Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
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Naomi tom, su-yun présente
Renard alexander, lune, ronan wednesday présente
Lancelot isaac, eleonore, elliot reyn, ciel, friday présente
Trois semaines ont passés. Suite à votre dispute, suite aux révélations, et suite au Wizgala, le monde ne semble plus le même depuis.
Vous avez dû dans un premier temps jouer la comédie pour ne pas attirer l'attention. Tu lui as demandé de t'accorder cette faveur jusqu'au moment où tu serais capable d'accepter les changements dans ta vie et de ses répercussions sur ta notoriété.
Assis sur le rebord de votre lit, t'es pleinement aux prises de lourdes réflexions, les doigts caressant pensivement les lignes de ton visage. Ta peau des fois malmenées par des frictions trop fermes. Et le regard qui fuit.
Le carcan de la peine pèse sur ta nuque et tes épaules, prêtant à ta démarche une désinvolture proche de l'abattement.
T'as envie de partir. De te réfugier, n'importe où. Dans le lit d'Argus. Ou chez Vanitas. Le son dans le salon te ramène à la réalité. Tu te redresses et ouvres la porte pour la voir.
Et ton coeur étouffé dans l'étau de la culpabilité. Ca te bouffe.
- ....
Vous n'avez plus rien à dire, si ce n'est aborder votre futur pour des raisons de pragmatismes respectifs.
D'un pas lent, tu arrives au niveau du canapé et tu cherches à camoufler ta lassitude en faisant vibrer fermement tes cordes vocales :
- .. .. Je.. le temps de trouver une maison chacun, je vais aller m'installer chez Vanitas.
Tu as clairement les moyens de te racheter une maison à toi tout seul. Tu ne veux simplement pas affronter la solitude. Tu te rends compte qu'elle est ta pire ennemie, tu pourrais abuser de ta propre raison.
D'un doigt pensif qui frotte le bas de tes lèvres, tu lui demandes :
- ... Il faudrait aussi .. qu'on aborde le sujet du mobilier... .. Qu'est-ce que tu veux récupérer ? Ca ne me dérange pas de tout te donner, Crys'....
Tout objet disparu va dans « le non-être, c'est-à-dire dans le tout »
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Crystal D. Williams
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Dernières peines ft. Crystal Sam 20 Nov - 22:58
Dernieres peineshysteriahabitations
Trois semaines. Elles sont passées si lentement qu’elle aurait pu compter chaque seconde écoulée depuis cette discussion. Jouer la comédie pour le gala, sourire et faire comme si de rien n’était… Non, elle ne peut pas faire ça pour le reste de sa vie. Et il le sait aussi.
Pourquoi elle est restée. Parce qu’elle ne savait pas quoi faire d’autre. Parce qu’elle n’avait pas prévue tout ça.
Regard posé sur l’eau en train de bouillir, elle coupe le feu pour préparer son thé avec l’air ailleurs. Incapable de partager le lit, elle a dormie sur le canapé car c’est trop douloureux.
Trois semaines. C’est rien pour guérir. C’est un grain de sable qui est passé dans son cœur.
Et puis elle entend la porte s’ouvrir, elle ne bouge pas quand il s’installe dans le salon. Elle s’apprête juste à prendre sa tasse quand il prend la parole et elle fronce les sourcils. Vraiment… Parler de ça dès le réveil ?
Il n’y a pas de bons moments. Que ce soit le matin ou le soir.
« Je ne compte pas rester ici. »
Puisqu’il se passe de politesse, elle en fait de même.
« Je vais déménager près de mon travail. Tu peux faire ce que tu veux de cet endroit. »
Vivre ici, parmi les souvenirs, ça ne lui rapporterait rien de bon. Elle prend sa tasse, s’installe dans la salle à manger sans le regarder, sans rajouter un mot. C’est sa façon de prendre des distances, de se réparer toute seule. D’imposer cet espace pour qu’elle puisse souffler juste un peu.
« Il y a trop de… souvenirs ici. Je ne peux pas rester. »
Sentimentale jusqu’au bout, vivre seule ici c’est impossible sans qu’elle ne se brise.
Aucun doute ne plane sur son désir de quitter la maison commune. Mais si l'échange se tare d'un romantisme brillant par son absence, tes orbes expriment une plus grande surprise lorsqu'elle te parle d'un détachement total et irrémédiable avec le mobilier partagés jusque là depuis dix ans. - Ce que je veux de cet endroit...
T'es en plein murmure. En pleine réflexion hallucinée. Elle... Elle ne veut rien ? Rien de vous ?
Tes prunelles se perdent dans le vide de la pièce, en proie au vestige d'un passé que tu ne souhaites pas rayer de ton existence. Quand finalement elle te donne la raison de sa sentence, ton coeur se serre à t'en faire mal.
Et sans réflechir, impulsivement, tu lui demandes :
- Tu veux vraiment plus me voir, Crys ?
Tu sais que tu te mets toi-même dans une position inférieure en lui posant la question, mais ca te brise tout autant le coeur de la voir quitter ta vie de la sorte. Tu n'as jamais voulu que tout cela se finisse jusqu'à suppression de l'un de l'autre dans vos vies respectives.
- Je veux dire... tu me détestes tant que ça ?
Question rhétorique. Pourquoi demander. Pour souffrir davantage ? Tu te redresses et te rapproches d'une rose en cristal posée sur l'un des buffets, ta main pour la saisir dans ta paume avec le souhait réel que vous ne mettiez pas fin à tout ceci.
- ... Crys.. Je veux bien te laisser du temps.. J'accepte même que tu m'en veuilles. ... après tout...
T'es en tort. De ne plus l'aimer. sur commande.
- .. Mais je te lâcherai pas. ... Je ne vois pas non plus ma vie sans te parler ou te protéger.
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Dernières peines ft. Crystal Sam 18 Déc - 13:10
Dernieres peineshysteriahabitations
Elle se crispe quand il pose sa question. Pourquoi est-ce qu’il demande ça alors qu’il connaît pertinemment la réponse ?
Non. Non, elle ne veut pas ne pas le voir. Elle veut pouvoir le regarder encore dormir quand elle se réveille avant lui. Elle veut encore pouvoir l’admirer quand il a ce si beau sourire. Elle veut juste pouvoir retirer cette douleur quand elle pose son regard sur sa personne.
Mais ça, c’est pas possible, pas vrai ?
Sa main serre avec force sa tasse quand il l’interroge sur ce qu’elle ressent, si elle le déteste tant que ça.
Si tu savais, Hysteria. Te détester rendrait les choses plus simples. Elle aurait ce poids en mois sur le cœur, tout se serait réglé tellement plus rapidement, non ? Si elle te haïssait, si elle te maudissait à chaque levé du jour. Mais non.
Sans se retourner, sans même oser le regarder, elle l’entend pourtant se lever et elle sait d’instinct où il va. Parce qu’elle connaît cette maison par cœur, elle sait où tout se trouve, où chaque souvenir se situe, chaque moment, chaque émotion a eu lieu entre ces murs. Alors quand il reprend la parole pour lui dire qu’il ne la lâcherait pas, qu’il ne voit pas sa vie sans lui parler…
Sans la protéger…
Elle s’arrête. Son cœur meurtrit veut encore espérer quelque chose, mais elle sait au fond. Qu’il ne faut absolument pas dériver vers ce chemin qui n’amènera à rien.
« Même si je le voulais de tout mon être Hysteria… Je n’arrive pas à te détester. Mais je peux pas rester ici. Je ne peux pas… être là sans en souffrir. »
Pause ; sans bouger de sa place.
« J’aimerais aussi continuer à te parler, mais je ne sais pas si c’est raisonnable, si ce n’est pas parce que j’ai encore des sentiments à ton égard qui me pousse à vouloir ça ou… J’en sais rien. »
Tête qui se baisse, yeux perdus sur la surface de sa boisson chaude qui reste lisse et impassible.
« Mais merci… De tenir encore un peu à moi. »
Parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle aurait fait si jamais lui, la méprisait.
Ton regard se radoucit, témoignage d'un poids lourd qui semble quitter tes épaules. Et aux mots qui s'écoulent à tes oreilles, tu baisses les yeux. Le visage fermé. Tu ne sais même plus penser à autre chose qu'à la peine qui vous étreint.
Quel con. Comment tu peux mettre fin à tout ceci. A tout ce que vous avez partagé. Tu te sentais si bien avec elle, nimbé dans un cocon de douceur, de chaleur.
T'es vraiment en train de perdre tout ?
Tes orbes ne sont plus d'or en cet instant, peut-être la teinte flirte-t-elle avec celle d'un argent sombre. La lumière s'éteint.
T'insulter n'y changera rien ; tu dois avancer. et elle aussi
- .. j... je comprends.
Tu ne comprends rien ; tu n'es pas à sa place et tu ne l'as jamais été. Tu ne sais pas ce que ça fait d'être entretenu par un infime espoir de retrouver ton âme-soeur. La rose en cristal roule entre le derme de tes doigts, puis, finit reposée dans un délicat écho.
La gorge s'est resserrée contre ton gré. tu lui fais du mal. Si fort que tu n'oses même pas imaginer. Comment pourrais-tu être capable de te regarder dans la glace, encore ?
Alors, vous vous laissez bercer par un silence aussi lourd que remplis d'attentes illusoires. Toi pour la garder dans ta vie. Elle pour te sortir de la sienne.
Les minutes sont cruelles et longues. D'une caresse sur le buffet en gage d'aurevoir, tu t'en éloignes et diriges tes pas vers la chambre. ...
- Je pars.
Au moment où tes mots ont quitté le seuil de tes lèvres, un étrange élan de culpabilité t'enlace. Comment peux-tu lui dire de cette manière.
- Enfin, pour te laisser le temps. J'accepte de te laisser t'éloigner de moi comme tu as accepté notre rupture, mais ne pense pas que je n'agirai pas si un jour tu avais des problèmes... ... ou si tu disparaissais.
La porte de la chambre grince légèrement, signe de ton congé.