23 mars 2006 – Attila naît au cœur du Tayside, en Ecosse, près de Dundee. Son père, Evander MacMillan, est un sorcier issu d’une vieille famille de conservateurs zélés. Sa mère, Gloria Poesy MacMillan, est une née-moldue dont les beaux-parents n’ont jamais vraiment accepté les origines – bien qu’elle ait coupé les ponts avec sa famille. Pour autant, tout va au mieux dans le meilleur des mondes, ce couple est ravi du petit angelot blond offert par la vie.

2008 (2 ans) – Des rumeurs mentionnant une meute de loups-garous qui vient de s’installer dans une forêt des Highland commencent à s’étendre. Chez les MacMillan, où les réunions de famille sont hebdomadaires, les opinions vont bon train. On entend, lancé au travers de la table, des expressions telles que « erreurs de la nature », « aberrations », « bons qu’à crever ». On voit des fusils, des arcs et des haches, suspendus à des crochets. Souvenirs de famille, que dira le grand-père. Une fierté, jadis, d’avoir pu participer aux chasses anti-hybrides et créatures.
« Mais c’est interdit, désormais. Foutus progressistes. »

Attila observe. Il ne comprend pas. De moins en moins, ses parents accepteront qu’ils aillent là-bas.

2010 (4 ans) – Tragique « accident ». Des suites d’un événement mondain à Londres, Evander et Gloria MacMillan sont retrouvés tous les deux morts dans une ruelle des quartiers mal famés. Vidés de leur sang, les traces de crocs sur leur gorge ne laissent pas de doute quant à l’origine de cette attaque. A ce jour, on ne sait toujours pas ce que le couple faisait dans cette partie de la ville.

Attila est confié à ses grands-parents paternels, les moldus parents de sa mère étant considérés comme inaptes à élever un enfant sorcier.

2010 – 2017 (11 ans) – Attila est élevé par ses grands-parents dans une atmosphère hautement conservatrice du monde sorcier. Etant très jeune lors de la mort de ses parents, il ne se souvient presque pas d’eux. Il ne saura jamais que sa mère était une née-moldue, cette information jugée dégradante étant bien évidemment cachée par ses tuteurs. En revanche, on lui rabâche volontiers que ce sont des vampires qui ont tué ses parents.

L’éducation est sévère. On lui apprend à se tenir, à ne pas déranger ses supérieurs, à être fort, à se faire entendre de ceux qui lui sont présumés inférieurs. Un monde d’apparence, un monde où il faut en permanence être parfait, ne jamais montrer de faiblesses, mais ne pas se gêner pour obtenir ce que l’on souhaite, c’est ainsi qu’Attila grandit. On lui inculque des manières de prince sorcier, des opinions bien arrêtées. Les sorciers sont au-dessus des autres, au-dessus des moldus, au-dessus des créatures, au-dessus des cracmols (« de faux sorciers ! »), au-dessus des hybrides également (« des monstres ! »).

C’est une période au cours de laquelle Attila ne côtoie personne d’autre que ses grands-parents (quand ils sont là) et le personnel de la maison. Pas d’enfants, donc pas d’amis. Même s’il parvient facilement à le masquer et l’oublier, il se sent profondément seul.  

Sept. 2017 – Juin 2028 (22 ans) – La scolarité d’Attila à Poudlard se passe sans anicroches. Du moins, publiquement. Il est un excellent élève qui obtient rapidement les éloges de pratiquement tous ses professeurs. Bien élevé, sérieux, parfait, il est même désigné préfet de sa 5e à sa 7e année. Ses relations avec les autres élèves sont cependant plus mitigées. Il y a ceux qui partagent ses avis ou qui sont capables de passer outre pour découvrir de lui un adolescent intéressant, cultivé et avec qui il fait bon passer du temps malgré ses défauts. Il est notamment très bon ami avec les frères Priest. Puis il y a ceux qui, selon lui, ne méritent pas. Ceux qui vont à son encontre et ceux dont il juge les origines indignes, qui ne récoltent de lui que ses sourires les plus faux, ses remarques acerbes et ses coups bas.

Il commence le Quidditch en 3e année en tant que poursuiveur de l’équipe de Serdaigle. Il gardera ce poste pendant deux ans avant de passer attrapeur en 5e année et d’y rester jusqu’à la fin de son DEMA. Il aura également le poste de capitaine de l’équipe au cours de ses deux dernières années, ce qui le confortera d’autant plus dans son souhait d’être non seulement joueur professionnel mais également, à terme, capitaine de l’équipe nationale.

Au cours de sa scolarité, plusieurs incidents entre Attila et des membres de la communauté magique hybrides ou nés-moldus ont été subtilement cachés ou niés. Il est suffisamment intelligent pour masquer aux yeux de l’administration et des professeurs ses opinions réelles.

2028 – 2031 (25 ans) – Attila est recruté comme attrapeur dans l’équipe nationale des Flèches des Hébrides dès sa sortie de l’école. En cadeau pour son intégration dans l'équipe, ses grands-parents lui ont offert son balai, un Souffle du Dragon. Il est encore très proche de ces derniers et les repas de famille le dimanche sont un véritable rendez-vous, au cours desquels fleurissent les remarques à propos du monde qui est en train de s’effondrer sous l’assaut des militants et des progressistes.

Lors des événements liés à The Crow, tous les MacMillan s’accordent pour dire que ses opinions, bien qu’intéressantes sur certains points, manquent de grandeur et de radicalisme, raison pour laquelle ils n’intègrent pas les rangs. Plus récemment, la mort tragique de Magnus Lestrange a profondément choqué la famille qui considérait le Ministre comme celui qui permettrait au monde sorcier d’évoluer vers la suprématie qu’il mérite.

Depuis peu, son grand-père pousse Attila à trouver une sorcière digne de lui pour se marier et engendrer une descendance à leur « illustre famille ». Etonnamment, Attila ne trouve personne à son goût pour le moment.

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