La fin n'est qu'un prélude

@L. Parsifal Bloodlance

Rédigeant d'une main délicate,
Ce qu'on pourrait penser d'une missive pour la bien aimée,
N'est autre qu'un message éhontée pour une petite soeur.
Téléphone se lustrant les plumes,
Zieute les mots,
Hulule (de ricanement).

Le mystère demeure toujours présent :
Pourquoi Téléphone n'apprécie pas la famille ?
Mystère et boule de gomme.
(Cela t'arrange (oops))

Par précaution, tu sors une couche qu'elle enfile ;
Avant de lui donner l'enveloppe cacheté de ton sceau ;
Et qu'elle s'envole tranquillement.
A n'en point douter, elle reviendra sans sa couche.
Mais bon, faisons au moins l'effort ;
Pour qu'elle ne délivre pas encore autre chose que la missive.

Tu t'étires, tu rumines dans ta barbe inexistante,
Haïssant déjà l'affront que tu dois commettre.
Relisant pour être certain le message de mécontentement sur ton appareil électronique,
Que tu déposes sur la pile de ton bureau,
Tout autant que les lunettes que tu avais glissé sur ton nez pour écrire.

Non, tu ne deviens pas vieux, tu as juste les yeux qui fatiguent, nuance.

Tu te grattes le haut de ta tête avant de regarder le planning,
La pause de Parsifal n'allant point tarder,
Tu te diriges vers la salle de repos,
Sommaire mais ayant les appareils pour réchauffer à manger.
Quelques tatouages de l'ancien propriétaire et des autres avant lui,
S'animant à ton passage.
Te disent-ils bonjour ? Tu le crois.

Tu attends,
Tu tapotes tes doigts sur tes avants bras,
Bras croisés,
Mine préoccupée.
Comment pourrais-tu lui annoncer cela ?

Diantre,
Que t'aimerais bien refiler cette sale besogne à des clones, tiens.
Lâche homme que tu es.