version 3.0
forum rpg wizarding world

contexte

Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

le staff

  • Clovis
    atlas, ezra, zadig, baron

    présente
  • Naomi
    tom, su-yun
    présente
  • Renard
    alexander, lune, ronan
    wednesday

    présente
  • Lancelot
    isaac, eleonore, elliot
    reyn, ciel, friday

    présente
  • Ashe
    mnemosyne, avalon
    milo

    présent

periode rp

hiver 2032/2033 : décembre à mars

météo

temps humide, pluie à 70%, nuages

votez pour nous

inscriptions fermées

liens attendus

  • petite soeur
    très attendue par Vanitas P. Cornwell
  • co-gérant.e
    très attendu par Constance Colemann
  • dernier avery
    très attendu par La famille Avery
  • père de ashe
    très attendu par Ashe Velvet
  • joueurs de quidditch
    très attendu par Les équipes

nouveautés

  • 14.08 Events#3 : le festival de Snowdon +
  • 11.07 MAJ 3.0 +
  • Intrigue Arc 1 : Épisode 2 +
  • Journal Sortie du Stupeshit +
  • 24.04 DALS 2032 +
  • Quidditch Griffes vs. Météorites +
  • 19.02 MAJ 2.0 et réouverture des inscriptions jusqu’au 28 février +
  • Event #2 Clos Conséquences ici +
  • 19.02 Changements dans le staff ; Départs de Sage et Envy. Arrivée de Naomi, Renard, Lancelot et Ashe. +

derniers sujets

meilleurs amis


 :: un aller vers le fun :: Archives magiques :: RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren]
Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Ven 24 Déc - 18:25
Dance until the world collapses
will you be there ?
La musique qui pulse, pulse, pulse.
Robes colorées, petits-fours et plats gargantuesques alignés, rires à gorge déployée. Vêtu sobrement, pour changer, Attila louvoie, sa cavalière au bras. Il la fait danser, jeune Serdaigle enfiévrée par le rythme endiablé, par le sourire et le regard de l’ex-préfet. Charmant et séducteur, bien évidemment, quoi d’autre ? Il a une réputation à tenir, et pour le bal de Noël de son avant-dernière année, il compte en profiter sans la ternir.

La soirée s’écoule, les heures passent, les verres s’enchaînent. Pour ceux qui ont atteint leur majorité, il y a un petit plus alcoolisé qui est autorisé ; rien de trop corsé pour autant. Et c’est lors d’une pause entre deux énièmes danses que ses yeux verts s’accrochent à toi. Le verre à pied entre les doigts, sourire goguenard immédiatement étiré. Il se lève, Attila, pose une main sur l’avant-bras de sa cavalière pour s’excuser.

- Je reviens.

Aussitôt, ses pas qui le mènent à toi. Il cherche à ne pas se faire voir, à s’approcher de ta chaise sans que tu ne le remarques. Et quand il arrive dans ton dos, sa bouche qu’il approche de ton oreille pour parler à voix basse.

- Tu feras gaffe, j’ai entendu dire que ton balai avait disparu.

Une boutade, comme un running gag depuis que Attila a lui-même caché ton balai lors de sa septième année. Tu n’as pas hésité à le lui faire payer depuis, à de multiples reprises. Tantôt presque amis, tantôt à rien d’être ennemis ; comme le va-et-vient régulier d’un métronome aux accents délicats.

Malice au visage quand il se redresse, son regard capte alors celui de ta propre cavalière, installée juste devant toi. Banale, c’est ce qu’il pense. Immédiatement dans le jugement, rire au bord des lèvres quand il la scrute de haut en bas. Vraiment, Keren, tu l’as habitué à mieux que ça.

Il se décale d’un pas, puis son menton baissé et ses yeux plantés à toi.

- Tu jongles pas entre trois filles ce soir, Suarez ? Choqué.

Sourire mauvais, amusé, avant qu’il ne retourne à ton date. Le sourcil haussé vers le plafond décoré de milliers d’étoiles scintillantes.

- Il t’a pas trop marché sur les pieds ? Franchement, tu pourrais trouver dix fois mieux que lui.

ft. @Keren E. Suarez | Décembre 2025


Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Dim 26 Déc - 19:55



dance for the last time






Cotillons et fanfreluches.
Putain que t’es pas friand de ce genre d’ambiance. Là, quand tout le monde pivote et tournoie avec un certain équilibre… pour finir par littéralement tanguer, quelques centilitres d’alcool dans le sang plus tard. Ils sont là à se rentrer dedans mutuellement, à rire aux éclats, certains s’embrouillent et d’autres comatent déjà la face contre le bois ciré d’une table.

Nan, c’est pas ton type de mood. Et pourtant,
Pourtant t’es là, le sourire aux lèvres, la main sur la hanche de ta cavalière, le plexus collé à sa poitrine quand la danse se termine. Front contre front. Elle a les yeux qui pétillent, le visage rayonnant et les cheveux légèrement en bataille. Tu l’entraînes à une table pour une pause bien méritée et elle s’y installe, prenant soin de ne pas abîmer sa robe sirène argentée, coupe qui souligne avec justesse ses formes.

C’est ton dernier Noël, ici.
Ton dernier bal.
Tu sais qu’à la fin de l’année, tu devras quitter les bancs de Poudlard. Alors même si tu préfères de loin les soirées chill, là, tu te permets de profiter de la fête… Même si c’est pour danser. Nan… tu ne t’illustre pas particulièrement dans cette pratique, mais bon, pour un dernier soir, tu t’es dit “EH pourquoi pas ?”. T’as fais l’effort d’enfiler un costume noir, sur une chemise blanche, laquelle est flanquée d’une cravate que… eeeh… tu desserres au fil de la nuit. T’es aussi allé demandé un coup de main pour tes cheveux, saoulé à l’idée de devoir raser l’arrière de ton crâne par tes propres talents. Penelope l’a fait pour toi. Et le reste de tes tifs, tu les as plaqué en arrière.

Installé également face à ta cavalière, Rose, vous entamez chacun un verre, servi à l’instant. La conversation démarre entre rires, regards équivoques et mimiques attendries.
Et tu le sens, ce souffle à ton oreille. Ta nuque se plaint d’un frisson quand tes yeux quittent ceux de Rose pour glisser en coin externe.

Attila.
Tu lâches un soupir.
Amusé.

“Tu sais très bien où vont finir tes parchemins de métamorphose si la rumeur est vraie.”


Il se redresse, tu le suit du regard. Ouai, tu l’avais remarqué au début de la soirée, avant qu’il ne disparaisse au milieu de la foule. T’avais haussé les épaules, Rose était de bonne compagnie, d’excellente compagnie même. La soirée t’as parue passer en un battement de cils et Attila… Attila… en flottement, quelque part, dans ton esprit. Sourire esquissé quand dans ta caboche, ta petite voix souligne que c’est lui qui est venu.
….


Foutre la merde.
Encore.

“Toujours célibataire toi ? Choqué.”


Le voilà qui toise ta partenaire sans cacher son jugement. Vis à vis d’elle et aussi de toi.

“Tu sais, à force de venir me casser les couilles, j’vais croire qu’elles t’intéressent.”


Tu agites ta main comme pour chasser un moustique.

“Peine perdu MacMillan, Rose est briefée."

L’interpellée hausse les épaules comme pour dire “eh oui, c’est la vie mon ami.”
Et pour cause, Rose est ta plus vieille amie. Elle sait tout.

“Attila, c’est ça ? Ouai, Keren m’a parlé d’un pote dans ton genre. “


“Euh ouai, “pote” c’pas le terme employé de mémoire.”


T'avale une gorgée, l'œil sur elle.

Elle sait tout.
Elle t’adresse un regard et un sourire entendu.
Fallait bien que pendant toutes ces années, tu te confies à quelqu’un. Que tu parles, que tu te décharges émotionnellement. Que t’ailles démêler un peu tout ce nœud de questions. Et que tu dises un beau jour à haute voix, qu’Attila MacMillan avait certes un talent pour le Quidditch mais aussi un joli pti c-

Le nez dans le verre, tu hausses un sourcil dans la direction de Rose.

T’as compris, elle a compris. Elle rit. Elle ne dira rien. Enfin, tu espère.

“Maintenant que tu le dis Attila, Keren est plus doué sur un balai que sur le plancher, c’est sûr.”

Froncement de sourcil.

“T’aurais dû le voir pendant nos cours particuliers, c’était quelque chose !”





by metaphoricalallusion of atf
Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Jeu 30 Déc - 12:59
Dance until the world collapses
will you be there ?
Tu réponds, son sourire fleurit. Au fil des années, il a appris à jouer avec toi, Keren. De l’extérieur, personne ne saurait vraiment décrire ce qui vous lie. C’est mordant, moqueur, sarcastique, parfois violent. Y a que vous pour aimer ça, pas vrai ?

Il ne s’en empêche pas, pourquoi le ferait-il de toute façon, Attila déverse ses sarcasmes. Le jugement au regard quand il scrute Rose, puis ta réponse qui le fait s’esclaffer. A vrai dire, il avait été plus ou moins fiancé à Dorothy Martin au cours des années, mais peut-être ne l’as-tu jamais su ; ce n’est pas lui qui irait te l’annoncer.

- J’incarne le précepte du « mieux vaut être seul que mal accompagné ». Tu devrais essayer.

Un rire narquois, puis tes petites remarques après qu’il a tenté de discuter avec ta cavalière. Ça le fait sourire, Attila, il t’observe de haut en bas. Comme à ton habitude, tu resplendis. C’est dingue, ça, tes yeux qui brillent, ta mâchoire carrée, ta silhouette sculptée. Putain. A chaque fois qu’il te croise, c’est comme si tu cherchais.

- T’aimerais ça, hein ? Que je fasse la queue pour choper tes IST.

Son sourcil se dresse quand elle lui parle et il ne prend même pas la peine de répondre. Qui croit-elle être, au juste ? Ce n’est pas elle qu’il est venu voir, ni à elle qu’il est venu parler.

Il vous observe échanger, sourire à des sous-entendus muets, pire, vous riez, son air plus hautain encore que quand il l’a jugée. Il est comme ça, Attila, s’il vient pour discuter, il n’y a que lui que tu dois regarder. Lui, lui, lui. Il croise les bras, pourtant intéressé quand Rose semble aborder tes talents – inexistants – de danseur.

- Ah ouais ? Pas capable de foutre un pied devant l’autre, Suarez ? Ça m’étonne même pas.

Il ricane, attrape ton verre entre ses doigts pour y boire et le terminer d’une traite.

- En même temps, si t’avais un autre talent que frapper comme un gorille dans tes cognards, ça se saurait.

Un bruit sec quand le verre termine sur une table. Son sourire s’étire en coin, l’alcool qui lentement glisse dans ses veines. Il rabat ses cheveux d’une main, déboutonne le bouton haut de sa chemise bleue. Il ne te lâche pas, Keren, recule de quelques pas.

- Lâche ta gourde et viens apprendre, Suarez. Je suis un excellent professeur, tu le sais.

Et il se retourne, te laisse admirer ses reins et leur chute parfaitement mise en valeur par son pantalon ajusté, avant qu’il ne rejoigne la piste pour se remettre à danser. Les hanches en mouvements, plusieurs élèves – hommes et femmes – le rejoignent. Amusé, le regard provocateur qui revient à toi.

Toi, toi, toi.

ft. @Keren E. Suarez | Décembre 2025


Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Lun 3 Jan - 18:25



dance for the last time






Mieux vaut être seul que mal accompagné. Mouai. Tu le toises de haut en bas, te rappelant au bon vieux souvenir d'une rumeur le fiançant à une nana quelconque. Froncement du nez. Ça t'avait gonflé. T'étais pas heureux pour lui, t'étais pas triste pour lui. Mais t'étais pas indifférent non plus. Ca t'avait gonflé, irrité d'ailleurs. Et c'était pas parce qu'un benjamin venait de trouver l'âme sœur quand toi, l'aîné, te retrouves comme un handicapé des sentiments, obligé de mettre des barrières et te carapatant si celles-ci cèdent qui t'avait fait chier. Y avait autre chose. Ça plane au-dessus de toi comme une épée cherchant son fourreau.

Son rire narquois bientôt ponctué par vos échanges doux et... Très.  très amicaux. Tu retiens de peu de lui offrir une place VIP pour un chemin le menant tout droit à tes draps, sans qu'il ait besoin d'imposer à sa précieuse personne l'épreuve de la file d'attente. Ouai, tu l'aurais bien donné ce ticket gagnant - ou non, au moins juste pour le plaisir de le voir se rembrunir un peu.

La voix de Rose qui accroche ton attention et vous partez en rire et en sous entendus quand finalement elle te tire une balle sur laquelle MacMillan rebondit. Tu les toises un après l'autre les narines frémissantes.

“Continuez à bien vous foutre la gueule et vous all-Oï !! Qu'est ce que tu fous bordel ?!”


Il boit.
Dans ton verre.
Et il est content.
Ce petit con.

Rose qui rit à gorge déployée.

“Je t'emmerde MacMillan, le voilà l'autre talent.”


Il repose ton verre et tu constates, un sourcil levé, qu'il est vide. Tu te cales au fond de son siège, bras croisés sur ton torse, le regard vagabondant vers le bar. Ignore le. Ignore le. Ignore le lui sa gueule d'ange sublimée par sa coiffure de jeune marié. Lui et son sourire narquois, satisfait. Lui et ses provocations. Lui et sa chemise si chastement ouverte. Wait... Il a réussi à re-chopper ton attention le pti con. Te voilà en train de confronter son  regard, brièvement contrit de devoir reprendre un verre, toi qui d'ordinaire ne boit aucun alcool. Excepté ce soir, car c'est ton dernier bal de Noël. T'avais envie de lâcher un peu les rênes et de te laisser aller. Pour assurer le tout, t'avais invité Rose qui sait déjà tout. Déjà mise en garde sur ta non volonté de vouloir rompre avec le célibat. Déjà au courant de tes conquêtes, et de tes gènes hybrides. Ouai, t'avais tout prévu pour ne pas avoir à déllusionner une jeune âme en ce dernier soir de fête hivernale et pouvoir profiter tranquille pépère.

T'avais tout prévu. Sauf lui.
Et son invitation à la danse. Tu ne relèves même pas le qualificatif employé pour Rose, de toute façon, elle connaît déjà Attila de par tes nombreux récits, elle n'en sera pas choquée.
Tu restes immobiles, dans la méfiance jusqu'à ce que tes yeux tombent et s'accrochent à sa silhouette gracile, svelte.
Son corps entier, là à cet instant, est un appel à la frustration. Ta frustration. Ses hanches fines, sa stature droite. Ses mouvements fluides, sa gueule d'Apollon. Tu l'accordes. Dénoues la corde du dénie : il t'attire.

Et ça te gonfle.
Ça te gonfle encore plus de voir tous les autres se précipiter à ses côtés, enjaillé à l'idée de pouvoir danser avec lui. T'as la mâchoire qui se crispe et quand l'un des invité s'approche d'un peu trop près de ton professeur - oui parce que c'est le TIEN mother fucker- tu bondis sur tes pieds, vide cul sec le verre de Rose qui sourit comme une fan de yaoiste, des étoiles dans les yeux. Et puis merde. Tu termines de desserrer ta cravate, laissant la naissance de ton cou respirer et dévoilant tes clavicules. La brûlure de l'alcool ne t'atteint pas alors que tu t'approches du centre de la piste, où l'ancien préfet est déjà encerclé. Ta main se pose sur l'épaule d'une jeune fille pour l'écarter de ton passage, elle ne semble pas s'en offusquer mais tu t'excuse quand même à demi-mot, les yeux braqués sur lui, l'air un peu ennuyé.

“ Voilà t'es content ?! J'espère que t'es meilleur en danse qu'en métamorphose car mes notes... C'était pas trop ça.”


Yeux plissés mais le sourire qui finit par naître sur tes lèvres. Tes notes ont connu une évolution positive, mais vu leur point de départ il aurait été... Inquiétant que l'inverse se produise.
La musique pulse à tes oreilles alors que le monde se dandine autour de toi. Toi dont l'envie t'effleure de l'attraper par la taille pour le balancer sur ton épaule, histoire de l'embarquer pour des cours privés +++. Hélas tu n'en fais rien, te contentant seulement de l’observer à bonne distance, les bras croisés sur ton torse.

“Allez. Montre. Que jme sois pas levé pour rien.”


Pas qu’il est immobile, loin de là, mais tu cherches, comme à l'accoutumée, à le taquiner un peu. Les pieds légèrement écartés, tu bascule de l’un à l’autre en essayant de rouler des hanches dans l'espoir de l'imiter.

“Parce que là, tu te dandines c’tout. Rassure moi, c’est juste un échauffement, Profesor ?”





by metaphoricalallusion of atf
Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Mer 5 Jan - 11:39
Dance until the world collapses
will you be there ?
Ne t’en fais pas, Keren, pas besoin de demander pour qu’il se foute de ta gueule. C’est sa seconde nature, encore plus exacerbée quand tu es dans les parages. Tu t’insurges, pourtant Attila boit. Le regard brillant d’une malice provoquante, il repose ton verre sur une table. C’est presque s’il te tirerait la langue.

Rire à ses lèvres quand tu trouves néanmoins une répartie.

- Je te l’accorde, ça fait deux. Même trois, si on compte ton immense talent à avoir des notes au ras des pâquerettes.

Facile, peut-être un peu désuète, mais toujours diablement efficace. Il t’observe, ne te lâche pas du regard quand il balance son invitation à danser. Peut-être que s’il avait moins bu, s’il n’y avait pas l’euphorie de la fête, il ne l’aurait jamais fait. Pourquoi inviter un homme à danser avec lui ? C’est ridicule. Mais ce soir, ça l’amuse. Et ce qui le fait jubiler, aussi, c’est ta façon de le regarder. T’es en train de tomber dans ses filets, tu le sais ? Malin, manipulateur, Attila. Il s’éloigne de toi, parfaitement conscient que tu ne peux pas t’empêcher de le suivre des yeux.

                       Il joue avec le feu.

Et commence à danser, ferme les yeux. Ceux qui l’approchent n’ont pas grand intérêt, Attila ne se laissera certainement pas toucher, en revanche il les laisse volontiers se déhancher à ses côtés. A l’autre bout de la piste, sa cavalière le remarque et vient le rejoindre ; c’est elle que tu écartes comme un amant jaloux. Les sourcils dressés, faussement étonné, il te regarde.

- Ah, tiens, tu es là ?

Son sourire qui s’étire quand tu fais ta remarque.

- Qu’est-ce que tu crois ? Je faisais exprès de te raconter parfois des conneries.

Malicieux – parfois connard, admettons-le – il garde ses yeux plantés sur toi. Tu ne bouges pas, tu as l’air en complet décalage avec les autres. Comme s’il n’y avait que vous, quelque part, sur cette piste de danse. Deux silhouettes immobiles au milieu d’un monde qui change. Et quand finalement tu demandes, ses hanches se remettent à danser. Souple, comme si c’était pour ça qu’il avait été créé. Eclate de rire en te voyant tenter de l’imiter.

Il s’approche, doucement. Un pas devant l’autre.

- Rassure-moi, c’est pas trop douloureux ? Une main qu’il pose sur ton torse, comme s’il te parlait sur le ton de la confidence alors que c’est définitivement à voix haute. Le balai que t’as dans le cul.

Vient poser ses mains sur tes hanches, douces, te pousse à prendre le rythme de la danse. Droite, puis gauche, puis droite, vos corps qui se rapprochent – mais pas trop. Le monde vous regarde, vous êtes beaux, mais lui, il n’a d’yeux que pour toi. Incapable de se détacher, va savoir pourquoi. T’as l’air plus lumineux, plus attirant que les autres. Ça veut dire quoi ? Son torse presque contre le tien, y a ton parfum qui l’embaume.

Ça veut dire quoi, putain ?

Comme réveillé en plein rêve, ses yeux verts papillonnent.

Déni, quand il s’arrache à ton regard.
Déni, quand il se recule d’un pas.
Déni, quand sa voix moqueuse parle.

- Pour un Espagnol, tu es particulièrement mauvais. Je peux rien pour toi.

Son cœur qui bat à tout rompre, au moment de te planter là. Traverse la foule, attrape un verre quand il passe près du bar. Et il s’éloigne.

ft. @Keren E. Suarez | Décembre 2025


Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Ven 7 Jan - 18:17



dance for the last time






Yeux levés brièvement au ciel quand il t’avoue avoir bidouillé quelques cours. T’es pas sûr  de ça et, en même temps, l’accepter c’est aussi minimiser tes lacunes. Alors ok, ça passe. Plutôt bien même. De toute façon, t’es plus vraiment intéressé par tes notes à l’heure actuelle. Disons que t’es sur le point de passer ton dernier et cap et après, pouf, terminé toutes ces informations parasites à retenir.

Ne reste plus que l’essentiel et là, pour le coup, tes priorités te conduisent simplement vers ce déhanché que tu pourrais jalouser. T’es un piètre danseur et ça ne t’as jamais vraiment complexé. T’as d’autres talents pour rassurer ton égo. Les ondulations, tu préfères de loin mater celles des autres.

Alors quand tu tentes des mouvements approximatifs du bassin, c’est tout naturel qu’ils paraissent tout, sauf naturels. Et Attila est bien là pour le souligner. Surligner même à ce tarif là. Son éclat de rire accompagne ses pas le menant plus proche de toi. Quelques mots, une confidence presque. Puis le reste, comme un jet d’eau glacé qui te tire finalement un sourire.

“Le deal, c’était pas que tu me le retire justement ?”


Oh allez, c’est bien qui t’as invité non ? Tu comptes sur lui, ponctue par un clin d'œil.
Ses mains finissent sur tes hanches et alors tu fronces légèrement les sourcils, baisse les yeux vers son touché. Un signe de concentration quand il tente d’imprimer le rythme à ton bassin. Et tu te prends étrangement au jeu, oubliant le reste, les autres. Ne comptent plus que la musique et le mouvement ondulatoire que tu suis. Quand finalement le tempo est mémorisé tu relèves les yeux vers les siens. Des secondes qui s’écoulent pendant lesquelles tu sais, enfin, te déhancher. Des secondes qui s’écoulent pendant lesquelles sa compagnie est différente. Moins frustrante, et juste unique.
Il n’y a que vous.

Et au moment où vos corps se rapprochent, au moment où d'instinct ton bras glisse dans son dos tout s’arrête.
Tu le vois, le subis. Quand ses yeux papillonnent. Quand ses yeux se détournent. Quand le contact visuel et physique est rompus.

Et sa voix. Arg.
Sa voix. Encore moqueuse.
Putain. Vous étiez si bien là.
Fait chier.

Cendrillon qui redescend sur terre. Et ses mots qui sonnent creux à tes oreilles. Juste une excuse pour prendre la fuite.

“Oi! Attila !”

Son prénom qui s’échappe de tes lèvres avec une intonation forte et contrite.

“Atti-”
“Tu danses avec moi ? Moi aussi je peux t’apprendre !”

Qui que ce soit, tu l’esquives pour la plantée là, les yeux braqués vers foule où vient de disparaître Attila. Tu perds du temps à devoir slalomer entre les gens, cherchant toujours la tête blonde qui t’as abandonné.

Tu le retrouves finalement, un peu à l’écart. Il te tourne le dos. Peut-être sent-il ta présence, peut-être pas quand tu le rejoins entre deux slaloms. Et c’est tranquillement que tu passes ton bras devant lui, lui volant son verre.

“Pire prof. Vraiment.” Tu prends une gorgée. “Qui me fait picoler putain.” Tu parles plus pour toi que pour lui. “Pourquoi t’es parti ? On s’démmerdait pas trop mal j’trouve.”

Venant du néophyte des néophytes en danse ouai, c’était pas trop mal, comme moment.Tu plantes ton regard dans le sien.

“J'sais pas de quoi t'as eu peur. Mais t'inquiète ptite tête, ce haut du podium là, j'te  laisse.”

T'atteindras jamais son niveau de déhancher.

Nouvelle gorgée.

“C'est dégueu ton truc.”

L'alcool bue plus tôt qui commence à monter doucement. T'es pas habitué alors, ça peut aller vite. Les yeux posés sur le liquide, légère grimace au visage quand tu lui rends son verre dans un soupir avant de prendre appuie, dos au mur. Oui, c'est que ça tourne un peu là, non ?




by metaphoricalallusion of atf
Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Dim 9 Jan - 17:59
Dance until the world collapses
will you be there ?
C’est trop, Keren. Vous avez passé une barrière, une frontière à laquelle Attila ne peut (veut) que tourner le dos. Ce déhanché que tu rends contre le sien, vos yeux qui se trouvent, tout ressemble d’un peu trop près au scénario d’un film cliché. Ce n’est pas ce qu’il est. Ton bras qu’il sent prendre place dans son dos, le doux frisson qui le parcourt… ce n’est pas ce qu’il est. Tout ça, ce n’est que du dégoût. Celui de ton toucher, parce qu’il ne peut pas en être autrement, pas vrai ?

Comme un retour à la réalité.

Il recule et sa voix tranche, cassante. Pas même l’occasion pour toi de le retenir, sans même un regard pour ton visage duquel il a eu tant de mal à se détacher, Attila est déjà éloigné. Ferme les yeux en t’entendant l’appeler, un bref signe de la main lancé dans les airs pour te dissuader de le suivre.

Et ça ne va pas fonctionner, il le sait. Mais putain comme il aimerait que tu ne sois pas si têtu. Le verre entre les doigts, Attila slalome facilement jusqu’à se mettre à l’écart. Proche d’une des tentures contre le mur, presque caché aux yeux de la foule. S’il le voulait, il lui suffirait de ne faire que quelques pas ; quelques pas pour définitivement t’échapper.

Trop tard.

Tes doigts s’emparent de son verre, il lève le menton et tourne la tête. Ses sourcils se froncent, ses yeux évitent les tiens. Peur ? Ha ha, Attila n’a peur de rien. Il ne veut juste pas te parler, il ne veut pas répondre à tes questions détournées. Tu l’appelles “ptite tête”, et ça ne fait que l’énerver.

- La ferme. J’ai pas envie de me taper la honte, avec un type comme toi, quoi d’autre ?

Ricanement qui se meurt bien vite à ses lèvres, le verre que tu remets entre ses doigts. Il grimace, essuie le bord avec un pan de sa chemise.

- Qu’est-ce que tu me veux, pourquoi tu m’as suivi ?

Son regard survole vaguement la foule en direction de l’endroit où tu as abandonné Rose. Mais ne la voyant pas, il revient à toi. Il se fiche complètement d’elle, tout ce qui lui importe, c’est de s’éloigner. S’échapper. Respirer. Une gorgée dans son verre, puis un demi-pas en arrière.

- T’es partout, Suarez, tu veux pas te trouver une vie ? C’est ton dernier bal, casse-toi ! Va danser !

Il ne sait pas quelle est l’émotion qui parle, simplement que les mots sortent sans contrôle, aucune censure. Il te regarde finalement, Attila, les traits tirés par une douleur indolore. Quelque chose ne tourne pas rond, mais il ne parvient pas à déterminer ce que c’est. Pourquoi t’es toujours là ? Pourquoi tu ne le laisses pas ? Pourquoi tu t’accroches comme ça ?

Les doigts crispés sur le verre, soupir frustré. Et il te fixe pendant une seconde de trop, cette seconde dont il sait qu’elle lui fait rater un battement de coeur.

C’est la rage. N’est-ce pas ?

- Tu sais quoi, laisse tomber. C’est moi qui me barre. Ne me suis pas.

Avale cul sec ce qu’il reste de son verre, avant de tenter encore de t’échapper. Loin de tes yeux qui le transpercent et de ton aura qui l’appelle.

ft. @Keren E. Suarez | Décembre 2025


Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Lun 10 Jan - 17:29



dance for the last time






L’air un peu ennuyé quand tu le rejoins. Pas vraiment emballé par la boisson. Lui, pas emballé du tout à ta charge. Même pas surpris. Comme s'il s'y attendait presque. Le ricanement qu’il t’offre est teinté de gris comparé au camaïeu dont il est d’ordinaire capable. Tu plisses les yeux, te débarrasses de son verre et t’adosses au mur.

Ainsi donc il n'a pas envie de se taper la honte avec un type comme toi. Ca t’agace, parce que celui qui est venu chercher l’autre pour l’inviter à danser, c’était pas toi. Mais bien lui. Lui avec sa tronche parfaite. Lui avec son déhanché parfait. Lui avec ses répliques toujours parfaitement faites pour te saouler et t’amadouer.

Tu croises les bras pour le scruter. Et tu cherches. Cherches à le comprendre. A mettre le doigt sur ce fin changement de comportement. Comme si un maigre détail physique allait pouvoir te guider. Et c’est dans le silence que tu lui réponds.

Qu'est-ce que tu fous, Suarez ? Pourquoi t'es parti le retrouver ? Pourquoi quand il part, tu vas toujours à sa poursuite ? Tatatata… l'excuse de l'alcool est bidon, ça ne marche pas. Il t'attire ? Oui, c'est plus un secret, t'es ok avec ça. Mais, t'en as vu d'autres, des belles gueules qui t'ont intéressé. Jamais t'es allé leur courir après. Alors pourquoi lui ? Pourquoi toujours lui ?

A quel moment c'est indiqué “meilleurs potes” sur vos fronts ?
A quel moment même vous êtes juste amis ?
Ça n'a jamais été dit. Prononcé. Effleuré du bout des lèvres. Jamais. Et au mieux vous êtes juste deux adversaires au Quidditch. Basta.

Tu sais pas pourquoi tu t'acharnes. Tu reviens toujours à la charge. Comme si te prendre des remarques venimeuses était vitale. Comme si avoir son attention était vitale. Comme si Poudlard sans lui était fade.

T'es aimanté. Tu ne sais pas comment l'expliquer.
C'est différent avec lui. Ca te perturbe. Et tu ne sais toujours pas comment l'expliquer.

Une gorgée, un pas en arrière. Esquisse d'une fuite qui déjà se profile.
Son regard qui se perd dans la foule pour revenir à toi. Il a l'air au sommet de l'agacement. Mais pas que. Quand Attila est agacé, tu sais comment il est. Son tique de la langue, ses mots acerbes et son sourire narquois. Toujours à paraître au mieux. Ne jamais montrer qu'on est affecté. Par rien. Jamais. Toujours déblayer d'un rire moqueur ou de paroles crues. Il est comme ça, Attila. Et il fuit sans cesse.

Le pire. C'est qu'il a raison quelque part. Cette relation sans nom, il ne te doit rien. Tu l'emmerdes plus qu'autre chose à venir t'imposer.

Trouve toi une vie, va danser. Vas profiter. Ailleurs, mais pas ici.
Pas avec lui.
Trouve une cavalière, quelqu'un avec qui t'éclater, avec qui passer la soirée.
Pas avec lui.

N'importe qui d'autre se serait déjà barré à ta place. Econduis sans avoir même tenté quoique ce soit. Moqué, cherché, trouvé, agacé, amusé, intrigué. Charmé. Emmerdé. T'es passé par tous ces ressentis et bien plus encore. Et t'es toujours là. Toujours partant quand Attila se rajoute à l'équation. Ce visage-là, qu'il affiche, t'as eu le même il n'y a pas si longtemps.

Y a plus un rire. Plus un sourire. Plus même une envie de boutade. La musique inexistante en ce qui te concerne. Et ça te mord. Là, au creux de l'estomac. T'as les yeux braqués dans les siens, toujours à l'abri derrière le silence. T'as aucune réponse à donner. T'es paumé, t'as la fête qui te tend les bras. Des filles et des gars prêts à passer la soirée avec toi. Mais t'es pugnace à en chialer. L'inquiétude qui passe sur ton visage quand tu songes une fraction de seconde au lendemain. Après Poudlard. Quand tu auras quitté l'école. Et que sa tête d'ange démoniaque te sera hors de vue. De portée.

Et le voilà déjà qui file, fuit. Encore.

Non.
Ça te convient pas.
Clairement pas.

Alors d'instinct tu agis. Saisissant son poignet. Douce habitude. Coutumière à chaque foutue fois où il se tire et où tu lui cours après.
Tu peux avoir qui tu veux, Suarez. Pourquoi lui ?
Ce sera la dernière.

"Minuto."

Stoppé par ton geste, il n'a d'autre choix que d'écouter. Ta prise est ferme.

"T'as pas finis de te foutre de ma gueule là ?!"

Tu tires. Fort. Sur son poignet. Non tu ne l'auras pas suivi. Juste empêché de filer. Tu l'attires contre toi, envoie voler la tenture qui se soulève pour retomber tranquillement contre ton dos. Attila entre toi et le mur. Vert contre vert.

"Ça t'éclate aussi pas vrai ? De venir m'emmerder. C'est toi qu'es venu ce soir. La danse, c'était ton idée du con. Tu crois que je les vois pas ? Tes regards. Tes caprices quand j'te calcule plus. Tu fuis à chaque fois que je t'approche pour revenir comme un joli coeur en battant des cils. Soit j'ai mal capté, soit tu-... Putain tu fais chier-"

Et tu l'embrasses.

Advienne que pourra.

T'es prêt à tout. À ressentir la douleur physique d'un coup porté, même à ton entre jambe. À recevoir le courroux fébrile de son ventre contre ton crâne. A être insulté. Jugé. Haïr.

Tu l'embrasses.
Parce que ça t'appelle depuis un moment déjà. Parce que t'as la sensation que c'est maintenant où jamais.

Parce que t'en avais envie putain.
Alors avant la sentence, tu fléchis égoïstement pour adorer, même un court instant, ses lèvres qui t'ont toujours provoqué.





by metaphoricalallusion of atf
Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Lun 10 Jan - 22:04
Dance until the world collapses
will you be there ?
Et ton silence est la pire des réponses. Plus agaçante, plus énervante encore que tout ce que tu aurais pu dire pour le provoquer. Arrête de le regarder, arrête de chercher dans ses yeux les réponses à tes questions muettes, celles auxquelles il ne veut même pas s’intéresser. Arrête, Keren.

                         Arrête.

Il veut partir, Attila, t’échapper pour ne jamais avoir à encore te regarder. Parce qu’il ne se comprend pas, il ne se comprend plus quand tu es dans les parages. Tout est trop bizarre, trop flou. Il agit sans réfléchir, parle sous le coup des pulsions avant de regretter et te provoquer. Cette dynamique ne veut rien dire, elle n’est même plus amusante à alimenter. C’est juste trop.

Alors il veut se barrer, mais toi, toi… t’as encore une fois décidé de l’en empêcher. Tes doigts autour de son poignet, il fronce les sourcils, y plante ses yeux avant de te regarder d’un air courroucé.

- Tu comprends pas quand on te parle ou quoi ?!

Tu tires, fort, et ça lui ferait presque mal. Mais il n’en dit rien, se contente de plisser les yeux quand tu commences à parler. Vos corps bien trop proches l’un de l’autre, le rideau qui vous enferme dans cette bulle d’intimité. Mal à l’aise, sa respiration tremble quand il lève néanmoins le menton pour te faire face. Il ne se défile pas, Attila, jamais.

Vraiment ?

Ton monologue le fait sourire jaune, narquois comme à son habitude, déjà prêt à répliquer. Ne prends pas tes rêves pour des réalités, Suarez, c’est ce qu’il aimerait te susurrer. Une manière de se protéger, peut-être, de ne pas montrer ce qu’il y a réellement dans sa tête. Mais rien ne vient, cloué par ta voix. Car à cet instant, Keren, tu l’intimides. Ainsi surplombé de ta large carrure, tes mots qui sont bien trop criant de vérité. Putain, putain, putain. Arrête.

Barre-toi.

                      Arrête.

Mais tu ne le laisses pas fuir. T’es qu’un putain d’égoïste, tu refuses de l’écouter. A la place, tes lèvres se plaquent aux siennes, violent un sanctuaire qui ne t’es pas réservé. Ses yeux s’écarquillent de stupeur, sa main libre qui se pose à ton torse dans un geste fébrile pour te repousser.


Mais il n’a aucune force.
Non.

Le souffle soudain erratique qui se perd à tes lèvres, il crispe mollement ses doigts sur ta chemise, mais ne parvient en rien à t’éloigner.
Non, non.

Et ça dure une seconde, peut-être deux, ou cinq ou dix. Une poignée d’unités accroché à ta bouche, noyé dans le flot de sensations qu’il n’a jamais voulu se permettre. Pourquoi c’est si simple et bon, de t’embrasser ? Qu’est-ce que tu lui as fait ?!
Non, non, non.

Dans sa tête c’est l’explosion, l’adversaire que l’on parvient à mettre à terre, le coup porté pour l’achever. Douloureux, il envoie valser tout le reste. Rien qu’une seconde, juste une encore pendant laquelle il sent se presser sa bouche à la tienne. Mais c’est immonde. Non. Il n’a pas le droit. TU n’as pas le droit. Ce n’est pas lui, ça. Ce n’est pas lui !

- NON !

S’arrache à ta prise sur son poignet, il te repousse avec force et gifle ta joue. Essoufflé, refusant d’admettre une vérité à laquelle il ne veut pas penser. Ses yeux captent les tiens, terriblement émeraudes. Troublés, effarouchés. Furieux.

Silencieux.

Est-ce que tu sais pourquoi il te hait, Keren ? Parce qu’au moment où ses prunelles rencontrent les tiennes, quand ses mains quittent le contact de ton corps, Attila crève d’envie d’y revenir. Une pulsion, enfouie tellement loin en lui, qui lui hurle d’attraper ta nuque pour recommencer.

Mais à la place, sa langue est de glace.

- Ne m’approche plus. Ne me regarde plus.

Il serre les lèvres, contracte la mâchoire.

- Ne fais plus jamais ça. C’est bien clair ?!

Perdu.
Chamboulé.
Une part de lui voudrait rester, mais il n’y a aucune hésitation quand il te plante. Ouvre la tenture d’un grand geste et s’éloigne cette fois-ci pour de vrai.

T’as pas idée de ce que tu viens de faire, Keren.

ft. @Keren E. Suarez | Décembre 2025


Invité
Invité
avatar
Invité
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren] Mar 11 Jan - 11:45



dance for the last time






Et tu craques. Tu cèdes. Franchis la barrière. Là, à cet instant, t’en as plus rien à foutre du reste. Y a plus de fête, plus de musique. Plus de bar. Plus de cavalière et la seule danse qui s’opère, c’est celle qui s’exécute, lascive et chaotique, dans ton ventre.

Impulsif, tu l’as toujours été. Un travail que tu mènes sur toi pour ne pas défigurer tes traits. La colère peut monter si vite. Et si vite tout gâcher. Mais non. La morsure si délicieuse que tu ressens, ce n’est pas un sentiment d’agressivité. C’est une envie, une impulsion. Un désir enfoui, caché depuis des jours. Des semaines.

T’as beau parfaire ton masque d’indifférence, avec lui c’est toujours compliqué de l’ajuster à la perfection. Au centimètre prêt.

Alors tu craques. Emporté dans ton élan, après lui avoir balancé quelques vérités, déclarant presque par la même que tu y a été attentif. Réceptif. Et il ne peut rien contre toi. Tu le surplombes et dans cette partie de l’histoire, tu es le loup. Affamé et terriblement tenté de percer de tes crocs la chair douce du chaperon. Tu en aurais presque mal au cœur de voir son visage figé dans une expression proche de la peur. Tu fais cet effet là à beaucoup, mais à lui, ça n’était pas encore arrivé. Dans d’autre circonstance, peut-être t’en serais-tu réjouis. Ici ce n’est pas le cas.

Ce n’est pas violent. Ce n’est pas l’intention du moins. C’est soudain. Un peu brute. Et franchement égoïste. Irréfléchi. Quand tes lèvres se posent sur les siennes sans prémices. Douces, fraîches, malheureusement un peu imbibées de l’alcool qui ne sied pas à tes papilles. Et pourtant. Le temps que ça dure, tu ne trouves pas ça désagréable. Étrange et bon à la fois.

Il se débat. Puis faiblis. Tu l’entends à sa respiration chamboulée quand la tienne est parfaitement, insolemment calme. Le baiser se prolonge d’à peine une seconde quand tu penses qu’il vient de rendre les armes. Le verre ne se brise pas contre ton crâne. Sa prise à ta chemise qui n’a plus d'objectif.
C’est court. Trop. Ou peut-être pas assez. Ce moment de suspension.

Quand il parvient à s’extraire de ta prise, ne te tentes rien. Ne l’arrête pas. Ce n’est pas que parce qu’il te surprend. C’est aussi parce que tu sais que ça ne va pas. Tu le sens.

Et,
Le sentiment de culpabilité pointe le bout de son nez quand il te gifle. Ses yeux criant de haine, au moins autant que sa voix.

Mutique. T’as pas le droit d’en placer une. T’es allé trop loin. Tu le sais. Et tu te mures derrière une vitre parfaite. Ton regard est vide, contre le sien, furieux.
Tu viens de tout gâcher. T’as mis les pieds dans un territoire privé. Préservé. T’as fracassé une porte pour en libérer tu ne sais quoi mais, au présage lugubre.

Et tu ne le retiens pas quand il s’enfuit. Il faudrait être dérangé, et sans état d’âme pour le faire. Alors non. Tu restes planté là, quelques secondes à fixer le vide comme s'il t’attirait dangereusement.

Ne plus le regarder. Ne plus l’approcher.
C’est peut-être pour le mieux. Quand tu sais que de lui, t’étais capable d’un peu trop t’approcher. Tu passais simplement au-dessus de l'admettre, par peur.

Le bout des phalanges qui vient finalement à la rencontre de ta joue, lancée par la brûlure de sa colère. Justifiée.

Tu quitteras le bal seul, échappant à l’envie d’une cuite pour oublier.






by metaphoricalallusion of atf
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren]
(End)(FB) Dance until the world collapses [ft. Keren]
Page 1 sur 1

Sauter vers: