa vie, quels endroits avait-elle pu visiter; et si le monde magique était différent d'ici.
Il avait tant de questions, Hephaistos, et ne comprenait pas qu'il avait le temps; comme si ce moment pouvait lui être enlevé à tout instant.

Et peut-être était-ce un peu vrai, car il sent sa voix le quitter; son monde s'élever, ou s'écrouler, ou juste se flouter - il n'en savait rien, ne comprenait plus les sentiments qui l'envahissaient soudianement.
À la fenêtre; il y avait un oiseau rouge.
Sur le dossier d'une chaise, se posait une flamme rouge, grâcieuse; une qui lui semblait irréelle. Et pourtant.

Hephaistos a perdu sa voix en même temps qu'il a perdu la conscience du temps.

- C'est impossible... !

Les phénix étaient indomptables, de ceux qui choisissaient les coeurs les plus purs pour les suivre - un oiseau de paix, dépourvu d'aggressivité. Un oiseau aux larmes qui soignent, qui ne crait ni la mort, ni le temps.
Un oiseau rare et beau, unique; qui avait choisi Cassandre. Qui avait choisi sa soeur. Un bouclier au coeur d'or qui la soutiendrait jusqu'à la mort.
Et l'émotion submerge presque le sorcier qui se redresse sur le lit, tente doucement de se lever pour s'en approcher; dénoue leurs phalanges sans vraiment s'en rendre compte, vraiment; debout, il se sent absorbé par cette vision surnaturelle.
Il n'avait pas pensé en voir en vrai; jamais.

Peut-être est-ce parce que c'est un oiseau, qu'il sait exactement comme s'en approcher; doucement, presque invisible, ses gestes sont idéaux, délicats quand son doigt frôle une plume de feu - d'un respect presque trop grand, pour un oiseau qui finit par ouvrir ses ailes pour s'envoler.

Il se précipite à la fenêtre pour le suivre - se retient de son élan en s'accrochant aux rebords de la fenêtre pour ne pas sauter; déployer les ailes qu'il a appris à muscler, à utiliser si naturellement que le vide ne lui faisait plus peur; pas le moins du monde. Il regarde la forme rouge disparaitre entre les arbres; découvrir cette forêt qui pouvait bien être sienne, s'il le voulait.

- Comment... ?

Comment avait-elle fait ? Cela lui paraissait si irréel - peut-être cette journée n'était-elle qu'un songe, qu'un merveilleux rêve dont il se réveillerait. Peut-être...
Et pourtant, il se retourne vers elle, s'appuie sur le bord de la fenêtre pour mieux observer cette vision qui lui semble parfaite.
Cela est bien réel.

Elle est sur son lit; dans cette chambre qui n'a pas bougé d'un milimètre, qui lui appartient toujours entièrement. Même la poussière qui l'avait meublée ces dernières années avait soigneusement été retirée pour qu'aucune trace de son absence ne ressorte.
Alors il sourit; les bras croisés dans cette chemise de lin naturel, à la regarder - cette vision complète.
Parfaite.

- Ils ne suivent que les coeurs les plus nobles. Et c'était si rare. Il ne pouvait pas mieux choisir.

Oui, finalement ce n'était pas si étonnant. Un phénix, ça lui allait si bien.
Il ne l'envie pas le moins du monde; se sent si honoré, de pouvoir compter sur un tel oiseau pour protéger celle qu'il aimait le plus du monde. Si fier, d'avoir une soeur si brillante, si ensoleillée; si reconnaissant, d'avoir une jumelle telle qu'elle est.
L'ombre n'envie pas la lumière - elle la complète.

- Personne ne va te manquer, là-bas ?

Si un phenix avait été capable de la suivre jusqu'ici, il était prêt à parier que d'autres aussi. Trois ans, ce n'était pas rien. Et son regard balaye la pièce jusqu'à tomber sur ce  paquet qu'il avait abandonné plus tôt sur une des commodes de la chambre - il n'était pas emballé pour des raisons propres à ceux qui respectaient la nature, mais il pourrait lui servir de boite à bijoux à l'avenir.
Il soupire une seconde - il n'avait pas prévu de venir ici, voulait qu'elle le trouve et en soit surprise. Mais puisqu'ils étaient là; maintenant; tout de suite; au présent; Hephaistos fait quelques pas pour attraper la boite de bois et aller s'accroupir devant le lit. Devant elle, devant celle qui lui avait tant manqué; et il la pose dans le creux de ses mains; son maigre cadeau, fait du bout de ses doigts.

- C'est pour toi. J'ai appris à les faire il y a peu.

Un petit chasse rêve, fait de plumes, de fils et de pierres; un chasse rêve emprunt de sa magie; de sa force et de son amour; du pouvoir de leurs ancêtres et de leurs traditions. Un chasse rêve pour la protéger de la noirceur des ténèbres, de la nuit et des ombres.
Comme lui gardait toujours sa labradorite dans le creux de sa poche; son porte bonheur le plus précieux.


Cassandre A. Greengrass
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(fb) between two souls | Cassandre Sam 29 Jan - 11:58
Between two souls
I missed you so much
Ton rire résonne à ses oreilles comme le chant salvateur à l’aube de nouveaux horizons. Cristallin, comme dans son souvenir, de ces voix qui apaisent le monde et le rendent plus doux. Y a-t-il jamais quelqu’un qui pourrait avoir un tel impact sur elle que toi ? Y a-t-il jamais quelqu’un qu’elle puisse aimer comme elle le fait pour toi ?

- J’ai surtout vu les forêts tropicales, elles sont immenses si tu savais. L’humidité rend possible de faire pousser tout un tas de plantes qu’on ne possède pas ici, c’est incroyable, j’en ai ramené des échantillons dans mes bagages. Les gens sont très différents aussi, beaucoup moins froids qu’en Angleterre. Elle réfléchit quelques secondes. Je les ai vus avec des baguettes, mais beaucoup ont un don certain pour les sorts informulés.

Il serait si difficile en quelques phrases émerveillées de te décrire ce voyage. Elle aimerait tout te dire Cassandre, de l’odeur de chacun des arbres jusqu’à la sensation de ses doigts sur les écailles d’un dragon. Trop à dire, si peu de temps alors que finalement vous auriez l’éternité.
Elle est rentrée, tu sais.

Vos yeux ont du mal à se quitter, sans cesse attirés par la lumière de l’autre. Comme deux pièces d’un puzzle trop longtemps éloignées, vous avez besoin de l’autre, de son odeur, de sa présence. C’était trop, tellement trop ces trois ans sans toi.  

L’arrivée de Dawn la coupe dans son récit, ses doigts se resserrent au creux des tiens. L’une de ses plus belles rencontres, peut-être son plus bel exploit. Elle admire le majestueux animal, s’amuse tendrement de ta réaction. Aussi amoureux et dévoué à la nature qu’elle, tu t'émerveilles. Alors elle te regarde, observe presque avec les larmes au coin des yeux cette rencontre d’un autre monde. Le geai qui rencontre l’oiseau de feu, tu t’élances comme pour le suivre quand il s’envole avant de choisir de rester à ses côtés.

- Je suis sûre qu’il te laissera voler avec lui.

Elle est émue, à la simple pensée de vous voir tous les deux dans le ciel.

Quand tu te retournes dans l’encadrement de la fenêtre, le soleil luit par les interstices que ta carrure ne comble pas. Tu as toujours eu tendance à te décrire obscurité, Hepha, pourtant… tu brilles. Tu brilles tellement fort, à cet instant. Ses dents apparaissent dans son sourire, elle glisse ses mains dans ses cheveux pour les dénouer.

- Cela m’a demandé beaucoup de patience, mais… c’était comme si nous ne pouvions pas nous quitter.

Une évidence, comme l’amour de deux jumeaux à la naissance.

Tu la complimentes, tu parles de la noblesse de son cœur. Elle détourne brièvement le regard, rit doucement. Car elle n’a rien de plus noble que toi, ou que quiconque d’autre. Des opportunités, la chance d’être au bon endroit, au bon moment. Rien de plus qu’être elle-même et ne jamais dévier.

A ta question, ses lèvres se pincent de réflexion.

- Non. J’y suis allée, j’ai volontiers pris ce que leur école et leur forêt voulaient m’octroyer. Mais c’était une parenthèse, de merveilleux souvenirs et des connaissances inestimables à choyer. Je suis heureuse d’être de retour, personne ne va me manquer.

Tout juste séparée lors de son départ, elle n’a rien oser entamer. Ni réelle amitié, ni histoire d’amour. Pour être vraie, elle porte encore le deuil de ses précédents émois arrachés. Indignes d’une sang-pur. De son rang. De l’avenir qui lui est tracé. Les mots de sa mère résonnent encore parfois dans ses pensées.

Ses yeux te suivent quand tu traverses la pièce, prends entre tes mains l’objet qu’elle n’a pas remarqué en entrant. C’est une jolie boite qu’elle se plaît à contempler quand tu t’accroupis devant elle. Un léger rire à ses lèvres, amusée devant tant de convenances. Puis quand tu en sors ce cadeau, façonné de tes doigts, elle en perd sa voix.

Sublime.
Magnifique.
Elle te regarde, puis elle baisse les yeux, le caresse de la pulpe de ses doigts, chaque plume, chaque pierre. Elle sait toutes les émotions que tu y as laissées, les ressent à leur vibration.

- Heph, il est… somptueux. Merci.

Glisse ses mains à la forme de tes joues, jusqu’à ta nuque dans laquelle elle vient perdre son nez pour t’enlacer. Puis un peu plus fort, plus fort encore. Elle pourrait pleurer, n’empêche pas une ou deux larmes de rouler sur ses joues.

- J’en prendrai grand soin.

Murmure à ton oreille au moment de se reculer, puis le sourire, toujours. C’est ce qui la caractérise, cette âme incapable de ne voir la vie au travers du prisme de l’authentique, du naturel. Elle referme la boite et te la prend des mains, la dépose sur sa table de chevet. Elle l’installera plus tard.

- Je ne l’ai pas vu, en bas. Elle baisse les yeux sur vos mains de nouveau trouvées. Nathaniel.

Elle se décale comme pour te laisser place à ses côtés alors que le lit est immense, tu en aurais forcément trouvé.

- Est-ce qu’il va bien ?

Ce frère que vous mourrez de connaître depuis des années.



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(fb) between two souls | Cassandre Sam 5 Fév - 11:49
003
between two souls | Cassie

Elle avait vu le monde; elle avait vu cette magie, ces gens, cette liberté, ces forêts. Elle avait vu ce monde merveilleux fait de beauté.
Et Hephaistos se demande, ce que ça fait, que de pouvoir sourire à cet inconnu, de pouvoir respirer cet air plein de lumière et de fraîcheur; comme si le sien s'encombrait de poussière, petit à petit, l'étouffait, sans qu'il ne puisse l'expliquer.
Peut-être savait-il déjà qu'il ne finirait que bouquin oublié.

Et comme on tourne une page pour en lire une nouvelle, l'oiseau de feu témoigne du merveilleux de sa soeur, de la douceur de ses sourires, et de la sincérité de sa lumière. Il témoigne de cet incroyable palpable, et le sorcier qui voudrait déployer ses ailes à ses côtés se retient, s'aggrippe à cette fenêtre pour ne pas s'envoler - il a d'autres priorités. Un sourire, un amour tangible, une tendresse infinie qui le pousse à garder les pieds sur terre.
Cassandre est sa raison et ses rêves; la réalité et le céleste, le soleil et les étoiles.

- Est-ce que je devrais être jaloux ?

Et il rit, le garçon presque éthérel, il sourit à sa remarque empreinte d'un humour doucereux; car après tout, il ne pouvait se comparer à un phoenix, l'idée même lui semblait impossible.
Son sourire s'éteint doucement cependant; car il apprend qu'elle n'avait pas cherché à se lier, qu'elle n'avait rien créé avec d'autres ces trois dernières années.
Une simple parenthèse.

Trois ans de souvenirs destinés à rester dans le passé; destinés à être sujets au temps qui passe et à la déformation - et ce creux, ce vide passé lui semblait pourtant déjà si  loin; avait-il seulement existé ?
Il y avait bien un phoenix pour le lui rappeler.

Et il lui offre ce cadeau, la prend dans ses bras pour mieux répondre à la douceur des siens. Plus fort, lui tirant un sourire plus grand; plus forte, lui tirant des sentiments plus intenses. Il savait déjà que le cadeau lui plairait; comme une évidence qui n'avait pas besoin d'être dite ou donnée. Pour que plus jamais ils ne soient trop loin, juste de quoi lui rappeler qu'il la protègerait de ses nuits et de ses cauchemars. Toujours.
Elle lui  fait de la place et il grimpe à ses côtés, sur cette couette trop chère et ce matelas trop grand. Il se laisse porter sur le confort de la retrouver, ne lâche pas sa main alors qu'elle mentionne Nathaniel.
La serre peut-être un peu plus fort; d'un instinct secret.

- Je ne sais pas.

Une vérité qui ne lui fait ni chaud ni froid; lui laisse pourtant un frisson dans le creux de la gorge. Ce frère. Nathaniel; celui qu'il avait regardé être malheureux toute sa vie sans ne jamais oser intervenir, sans jamais essayer de l'aider, même une fois.
Mensonge. Il y avait bien eu une fois.
Mais personne n'avait à le savoir, Cassandre moins que les autres; elle qui aimait leurs parents autant que leur nom, comme lui (pensa-t-il pour se le rappeler; pour s'illusionner).
Alors, allait-il bien ? Il l'espérait, quelque part. Que tout ne soit pas pour rien.

- Il est parti de la maison il y a presque un an - je pensais que Père et Mère t'en avaient parlé. Ils ne m'ont rien dit sur le sujet, je crois qu'ils ne veulent pas en parler.

Il avait deployé ses ailes, lui aussi - était parti pour vivre sa vie; laissant Hephaistos à ce domaine pour briller; pour montrer à la société que les Greengrass gardaient leur beauté, leur amour de la magie inconnue, des druides et de la forêt. Il était ici pour tenir debout un domaine aux préjugés anciens et ancrés - et il lui en voulait, à ce frère, Hephaistos. Il en voulait au monde entier, de n'être que la lumière destinée à être éteinte, que cette flamme éphémère - que le substitue de l'avenir. Que le second.
Que l'ombre, encore, toujours, à jamais.

Alors il hausse les épaules et pose son dos sur le mur; perd son regard sur une mèche de ses longs cheveux qui glisse entre ses doigts. Il ignorait quand il avait laché sa main, mais elle était rentrée.
Et au moins ne serait-il plus seul; au moins pouvait-elle déjà retirer un peu de cette poussière dans son oxygène.
Lui permettre de respirer, qu'une seule seconde. Qu'un instant.

- Je vais partir, moi aussi. Parce qu'à force de s'empoussiérer, il ne voyait plus très bien où il allait; parce qu'il avait besoin de cette bouffée d'indépendance, de se détâcher des serres qui entravaient son avenir; qui l'enfermaient dans ce ressentiment et ce sentiment; celui de ne pas exister, pas totalement. Mais je viendrai souvent au château, Père ne veut de toute façon pas que je loupe trop d'évènements, j'imagine que je derai souvent être là. pour ne pas qu'on oublie que les Greengrass sont debouts, continuent d'exister - pour prouver que leur nom ont un avenir, même s'il n'en est que le mensonge. J'ai décroché un poste d'oubliator au ministère.

L'effaceur de souvenirs.
Celui qui tenait pourtant tant aux siens.

- Tu ne devais pas te préparer ?

Et il sourit, Hepehaistos; se sent ébloui, d'un bonheur doux et léger.

Cassandre A. Greengrass
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(fb) between two souls | Cassandre Lun 28 Fév - 21:42
Between two souls
I missed you so much
Tes paroles pour la faire hésiter, un court instant muette, avant qu’elle n’éclate d’un rire cristallin.

- Jaloux ? Ne joue pas à l’idiot, tu sais très bien que tu es ce que j’ai de plus précieux.

Ce qu’elle a de plus vrai, de plus éternel. Comme une moitié d’elle, comme la certitude qu’il y a quelque part en toi toujours une part d’elle-même. Il est fou, votre lien, pas vrai ? Cet amour inconditionnel, cette promesse muette et pourtant bien réelle que jamais rien ne pourrait vous séparer. Et ils ont essayé, oh oui, ils ont essayé.

Rien n’y fait. Jamais.

Elle te parle de tout ce temps passé loin de toi, loin d’ici, ce temps qui aujourd’hui lui semble avoir rétréci. Bien sûr qu’elle apprécie le vécu, les découvertes et les connaissances, mais ne peux-tu pas comprendre, Luke ? Le bonheur d’être chez soi. Celui de se sentir à sa place. Celui de tenir entre ses doigts ce cadeau inestimable. Vivre loin de toi, c’est une épreuve qu’elle se refuse de réitérer.

Enfin tu t’installes à ses côtés, ses doigts caressent la peau de ta main jusqu’à ce que tu renforces également cette étreinte. Nathaniel. Qu’il est difficile d’imaginer les jumeaux si liés et pourtant un frère, un héritier, laissé de côté.

Je ne sais pas.
Le ton de ta voix ne la surprend pas, ou peu. Elle sait ce qui se terre dans ta tête, les rêves, les volontés, les envies cachées. Si tu ne les lui as pas déjà dites, elle les a simplement devinées à force de t’observer. Il n’y a rien que tu puisses réellement lui dissimuler.

A la mention du départ de votre frère, ses sourcils se dressent.

- Ils l’ont laissé partir ?

Les pupilles qui se perdent en rapide réflexion.

- Je ne comprends pas. Il abandonne l’héritage ?

Il y a tant, dans la couleur de tes yeux. Tu te recules pour t’adosser au mur, mais elle ne te quitte pas. Ses cheveux glissent entre tes doigts, mais son regard ne te quitte toujours pas. Il y a quelque chose, pas vrai ? Il y a forcément quelque chose, elle sait que tu vas parler. Alors elle ne dit rien, et quand la sentence tombe elle se retrouver incapable de respirer. C’est bref, juste le temps d’une respiration, ou deux, mais c’est comme si encore une fois on venait de t’arracher à elle.

Tu continues, tu lui parles des visites que tu comptes leur rendre, de ton poste au ministère. Cassandre est muette, elle va et vient de tes yeux à chacun des traits de ton visage.

- Déjà ?

Alors qu’elle vient tout juste de rentrer.
Alors que vous avez tant à rattraper.
Alors qu’elle a tout juste repris la peine de respirer.

- Heph, tu… Tu adores Sherwood. Non ?

Perdue, comme si tout à coup elle se retrouvait incapable de lire dans tes pensées ou de comprendre ce que tu ressens. Ebranlée, mise à mal au cours de ces trois années. Mais elle se reprend, Cassandre, oh si savais comme elle ne veut pas te faire culpabiliser. Alors elle déglutit, baisse les yeux sur vos genoux dont le contact ne se perd pas, avant de revenir à toi.

- C’est merveilleux, pour ton poste. J’espère que tu pourras y briller.

Briller comme tu le mérites. Briller comme tu le devrais. Briller comme tu brilles déjà à ses yeux.

Quand tu lui parles de se préparer, elle se lève promptement, sourire un peu forcé retrouvé à ses lèvres.

- Tu as raison. Sinon ils vont nous faire chercher.

Passe devant son miroir, se rendant alors compte de la larme roulée sur sa joue. Elle en essuie rapidement le sillon, ouvre la porte du dressing pour se perdre à la contemplation des trop nombreuses robes aux couleurs variées.

- Qu’est-ce que je devrais mettre ? Du vert ? Du bleu ? Du rouge ?

Elle sort de la penderie une robe aux lacets d’or d’une profonde couleur verte.

- J’espère que tu n’as pas changé de couleur préférée, mh ?



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(fb) between two souls | Cassandre Mer 2 Mar - 22:56
003
between two souls | cassandre
D’un rire,
Ils se retrouvent, embrassent leurs sourires et leurs anciennes habitudes. Il était ce qu’elle avait de plus précieux; savait-elle seulement à quel point l’inverse était vrai, aussi ? Pouvait-elle imaginer; le trou qu’elle avait laissé dans sa poitrine, le silence qui avait suivi son départ’; le vide.
Pouvait-elle comprendre, à quel point elle lui semblait encore un rêve, assise sur son lit; entre les murs de ce château; à quel point elle était son tout, sa vie.
Et il aurait beau avancer, faire des pas en avant, changer; il aurait beau vivre, peut-être aimer; détester, devenir quelqu’un de mauvais - elle resterait jamais son seul indispensable, la seule qui puisse l’animer.
Toujours, à jamais.

Il ne leur a pas laissé le choix, je crois. Ils ne m’en ont pas parlé, je ne sais pas où il est, ce qu’il fait, ni pourquoi…
C’était un semi-mensonge, en vérité; il se souvenait des cris, il se souvenait du malheur de son frère. Les Greengrass étaient pourtant soudés; ne se trahissaient jamais, s’adoraient. Il n’arrivait pourtant pas à lui en vouloir, de fuir, de quitter cette vie; Nathaniel avait probablement été trop privé, de tout, de lui-même, de sa propre liberté.
Eux s’en accomodaient; lui était un peu plus vrai, un peu plus authentique. Libre.

- Non. Mais il va falloir faire comme si c’était le cas, jusqu’à ce qu’il revienne; nous ne pouvons pas nous permettre de disparaître.

Ne pouvaient pas se permettre de perdre de l'influence, aussi sage et discrète était-elle. Et aussi se bercerait-il d'illusions, se convaincrait d’exister; quelques années. Jusqu’à se souvenir: que ses rêves seraient brisés. Lui ne serait jamais héritier, lui qui était pourtant si attaché à leur nom; si attaché à eux, leur clan; leur famille; leur rang; leur magie; leur héritage.
Ça irait; il n’aurait qu’à faire semblant, jusqu’à ce que ce jour arrive. Jusqu’à ce qu’il soit effacé; mis à pied. Et d’ici là; il avait le temps. Il verrait.
Ça lui allait; ça allait. Ça irait toujours. Toujours. Toujours.
Tant qu’elle serait là pour le soutenir. Tant qu’elle serait là pour lui sourire.
Tant qu'elle l'aimerait.

Et chacun de leurs contacts lui est précieux; la douceur de ses cheveux sur sa main, sur sa peau.
Chaque milimètre lui semble unique; doux; important.
Et pourtant; il faut lui dire. Que lui aussi va partir; que les bois sont devenus trop lourds, qu'il se sent agoniser, seul - devenir poussière, sous le savoir, sous les réflexions.

Mais son coeur se serre encore un peu plus quand il lit dans son regard l'incrédule, le douloureux. Et il est désolé; Hephaistos; tellement désolé; Luke.
De la voir se fragiliser, une seconde; un instant qui lui semble des heures.

- Bien sûr ! Et ses mains se referment un peu plus sur les siennes; et il attrape son regard pour la rassurer, pour lui dire qu'il est là, pour lui dire qu'il ne la quitte pas. Sherwood est ma vie; je serai souvent là; je ne vous abandonne pas.
Il ne fait pas comme Nathaniel, ne le ferait jamais, pour rien au monde il ne pourrait se séparer des racines qui les avaient élevés; vu grandir. Sa main passe sur la joue de Cassandre; il veut qu'elle l'entende, qu'elle le regarde. Il veut lui dire; qu'il ne la quittera jamais. Jamais.
C'est juste qu'il se sentait englouti, qu'il ne savait plus où il allait. Fausse image, fausse vérité; faux héritier.
Une simple mascarade dans des bois lourds de temps, de savoir; de sagesse.
Trop lourds pour un enfant de vingt trois ans; qui ne sait plus vraiment comment avancer.
Mais pour elle, il pouvait rester - si elle le lui demandait; il pouvait annuler. Il pouvait bien vivre ici; maintenant qu'elle était rentrée.

- J'essaierai.
De briller, au moins pour elle. Doutait y arriver; un oubliator ne brillait pas; il s'effaçait - à l'image des souvenirs - une ombre tapie dans le passée.
Et il voit, comprend dans son comportement; qu'il ne faisait pas ce qu'il fallait. Qu'il l'avait blessé; et son coeur se serre, si facilement.

- Cassie...

Leurs mains restent entrelacées jusqu'à ce qu'elle s'éloigne trop pour qu'il puisse la garder entre ses doigts.
Si près et pourtant si loin, c'est une rupture un peu dure, un peu difficile; et l'empathie prend le pas sur la raison.

Ses pieds survolent le parquet, volent jusqu'à la rattraper, et ses bras entourent sa soeur avec un amour profond, trop sincère pour être ignoré. Dans son dos, il pose son front dans son cou, il respire cette présence qu'il s'en veut d'avoir touchée alors qu'elle lui avait déjà trop manqué.

- Je peux rester, si tu veux - les papiers sont à peine signés. Ou tu peux venir avec moi; aussi. Parce que la seule chose qui comptait, c'est qu'elle soit heureuse, qu'elle sourisse; qu'elle ne soit pas blessée. Jamais.
Même si elle avait pu vivre, prendre son indépendance, apprendre à se connaitre pendant trois ans; Hephaistos comprenait doucement, que lui ne se connaitrait jamais totalement. Que même indépendant, il serait toujours une simple illusion, simplement ce qu'on attend de lui'; un appartement, au final, n'y changerait probablement rien.

Sa couleur préférée ? Il relève son regard dans le miroir, observe la robe qu'elle a entre les mains. Elle le connaissait beaucoup trop bien.

- Tu vas être somptueuse.Elle l'était déjà, si jamais quelqu'un s'intéressait à son avis; elle n'avait pas besoin de ces tours de magie pour briller. Lui, en revanche, habillé de sa chemise de lin, aurait probablement besoin d'un coup de peigne fin; et de quoi s'habiller. Je m'assortirai.


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(fb) between two souls | Cassandre Lun 21 Mar - 9:56
Between two souls
I missed you so much
Nathaniel est parti. Nathaniel vit ailleurs, désormais. L’héritier des Greengrass, celui qui prendrait de vos parents bientôt la place. Tu parles de faire comme si de rien n’était, mais qui ne remarquerait pas les absences lors des mondanités ? Personne. La solution est simple, alors,

                                Les jumeaux doivent briller.

Briller de leurs mille éclats, de leurs chevelures blondes et des sourires vissés à leurs visages. Vous connaissez déjà tout ça, Luke, pas vrai ?

Un léger sourire, sa main sur la douceur fraichement rasée de ta joue.

- Les Greengrass ne disparaitront pas. Jamais.

Pas tant que vous serez là.

Et quand elle te regarde, oh, Luke, quand elle te regarde… Ce n’est pas un simple héritier qu’elle voit, c’est un roi. Elle ne compte plus, Cassandre, toutes ces fois où elle a prié pour toi et cet avenir auquel tu aspires tant. Tu mérites, Luke, tu mérites tellement.

Pourtant, au cours de cette si longue absence, le poids semble t’avoir affaissé. Seul pour le soutenir à bout de bras, tu lâches. Tu pars. Et la nouvelle est si dure à encaisser, si soudaine que Cassandre ne peut rien te cacher. Tu te précipites pour la rassurer, pour assurer que tu seras là. Mais le seras-tu vraiment, Hepha ?

Tes doigts cherchent à la ramener à toi, effacer les doutes qui l’assaillent et qui l’entravent. Elle te sourit, le coin de ses lèvres est lourd à porter mais elle le fait. Egoïste, Cassandre, c’est tellement rare. Elle inspire doucement, hoche la tête pour te comprendre. Elle ne veut pas te faire souffrir, elle ne veut pas ajouter au poids sous lequel déjà tu ploies.

Elle se lève, s’éloigne pour digérer cette nouvelle. Bientôt elle sera seule, Cassandre. Seule au sein de ces murs plus vieux que le temps, seule à vivre avec vos parents. Comment as-tu fait ? Elle se rend compte, l’espace d’un instant, d’à quel point tu as dû étouffer. Jusqu’à ce que tes bras l’enlacent, serrent sa taille et plonge ton visage au creux de sa peau. Elle ferme les yeux, contient ses larmes en levant doucement le menton. Forte. A votre image. Ses mains rejoignent tes bras, rendent cette étreinte d’un amour débordant.

- Non.

Alors que son cœur te hurle de rester.

- Non, tu dois y aller. Tu dois… respirer.

Plus tendre, son sourire plus facile à chausser quand vos yeux se croisent dans le miroir. Tu es beau, tu es tellement beau, Hepha.

- Je vais rester ici, parce que je ne peux pas… J’ai besoin de Sherwood. Je n’en peux plus d’être loin.

Sa forêt, sa magie, son oxygène. Le vôtre.

- Et je vais rester avec nos parents, pour les épauler et les conseiller. Quant à toi… Tu vas vivre. D’accord ?

Le regard plus insistant.
Merlin, comme elle peut t’aimer.

- Je veux que tu vives. Je veux te voir sourire. Je veux que tu découvres dans ce miroir l’homme que je vois. Un léger rire. Et ne t’imagines pas une seconde que tu passeras deux jours d’affilé tranquille sans m’avoir dans les jambes. Je viendrai.

Souvent.
                                A jamais.

La robe entre les doigts, de cette couleur verte que vous êtes deux à tant aimer, elle sourit au compliment que tu lui fais. Sa tête contre ta tête, elle ferme les yeux un instant. Comme par le passé, comme si tout était oublié, effacé, rien d’autre que vous dans cette chambre.

- Je me change, puis on s’occupe de toi.

Elle lève le bras, glisse ses doigts dans tes cheveux d’or avec tendresse.

- Tu n’as plus à marcher seul.

Vous êtes de nouveau complets.



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(fb) between two souls | Cassandre Mar 29 Mar - 19:07
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between two souls | cassandre
Les Greengrass ne disparaitront pas, jamais.
Pas tant qu’ils seraient là pour les maintenir en vie, pas tant qu’ils seraient là pour faire en sorte de briller. Et Hephaistos le sait – l’a toujours compris, que les sacrifices leur reviendraient ; toujours. Que puisque Nathaniel choisissait de vivre, choisissait d’exister, puisque l’ainé choisissait la vie à l’obscurité, c’était à eux de s’effacer, à eux de ne pas être individus, d’être Greengrass ; d’assumer.
Et ça lui allait. Ca lui allait, vraiment.

Les Greengrass ne disparaitront jamais ; c’était à l’individu, de disparaitre. Les traditions pour régner et les pensées pour se taire – il ne restait que Cassandre et Luke Greengrass ; et c’était mieux ainsi, peut-être ; surement. Quand bien même n’en verraient-ils jamais les louanges.

Mais quand il voyait sa sœur, si belle, si lumineuse – il espérait secrètement, qu’elle trouverait le moyen d’être les deux. D’être Casssandre et d’être Greengrass – d’être assez égoïste pour vivre, pour sourire et pour aimer. D’être ce qu’il s’interdirait lui toujours d’être ; libre, incroyablement libre d’être et de devenir.

Et ses bras peut-être se resserrent un peu plus autour des siens, il l’enserre un peu plus fort pour réfugier son front sur son épaule ; prendre le temps de l’aimer un instant, de ne plus se sentir si vide.

Car elle lui disait de vivre, mais Hephaistos s’était déjà tué – Hephaistos avait déjà cessé de respirer. Il avait assassiné le seul amour de sa vie pour mieux devenir Greengrass ; être Luke et tout oublier de l’enfant qui avait aimé aimer. Il n’a pas la force de lui avouer, pas encore ; pas alors qu’il sent son cœur se croqueviller.

Et peut-être s’est-il anesthésié en même temps qu’il avait choisi d’endosser le rôle que Nathaniel jetait ; juste assez pour lui rendre son sourire dans le miroir qui les liait.
Il n’aurait plus à marcher seul – et c’était là leur force, c’était là celle de Cassandre – de pouvoir le guider. Et pourtant il se cache dans la courbe de ses lèvres ; Hephaistos, il tait ses pensées pour mieux admirer la splendeur de sa sœur et la beauté de son bonheur.
Il ne marcherait plus seul ; et au moins ; à ça, il y croyait. Même s’il n’aurait jamais hésité la laisser derrière lui si cela lui permettait d’être heureuse. Car là était la seule chose qui comptait – et repenser à son voyage le réchauffait de cette douce pensée. Elle avait vu des merveilles et vécu ce bonheur immense ; cette liberté incroyable, et elle le méritait. Et il la laisserait repartir, si cela voulait dire qu’elle pourrait vivre ; il ferait tout ce qu’il faudrait, pour la voir grandir dans la lumière – s’épanouir.

Et il savoure sa caresse, sourit un peu plus dans le miroir – car elle est brillante, car c’est tout ce dont il a besoin, maintenant. De ses doigts, de ses caresses et de ses douceurs. Mais il finit par la lâcher, poser ses mains sur le haut de ses bras – et savait-elle à quel point elle était devenue une belle jeune femme – a quel point Hephaistos voyait aussi la femme qu’elle était ; pouvait cerner les regards qui se tourneraient sur elle aujourd’hui – et les autres jours, dans cette robe d’émeraude. Savait-elle à quel point il n’aurait pu rêver une meilleure sœur ; à quel point il l’aimait, seulement.

Tu as intérêt. à être là. À venir l'embêter; à le couver de la présence dont tu le gratifiais - la seule dont il ne pourrait jamais se passer. Quand à savoir s'il vivrait - s'il verrait un jour l'homme dont-elle parlait - il avait choisi le silence, Hephaistos; il avait choisi l'ignorance.

Je te laisse te préparer avant que Woody se mette à paniquer.

Et alors il s’éloigne, se dirige vers la porte pour sortir – parce que si tout est comme avant, certaines choses changent, avec le temps ; la distance et les évènements. Et il lui redit, une dernière fois avant de disparaitre derrière la porte de bois.

Je suis content que tu sois là.

Vraiment.


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