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ft. Romeo - walk of shame
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ft. Romeo - walk of shame Jeu 30 Déc - 1:57
walk of shame
guess that means that I'm a whore
(♯ Walk of Shame - P!nk)
ft. @Romeo d'Alighieri
T'es arrivé à l'hôpital avec tes vêtements de la veille Stian. C'est la honte putain, t'as plus 18 ans merde enfin. Heureusement, tu gardes un sweater dans tes affaires, pour les urgences type "accident d'adolescent". Parce que parfois t'agis comme si t'avais encore 15 ans. Tu tiens l'alcool maintenant, mais que t'as trop bu. Mais bon, au moins, t'es venu, t'as vu et t'as vaincu.

Merde en même temps il avait un beau cul.

Ton stock d'échantillon de parfums, de dentifrice, d'une brosse à dent de rechange et plus encore, bien cachés dans un tiroir, sont la preuve même de la récurrence de ton déli. C'est pas la première fois, que tu viens au boulot après avoir passé la nuit chez un inconnu. Pas la première fois que t'envois un message à un ami pour qu'il s'occupe d'Arsène à ta place le matin venu. C'est pas non plus la première fois que tu te balade toute la journée avec les marques de tes ébats avant d'en avoir enfin terminé, avec un sourire d'ange qui semblerait presque déplacé sur ton corps maculé. C'est pas ta première walk of shame, comme on dit ici. Et pourtant, là, tout de suite, maintenant, tu réfléchis à la possibilité d'arrêter.

C'est pas comme si vous aviez pû deviner, aviez pû prévoir. Ton nom à l'hôpital, c'est S. Holgata. Sven, Sami, Sebastian, ça pourrait être plein d'autre chose que Stian, le prénom que tu lui à soufflé entre deux gorgées alcoolisées. T'aurais pas pu deviner, que "Romy" serait l'un de tes nombreux patients de la journée.

Tu te targue d'être professionnel Stian, et pourtant t'es là, la bouche fermée, à ne pas savoir comment le saluer. Parce que les marques sur ton cou sont toujours bien ancrées, que tes yeux sont un peu cernés, et surtout que tes cheveux sont un peu échevellés, désorganisés. Merde, t'es dans un look qui n'a jamais laissé de place au doute en premier lieu.

Tu baisses la tête un instant, la relevant avec un sourire amusé que tu ne peux pas retirer de tes lèvres. Parce que après un sentiment certain de honte, c'est l'hilarité qui te prends. A quel moment les étoiles se sont alignées pour que tu te retrouves dans une telle situation ? C'est tellement improbable que c'en est amusant.

Alors t'ouvres la porte de ton bureau en grand, te raclant la gorge et te mordant la lèvre avant de les humidifer, soufflant sans hésiter, te souvenant enfin de le regarder.


"Monsieur D'Alighieri."


Ton premier rendez-vous de la journée après avoir traîté une dizaine de dossier. Sauf que vous êtes tout sauf des étrangers. Et tu ne lui offrira même pas l'occasion d'en douter.

Oh, oh Romeo, fancy meeting you here.

C
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ft. Romeo - walk of shame Jeu 30 Déc - 19:47
walk of shame
Tu ne sais pas pourquoi tu es ici. Tu n'avais rien à faire là. C'est ce dont tu essayais de te persuader depuis dix minutes, alors que les secondes s'égrenaient en direction de ton rendez-vous. Tu n'aurais pas dû venir. Ce n'était pas une bonne idée, surtout après avoir si peu dormi. Heureusement, il te restait une potion anti-gueule de bois dans l'armoire à pharmacie. La douche avait fait son effet aussi. Des vêtements propres, une chemise repassée, des habitudes salutaires qui te venaient d'une éducation stricte: peu importe si la nuit a été difficile, on reste présentable. Des lunettes de soleil pour cacher les cernes? petits joueurs. Le fond de teint existe pour une raison. Donc là, t'as l'air propre, frais et bien fringué, mais c'est qu'une façade. Les bras et les jambes croisés, le pied droit qui tressaute nerveusement trahissent le bouillonnement intérieur. T'as rien à faire ici et tu devrais rentrer. Tu essayes de te persuader que ton mal de ventre est lié à l'alcool mais tu sais bien que c'est juste une excuse, comme la soirée, d'ailleurs. Ce n'est pas ça que tu n'assumes pas.

Tu regardes ta montre, nerveusement, avant de jeter un oeil en direction de la sortie. Quelle excuse tu pourrais lancer pour justifier un départ précipité? T'as un rendez-vous urgent? Une potion sur le feu? N'importe quoi, personne ne dit ça... Tu vas peut-être juste te lever, avouer à la secrétaire que t'es pas prêt et que c'était une idée débile, et fuir avec ta dignité. Ouais. Tu amorces un geste pour te lever quand la porte du bureau s'ouvre et... tu restes collé à ta chaise.

Caspita.

Lui.

Et c'est un très bon moment pour avoir un flashback de la nuit dernière, n'est-ce pas, mais on n'a pas le temps. Tu clignes des yeux, ébahi. Effaré, même. Peut-être un peu effrayé? Aucune idée de toutes les émotions qui se disputent la suprémacie sur ton visage en ce moment. Trop de questions. Pourquoi tu le connais? Et pourquoi t'es pas tombé sur Jean-Michel le client de la fleuriste? pourquoi lui précisément? C'est un sketch? Si c'est pas un signe que tu n'avais rien à faire là, tu sais pas ce que c'est, Romeo.

Tu savais que c'était une mauvaise idée. Tu le sentais pas, ce rendez-vous. D'ailleurs hier soir non plus, tu le sentais pas (c'est faux) d'abord tu t'étais fait la réflexion qu'il était quand même plus âgé que toi, BIEN SÛR qu'il avait un travail de daron genre CONSEILLER EN MALEDICTION A STE MANGOUSTE. Attention t'as rien contre les darons. À aucun moment t'avais tiqué sur la différence d'âge en fait. Non mais c'est ta faute aussi, t'aurais dû lui demander ce qu'il faisait dans la vie. Mets ça sur ta liste de questions pour la prochaine fois:

- c'est quoi votre nom de famille?
- vous êtes marié?
- est-ce que vous travaillez spécifiquement au service des malédictions de ste mangouste?

C'est marrant parce que tu te rappelles que tu scrutais la petite plaquette sur la porte du bureau en te demandant: tiens, y'a pas son prénom, il s'appelle peut-être Stephen? Samuel? Sebastian? Simon-Sigurd-Michel? ça t'avait amusé pendant quelques secondes, mais t'as plus du tout envie de rire, là. Et t'es trop occupé à respirer normalement pour remarquer qu'il sourit. Petit coup d'oeil paniqué sur la fameuse plaque pour te rappeler le nom:

Monsieur... Holgata.

Bonjour, enchanté... Évites au maximum son regard, son visage, ses cheveux, un peu tout en fait? Il y a beaucoup trop de détails qui te sautent aux yeux. Tu réalises qu'il attend que tu te lèves, parce que t'es censé aller dans son bureau en fait, vu que t'as pris rendez-vous. Tu ne peux définitivement pas faire ça. Lèves-toi, parle. Essaye de sauver ta dignité. Oui, voilà... amorce ta fuite mais sans te précipiter. Retiens-toi de courir et lance la première excuse à laquelle tu arrives à penser. Et surtout, surtout, penses à sourire. Même si c'est un peu crispé.

Désolé, je vais pas pouvoir en fait, je viens de me rappeler que j'ai une chose sur le feu!

Non attends, on dit pas une chose, on dit un truc. Trop tard. Dans le doute, continue de sourire. On jugera pas le niveau d'anglais, au cas où la panique ou l'accent ne te trahissent pas: c'est pas ta langue maternelle.
avec stian ☼ décembre 2031 ☼ i promise no more walk of shame


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ft. Romeo - walk of shame Jeu 30 Déc - 23:01
walk of shame
guess that means that I'm a whore
(♯ Walk of Shame - P!nk)
ft. @Romeo d'Alighieri

Tu la remarques, cette façon pas vraiment discrète de t'éviter. Son regard rivé sur ses pieds, ses mots qui semblent trébucher. Et puis ton rire qui menace de monter, parce que tes nerfs t'ont déjà lâchés.
Alors tu protège le reste de ta dignité du dossier dans tes mains (celui qui lui appartient, tient), placé habilement devant le bas de ton visage pour cacher ton sourire tout sauf professionnel.


"Ah, Monsieur d'Alighieri, il vous faudra régler les frais d'annulations avant ça alors. Et votre dossier ne sera plus accepté dans notre établissement, aussi, alors faites nous part de la faculté dans laquelle on doit vous transférer. J'espère que vous comprenez."


T'es le plus beau des connards Stian, menaçant pas vraiment, secouant juste innocemment l'illusion d'une perte d'argent. Tu racontes pas des conneries, ce que tu annonces existes bien vraiment. Mais t'aurais pû le dire plus habilement. Pas comme si t'avais l'air de t'amuser, à le regarder ainsi torturé. Sauf qu'il faut l'avouer, t'es tout aussi embêté. Parce que même si ton professionnalisme le pousse à l'inviter à l'intérieur de tes quartiers (il a prit rendez-vous dans ta spécialité pour une raison, tu ne peux pas l'ignorer). Et pourtant, tu n'arrives pas à empêcher les souvenirs de la veille (ou de l'aube même, c'est encore flou il faut l'avouer, vu le temps que vous y aviez passé), qui te reviennent par bouffées, venant innondées tes pensées tels des films mal éduqués.

T'as passé l'âge de rougir et pourtant tu fixes son dos en priant pour que tes cheveux en bataille cache le bout de tes oreilles brûlants. C'est terrible, cette impression d'avoir merdé alors que tu sais que t'aurais jamais pu l'imaginer. C'est terrible, cette curiosité qui ne cesse de t'agripper, voulant fouiller, triturer, explorer, pour comprendre ce qui l'a poussé à hésité, pourquoi s'il a envie de fuir, il a hésité à rester, pourquoi il s'est pointé.

T'aurais, peut-être, juste apprécié avoir prit le temps, pour une fois, de demander aux médicomages d'effacer les traces de vos ébats. Peut-être, juste peut-être, que celà aurait réduit votre niveau d'embarras.

Et puisqu'il semble hésiter, tu tente de le cajoler.


"J'ai du café à l'intérieur si vous voulez... Ou du thé, si vous préférez. Ou même du lait chocolaté-"


Tu te forces à la fermer. On a vu mieux, mais vu le peu de sommeil que vous avez, tu espères que l'offre sera appréciée. Et puis, aussi, ça permet de lui communiquer, subtilement il faut l'avouer, à quel point toi aussi t'es embarrassé par la situation, malgré les années qui font de toi son aîné. Alors, à nouveau, tu lui souris, d'un air mi-amusé, mi-embêté.

Et t'essaies d'ignorer, encore, son accent chantant qui vient enflammer les images que tu tente d'étouffer.

La nuit passée, c'est toi qu'il a cuisiné Romeo.

C
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ft. Romeo - walk of shame Ven 31 Déc - 17:49
walk of shame
Tu perds instantanément ton sourire de façade. Les frais d'annulation, quels frais d'annulation, depuis quand y'a des frais d'annulation? Si tu te concentres, tu entends une voix dans tes souvenirs, elle dit quelque chose comme annuler 24 heures à l'avance sans quoi.... et tu n'avais pas écouté la suite. Trop stressé. Un peu dans un état second, en fait. Il n'avait l'air de rien, ce rendez-vous, mais pour toi c'était un grand pas en avant. Un pas que tu n'avais assumé qu'à moitié, même alors. Et tu te rappelles, la veille au soir, tourner en rond dans ta chambre. Impossible de penser à autre chose. Il te fallait une distraction. Elle avait été efficace, dis donc, cette distraction. C'est un peu moins fun maintenant qu'elle menace ton argent...

Passée la révélation qui t'arrache une expression un peu choquée, tu reprends contenance pour te retourner en répétant, lentement:

Frais d'annulation.

Tu sais pas si ce qu'il raconte sur Ste Mangouste est vrai aussi, est-ce que les clients qui annulent au dernier moment se font éjecter de la liste des patients comme des malpropres? Si c'est pour t'encourager à partir sans jamais revenir, c'est efficace, mais... ton argent, quoi. Tu plisses légèrement les yeux.

C'est plus cher que le prix de la séance?

Non parce qu'ils sont pas donnés, ces médicomages et autres spécialistes en mauvais sorts et malédictions. T'as presque vendu un rein pour venir et tu devrais payer en plus l'annulation? Et voilà qu'il parle de café, thé... lait chocolaté? Il te prend pour qui, un enfant de dix ans?
...
Bien sûr que c'est tentant, on ne dit pas non à un truc gratuit, mais là n'est pas la question. C'est sur le principe que ça te dérange. Tu trouves sa réaction bizarre. Maintenant que tu lui fais face sans fixer tes pieds, tu en es persuadé, c'est gênant pour tous les deux. Alors pourquoi il ne prend pas ton argent avant de te laisser partir? Ce serait mieux, non? Qu'est-ce qu'il a à y gagner? Peut-être que ça l'amuse de t'embarrasser... Tu le fixes quelques secondes, les lèvres pincées. T'es tellement choqué pour ton argent que t'en oublierait presque de stresser, mais non. Il est encore là, le malaise qui te pousse à fuir et tiraille ton estomac. Seulement, il est plus simple à ignorer quand tu portes ton attention sur quelqu'un d'autre... un peu comme hier soir. Tu juges Stian, embarrassé, presque gêné pour lui aussi. T'as remarqué qu'il portait le même pantalon que la veille et tu n'as pas envie de t'appesantir sur les marques mais il est au courant qu'il existe des sorts pour camoufler ça? Du maquillage? Un col roulé? Une écharpe? T'as une très belle écharpe, toi. Finalement, tu lèves les yeux au ciel pour rétorquer:

S'il y a du lait chocolaté...

Réajustes la sangle de ton sac sur ton épaule et passes devant lui d'un pas déterminé pour entrer dans le bureau. Tant qu'à payer ta séance... T'es pas obligé de parler de ton problème, non? Si c'est pour éviter les frais d'annulation, tu prendras juste la boisson gratos, merci. S'il croit que tu vas t'épancher sur ta malédiction devant lui, parmi tous les spécialistes en malédictions du monde... il peut rêver. Sans attendre de permission, tu t'assieds sur une des chaises qui fait face au bureau.

Je vais prendre un chocolat froid, merci.

Ce qui est plutôt bienvenu, comparé à un thé ou à un café. T'as un peu chaud depuis tout à l'heure, mais pour rien au monde tu n'enlèveras ton écharpe. Et quelque part, tenir un verre te donne une contenance. C'est que t'as pas de dossier derrière lesquel te planquer, toi. Alors tu scrutes la pièce, le regard critique. C'est... plus rangé que chez toi. Il n'y a pas vraiment de décoration, c'est sobre, impersonnel. Ton regard s'adoucit légèrement et tu observes, moins sévèrement, les schémas aux murs. Si tu fais l'effort de ne pas scruter Stian, tu peux presque te persuader que ce rendez-vous est parfaitement normal et que tout va bien se passer.
avec stian ☼ décembre 2031 ☼ i promise no more walk of shame


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ft. Romeo - walk of shame Jeu 20 Jan - 0:47
walk of shame
guess that means that I'm a whore
(♯ Walk of Shame - P!nk)
ft. @Romeo d'Alighieri
Oui, les frais d'annulations. Parce que vu le nombre de patients comparé au nombre de médecins et spécialistes, le choix de trier ceux qui souhaitent réellement s'engager dans un traitement plutôt que de perdre du temps avec des premiers rendez-vous qui n'aboutissent à rien.

S'ils étaient plus cher que le prix de la séance, ça t'en savais rien. Ce n'était pas toi qui gérait ce genre de chose. Alors tu hausse les épaules, gardant un léger sourire aux lèvres. Ton expression par défaut.

Et puis tu sens son regard sur toi, n'aidant pas. Tu sais, bien qu'il y a des moyens plus simple de tout cacher. Sauf que, d'abord, tu n'en vois pas l'utilité. Au pire, ça fera jaser dans les couloirs. Au mieux, ça évitera que les vieux essaient de te caser avec leurs gamines aussi. Les sang-pur non-fiancés, ça ne court pas les rues après tout. On ne voudrait cependant pas marier un homme volage.
Et puis, aussi, t'es tout simplement pas doué dans les sorts qui permettent d'aider, à l'exception de ceux touchant aux malédictions.

Ou du moins, c'est le mensonge que tu t'efforces à avaler. Pour oublier Sigge. Lui t'as pas pu le sauver. Peu importe à quel point t'étais doué.



Rapidement, un verre de lait chocolaté froid est glissée sous le nez de Roméo avec un air habitué. Si t'es pas le meilleur des cuisiniers, avoir rencontré de nombreux enfants maudits t'as permit de maîtriser l'art des boissons pour réconforter.

Tu t'es un peu calmé, et aussi, t'as l'air un peu plus sérieux soudainement. T'es dans ton élément, et l'italien reste ton patient, peu importe ce qui a pu se passer avant.
Alors tu t'installes sur ta chaise après avoir ouvert le dossier sur son bureau, quelques notes s'y trouvant déjà de ton écriture cursive qui semblerait presque être du charabia si ce n'était pour la réalisation que certaines d'entre elles sont en Norvégien.

Tes yeux se plissent légèrement pour fixer un instant ton écran, calmement avant que tu ne te tourne vers lui, tentant de commencer doucement.


"J'ai lu le dossier que vous aviez rempli lors de votre prise de rendez-vous, et en se basant sur les grandes lignes que vous avez donné, j'aimerais que nous reprenions une à une les étapes de votre malédiction et les événements qui l'entoure."


T'espère que t'as l'air assez professionnel. T'as prit l'habitude, depuis le temps, de t'occuper de patients. Mais là c'est quand même un peu particulier. Et s'il est probablement mal à l'aise à l'idée d'en parler, tu veux juste repousser, un peu plus longtemps, l'inspection physique de la malédiction.

Parce que ça, oh ça, ça va être très gênant.

Malgré tout, tes yeux restent clairs. T'es pas là pour lui faire du mal, mais pour l'aider.
Et t'es prêt à le lui rappeler.

C
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ft. Romeo - walk of shame Mar 25 Jan - 22:26
walk of shame
Tu lèves les yeux de ton chocolat froid, presque intimidé. Il s'est installé à son bureau et là, c'est comme si l'entretien avait réellement commencé. T'es pas plus emballé à l'idée d'y participer, mais tu pourrais facilement te laisser embarquer par l'aura professionnelle qui se dégage de Stian. C'est tellement soudain que tu oublies presque que tu as un verre dans les mains; manques de te tacher. Tu le reposes sagement sur le bord du bureau pour éviter un accident. Tu écoutes, hoches poliment, automatiquement la tête à ses propos. Réalises ce que ça signifie avec un temps de retard (la fatigue) reprendre une à une les étapes de votre malédiction et les événements qui l'entourent.

Oui, il te semble comprendre ce que ça veut dire, mais tu aimerais croire que tu te trompes.

Est-ce que... je suis obligé de tout raconter? Depuis le début?

Tu déglutis. Tu es très bon comédien, sauf dans la vraie vie. Si ton regard demande pitié, non c'est tout sauf surjoué. À peine dramatique, Romeo. Avant que ton interlocuteur n'ait pu confirmer tes craintes, tu lèves les mains pour signifier que tu n'es pas là pour argumenter:

Je comprends! Je comprends le concept. Je dois forcément commencer par des explications.

Tu es très doué pour tenir une conversation tout seul, exposer les arguments potentiels et y répondre avec tes propres contradictions:

Je suis désolé je sais que j'ai l'air... je sais que je donne l'impression d'essayer de vous faire perdre votre temps, mais ce n'est pas... exprès. C'est difficile pour moi de parler de ce sujet. Si je dois être honnête, j'ai beaucoup hésité avant de prendre ce rendez-vous et... bon.

Et on ne va pas se mentir, le destin a l'air de te dire que c'était pas une bonne idée. Pourtant tu es là. Toujours assis sur la chaise. Un chocolat au lait à moitié entamé devant toi. La situation est inédite. Gênante? Oui. Effrayante? Aussi, mais tu réalises à contrecoeur que la malédiction en est la seule responsable. Tu en es le seul responsable. Stian n'y est pour rien, au contraire. Tu ne l'avoueras jamais tout haut mais sa présence te rassure (un peu). Parce qu'il a ton dossier dans les mains et cette expression calme, professionnelle. Parce que tu veux croire qu'il ne va pas te juger. C'est ce que laisse entendre son attitude en tout cas.

Mais peut-être que c'est juste de l'auto-persuasion.

Elle a bien fonctionné jusque là.

Tu prends une brève inspiration, redresses les épaules mais croises les bras dans une posture défensive. Les mots sortent, d'abord difficilement, puis très rapidement à mesure que tu prends confiance.

Je suis... mmh. Maudit en... mmh. Bref, c'est marqué sur le dossier, je suis maudit en amour. Ce qui est tout à fait ridicule comme malédiction, on est d'accord, vous avez le droit de rire, moi ça me ferait rire. En vérité, une des raisons pour lesquelles j'ai toujours refusé de consulter, c'est parce que je n'y crois qu'à moitié.

Et pourtant tu es là. Tu fixes le dossier sur le bureau en parlant, l'ordinateur, un schéma au mur... n'importe quoi pour ne pas regarder Stian dans les yeux. Tu n'es pas en train de lui mentir, mais tu n'es pas complètement honnête non plus. C'est plus fort que toi. Tu ne peux pas t'empêcher de minimiser ta présence dans ce bureau, l'impact que la malédiction a sur toi, tu es beaucoup trop fier pour reconnaître qu'elle te dérange autant qu'elle t'arrange.

Si ça se trouve, ce n'est pas une vraie malédiction! Et puis, il y a des gens qui vivent avec une condition horrible, alors que moi, franchement... ça va. Je vous jure que ça va!

Tu décroises les bras juste pour appuyer sur ces mots avec tes mains, mais le geste trahit une nervosité grandissante. Peut-être que s'il te croit, tu pourras te convaincre que c'est vrai. Après tout, c'est un professionnel. Tu espères entendre son avis, autant que tu le redoutes.
avec stian ☼ décembre 2031 ☼ i promise no more walk of shame


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ft. Romeo - walk of shame Dim 28 Aoû - 9:43



walk of shame //« guess that means I'm a whore » —   @Argus I. Catwright

Il ne rit pas, malgré les tentatives du brun pour alléger la situation. Pour la minimiser. D'ailleurs, Stian vient balayer ses efforts d'une simple phrase.


"Non non, vous êtes bien maudit, il n'y a pas de doute là dessus."


Ses yeux scannent le dossier, comme s'il ne venait pas de confirmer la pire des pensées. Puis, en même temps, il vient de valider la présence de Roméo dans son bureau. Oui, il est bien à sa place, pas décalé, pas erroné. Quelques notes sont rajoutées avant qu'il ne relève ses yeux pour croiser ceux de l'italien.


"Je me doute bien que c'est difficile pour vous, mais j'ai vraiment besoin de savoir si vous savez qui vous à maudit et si oui, dans quelles conditions et surtout, comment vous vous en êtes rendu compte."


Il laisse une seconde passer en silence, mais ne lui laisse pas le temps de commencer à parler.


"Une malédiction, ce n'est pas anodin, que ce soit pour vous, la victime, mais aussi pour l'agresseur. Avez-vous porté plainte ?"


Parce qu'il en tient aussi de sa sécurité, il ne faut pas l'oublier.

hrp : de retour sur des patins à roulettes !
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ft. Romeo - walk of shame Mer 7 Sep - 18:10
walk of shame
Ton expression un peu embarrassée se fige lorsque, enfin, tu laisses Stian en placer une pour qu'il te confirme que tu es bien maudit. Poker face. À l'intérieur, c'est le désespoir. Mais tu restes fort. De toute manière, qu'est-ce que tu vas faire? Pleurer? Tu le savais déjà, au fond. C'est bien ça qui te fiche un coup au moral. C'est juste le déni qui te revient en pleine face, rien de grave.

Tu profites que le regard du spécialiste en malédiction survole ton dossier pour tourner légèrement la tête, le temps de recomposer une expression à peu près sereine. À peine crispée. On peut mettre ça sur le compte du stress ou de l'anxiété. Quand Stian reporte son attention sur toi, les apparences sont sauvées, tu hoches la tête à chacune de ses paroles pour signifier que tu comprends. Ton regard se perd quelques secondes au plafond, le temps de remonter les souvenirs. Puis tu ouvres la bouche pour parler, mais il te coupe.

Regard confus. Il y a deux-trois mots dans sa phrase que tu comprends, dans le sens où tu sais les traduire de l'anglais à l'italien, mais tu n'es pas sûr de savoir ce qu'ils font là dans ce contexte. Victime. Agresseur. Plainte. Au risque d'être pris pour un idiot, tu répètes calmement:

Porter... porter plainte?

Dans le sens de... intenter une action en justice? Tu croises les mains sur tes genoux en essayant d'avoir l'air pragmatique et pas complètement paumé comme c'est le cas intérieurement.

J'aurais... dû faire ça?

Tu tapotes nerveusement tes pouces l'un contre l'autre, pensif. C'est pas que tu comprends pas. C'est que tu sais pas comment exprimer... pourquoi?

Je peux... je peux retrouver le nom de la personne qui m'a maudit, même le lieu et la date exacte si vous en avez besoin, mais il faut que vous sachiez que c'est... c'était à l'époque où j'étais étudiant, nous étions tous les deux mineurs et...

Ton cerveau se met à tourner à toute vitesse. Tu te rappelles juste de son prénom, mais tu devrais pouvoir consulter les archives de Beauxbâtons pour obtenir le reste, non? Quant à la date, elle est probablement consignée dans un de tes vieux journaux intimes. Qui sont en Italie. Impossible de retourner les chercher toi-même, mais avec un peu de chance ta petite sœur te rendrait ce service. Tu n'as aucune idée de ce que cette fille est devenue... Tes doigts cessent leur manège nerveux et tu grimaces en articulant très vite:

On peut dire que je l'avais cherché?

C'est un peu comme avouer à son professeur qu'on a triché à l'examen, mais en pire. Le professeur est là pour s'assurer de votre avenir. Stian Holgata est payé pour soigner tes conneries. C'est encore plus humiliant.
avec stian ☼ décembre 2031 ☼ i promise no more walk of shame


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