love me wrong★
on aurait pu appeler ça un coup de foudre, pour moi c'était un coup d'âme.
un choc rapide, brutal, incontrôlable entre son âme et la mienne...


Tu sais que ça a été plus long.
Mais tu te devais d’être poli.
De feindre que tout allait bien.
Jouer ton rôle, Sage.
Et voilà, Celine est chez elle.
Toi, tu dois maintenant le retrouver.

Tu te fais le plus discret possible.
Rasant les murs de l’Alexandra Palace.
Le cœur qui bat fort dans ta poitrine.
Angoisse qu’il soit parti.
Tu entends encore sa voix, Sage.
L’amertume de cette dernière.

Pourtant, tu lui as dit que tu revenais.
Et tu tiens toujours promesse.
Tu le cherche du regard sans le voir.
Claquant la langue contre ton palais.
Finalement, ton regard percute sa silhouette et tu ne réfléchis plus, Sage, tu vas vers lui.

C’est un approchant que tu constates.
Il n’a pas l’air d’aller bien…
Tes sourcils se froncent, Sage.
Tu remarque qu’il se tient le cou.
Qu’il à l’air désorienté, un peu dizzy.
Une de tes mains qui se glisse dans son dos.

▬ Teddy, je suis là. Je-

Phrase qui se coupe à la vue du sang.
Parce que c’est ce que tu vois qui tâche son col de chemise, suinte entre ses doigts.
Rapidement tu trouve un mouchoir dans ta veste, Sage, retirant doucement sa main pour y plaquer le tissu et faire pression sur la plaie.

Tu as eu le temps de voir la trace de crocs.
Ne sachant pas quoi en penser, tu serres les dents, tout en restant silencieux.
Si quelqu’un voit ça, ça va partir en couille.
Tu le sais très bien, Sage.
Heureusement, il reste peu de monde.

▬ On va sortir, une minute.

Murmure à son oreille.
Doucement et plus discrète possible.
Tu l’entraîne vers la sortie, Sage.

---

résumé : ce rp se situe après le rp de Teddy avec Dionne (www) et après que Sage ait raccompagné Celine chez elle ; il est donc assez tard.

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un choc rapide, brutal, incontrôlable entre son âme et la mienne...


Quand il te demande ce que tu fou là.
Tu ne sais pas comment le prendre, Sage.
Comme un peu tout actuellement en fait.
T’es pas avec… Celine ?
T’as juste envie de lâcher, glacial : bah non.
Mais tu n’en fait rien, pas même un soupir.

Tu le vois lever les yeux au ciel.
Note l’exaspération sur ses traits.
La même qui doit marquer les tiens, Sage.
Et quand il te demande si c’est sérieux.
Tu ne peux que lui offrir ta resting bitch face.
Serrant les dents, tu le dirige vers l’extérieur.

Teddy s’arrête et tu inspire un grand coup.
L’écoutant t’expliquer qu’il ne se sent pas au top de sa forme et ça te donne envie de le gifler.
Tu te contiens tout naturellement, Sage.
Ne sachant pas vraiment ce qu’il se passe.
Tu sais que tu as largement dégrisé.

Pourtant, t’es quand même là.
Et là, il évoque la semi-vampire.
Le fait qu’il pensait qu’elle le draguait.
Tu claques de la langue, Sage.
Rongé par un sentiment qui t’es étranger.
Mais que tu comprends être de la jalousie.

▬ Qu’est-ce que t’as pas compris dans je reviens ?

C’est sorti plus amer que prévu.
Tu pinces les lèvres, Sage.
Secoue la tête pour tenter de te reprendre.

▬ Laisses tomber. Je vais m’occuper de ça, si quelqu’un s’en rend compte… j’ose pas imaginer les nouvelles manifestations.

Soupir par le nez.
Tu saisi plus franchement son bras.
Visualise chez toi, Sage et transplane.
Directement dans la maison.
Salle de bain du dernier étage, la tienne.
La vôtre avec Regulus.

▬ Assis-toi ici. Tu l’aides à s’installer sur le tabouret. Et penche la tête en arrière, légèrement sur le côté.

Tu remontes tes manches, Sage.
Toujours aussi fermé.
Sacrément frustré.

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résumé : il sent un peu le seum quand même et il décide de transplaner Teddy chez lui (chez Sage) pour s'occuper de sa plaie.

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On va jouer au docteur c’est ça ?
Même si tu n’en montre rien, ça te donne envie d’étirer une risette, Sage.
Son sourire béat et charmeur fait repartir ton palpitant sur une rythme plus rapide.
Tu lui dis de s’asseoir.

Notant son amusement.
Tu essayes de garder ton sérieux.
Observant la plaie un instant.
Farfouillant pour le désinfecter.
Après il ne faudra qu’un coup de baguette.
Tu t’approches, Sage.

▬ Ça va un peu piquer.

Tu n’attends pas plus longtemps.
Essuyant le sang et vérifiant les deux entailles.
Tu l’entends souffler, Sage.
Marmonner que visiblement la semi-vampire lui a dit qu’il n’avait pas si bon goût.
Et tu hausses un sourcil.

▬ Peut-être parce que les vampires et les loup-garous n’ont jamais fait bon ménage.

Tu l’as dit sur un ton amusé à ton tour.
Légère risette en coin, clin d’œil.
Tu allais saisir ta baguette.
Mais il souffle ton prénom.
Sage…
Ton menton entre ses doigts.

Tu as bien compris ce qu’il se passe.
Et tu te laisses faire, paupières tombantes.
Une main qui encadre sa mâchoire carrée.
Tu prolonge le baiser, Sage, l’embrassant.
Lèvre tremblante quand tu t’écarte à peine.
Soufflant contre les siennes à son intention.

▬ Laisses-moi au moins refermer ta morsure, après on pourra reprendre là où je nous ait arrêté.

Parce que tu en as bien conscience, Sage.
C’est toi qui a dit stop tout à l’heure.
Tout ça pour ta bonne conduite.
Tu empoignes ta baguette, venant toucher son cou de la pointe de cette dernière.
Vulnera Sanentur en informulé.

Regard qui s’est détourné du sien.
Observant la marque disparaître.
Léger soupir qui te quitte quand c’est fini.
Tu viens délicatement embrasser sa peau, Sage, juste ici et remonter dans son cou.
Murmurer à son oreille.

▬ J’espère que tu te sens mieux ?

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Le soucis, c’est que d’aussi près, tu vois.
Tu vois très bien, Sage, ses mimiques.
Note l’air perturbé face à tes gestes lents.
Tes gestes doux, on te l’a souvent dit.
Tu aurais fais un très bon médicomage.
Mais ton avenir devait être tout autre.

Et tu vois ses sourcils se froncer.
Alors que toi, Sage, tu plaisantes.
Raclement de gorge et rire forcé.
Tu le sais, mais tu ne relèves pas.
Il te dit que tu es perspicace.
Trop malin, pour ton propre bien.

▬ On me l’a déjà dit.

Peut-être trop souvent même.
Et vous vous embrassez, Sage.
Vos lèvres qui se retrouvent.
Brasier qui se rallume bien vite.
Frissonnant au contact de ses mains.
Mais tu dois t’écarter, pour le soigner.

Chose que tu fais et il te laisse agir.
Teddy te remercie, déposant ta baguette.
Une main toujours glissée dans ses cheveux.
L’autre qui vient caresser ses côtes.
Et tu embrasses la peau de son cou, Sage.
Lui demandant s’il se sent mieux.

Frisson qui le traverse.
Tremblement qui te secoue.
Sa main qui glisse sur ta fesse.
Tu te mords la lèvre inférieure.
Souffle qui se fait plus fort, Sage.
Tu perds doucement la raison.

Si tu me rafraîchissait la mémoire.
Oh tu allais le faire, Sage.
Un sourire large qui s’étire.
Rire léger dans la gorge, mais il mue.
Bruit de surprise qui te quitte dans la chute.
Prunelles qui brillent inquiètent pour lui.

▬ Ted-

Il a l’air d’aller bien, très bien même.
Tes joues qui prennent feu, Sage.
Lèvres qui accueillent les siennes dans un gémissement que tu as du mal à contenir.
Tu frissonnes sous ses doigts qui arrachent ton haut sans la moindre difficulté.

Teddy te nargues un instant, Sage.
Réitère sa question.
Ton regard qui se perd dans le sien.
Te noyant dans le bleu de ses yeux.
Mains qui glissent jusqu’à ses épaules.
Et contre ses lèvres, tu souffles désireux.

▬ Là, on en était pile là.

Bouche qui se plaque contre la sienne, Sage.
Tes mains qui font de même, le forçant à s’allonger de nouveau contre le carrelage.
Juste avant de venir défaire son haut avec un empressement qui trahit ton envie de lui.
Doigts qui courent sur son torse.

Lèvres qui se décrochent de siennes.
Souffle chaud qui se perd sur ses clavicules.
Sourire qui en rehausse les coins.
Lentement et avide tu descends, Sage.
Découvrant les sillons de ses muscles.
Et doucement, tu bouges de son bassin.

Venant glisser entre ses cuisses.
Genoux sur le carrelage toi aussi, Sage.
Mains qui épousent ses flancs.
S’arrêtant sur ses hanches que tu bloques.
Lèvres qui se posent sur son bas-ventre.
Juste avant de relever ton regard vers lui.

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Palpitant qui cogne encore fort.
Ton souffle qui meurt dans son cou.
Erratique et brûlant, tu souris, Sage.
L’épiderme encore frissonnant.
Le cerveau shooté aux endorphines.
Tu te redresses malgré tout.

Lourd soupire qui te quitte.
Et tu viens t’allonger à côté de lui.
Nouveau frisson qui te parcours.
Froid du carrelage qui contraste avec la chaleur de sa peau, n’est-ce pas, Sage ?
Tu viens caler ta tête contre son épaule.

Tu fermes les yeux une minute.
Profites d’entendre son propre cœur.
De sentir son torse se lever et s’affaisser.
Du bout de tes doigts tu caresses son ventre.
Un léger rire passe tes lèvres, Sage.
Drôle de pensée qui effleure ton esprit.

▬ Je crois que même dans mes fantasmes d’adolescent, ce n’était pas aussi bien.

Cette sincérité frivole, il faut en profiter.
Elle est bien éphémère chez toi.
La porte que tu maintiens ouverte, Sage.
A bout de bras, mais autant qu’il le faudra.
Tu as de l’endurance pour cela.
Paupières qui se relèvent.

Levant le regard vers lui.
Observant l’angle de sa mâchoire.
Et tu repenses à ses doigts sur toi.
Galopant sur tes cuisses, Sage.
Se perdant dans tes cheveux.
Sur les traits de ton visage.

C’est là que ta main vient toucher.
Frôler sa gorge, et remonter jusqu’à l’ourlet de sa lèvre inférieure.
Dérivant sur sa joue et tu soupire.
Te redressant sur un coude, Sage.
Cherchant son regard du tien.

▬ Tu m’accompagnes à la douche ?

Mouvement de la tête en direction de cette dernière.

---

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Sa remarque t’arrache un gloussement.
Encore un autre, Sage, et tu rougis.
Sentant le feu échauffer tes joues.
Alors qu’un râle douloureux le quitte.
Ton regard qui cherche le sien.
Et tu comprends que c’est le sol le soucis.

Une pensée t’effleure l’esprit.
Mais tu la chasse bien vite, Sage.
Vous vous fixez un instant.
Lueur d’or dans ses prunelles.
Tu ne relèves pas, pour quoi faire ?
Et tu acquiesces quand il accepte.

Tu te redresses sur tes jambes.
La tête qui tourne une seconde, Sage.
Barre dans le front, tu sais pourquoi.
Et tu attrapes sa main pour l’aider.
Teddy monte sur la pointe de ses pieds.
Tu hausses un sourcil provocateur.

La pichenette te fait grimacer.
Et sourire par la même occasion.
Baissant la visage pour mordiller son épaule.
Tu te décale, Sage.
C’est là qu’il fait sa remarque sur la déco.
Le dévisageant un instant.

▬ Rappelle-moi le montant de ton salaire ?

Toi aussi tu peux te faire narquois, Sage.
Parce que tu sais bien ne pas être le seul riche dans cette salle de bain actuellement.
Tu passes le premier et il te claque.
Sursaut surpris, feu aux pommettes.
Sa question te prends de court une seconde.

▬ Seulement si tu me savonne en retour.

Sur ces mots, tu allumes l’eau.
D’abord froide, tu frissonnes, Sage.
Rapidement elle se fait plus chaude.
Un soupir te quittes, alors que tes doigts se posent sur ses hanches à lui.
L’attirant contre toi.

Tu viens l’embrasser finalement.
Plus doucement que toutes les autres fois.
Comme si tu prenais enfin le temps de profiter de ses lèvres pour de vrai, Sage.
Et pourtant, tu dois te décrocher.
Soufflant, demandant.

▬ Est-ce que tu passes la nuit avec moi ?

Juste avant de faire un pas en arrière.
Éteindre l’eau et attraper le gel douche.
Venant en mettre dans tes mains et les apposer sur son torse sans le quitter des yeux.
Tu dessines ses courbes, ses muscles.
Découvrant avec plus d’attention, Sage.

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Son baiser a plus de fougue que le tien.
Mais tu t’en fiches sur le coup, Sage.
Il ne dure pas une éternité non plus.
Et tu commences à le savonner.
Haussant un sourcil à la clope.
N’en disant pas plus pour autant.

Tes doigts courent, dessinent ses muscles.
Son torse, ses bras, ses flancs, son ventre…
Finalement, tu poses un genou au sol.
Entre jambes et cuisses, fin sourire aux lèvres.
Tu n’as pas besoin de lever le regard.
Tu sais, Sage, oh oui que tu sais et sens.

Frisson qui l’ébranle et tu te redresses.
Le regard qui dit « à moi maintenant ».
Alors que tu lui demande autre chose, Sage.
S’il va passer la nuit ici, avec toi.
Teddy répond, air railleur et séducteur.
Et tu roules des yeux amusés.

▬ C’était donc cela le secret pour te décoincer, coucher avec toi. Si seulement j’avais su plus tôt…

Toi aussi tu sais te faire charmeur.
Un peu railleur, quand tu le veux.
L’observant écraser sa clope.
Puis saisir ton gel douche et s’affairer.
Au début tu observes ses doigts plein de mousse glisser sur ta peau, Sage.

Et tu fini par laisser tomber tes paupières.
Profitant totalement de son toucher.
Jusqu’à se qu’il se fasse plus brute.
Les yeux qui s’ouvrent de nouveau.
Un hoquet de surprise te quitte, Sage.
Le froid du carrelage te fais frissonner.

Tu te raidis sous sa poignet.
Fronce les sourcils malgré la caresse.
Malgré le baiser dans ton cou, Sage.
C’est que la porte t’as claqué au nez.
Tu soupires et te tourne vers lui.
Le regard et l’expression plus dure.

▬ Non. Tu le préviendras après avoir fini ce que tu as commencé. Ton nez touche le sien, d’un mouvement désinvolte. Et tu peux grogner, ça n’y changera rien.

Ça ne me fait pas peur.

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Petit roi.
C’est ce que signifie Regulus.
Et c’est ce que tu es, Sage.
Ça te donnerais presque envie de dégueuler.
Parce que tu vois son regard briller.
Tu sens sa lèvre trembler.

Ouais. Pas de problèmes.
Teddy expire bruyamment.
Toi aussi, Sage, toi aussi.
Mentalement, tu pousses la porte.
Essaye de la bloquer pour la garder ouverte.
Encore un peu, putain, encore un peu…

Tu fermes les yeux et te concentre.
Tu fermes les yeux et te détends.
Sa remarque te fais sourire, léger rire.
Relevant une paupière, tu tournes la tête.
Cherchant à capter son regard, Sage.
Et tu souffles, mi-charmeur mi-charmé.

▬ Pas aussi larges que les tiennes.

Tu frissonnes quand il touche tes fesses.
Mord ta lèvre quand il se presse contre toi.
Et un lourd soupire te quittes, Sage.
Quand ses mains glissent entre tes cuisses.
Tu suis sa descente du regard.
Amusement sur tes traits à ses mots.

▬ Comme si ça ne t’avais pas plu.

Ne relevant pas le « majesté ».
Préférant noter sa grimace.
Et tu te rince, Sage, rapidement.
Venant t’enrouler dans une serviette.
Ne perdant pas de temps à te sécher.
D’un mouvement de tête tu l’invites.

Hésitant, pas habitude.
Tu te diriges vers ta chambre, Sage.
Le sentant sur tes talons et tu avances.
Elle te semble étrangère et pourtant…
Il y a un côté très familier malgré tout.
Tu caresses les draps aux pieds du lit.

L’intervention de Teddy te fais inspirer.
Et finalement, soupirer avec lourdeur.
Levant le regard et observant les murs.
Pour venir plonger dans ses yeux.
Une seconde passe, puis deux, puis trois.
Et tu détournes tes prunelles, Sage.

▬ Je dors dans la chambre de Reg depuis qu’il-

Tu n’arrives pas à finir ta phrase.
Inspiration tremblante.
Frisson qui t’ébranle et te hérisse les poils.
Pourtant, tu te force à reprendre contenance.
Regard qui retrouve le sien, Sage.
Pinçant tes lèvres une seconde.

▬ On peut entrouvrir la fenêtre si tu veux.

Bien que novembre ait fait son entrée.
Tu t’en fiches un peu, Sage.
Sous la couette, tu n’auras pas froid.
Contre lui non plus cela-dit.
Et tu tire dessus, pour venir t’installer.
Regard qui l’interroge, il fait ce qu’il veut.

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Qu’est-ce qui s’passe ?
Et tu met un moment à répondre, Sage.
Un moment à sortir de la spirale.
Cette tornade où tu imagine le pire.
Finissant par avouer.
Sans réussir à finir ta phrase.

Son « oh » te ramène à la réalité.
Rebondissant sur le fait d’ouvrir la fenêtre.
Teddy t’explique que c’est le soucis.
Que ce n’est pas grave.
Et sa justification te fais sourire, Sage.
Alors que ton regards le détaille.

Tu sais que les morsures laisses des traces.
Et lui, il n’a rien de cela sur son corps.
Mais bon, tu ne veux pas le trigger avec ça.
Bien que tu doutes qu’il ait du niffleur.
Tu te contentes de garder l’information.
Vous verrez plus tard, Sage.

Surtout parce qu’il s’approche.
Sourire dominant et tu roules des yeux.
Deux centimètres ce n’est rien.
Au fond, tu aimes bien, Sage.
Et il te prend dans ses bras.
Ça te surprend, pas qu’un peu.

C’est un peu maladroit, c’est vrai.
Mais ça veut dire tellement.
Et tu te laisses aller un instant, Sage.
Ta tête sur son épaule.
Jusqu’à « On… dort ? »
Tu relèves la tête.

Teddy s’éloigne et se jette sur le lit.
Constatant le moelleux de ton matelas.
Un vague rire te quitte, Sage.
Venant t’allonger aussi.
Rabattant la couette sur vous.
Le regard cherchant le sien.

▬ Tous les matelas de cette maison sont supposément aussi confortable.

En tout cas, celui de Regulus oui.
Pour les autres tu ne sais pas.
Tu doutes simplement du contraire, Sage.
Un peu timidement, tu te rapproche.
Ta joue se calant dans le creux de son épaule.
Et tu fais courir tes doigts sur son torse.

▬ On peut dormir, discuter, ne rien dire et rester comme ça… recommencer, comme tu veux.

Tu n’as pas de préférence, Sage.
Seulement rester là, avec lui.
La chaleur de son corps est réconfortante.
Naturellement, tu viens te presser.
Épouser ses formes des tiennes.
Un soupir de satisfaction te quittes.

Et finalement, tu relèves la tête.
Tu t’étires vers lui, Sage.
Venant embrasser ses lèvres.
Tes doigts se perdant dans ses cheveux.
C’est doux sans être délicat malgré tout.
C’est juste toi qui veut arrêter de penser.

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Sommeil qui s’allège légèrement.
Tu sens la chaleur de son corps.
L’odeur du dehors aussi, Sage.
Et pour la première fois depuis longtemps, tu as la sensation d’avoir bien dormi.
D’être reposé et ça fait du bien.

Squelette et muscles qui se remémorent.
La veille qui fait frissonner ta peau.
Et son parfum qui imprime les draps.
Sa voix qui d’un seul coup s’élève.
Appelle Neal et tu souris, Sage.
Les yeux encore fermés.

Il se redresse d’un coup.
Ouvrant grand tes prunelles.
Tu viens glisser une main dans le creux de ses reins, caressant doucement.
Remontant le long de son dos, Sage.
Tu murmures la voix un poil éraillée.

▬ Hey, Teddy…

Tu l’entends farfouiller.
Tâtonner sur la table de nuit.
Main qui retombe sur les draps.

▬ C’est qu’elle heure ?

Parce que tu te doutes qu’il cherche son téléphone, Sage, quoi d’autre après tout ?
Et à sa réponse, tu écarquilles les yeux.
Tu ne pensais pas qu’il était si tard.
Les autres doivent penser que tu n’es pas rentré et un vague rire t’échappe.

▬ Ça fait du bien de dormir, vraiment.

Une nuit sans rêves.
Sans cauchemars plutôt.
Tu t’étires, Sage, et tu te redresses.
Regard qui chercher le sien.
Tu viens embrasser sa joue.
Juste à côté de ses lèvres et tu sors du lit.

Fouillant dans un tiroir, Sage.
Tu lui lance un de tes boxers propres.
Et tu t’habilles en un enchaînement de gestes mécaniques ; sobre et sombre, mais pas tiré aux quatre épingles, tu vas probablement rester chez toi aujourd’hui.
Les mots qui glissent hors de ta bouche.

▬ Tu veux manger quelque chose ? Si tu veux prendre une douche, je penses que tu as compris où se trouve la salle de bain.

Risette douce en coin.