Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
le staff
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Il était toujours un peu pathétique October. Particulièrement les soirées comme celle-ci, alors qu’il se dirige vers un de ces bars un peu médiocres, pour lesquels il avait une petite pointe d’affection. Déjà, personne qu’il connaissait ne les fréquentait, et October affectionnait les moments où il pouvait être misérable en paix, sans embarras, sans faux-semblants.
Et puis il y avait quelque chose dans les airs de ce genre de lieu, October il ne supportait pas l’éclat et le beau, il se sentait plus à sa place là, à siroter de l’alcool de piètre qualité et de regarder les autres visiteurs garder leurs rencontres secrètes.
Il se glisse à l’intérieur, dans l’éclairage vacillant toujours aussi familier. Les yeux qui balayent la place, comme toujours, jauger de ce à quoi il a affaire. D’habitude c’est rien de particulier, des visages discrets, des conversations qui l’étaient encore plus (ou autre contraire, les éclats de ceux qui ont depuis longtemps oublié leur limite).
D’habitude. Mais cette fois, c’est différent, il ne peut pas s’empêcher de rediriger son regard à nouveau, quelque chose qui a attiré son attention, un visage à l’air sombre. October n’aurait trop su dire s’il attendait quelqu’un ou si lui aussi était l’un de ceux qui observaient les autres.
Il y avait quelque chose qui le perturbait, qui tirait quelque part dans son esprit, flou, comme essayer de se rappeler un rêve au réveil.
La silhouette s’accroche à ses rétines. Il ne veut pas fixer trop longtemps, mais il ne peut pas détourner le regard, les traits sont familiers, trop familiers. Il l’a sur le bout de la langue, et sans trop y réfléchir, il s’arrête, il s’approche de l’homme,
et ça lui revient
Joseph ?
Il ne s’en rend pas compte lorsque les sonorités russes viennent lui brûler les lèvres, comme un réflexe, aussi naturellement que des années auparavant, comme s’il n’y avait aucune autre façon de prononcer ce nom. En quelques syllabes, la douce langueur septentrionale lui revient.
Tu dois te rappeler de mon frère, peut-être, Mir Poliakov ?
October ne l’a pas vu souvent, Joseph. Ça faisait si longtemps, un peu trop, il y a une vie entière ou presque, une de celles où persistaient encore les neiges inéluctables.
Tout objet disparu va dans « le non-être, c'est-à-dire dans le tout »
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Baron M. Stuart
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déjà vu ✛ joseph Dim 8 Mai - 14:07
déjà vu avril 2032
Assis au comptoir d'un bar, tu as l'habitude d'y noyer tes doutes - à la recherche de rencontres éphémères qui te feront oublier ta mauvaise humeur au profit de tes moeurs (légères). Tu surveilles subtilement les alentours en vision périphérique. Des années d'espionnage ont suffit à développer tes capacités d'observation. Malheureusement, rien sur quoi ta concentration pourrait se focaliser. A croire que tu seras seul jusqu'à la fin de la soirée.
C'est à ce moment-là qu'elle arrive. Belle, grande, élancée. Tu lui souris comme à un ange venu te sauver. Lui offres un verre, qu'elle boit en une traite. Il ne suffit pas de beaucoup de mots échangés pour que ta langue caresse son palais. Joseph ? Tu vacilles sur le côté, ouvres un oeil sans arrêter de l'embrasser. Joseph ? Sa voix t'est familière, son accent surtout. Tu poses tes mains sur les hanches de ta partenaire et l'écartes.
— « A qui ai-je l'honneur ? »
Elle récupère son verre de nouveau plein (le barman est passé par là) et le ramène à sa table un peu plus loin. Les joues un peu rouges d'effort et d'excès, tu plisses les yeux pour dévisager le nouveau venu. Est-ce qu'il a fait la queue pour attendre son tour ? Ah. Il t'en faut plus pour être saoul.
— « Mir... Poliakov... »
Tu ne mets pas beaucoup de temps à retrouver ce dossier dans ta mémoire. Tu n'oublies pas ceux qui ont marqué ta vie.
— « POLIAKOV ! »
Comment s'appelait son petit frère, déjà ?
— « Comment s'appelait son petit frère, déjà ? »
Mince, tes pensées les ont dépassés. Tu étires un sourire vague, à la fois fasciné et effrayé. Il appartient au passé, à ce que tu as laissé derrière toi en Russie quand tu l'as quitté. Est-ce une ruse, une nouvelle manipulation ? Le considérer te fait peur.