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Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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tension venimeuse (Persephone)
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tension venimeuse (Persephone) Jeu 18 Nov - 16:36
Quelle inconsciente celle-là ; une vraie calamité qui s'obstine à aller loin, peu importe l'expérience.
Il ne faut pas pardonner les caprices de Freya facilement.
Sage en apparence, seulement.

Elle voulait le faire sur un patient, mais depuis longtemps elle l'aurait fait si ce n'était pas si audacieux. Le risque étant qu'elle perdrait si facilement sa place, ici, à Ste Mangouste.

Alors ce poison qu'elle a concocté avec les ingrédients secrets de l'hôpital, elle va le goûter sans rechigner.
Quelques graine de ci et de cela, un peu de jus de fraise pour le goût, puis une petite goutte de poison – et pas n'importe lequel. Car Freya sait ce qu'elle fait en se procurant cette fiole de venin de Dent-de-vipère du Pérou.
Une invention qu'elle n'oubliera pas de noter dans son carnet avant de l'avaler cul sec.

Le puissant poison devrait faire vite effet ; enfin, elle l'imagine bien. Sa recette ne devrait pas avoir de défauts après des semaines de recherches.
Son cœur s'emballe – Freya baille et se sent divaguer vers d'innocentes hallucinations.
C'était déjà une jolie poupée au teint de porcelaine, mais davantage avec ce visage presque blanc.

Cela pourrait presque sonner comme une tentative désespérée d'en finir avec la vie, mais c'est surtout une curiosité trop malsaine de sa part – elle a de toute manière la certitude de pouvoir être sauvée.

Le temps presse ; elle se rend au service des empoisonnements. Pour rendre visite à qui déjà ?
Persephone, évidement.
Et même si Freya se doute bien qu'elle se portera volontaire pour la soigner, elle ne veut rien ni personne d'autre qu'elle…

Elle frappe en douceur à sa porte, comme pour alléger la tension qui approche à grand pas. Comment va-t-elle réagir face à cet acte aussi immature qu'immoral ?
Freya l'ignore – pourtant, elle assume sans grande difficulté qu'elle est sincèrement aliénée jusqu'à la moelle.

C'est Freya. Peux-tu m'ouvrir ? J'ai besoin de toi.

Juste d'elle, un point c'est tout.
Le sourire sain collé sur ces douces lèvres – impossible de refuser les demandes d'une si jolie poupée...

Persephone S. Bishop
Tout objet disparu va dans « le non-être, c'est-à-dire dans le tout »
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Persephone S. Bishop
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Persephone S. Bishop
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tension venimeuse (Persephone) Ven 19 Nov - 0:59
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(musique)
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Persephone aime son travail.
Elle aime son bureau.
Elle aime le labo.
Elle aime aider les gens et rendre le monde un peu plus beau.
Dans le foutoir de ses papiers, dans l'ordre de ses stylos, dans le silence des locaux, seule au vue de l'heure et du jour, elle trouve une certaine catharsis dans le fait de trier les papiers et, malgré que ça ne soit toujours aussi fastidieux, d'écrire des rapports. Les cas qu'elle traite lui fendront toujours le coeur. Dans la beauté de son métier elle ne peut éviter d'être confrontée au malheur des autres. Mais avec les années, on apprend à se désensibiliser. A faire passer les procédures en premier. A garder son calme - à devenir un docteur, un vrai. Elle porte sa blouse avec désinvolture, mais n'oubliera jamais qu'elle a la responsabilité de sauver des vies, peu importe leurs origines ou leurs passés. Le serment d'Hypocrate, même dans le monde magique, reste sacré.

Pourtant dans ce lieu sacro-saint qu'est l'hôpital, où tout le monde est égal, où elle passe plus de temps qu'à sa propre maison et qu'elle aimerait comme un deuxième abris, les ombres du passé ne savent lui laisser de répit. Merlin la sauve qu'elle soit toujours occupée et donc peu disponible ou prône à se perdre dans ses pensées, mais parfois elle a peur de croiser un visage familier au coin d'un couloir. De voir le reflet d'une cravate qu'elle a autrefois également portée et qu'elle souhaiterait pouvoir oublier.

Elle a honte.
Honte d'avoir fuit comme elle l'a fait.
Elle a beaucoup de regrets de ses années scolaires - les dernières, surtout, celles où elle a rejeté tout le monde. Ou du moins, tenté. La seule personne qu'elle aurait réellement voulu éloigner n'a eu cesse de lui coller à la peau. Elle se souvient encore d'un sourire de porcelaine qu'elle avait appris à chérir, de son habitude de toujours vérifier ce qu'elle ressentait réellement, de son envie de comprendre, d'apprendre, de connaître et d'apaiser les maux (pour au final en créer de nouveaux). Elle se souvient de la légèreté et de la culpabilité qui l'a mangée, le jour de son diplôme, quand elle s'est dit qu'enfin elle serait libre - seulement pour la voir à nouveau dans les couloirs de l'hôpital quelques années plus tard.
Le même sourire.
Le même regard.
Freya lui faisait parfois le même effet qu'un épouvantard.

Alors quand on toque à sa porte et qu'une voix trop familière, étouffée par la distance, ne résonne, son corps entier se fige l'espace d'une seconde. L'impression étrange au fond de son ventre qu'il fait sombre et que le monde ne soit prêt à tomber. Elle pose ses papiers sur son bureau, prend une inspiration avant de se redresser et marche jusqu'à la porte, la main hésitante sur la poignée.

Comme toujours, elle plie.
Elle ne sait pas comment la rejeter.

La première réflexion qui la frappe est la pâleur de sa peau - elle a beau n'en voir la couleur, sa teinte ne ment pas. Instinctivement, son regard se concentre sur ses pupilles. Elle ne saurait dire pourquoi, mais l'inquiétude vient la ronger. Avec Freya, faut-il dire, elle n'a jamais su la quitter. Elle s'écarte de l'entrée, histoire de la laisser passer - demande sur un ton maîtrisé;
▬ C'est rare de te voir dans le département. En quoi puis-je t'aider ?
Douce, sans discrimination - des jours pourtant elle rêverait d'être autrement. Rêverait de claquer la porte et de dire non. Mais elle est dévouée - tant au plus tendre des anges qu'au plus tordu des démons. Sa taille s'appuie contre un bureau, ses bras croisés contre sa poitrine. Elle interroge - ne peut s'en empêcher.
▬ Est-ce que tout va bien ? Tu as l'air... pâle. Je sais qu'on travaille à l'hôpital, mais il faut savoir se ménager. J'espère que tu ne t'es pas surmenée.
Ah, Persy.
Ta bonté d'âme te perdra.
 


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tension venimeuse (Persephone) Sam 27 Nov - 17:50
L’ignorante Freya.
Elle ne connaît pas le sentiment qu’elle offre à Persephone en allant vers elle. Elle est une maladie difficile à oublier – à guérir aussi.
Mais elle n’a pas conscience de tout cela, qu’elle effraye même celles et ceux qu’elle aime et admire.

C’est une obsession.
Persephone est si précieuse à ses yeux, mais est-ce vraiment réciproque ? Question qu’elle ne se pose même pas, puisque la bonté de la guérisseuse est si grande qu’elle est presque aveugle, et ignore l’effet cauchemardesque qu’elle donne à son amie.

Un peu honteuse et à la fois euphorique – mais uniquement à l’intérieure – Freya aimerait lui demander pardon à genou et en même temps lui dire que c’est excitant de jouer avec la vie. Ici, la sienne.
Peut-être que Persephone devrait la laisser tomber, ce serait plus simple pour elle, pour être libre. Mais Freya sait qu’elle ne la lâchera pas, elle est trop bonne pour cela.
Petit ange qui ne pense qu’aux autres… Qui ne sait pas dire non…

Oh Persephone, je te remercie d’avoir ouvert la porte.

L’adrénaline lui monte au cerveau, mais la médicomage reste de marbre, un sourire sage sur le visage. Son regard ambré fixe sa future sauveuse, qu’elle aimerait enlacer avec possessivité. Mais elle se le refuse, de peur de l’empoisonner aussi ; elle s’en voudrait de faire du mal à son trésor – de peur qu’elle se sente abandonnée, encore.

En fait… tu vas m’en vouloir. Toujours aussi apathique. Pour te faire court, j’ai ingéré du poison, que j’ai moi-même inventé.

Sans attendre encore plus, elle sort de sa poche un manuscrit où elle a noté toute la recette, les ingrédients, avec quelques petites annotations pour préciser les effets désirés.
Elle lui tend doucement, toujours dans le plus grand des calmes, l’ombre d’un sourire sur ses lèvres.

Avec un peu de chance, tu vas pouvoir me sauver la vie.

Mais la pâleur de son teint ne suffit plus comme symptôme. Sans l’avoir prédit, elle tombe la tête la première sur le sol, le corps en vrac, désarticulée – comme une poupée. Elle commence à convulser, et cela, malgré sa malédiction qui la pousse à rester neutre.
C’est peut-être le seul moment de sa vie où elle a une telle réaction…

Persephone S. Bishop
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tension venimeuse (Persephone) Lun 29 Nov - 1:50
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Elle ne sait pas pourquoi, mais depuis ce tapotement à la porte, c'est la méfiance qui s'est saisie d'elle. Un sentiment rare pour la guérisseuse. Sa bonté, sa dévotion et son amour pour les autres lui faisaient, trop souvent à tort, baisser sa garde plus que de raison. Elle voulait accorder à tous sa chance, peu importe leur passé, leurs origines, ou tout ce que l'on pouvait raconter sur eux. C'est comme ça qu'elle s'était rapprochée de bien des personnes - dont Freya. Elle n'avait pas eu peur d'elle et c'était peut-être une bêtise. Elle avait voulu penser qu'elle pourrait peut-être changer sa camarade, et c'était peut-être trop présomptueux. Elle voulait croire qu'elle pouvait faire une différence, aussi petite soit-elle.
Et elle en payait aujourd'hui les frais.
A vouloir se rendre spéciale aux yeux de tous et pourtant à vouloir avoir une porte de sortie toujours prête, on laisse des bleus, on déforme les gens. Persephone, particulièrement, se trouvait une facilité à la destruction que personne ne semblait lui soupçonner. Elle avait brisé des amitiés, des espoirs, des ambitions. Elle avait brisé sa propre famille. Ses parents n'étaient plus qu'une ombre toxique de ce qu'ils avaient pu être autrefois - aimants, chaleureux, attentionnés. Ses frères s'étaient perdus à jamais à cause d'elle et avaient commis l'irréparable. A cause d'elle. Parce qu'elle n'avait pas été fichue de suivre correctement ses frères, cette après-midi, pendant qu'ils jouaient. Parce qu'elle n'avait pas été assez forte pour se débattre et se faire entendre. Parce qu'elle n'avait pas été foutue de revenir comme elle était partie: entière. Parce qu'elle ne pouvait plus être que l'ombre de la petite fille qu'ils voulaient revoir. Parce que elle, et personne d'autre. C'était toujours de sa faute. Ca le serait toujours. Alors, malgré la méfiance, elle est prête à ce que la médicomage ne vienne mettre un pied dans sa vie, aussi défigurée leur relation soit-elle. Parce que c'était sa faute et qu'elle en accepterait les conséquences.
▬ Ma porte est toujours ouverte, Freya. A toi, comme aux autres. C'est un lieu de soin, après tout. Que tu aies besoin de parler ou d'autres choses. Tu es toujours la bienvenue. Je ne discrimine pas.
Elle devrait, sûrement. Ca lui éviterait bien des problèmes.
Leurs regards se soutiennent et elle ne peut s'empêcher de penser que quelque chose ne tourne pas rond. Mais quoi ? Elle tergiverse, à l'intérieur, n'en laissant rien paraître sur son air doux. Elle a un mauvais présentiment. Comme tout à l'heure, son estomac lui sonne presque l'apocalypse - c'est stupide, pourtant. Si elle sait que Freya s'en était souvent prise à autrui, bien que mentalement, elle doutait qu'elle s'en prendrait à elle. Et quand bien même, elle était intelligente. Si Persephone était seule dans ce bureau, l'hôpital n'était pas vide et il serait sûrement assez simple d'avoir de l'aide. Elle court vite et sait se battre. Quoi que, si elle utilisait la magie, peut-être qu'elle ne tiendrait pas longtemps. Elle n'a jamais été très douée en application, à part en botanique et potions, les duels n'étaient pas du tout de son expertise. Freya le savait peut-être, mais malgré tout elle doutait qu'elle en vienne aux mains avec elle. Outre sa malédiction, dans toute son étrangeté, Persephone savait malgré tout que ça n'était pas le genre de son amie. Alors, quand la réponse à son interrogation ne tombe, elle n'en revient pas.
▬ ...Quoi ?
Lance-t-elle, dans toute sa stupeur. S'empoisonner ? Mais c'est complètement stupide. La réalisation ne lui tombe pas encore dessus alors qu'elle se saisit du manuscrit qui lui est tendu. D'un rapide coup d'oeil, elle y voit des ingrédients, des préparations et des symptômes qui la feraient trembler d'horreur. Si elle n'agite pas son corps, elle est pourtant bien présente sur son visage alors que sa camarade pense qu'elle puisse lui sauver la vie. A peine finit-elle sa phrase qu'elle s'étale au sol, la faisant sursauter. C'est là qu'un frisson, une sueur froide ravageuse lui parcourt la nuque et si la médicomage est aussi pâle qu'un cadavre, Persephone n'en tient pas large.
▬ Freya ! Seigneur Dieu mais qu'est-ce qui t'es passé par la tête-...
Elle ne sait pas et à l'instant, ce n'est pas la question la plus pressante. Si sa respiration s'est rapidement enflammée, elle tente de la calmer autant que possible. Elle voudrait trembler. Elle voudrait pleurer. Elle voudrait secouer le corps qui spasme devant ses yeux. Elle voudrait crier le nom de sa camarade en tentant de la raisonner. Mais elle sait parfaitement que si elle fait ça, elle perd du temps et il n'y aura probablement plus rien qui pourra la ramener. Alors elle s'efforce de calmer ses mains. Elle s'efforce de se dissocier de la douleur émotionnelle - du stress, de la panique, de l'angoisse. Elle sait le faire. Elle ne sait que trop bien le faire. Quand bien même tout reviendra la submerger plus tard dans le noir de sa chambre à lui donner l'impression qu'elle va en mourir, elle le fait. Parce qu'il y a devant elle une vie à sauver.

Elle s'empresse de dégager les chaises aux alentours, tous les objets qui pourraient la blesser. Avec calme, elle s'assure aussi de la mettre sur le côté pour assurer qu'elle puisse continuer de respirer. Un coup d'oeil à la montre à son poignet pour mesurer la durée de la crise et elle parcourt les ingrédients sur la liste. Son cerveau réfléchit, vite. Très vite. Les années de médecine qu'elle a fait, tous les patients qu'elle a gérés. Tout ce qui pourrait être similaire. Tout ce qui pourrait aider. Tout ce qui pourrait être la différence entre la vie et la mort. Tout ce qui pourrait la sauver. Ses yeux dévalent les lignes, sourcils froncés. Elle se redresse et si elle garde la rousse dans son champ de vision elle prend une feuille de papier pour commencer à prendre des notes alors que de mains habituées elle cherche ce dont elle pourrait avoir dans les bases de données des antidotes et cures. L'adrénaline fait battre son coeur sous tension, prêt à exploser. Elle sait pourtant que Freya s'est fait ça de son propre gré. Que ça ne fait que prouver qu'elle est bel et bien tarée. Qu'elle devrait peut-être s'en laver les mains. Qu'elle devrait appeler les urgences - elle n'a pas le temps. Il n'y a que le personnel de nuit, c'est un soir plein, ils n'ont ni le temps ni l'effectif de gérer une crise à temps, dans une aile aussi reculée. Et Persephone, malgré tous ses abandons, malgré être la première à chercher la sortie dès qu'on s'approche de ses ailes, ne peut pas s'en empêcher - il faut qu'elle l'aide. Parce qu'encore une fois, elle n'en doute pas une seconde.
C'est de sa faute si c'est arrivé.

Sa feuille est rapidement saturée d'informations - des noms en tous genres tous plus compliqués les uns que les autres, rayés, barrés, raturés, tous les échecs qui sont mis de côté. La liste est longue. Pourtant. Pourtant ! Elle a une idée. Elle a peut-être une solution - mais ce n'est pas sûr. Et si ça aggravait la situation ? Et si ça ne faisait qu'accélérer le processus ? On ne rigole pas avec un poison à base de Dent-de-vipère du Pérou. Pas du tout, même. Si par une erreur de calculation elle achevait Freya ? Si elle prenait la vie de quelqu'un (d'autre) ? Encore ? Elle ne s'en relèverait peut-être pas, cette fois. Le doute la saisie, la panique la guette. Elle jette un coup d'oeil à sa montre. Elle n'a pas le temps - c'est soit elle s'y met, soit elle est sûre de la laisser y passer. C'est un pari risqué - elle le sait, elle en est morte de peur. Mais est-ce qu'il vaut mieux abandonner et la laisser partir à coup sûr, ou étreindre la maigre chance d'un antidote correct quitte à se louper ? Un coup d'oeil à Freya.
Elle est rapidement décidée.

D'un pas ferme, elle déverrouille les armoires avec tout le matériel dont elle a besoin. Elle se presse, fait aussi vite que possible - mais il ne faut pas se faire de film, ça prend du temps. La préparation d'antidote est un procédé minutieux, méticuleux, qui requiert de la précision, des connaissances et surtout, surtout : du temps. Alors, aussi vite qu'elle le peut, elle extrait, mélange, porte à ébullition, comme si elle était une toute autre personne. Elle est devenue guérisseuse en cheffe pour une raison. Sa place, elle l'a méritée. Ses connaissances, son intelligence, sa réactivité, son imagination pour de nouvelles solutions - tout son travail et son talent avaient été récompensés. Et si même si personne n'en serait témoin, c'est bien ce soir qu'elle allait le démontrer.

Dès que la solution est prête dans une fine fiole, elle retourne aux côtés de Freya. Elle mesure son pouls, rapidement - faible. Beaucoup trop faible. Une seconde d'hésitation pourrait signifiait la fin. Alors elle se saisit de son visage, d'un geste maîtrisé mais ferme et tente de lui faire avaler l'antidote. Mais elle bouge trop et comme ça, elle n'est pas prête d'y arriver. Vite. Vite une solution, encore. Il faut qu'elle boive cette putain de fiole.
▬ Je refuse de te laisser crever putain tu peux pas me clamser entre les doigts Freya tu ne peux pas tu n'en as pas le droit.

Elle ne veut plus qu'on la laisse seule elle ne veut plus abandonner qui que ce soit même toi, oui même toi dans tous tes délires bizarres, dans toute la mort que tu traînes à tes pieds même toi elle refuse de te laisser la blesser un peu plus. Alors, elle fait ce qu'on lui a appris. Elle relève la tête et fait couler l'antidote dans sa bouche, sans avaler. Avec fermeté, elle s'occupe de stabiliser son visage de ses mains désormais libres et de garder ses lèvres ouvertes. Elle y colle les sienne, comme elle a dû si rarement le faire dans ce métier, pour des cas désespérés. Et elle force le liquide à s'écouler, s'empresse derrière de fermer ses lèvres et de pincer son nez pour la forcer à avaler. Elle se redresse, gardant son visage entre ses mains alors que ses yeux ne peuvent qu'observer, qu'espérer voir son visage reprendre des teintes, qu'une de ses mains ne tâte son cou pour espérer y sentir un pouls qui revient à un rythme plus normal. Elle espère, et elle ne peut qu'attendre. Les minutes les plus longues de sa vie, depuis très très longtemps.
▬ S'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît faites que ça marche...
Et si sa voix se brise dans cette prière, personne n'en sera témoin.
Il n'y a que l'ombre de la mort qui ne les entoure.
 


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tension venimeuse (Persephone) Mar 14 Déc - 11:33
Depuis qu'elle a croisé les mirettes de sa chère Persephone, il y a une tension palpable qui inonde la pièce.
Freya a le don de mettre ses proches dans un état de méfiance totale – bien que certains arrivent à lui offrir une certaine confiance. Elle ne s'en rend pas compte, après tout, si elle n'était pas aussi meurtrie par un passé qui la rattrape sans cesse, elle n'aurait pas cette envie malsaine de se rapprocher de la mort.

Douce Persephone qui va, pour son plus grand malheur, devoir sauver l'audacieuse poupée qui adore se mettre dans les pires situations possibles – sans se soucier des conséquences derrière.
Quelque chose s'agite en elle ; une frénésie qui s'enflamme dans ses entrailles, sa poitrine – l'intégralité de son corps.
Est-ce la peur ?
Car dans le fond, elle est excitée par l'adrénaline que lui procure cette curiosité morbide. Un plaisir qui va bientôt lui faire arrêter son cœur si personne ne réagit vite...

Sainte Persephone qui veut toujours tendre sa main, même au diable s'il le faut. Car sous ses airs d'ange calme et érudit, se cache une diablesse aux étranges intentions.
Freya va finir par lui faire perdre la tête, et elle adore ce sentiment.
Parce que même si c'est elle qui perd la tête la première, en tombant sur le sol, sa future sauveuse est prise par la surprise, ou plutôt l'effroi.
Parce que la perte d'un proche semble trop lourde à gérer, trop difficile à digérer – même si cette personne est un véritable calvaire.

Freya entre dans une transe des plus cruelles – des plus dangereuses. Une agonie qu’elle subit en pleine inconscience. Et pendant son sommeil, qui risque bien d’être éternelle, elle ne peut pas observer le spectacle que regarde sa camarade ou bien, son amie, qu’elle s'efforce de penser – mais est-ce réellement réciproque ?
Serait-elle émue de voir que la guérisseuse soit dans tous ses états des plus lamentables face à un corps qui cherche à survivre tant bien que mal de ce poison encore trop méconnu.
Peut-être qu’elle est en train de se rendre compte, de découvrir que sa camarade est tout sauf innocente.
La folie l’a emporté depuis des années…

Mais est-ce une épreuve qu’elle tente de passer, ou de faire passer ? Une expérience des plus sensationnelles ; le venin commence à se répandre dans son corps tout entier – plus rapide qu’un antidote. Le temps presse et la grande aiguille tourne si vite, surtout pendant les événements les plus stressants.
Les battements du cœur ralentissent et Freya semble maintenant faire le plus doux des rêves après ses quelques convulsions délirantes. Effleurer la mort est une pratique vraiment délicieuse pour une sorcière aussi curieuse. Si elle pouvait se vanter d’un tel acte, elle l’aurait déjà fait, comme une enfant fière de sa bêtise et qui sourit jusqu’aux dents.
Pourtant, c’est impossible de démontrer autant d’enthousiasme, même en se frottant à la mort qui lui tend les bras comme une mère le ferait pour donner un câlin réconfortant – une chaleur qu’elle n’avait jamais goûté auparavant…

Le baiser de la sauveuse n’a pas vraiment de goût, même lorsque la potion de guérison coule entre ses lèvres. Freya est bien trop sage, davantage cette fois. Pas besoin d’une malédiction. Pas besoin d’une maudite poupée pour qu’elle arrête de montrer sa grande et tendre sensibilité.
Elle a juste besoin de la mort qui doucement continue de lui tendre la main… Mais avant d’essayer de l’attraper, elle entend la voix lointaine de Persephone.
S’il vous plaît…
Comme une prière qui guide son âme jusqu’au droit chemin ; mais cela ne sera pas le bon… Elle regretterait presque de laisser tomber son grand voyage pour retourner à ses activités de parfaite mortel en quête de savoir… de divertissement.

Perse… Persephone…

En vérité, Freya aimerait pleurer à chaudes larmes. Mais elle ne peut pas. Il y a simplement cette petite lueur de tristesse qui perle doucement dans le coin de ses yeux et qui repart en un battement de cil.

Elle se sent presque vide, comme si avoir frôlé la mort avait apaisé son âme. Au contraire, elle se sent emprisonnée dans ce corps, comme toujours – et encore plus lorsqu’une malédiction la tient en cage.
Un lourd sentiment la pèse enfin… Comme une envie d’être à la place de sa mère qui s’est donné la mort, et de celle de son père, qu’elle a achevé par volonté.
Eux ont trouvé une liberté qu’elle n’a pas – à quoi bon vivre si Freya ne peut pas s’exprimer librement ? À quoi bon vivre si elle est condamnée à être ce qu’elle n’est pas ? La poupée sage qui rêve de crier à s’en couper les cordes vocales…

Alors comme ça… tu m’as sauvé…

Presque déçue, mais en même temps, elle exprime un certain soulagement ; Persephone est une personne en qui elle peut faire confiance désormais.
Mais elle, de son côté, peut-elle faire confiance à Freya, après ce qu’il vient de se passer ?

Persephone S. Bishop
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tension venimeuse (Persephone) Sam 18 Déc - 17:19
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Malgré toute son intelligence, toute sa réactivité, toute son ingéniosité et sa rapidité, Persephone ne sait pas si son antidote va marcher. Elle n'a jamais rencontré un cas pareil auparavant. C'était un tir dans le noir, au hasard - pourtant réfléchi - mais sans sécurité. Sûrement était-elle un peu folle, aussi, pour tenter de sauver Freya ainsi. Qui sait, elle aurait pu aggraver son état ou ses souffrances. Alors après avoir fait tout ce qu'elle pouvait, elle s'en remet à des suppliques que seul un être supérieur pourrait entendre et soulager. Elle ne croit pas à ce genre de choses, mais pour une fois elle serait prête à s'y tenter. Elle serait prête à tout pour ne pas qu'on lui enlève à nouveau quelqu'un qu'elle a côtoyé. Alors quand son nom sort en un murmure fatigué, ses yeux se concentrent sur le visage de la médicomage.
▬ Freya !
L'inquiètude se lit toujours sur son visage, mais c'est un soulagement qui la noie. Tellement stressée et paniquée qu'elle ne se rend même pas compte qu'elle la touche, elle n'a pas le temps d'en être rebutée, de s'inquiéter de corrompre un peu plus la rouquine qui semble déjà bien assez abîmée. Un soupire sort de ses lèvres. Elle a envie de pleurer. Elle a envie de fondre en larmes. De laisser tous ces sentiments qui tournent en elle sortir dans un capharnaüm tonitruant, mais elle se contient. L'inverse même de sa compère qui ne rêve que de tout extérioriser sans le pouvoir.
▬ Bien sûr que je t'ai sauvée, j'allais pas te laisser mourir.
Elle ne laisserait mourir personne.
Pas sans essayer, au moins, de les sauver. Pas sans avoir fait tout ce qu'elle peut faire. Son pouce vient doucement caresser la joue de la poupée en face d'elle, rassurant. Un contact et une attention rarissime venant d'elle. En cet instant, elle semble retrouver un peu de la douceur plus sincère qui l'habitait dans leurs jeunesses. Elle vient dégager du front de son amie les mèches qui s'y sont amassées, presque maternelle. Comme elle le fut un jour, avant d'être emportée par l'été.
▬ Je te laisserai jamais mourir. S'il-te-plaît... Me fais plus jamais ce genre de frayeurs. J'arrêterai de te fuir si tu as besoin de parler à quelqu'un, alors ne prends plus ce genre de risques.
Ses caresses continuent alors que sa voix manque de se briser sur quelques mots dans les émotions qui l'habitent.
▬ Je sais que c'est dur pour toi, avec ta condition. Je sais que tu rêverais sûrement d'une autre vie. Et je sais que ce n'est pas quelque chose avec lequel je peux aider... Ce n'est pas mon champ d'expértise.
Mais elle ne peut pas la laisser comme ça.
C'est plus fort qu'elle.
Elle ne peut pas la laisser seule.
▬ Mais plutôt que de te faire du mal, parle moi. Dis moi quand tu es en colère, quand tu es triste, quand tu veux être réconfortée ou quand tu veux te plaindre. Je t'écouterai, je le promets.
Elle ne peut faire que ça.
S'abîmer encore plus pour épargner la vie de quelqu'un d'autre.
Comme elle le fait toujours. Comme elle l'a toujours fait.
Par contre, un détail reste à aborder. Elle prend une inspiration.
▬ Je vais devoir faire un rapport, Freya.
Ca ne lui fait pas plaisir.
Vraiment pas.
Mais elle ne peut pas ignorer un tel accident.
▬ En plus, même avec un antidote... Tu auras besoin d'attention médicale. J'ai improvisé, je ne suis pas sûre d'avoir pu éliminer toutes les toxines, qui sait si des symptômes ne persisteront pas... Ou s'il y aura des séquelles... Il va falloir que j'en parle à l'administration et que tu aies des check-ups et des tests pendant un moment.
Elle savait que ça entacherait le dossier de sa camarade... Mais c'était la meilleure solution. Et la plus saine.
▬ Je... Je pense que tu as besoin d'aide, Freya. De l'aide que l'hôpital peut t'apporter. Tu n'as pas à te battre seule, tu sais ? Des gens comme toi on en voit tous les jours, ici. On est tous prêts à t'aider.
Elle se doute bien que ça ne serait pas simple.
Mais c'est un passage qu'on ne peut pas vraiment écarter pour faire une bonne rémission... Et sûrement s'occuper de plaies béantes qui sont là depuis trop longtemps et qui se sont infectées. La psychomagie n'est pas non plus son domaine. Elle ne pouvait être qu'un soutien amical. Elle n'est pas capable de gérer tout elle-même et elle le sait.
▬ Je t'accompagnerai dans les démarches s'il le faut. D'accord ?
A nouveau, elle prie pour un oui.
L'espoir est maigre... Mais sinon elle n'aura pas le choix.
Les procédures de force quand la vie de quelqu'un est en péril... C'est son travail, aussi.
 


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tension venimeuse (Persephone) Sam 25 Déc - 19:30
En admiration devant sa sauveuse – mais quelle déception de s’éloigner d’une liberté certaine.
Freya observe Persephone. Sans aucun sourire vague sur son visage cette fois, une poupée vide, qui commence seulement à se briser devant elle.

Elle veut pleurer de colère et de détresse, exprimer sa rage d’être sans arrêt limitée, sans arrêt sous l’emprise d’un maléfice presque impossible à défaire, sans arrêt prise pour cette sage médicomage alors qu’au fond d’elle, la folie se nourrit.
C’est pour cette raison qu’elle déraille, qu’elle fait l’audacieuse, envieuse de goûter à la mort, envieuse des autres.

Heureusement que Persephone est là. Remplie de patience, de bienveillance, d’une grande bonté. Au point de sauver celle qui n’était pas désirée.

Il était comment ce poison ? Le ton monocorde, les pupilles vitreuses, Freya n’est plus que l’ombre d’elle-même. Une recette qui a failli me tuer, je suppose... Tu t’inquiètes pour moi, Persephone ?

Tous les contacts qu’elle lui offre, elle ne peut que les apprécier en silence. Elle aimerait tant pleurer contre son amie et lui avouer que ce monde a toujours été cruel.
Maintenant, elle ne pense qu’à la vengeance, qu’au pouvoir et à l’envie de se surpasser et surpasser les autres. Pourtant la malédiction la fige toujours autant.

Tu sais, je ne peux rien faire, que sous-entendre, juste te dire que je dérive.

Ou Freya pourrait aussi dessiner sur une feuille pour qu’elle puisse constater. La feuille serait alors souillée par l’encre gribouillée.
L’illustration la plus sincère envers ses propres sentiments. Ah- Freya aurait pu être une artiste déchue, à l’âme corrompue ; mais ce domaine ne l’intéresse peu.

Puis Persephone évoque ce rapport – ce fichu devoir d’adulte. Freya ferme les lèvres, un instant silencieuse pour la laisser parler.
Aurait-elle besoin d’aide ? Non. Elle n’en a plus besoin maintenant, c’est bien trop tard. Elle n’a pas besoin des autres pour que le poison s’en aille, pas besoin de suivi pour que dans sa tête tout aille mieux – son amie est là, c’est bien suffisant.

Je t’en supplie.

Elle lui attrappe les mains, d’une tendresse froide. Ses yeux de serpents s’ancrent dans les siens, prête à lui dire de ne rien faire, de ne pas tenter quoi que ce soit qui pourrait l’embarrasser – ou pire, la faire virer.

Si tu es vraiment mon amie, tu ne me ferais pas ça… Elle murmure, le souffle court. Si tu es mon amie, tu garderais le secret pour pas que je perde ma place ici.

Elle passe à son tour ses doigts glacials sur le visage de Persephone.
C’est le retour du chantage émotionnel.

Tu as toujours été là pour moi… C’est de toi dont j’ai besoin, pas des autres.

La toxine reprend, mais dans les airs cette fois.
Car ce n’est plus du poison qui coule dans ses veines – il s’émane naturellement d’elle-même.

Persephone S. Bishop
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tension venimeuse (Persephone) Dim 26 Déc - 18:56
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Bien sûr qu’elle s’inquiète. Persephone s’inquiète toujours. L’angoisse lui avait toujours été familière - une facilité à se noyer dedans, à se faire submerger par tout et par rien. Tout prenait et prend toujours des proportions qu’elle ne sait contrôler. Alors oui, elle s’inquiète. Même pour Freya dont elle devrait se détacher - elle l’a toujours su. Elle s’en est rendue compte dans sa jeunesse, de leur amitié qui n’était pas saine. C’est pour ça qu’elle avait fuit. Ca et parce qu’elle savait que sa présence ne ferait que corrompre Freya un peu plus. Elle ne pouvait pas l’aider plus qu’elle l’avait déjà fait, malgré toute sa bonne volonté. Elle ne ferait que l’entraîner plus vite dans sa chute - comme elle le fait avec tous les autres. C’était un fait.
▬ Je m’inquiète, oui. Tu ne devrais pas prendre ta vie autant à la légère… Je serais triste si tu venais à mourir, Freya.
Et elle sait que ses propositions sont peut-être vaines, qu’elle ne peut sûrement rien faire pour améliorer l’état de sa collègue. Mais c’est plus fort qu’elle. Il faut qu’elle propose. Il faut qu’elle veille. Il faut qu’elle aide. Qu’elle tente, tout du moins. Autant que possible. Elle ne peut pas laisser quelqu’un dans le besoin. Ca allait la perdre, un jour.
▬ Je…
Une phrase qui ne se terminera jamais.
Elle ne peut rien faire, elle ne peut pas comprendre le fléau de sa camarade, malgré toute son envie. Elle connaît le fardeau des malédictions, bien que la sienne soit un sujet jalousement gardé. Et si elle avait une douceur pour Freya, elle savait parfaitement qu’elle ne devait particulièrement rien lui en dire. Si ça arrivait à ses oreilles… Elle craignait le pire.

Elle pense à ce qu’elle devra écrire dans son rapport.
Les faits qu’elle devra rapporter avec honnêteté, même si elle n’en a pas envie. Ca vient avec son devoir de médecin. Elle ne peut ignorer quelqu’un qui a besoin d’attention médicale. Elle est médecin.

Mais elle est surtout Persephone.
Et la supplique de Freya ne lui est que trop familière. Une ruse. Elle le sait. A la sensation de ses mains autour des siennes, son estomac s’enfonce dans son corps, la sensation de malaise qu’elle a pu éviter jusque là revenant doucement mais sûrement se saisir d’elle, comme à chaque contact à même sa peau qu’elle doit subir. Son regard se voudrait sûr et inébranlable, mais il vacille. Trop faible et incertain. Trop influençable. Si elle était vraiment son amie. Qu’est-ce qu’elle peut bien répondre à ça ? Son coeur sombre dans sa poitrine, lourd et pesant. La culpabilité qui remonte.

C’est vrai.
Elle n’a pas toujours été une bonne amie.
Elle a fuit et abandonné, elle a esquivé et détourné les yeux de ce qui posait problème. Les doigts de la rousse se glissent sur son visage, froids et pourtant brûlant d’un poison qu’elle ne saurait traiter. C’est aussi ça, qui l’a faite fuir. Un discours qu’elle ne connaît que trop bien et qui la pesait, qui l’attachait. Et aujourd’hui, elle a remis les deux pieds dedans, sans jamais savoir comment s’en dépêtrer. Elle ose, pourtant, au moins essayer.
▬ Je suis désolée.
Derrière l’inquiétude et la culpabilité, c’est une once de témérité.
▬ Je ne peux pas, Freya.
Elle ne peut pas faillir. Pas cette fois.
(Pourtant elle en est si proche.)
Son courage est bien maigre, tout comme sa raison est bien mince.
▬ Si je suis vraiment ton amie, je dois faire ce qui améliorerait ton état… Même si ça ne te plaît pas.
Mais est-ce qu’elle en aura vraiment la bravoure ?
Elle est intelligente. Elle est pleine d’un savoir rationnel.
Elle sait qu’il faut soigner, qu’il faut passer outre les émotions pour atteindre le juste et le stable. Mais sa rationalité est ensevelie sous des remords et des regrets.
Sous la peur de perdre quelqu’un qu’elle pourrait sauver.
Est-ce qu’il faut vraiment parler ?
Est-ce que se taire ne serait pas plus profitable ?
Elle pourrait faire comme si rien n’était.
(Laisser les souvenirs à des cauchemars qui viendront la réveiller.)
Elle tente de ne pas chanceler, d’être résiliente.
Mais son regard est facile à lire.
Elle aussi est à ça de glisser sur la pente.
Celle dont elles ne reviendront jamais.
Celle des secrets qu’on ne pourra jamais avouer.


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tension venimeuse (Persephone) Jeu 6 Jan - 16:25
Persephone s’inquiète.
Et cela ne peut que satisfaire Freya.

Sa possessivité ne fait que de s'accroître à chaque paroles qu’elle entend sortir de ses lèvres.
Mais plus les secondes passent, plus Freya se sent en danger.

Sage à l’extérieur, dérangée à l’intérieur.

Son âme se consume plus rapidement que d’habitude.

Si seulement Persephone pouvait lire dans son esprit comme dans un livre – telle une legilimens accomplie.
Si seulement elle pouvait comprendre ce calvaire.
Si seulement elle pouvait être à sa place

Si seulement…

Pourquoi ?

Pourquoi ne suis-je pas morte ?

Pourquoi m’avoir sauvé alors, si tu veux m’enfoncer ?
Encore…Et encore…

Tu veux m’abandonner, c’est ça…
C’est toujours pour la même raison.

Toujours, toujours,
Toujours la même.

Je devrais être morte depuis longtemps.
Je ne devrais même pas exister.

Disparaître.
C’est la solution.

Ou faire payer au monde entier d’exister.

Ah…
Quel bonheur de rire du malheur des autres.

Quelle euphorie si toi, Persephone,
Tu tombes entre mes griffes.


Qu’est-ce qui t’en empêche ? Il faut juste que tu gardes le secret.

Son sourire fait froid dans le dos ; elle donne l'impression d'être insensible alors qu'elle hurle sans arrêt en silence.
Son corps est déjà aussi glacial qu’un cadavre, alors que son âme brûle sans arrêt.

Mais, je n’ai pas besoin d’aide. J’ai simplement besoin que tu gardes le secret.

J’ai besoin qu’on se plie à mes désirs,
qu’on me laisse devenir la reine de son royaume en ruine.


Je n’ai jamais eu besoin d’aide. J’ai toujours fait comme si tout allait bien. Et ça fonctionne, tout le monde y croit dur comme fer.

Ah…
Persephone, écoute-moi te supplier…

Ne devient pas une traitresse.


Son rictus reste gravé sur ses lèvres, comme si cette expression devenait neutre avec le temps.
Freya baisse les yeux, le visage pâle.

Me sauver ne t’aurait servi à rien alors, si tu veux à tout prix révéler notre secret..

Tu le sais, dans le fond, ce que je veux le plus,
Ce n’est ni être sauvée, ni être aidée.

Je veux tout. Et surtout, je te veux toute entière.


…Je préfèrerai mourir. D’ailleurs… Sache que je connais la recette du poison par cœur.

C’est terminé,
Et j’ai gagné.


Rien ne m’empêche de recommencer.

Et sa main, à l’abri dans sa poche, tient fermement sa baguette – prête à la dégainer s’il le faut, même en étant dans les bras de sa très chère sauveuse.

Persephone S. Bishop
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tension venimeuse (Persephone) Sam 15 Jan - 15:03
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Les secrets, elle en est reine.
Elle en traîne depuis si longtemps - tous aussi lourds les uns que les autres, tous plus pesants et angoissants, tous scellés derrière des lèvres qui refusent de parler. Tous derrière une conscience coupable qui chaque jour la rongeait. Elle marche sur cette terre perçue par trop nombreux comme une sainte - elle en est si loin. C’est bien Lucifer qui lui tend la main. Elle sait se taire. Douée pour parler de tout sauf de ce qu’il faudrait réellement révéler. Sauf de ce qui gêne et qu’on préfère cacher. Elle a dans son placard plus de squelettes qu’elle ne peut compter. Sous son sol plus de cadavres qu’on ne pourrait en déterrer.

Une confidente inopinée.
Un confessionnal sur pieds.

Alors le sourire de Freya ne fait rien de plus que marcher sur le fil trop fin de sa moralité. De ce sens moral qui chaque jour se décrépit. Garder le secret.

Tâcher ses mains un peu plus.
Corrompre un peu plus les autres.
Toujours.

Porter volontairement le même masque de poupée que son amie est obligée de supporter, de vivre - persécutée.

Son regard vacille.

Incertain.
Qu’est-ce qui l’aiderait réellement le plus ? Elle avait l’impression que Freya la mettait sur un piédestal. Son amitié n’était pas si précieuse. Son existence encore moins. Son silence, par contre, semblait être un prix d’or.
Un silence qu’elle pourrait refuser facilement.
Si seulement les paroles n’étaient pas aussi familières. Si elles ne la touchaient pas autant en plein coeur. Si Freya n’était pas en train de murmurer le résumé de sa propre existence.

Faire semblant.
Mentir sur le fait d’être vivant.
Et tout le monde y croit durement.

Elle manque d’en retenir son souffle ; projette son propre reflet dans le regard de Freya qui ne semble avoir d’yeux que pour elle. Masquer avec des jolies tournures que la dénoncer reviendrait à la tuer.
Son regard s’écarquille.
Elle pouvait détruire quelqu’un.
Encore.
Le choix était sien.
Mais il n’en était rien.
La dénoncer reviendrait à signer son arrêt de mort tout comme sa liberté finirait par le faire, elle ne pouvait en douter.
Freya…
Une menace, ensuite, qui fait sombrer son coeur dans sa poitrine. La poitrine si lourde qu’elle semble couler jusqu’à son estomac.
J’ai peur pour toi.
Comment garder cette pensée pour elle ? Et pourtant ça ne sort pas. Malgré tout le calme qu’elle est capable de rassembler, elle sent le bout de ses doigts trembler. Elle joint ses mains, les serre entre elles - plante ses ongles dans sa peau pour tenter de ne pas sombrer dans la panique alors que son regard vacille sur le côté. Les ongles qui rentrent dans ses cicatrices et dans ses plaies comme si seule la douleur était capable de l’ancrer. L’éclat dans ses yeux tout aussi tremblant.
(Ah, Persy, tu te fais encore balader.
Voilà ce que tu gagnes à être si dévouée.)
Je…
Tu quoi, hein, Persy ?
Tu t’inquiètes alors ça justifie de la mettre en danger ?
De la laisser se tuer ?
Peu importe l’option que tu prenais, le désastre était inévitable.
C’est ta faute, Persy.
Si tu savais être intransigeante, si tu savais, au fond, agir comme une grande, rien de tout cela n’arriverait. Mais tu es là et tu vacilles.
C’est si facile.

Elle ferme les yeux.
Inspire.
Expire.
Les lèvres tremblantes.
La voix tout autant.
Je ne dirai rien.
Elle a perdu.
Elle perd trop souvent.
Ses doigts serrés si fort que le bout de ses phalanges devient blanc, que quelques plaies se rouvrent comme avant, concédant son silence avec sur le visage une expression assez rare pour la noter.
Comme une enfant prête à pleurer.
(Je suis désolée d’avoir ployé.)
Et c’est bien joli d’être désolée, mais ce n’est pas ça qui arrangera quoi que ce soit. Si elle ne l’avait pas abandonnée. Si elle ne l’avait pas de nouveau acceptée. Si elle ne l’avait pas ignorée. Si elle ne l’avait pas sauvée. Si elle était assez forte pour l’aider. Assez forte pour être une amie, une vraie.
Tout est de ma faute.
Ca l’est toujours.
(Pas vrai ?)




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