histoire

— (1998) grossesse complexe laisse voir le jour à un enfant mais vole la vie de sa mère en échange.
— fils unique ne peut compter que sur ses pères ; celui qui l’éduque et celui qui le guide. il se développe dans un climat religieux et s'épanouit seul avec son paternel.
— ne s’isole pas, il se développe même heureux. sa colonne vertébrale toutefois semble le punir d’exister aux dépens de sa mère. le jeune homme et son parent estiment que c’est une épreuve de dieu. peut-être devraient-ils se questionner sur la qualité de la pureté de leur sang…
— (2009) toujours éduqué dans la religion et l’amour de la magie il grandit courageux, mais peu vaillant. sa famille dispose de beaux tableaux mais matthew semble être, au regard d’ignares en art, une tâche sur la peinture.
— (2014) il est un sorcier standard, sans charisme ni projet concret, ses intérêts se limitent à sa foi et peu le trouve intéressant. en somme est pour toute : matthew est un garçon banal.
— mais son coeur balance pour une amie. ils se connaissent depuis cinq ans et n’ont cessé d’être ambiguës dans leurs effleurements, mais fidèles en silence. matthew se déclare enfin ; toutefois c’est une sang-mêlé.
— (2016) il s’épanche, avoue à son père la relation prude qu’il entretient avec charlotte, qu’il décrit comme son amour d’enfance. le rejet est silencieux pourtant sans appel : cet amour d’adolescent ne sera jamais madame bélanger. sa mère ne s’est pas sacrifiée pour qu’il ternisse leur sang.
— (2019) les amoureux juvéniles décident de conclure leurs études et de déménager en angleterre, pour que charlotte se rapproche de mère (divorcée & malade) et que matthew s’éloigne de la pression du paternel. il promet de l’épouser une fois loin du regard intransigeant de son père, et affirme que contre vents et marées qu’il peut vivre sans l’approbation de son parent, mais pas sans celle de dieu.
— (2021) charlotte et matthew se séparent, ils étaient fiancés. elle est peu impliquée et paradoxalement d’une jalousie maladive, vit mal que son futur époux retrouve une connaissance qu’il avait rencontrée au canada. quant à lui, il comprend qu’elle ne partagera jamais sa dévotion pour l’église, et que l’école jusque-là avait permis de cadrer leur relation. finalement,son père n’avait pas tort : elle n’était un amour captif de leur jeunesse.
— matthew estime qu’il devrait rentrer au canada, mais il intègre l’église locale au chemin de traverse et décide d’y rester.
— il communique régulièrement avec son père et a promis ne pas salir leur sang de la moindre progéniture au sang-mêlé, il dit ne plus aimer que dieu.
— matthew semble sujet à des épisodes dépressifs, a intégré l’auto-dérision comme défense, et ne vit que pour donner sens à sa foi.